PliilH^^'"^-*^^lPS^
gme CONGRÈS INTERNATIONAL
DE
ZOOLOGIE
COMPTE RENDO des SÉANCES
1904
9
BERNE
u~/.c
COMPTE-RENDU DES SÉANCES
DU
SIXIEME CONGRES INTERNATIONAL DE
ZOOLOGIE
Sorti de presse le 25 mai 190 5.
J'^Tern^ffpnét/ C^f^ytss c4 -^ "" "J '^ . ^^ Bsrr,^ iCJQt^
COMPTE -RENDl)
DES SEANCES
DU
SIXIÈME CONGPtÈS INTERNATIONAL
DE
ZOOLOGIE
tenu à
BERNE DU 14 AU 16 AOUT 1904
Publie
par
M. BEDOT
Secrétaire général du Congrès
Avec 33 planches et 51 figures dans le texte.
GENEVE
IMPRIMERIE W. KÛNDIG & FILS, 4, VIEUX-COLLEGE.
1905
f*0V8 J956
Je tiens à exprimer ici ma vive reconnaissance aux deux secrétaires
(lu Congrès, MM. les D" J. Cari et W. Volz, qui ont bien vouhi me
lirèter leur précieux concours pour l'organisation du Secrétariat, et
pour la imblication de ce volume.
(jcnèrr. te 15 Mai 1905.
M. BEDOT
Secrétaire f/énér(if.
y^
si
CONGRÈS INTERNATIONAL
ZOOLOGIE
COMITÉ PERMANENT
Institué en 1892 par le Congrès de Moscou.
Voir: C. H. Cong-r. inf. de Zool. Moscou, P. 2, p. Ll. Moscou I89â.
Membres perpétuels '.
MM. E. Fermer (Paris). M. F. Président.
Th. Studer (Berne), M. F. A. P. Vice-Président.
L. Vaillant (Paris), M. F. Vice- Président.
R. Blanchard (Paris). M. F. Secrétaire général.
J. de Guerne (Paris). M. F. Secrétaire.
C. ScHLUMBERGER ( Paris), M. F.
P. Kapnist (Moscou). A. P.
F. A. Jentink (Leyde), A. P.
J. LuBBocK (London), A. P.
K. Moebius (Berlin). A. P.
A. Agassiz (Cambridge), Président du prochain Congrès.
Membre temporaire.
M. M. Bedot (Genève), Secrétaire général du 6""" Congrès.
^ M. F. = Membre fondateur du Congrès.
A. P. =r Ancien président du Congrès.
— VIII
et
COMMISSION INTERNATIONALE DES PRIX
Instituée en 1892 par le Congrès de Moscou.
Voir: G. R. Congr. int. de Zool. Moscou, P. 2. pp. XLVIII à L. Moscou 1892
G. R. Gonar. int. de Zool. Leyde, p. 72. Leyde 1896.
Membres de la Commission:
MM. E. Perrier (Paris), Présideni.
R. Blanchard (Paris), Secrétaire.
F. A. Jentink (Leyde).
H. LuDWK4 (Bonn).
E. B. Sharpe (Londres).
Th. Studer (Berne).
N. de ZoGRAF (Moscou).
Voir le Règlement des Prix à Tannexe.
IX
COMMISSION INTERNATIONALE DE NOMENCLATURE
Instituée en 1895 par le Congrès de Leyde.
Voir : C. R. Congr. int. deZool. Leyde, p. 9o. Leyde 1896 ; et: C. R. Congr.
int. de Zool. Berne, p. l'M . Genève 1905.
Membres de la Commission.
Série sortant en 1907.
MM. R. HoRST (Leyde).
F. A. Jentink (Leyde).
D. S.Jordan (Palo Alto).
F. E. ScHULZE (Berlin).
L. Stejneger (Washington).
Série sortant en 1910.
R. Blanchard (Paris), Président.
L. JouBiN (Paris).
C. W. Stiles (Washington), Secrétaire.
Th. Studer (Bei'ne).
R. Wright (Toronto).
Série sortant en 1913.
Ph. Dautzenbrrg (Paris).
W. E. HoYf.E (Manchester).
L. von Graff (Graz).
F. C. von M^RENTHAL (Bei'lJn), Secrétaire.
H. F. Osborx (New-York).
COMMISSION INTERNATIONALE DU CONCILIUM BIBLIOGRAPHIGUM
Instituée en 1895 par le Congrès de Leyde.
Voir: (1. H. Congr. int. de Zool. Leyde, p. 93. Leyde 1896.
Membres de la Commission.
MM. A. Lang (Zurich), Président.
R. Blanchard (Paris), Secrétaire.
S. HiCKsox (Manchester).
P. P. C. HoEK (Copenliague).
W. ScHiMKEwiTCH (St-Pétersbourg).
W. B. Scott (Princeton).
J. W. Spenuel (Giessen).
XI —
LISTE DES LAUREATS DES CONGRES INTERNATIONAUX
DE ZOOLOGIE
Prix de S. M. l'Empereur Alexandre III.
1898. M. E. DE Pou8AR(4UEs (Paris).
1904. M. le Prof. R. Heymons (Hannover-Mlinden).
Prix de S. M. l'Empereur Nicolas II.
1895. M. le D' Scharff (Dublin).
1898. M. le D- E. Hecht (Nancy).
1901. M. le D' J. Th. Oudemans (Amsterdam).
1904. M. le D'' R. von Stummer-Traunfels (Graz).
XII
LISTE DES SESSIONS DU CONGRÈS INTERNATIONAL
DE ZOOLOGIE
Paris 1889 Sous la présidence de
Moscou 1892
Leyde 1895
Cambridge 1898
Berlin 1901
Berne 1904
A. Milne-Edwards. f
P. Kapnist.
F.-A. Jentink.
J. LUBBOCK.
K. MuBius.
Th. Stuuer.
VI"" CONGRES INTERNATIONAL
ZOOLOGIE
Berne, du 14 au 16 août 1904
Sous la Présidence de M. le Professeur Th. Stuuer.
COMITE SUISSE D'ORGANISATION
Bureau.
Th. Studeh, président.
E. Béraneck. vice-président.
H. Blanc, »
V. Fatio. »
L. Kathariner, »
E. YUNG,
F. ZSCHOKKE, »
R. Blanchard, secrétaire {général permanent.
M. Bedot, secrétaire. Délépné à la Commission des publications.
.1. Carl,
W. VOLZ. »
E. VON Buren, trésorier. Délégué à la Commission des finances.
A. PiCTET, »
H. Strasser. Délégué à la Commission des travaux scientifiques.
0. RURELl » »
E. Hess » »
M. Buhler )) »
H. Kronecker »
J.-H. Graf » »
Vie CONGR. INT. ZOOL., 1904.
des fêtes.
des logements,
de la presse,
des réceptions,
des subsistances.
Vl"" COXGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Membres du
E. André, (Genève).
L. AsHER, (Berne).
H. Bachmann, (Lucerne).
S. BiELER, (Lausanne).
A. Bloch, (Soleure).
F. Bloch, (Soleure).
E. BuGNiON, (Lausanne).
R. BuRCKHARDT, (Bâle).
R. BuRi, (Berne).
H. Corning, (Bâle).
U. DuERST, (Zurich).
A. Eternod, (Genève).
H. FiELD, (Zurich).
H. FiscHER-SiGWART, (Zoflngue).
A. FoREL, (Chigny).
F.- A. FoREL, (Morges).
0. FuHRMANN, (Neuchâtel).
P. Godet, (Neuchâtel).
A. GuRwiTSCH, (Berne).
F. KoHY. (Porrentruy).
J. KoLLMANN, (Bâle).
Comité d'organisation.
A. Lang, (Zurich).
S. Laskowski, (Genève).
P. DE Loriol-Le Fort. (Genève).
R. Martin, (Zurich).
M. Ml'sy, (Fribourg).
J. NuEscH, (SchalThouse).
E, Penard, (Genève).
H. Rothenbuhler, (Berne).
J. Roux, (Bâle).
G. Sarasin, (Genève).
F. Sarasin, (Bâle).
P. Sarasin, (Bâle).
H. DE Saussure, (Genève).
A. Schulthess-Rechberg, (Zurich).
M. Standfuss, (Zurich).
T. Steck, (Berne).
H. Stehlin, (Bâle).
T. Stingelin, (Olten).
E. Weber, (Genève).
K. ZiMMERMAXN, (Bcmc).
Commission des travaux scientifiques.
H. Strasser, président.
E. Béraneck, h. Blanc, E. Bugnion, R. Burckhardt, H. Corning, H. Duerst,
A. Forel, L. Kathariner, A. Lang, F. Sarasin, P. Sarasix. H. Stehlin,
Th. Studer, e. Yung, F. Zschokke.
Commission des publications.
M. Bedot, président.
J. Carl, h. Strasser. W. Volz.
COMITÉ LOCAL
Th. Studer, président.
W. Volz, secrétaire.
Commission des finances.
E. von Buren, président.
0. Bréchet, H. Lindt, A. Pictet, Th. Steck, E. Stettleis, P. Thormann.
COMITES à
Commission des fêtes.
0. RuBELT, président.
H. Bloesch, E. Brugkner, C. Daut, E. Davinet, R. A. Guillebkau, E. Noyer.
J, ScHAPiRO, M. Walthard, K.W. Zimmermann.
Commission des logements.
E. Hess, président.
G. GuGGisBERG, vicp-président .
G. RothexbChleh, secrétaire.
J. Basler. p. Deucher. R. Mosfmann, W. Ociisexbein, A. Sessler, E. Wagner.
Commission de réception.
H. Kronecker, président.
F. VON ErNST, r. a. GUILLEBEAU, E. RÙTHUSBERGER, L. VOX TSGHARNER,
A. Valentix, j. VOX Wattexwyl.
Commission des subsistances.
.1. H. Graf, président.
R. DiCK, vice-président.
F. Kjiumbe!N, secrétaire.
A. Badertscher, p. Kkebs, B. La Nr;(:a, K. Oswalo, R, Walker.
Commission de la presse.
M. Bl'hler, président.
G. Beck, h. Blôsch, F. Blrrex, F. -A. Forel, R. Ludi, D. Oghsexbeln,
J. Repond, A. Welti.
Commission d'ordre.
B. GuGGfSBERG. jirésident.
J. Moos, F. RoTH, H. ScHEUcHZER, G. G. Stucki.
COMITE DE RÉCEPTION DES DAMES
M"'- G. AuER, M""^ Graf, M"'" Guillebeau, M'"*' Isenschmidt. M""- Jënt,
M'»'' Kronecker. M'"" Strasser, M"'«Stui)er, M'''^ Valentin.
VI CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
RÈGLEMENT
Article premier. La sixième session du Congrès interRational de
Zoologie s'ouvrira à Berne le 14 août 1904. La clôture du Congrès aura
lieu le 19 août.
Art. 2. Tous les zoologistes et toutes les personnes s'intéressant aux
sciences biologiques peuvent faire partie du Congrès sous les conditions
suivantes :
o) Adresser au Président du Congrès une demande d'admission.
h) Verser entre les mains du trésorier du Congrès une somme de
2.5 frs. comme droit d'admission.
Art. 3. Chaque membre du Congrès recevra un exemplaire du Compte
rendu de la session.
Art. 4. Les dames peuvent faire partie du Congrès aux mêmes condi-
tions, ou en prenant une carte de dame, du prix de 10 frs., qui leur permet
d'assister aux séances et réceptions, mais qui ne donne pas droit au volume
du Compte rendu de la session.
Art. 5. Les séances du Congrès ne sont pas publiques.
Art. 6. La session du Congrès comprendra 4 assemblées générales et
des séances de sections.
Art. 7. Dans la première assemblée générale, le Congrès nommera son
bureau, ainsi que les présidents, vice-présidents et secrétaires des sec-
tions.
Art. 8. Les ordres du jour seront établis par le bureau.
Art. 9. Quand l'ordre du jour d'une séance n'aura pas été épuisé, la
suite en sera reportée au commencement de la séance suivante.
Art. 10. Les membres du Congrès qui auront l'intention de faire des
communications non annoncées au programme imprimé devront en faire
la demande par écrit au président. Ils ne pourront prendre la parole
qu'à la suite des orateurs inscrits.
REGLEMENT
Art. U. Dans les séances de sections les orateurs ne pourront pas
parler pendant plus de 15 minutes, à moins que la section n'en décide
autrement. Pour les assemblées générales, la durée des discours est laissée
à l'appréciation du Bureau.
Art. 12. Les membres du Congrès devront remettre au secrétaire de
la section, immédiatement après chaque séance, un résumé succinct de
leurs communications. Ce résumé sera publié dans le « Bulletin du Cow-
.^rès» qui paraîtra chaque jour pendant toute la durée delà session et
contiendra le procès-verbal des séances de la veille et les annonces rela-
tives au Congrès.
Art. 13. Les discussions qui suivront les communications ne figureront
pas dans le compte rendu des séances à moins que les pei'sonnes qui ont
pris la parole n'eu fassent la demande au secrétaire général en lui remet-
tant le manuscrit de la note qu'ils désirent faire insérer au procès- verbal.
Art. 14. Les manuscrits des discours et communications devront être
remis par les auteurs au secrétaire général, si possible pendant la durée
do la session et, au plus tard, le 15 septembre.
Art. 15. Lorsque les mémoires seront accompagnés de planches, les
dessins devront être faits sans couleurs et de manière à pouvoir être
reproduits par un procédé à base photographique. Les dessins qui ne
peuvent être reproduits que par la gravure ou la lithogi'aphie ne seront
pas acceptés, à moins que les auteurs ne s'engagent à en supporter les
frais.
Art. 16. Il sera remis à chaque auteur 50 tirages à part de sa commu-
nication. Les auteurs qui désireraient avoir des tirages à part supplémen-
taires pourront les obtenir au prix de revient.
Art. 17. Les tirages à part devront porter la mention: Extrait des
Comptes rendus du 6" Congrès international de Zoologie. Session de
Berne 1904.
Vl"" CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
PROGRAMME
Dimanche 14 Août.
8 h. du soir. Réception des membres du Congrès au Kornhauskeller.
Discours de M. A. vou Steiger, Président de la ville de Berne.
Lundi 15 Août.
8 11. '/., dit matin. Séance du Comité permanent des Congrès interna-
tionaux de zoologie et des délégués des gouvernements dans la Salle de
lecture du Palais du Parlement.
f) heures. Première assemblée générale au Palais du Parlement dans
la Salle du Conseil national. Ouverture du Congrès. Discours de M. Stu-
der, Président du Congrès. Discours des délégués. Election des prési-
dents, vice-présidents et secrétaires des assemblées générales et des
séances de sections. Choix du lieu de réunion de la prochaine session du
Congrès. Conférences de MM. R. Blanchard (Paris) et A. Lang (Zurich).
S heures après-midi. Séances des sections à l'Université.
8 heures du soir. Réunion au Schânzli. Représentation théâtrale, illu-
minations.
Mardi 1G Août.
!f heures du matin. Deuxième assemblée générale à l'Aula de l'Univer-
sité. Conférences de MM. H.-F. Osborn (New-Yoï'k), W. Salensky (S'-Pé-
tersbourg) et C. Chun (Leipzig).
S heures après-midi. Séances des sections à l'Université.
ô heures '/._j. Réunion au Gurten.
Mercredi 17 Août.
.9 heures du matin. Séances des sections à l'Université.
3 heures après midi. Séances des sections à l'Université.
8 '/j heures du soir. Concert d'orgues à la Cathédrale.
PROGRAMME
Jeudi 18 Août.
9 heures du matin. Troisième assemblée générale au Palais du Parle-
ment. Conférences de MM. H. von Berlepsch (Cassel), F.SARAsiNMBâle),
C. Emery (Bologne) et L. Joubin (Paris).
3 heures après midi. Séances des sections à l'Université.
5 heures. Banquet à Tlnnere Enge. Concert.
Vendredi 19 Août.
8 heures 50 du matin. Départ pour Interlaken.
Midi. Quatrième assemblée générale au Kursaal dlnterlaken. Confé-
rences de MM. A. Giard (Paris) et P. P. C. Hœk (Copenhague). Clôture
du Congrès.
2 heures ^1^. Déjeuner à l'Hôtel Victoria.
8 heures du soir. Concert et feu d'artifices au Kursaal.
10 heures. Retour à Berne.
Samedi 20 Août.
Excursion à Genève.
8 h. 35 du matin. Dépai't de Berne par train spécial pour Genève.
Midi Va- Déjeuner au Foyer du Théâtre offert par l'Etat et la Ville de
Genève.
2 heures. Visite aux Musées et Instituts scientifiques de la ville.
6 y. y heures. Départ en bateau à vapeur spécial pour Genthod.
7 heures. Réception offerte par M. Henri de Saussure et le Comité ge-
nevois au Creux de Genthod.
9 heures. Retour à Genève.
9 \/.2 heures. Fête vénitienne offerte par la Société des Intérêts de Ge-
nève. Illumination de la rade. Feu d'artifices.
11 heures. Départ du train spécial pour Berne.
VI""" CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
DELEGUES OFFICIEF.S DES GOUVERNEMENTS
L. VON Graff, Graz.
I. Bor.rvAR, Madrid.
P. Pelseneer. Gand.
Autriche.
Ui^pagiie.
Belgique.
Eta.ts-Unis d'Amérique.
G. S. Miller jr.. Washington; L. Stejneger, Washington; H. F. Osborn. New-
York; G. S. MiNOT, Boston; G. W. Stiles, Washington.
France.
E. Perrier. Paris (Président de la délégation); Y. Dklage, Paris; A. Giard.
Paris; E. L. Bouvier, Paris; L. Vaillant, Paris: L. .Ioubin, Paris; Ch. Gravier,
Paris; R. Blanchard, Paris; A. Railliet. Alfort près Paris: J. de Gueune,
Paris; Ch. Schlumberger, Paris; A. Janet, Paris: A. Pizon, Paris.
Hollande.
J. W. van Wijhe, Groningen.
Hong-rie.
G. HoRVATH, Budapest.
Italie.
G. B. Grassi, Rome; C. Emerv, Bologna; S. F. Monticelli. Naples.
«lapon.
K. Fujii, Tokio.
J. Sanchez, Mexico.
E. LoNNBERG, Stockholm.
A. Lang. Ziirich.
Mexique.
Suède.
Suist^e.
DELEGATIONS
DÉLÉGUÉS DES UNIVEHSITÉS, ACADÉMIES, MUSÉES
ET SOCIÉTÉS SAVANTES
Allemagne.
Deutsche Zoologische Gesellschaft:
J. W. Spengel. Giessen ; E. KctuscuELT. Marliur}^.
Hauptstation des forstlichen Versuchswesens in Preussen:
K. EcKSTEiN. Eherswalde.
Herzogl. Naturwissenschaftliche Sammlungen in Coburg :
R. Fischer, Veste Coburg.
Naturwissenschaftliches Muséum der Stadt Magdeburg :
A. Mektens, Magdoburg.
Société d'histoire naturelle de Colmar:
J. Bourgeois. Ste-Marie-aiix-Minos.
Tierschutzverein Meissen :
C. ScHAUFL'ss, Meisson.
AuHtvaklio.
University of Adélaïde :
E. A. JoHiNsoN. London.
A uti'iclie.
Kgl. bôhmische Akademie der Wissenschaften :
F. Vejdovsky, Prag.
Brésil.
Museu Goeldi, Para:
E. A. GoEi.Di. Para.
Etats-UnijSi fl'Aiiiôi*i<iue.
American Muséum of Natural History, New-York:
O.P. Hay, New-York.
American Philosophical Society, Philadelphia:
W. B. Scott, Princeton.
New-York Zoological Society :
H. F, OsBORN, New-York.
10 VI'"* CONURES INTERNATIONAL DE '/.OOUHim
United States National Muséum, Washington, D. C:
G. S. MiLLKHJr.. Washington, D.C.: L. Stejnegeh, Washington, D.C
United States Public Health and Marine Hospital Service:
Cm. W. SrrLES, Washington, D. C.
University of California :
J. C. MEftMiAM. San-Francisco.
University of Nebraska :
H. B. Waiii), Linc-oin.
France.
Société française d'Entomologie :
A. Fauvel, Caen.
Société zoologique de France :
E. HpJiOOAHD, Paris: L. Joubin, Paris: J. Guiaht, Paris.
Université de Bordeaux:
Ch. Pérez. Bordeaux.
Grande Bretagne et Irlanele.
Free Public Muséums to the Corporation of Liverpool:
H. 0. FoRBES, Liverpool.
Royal Zoological Society of Ireland :
[\. F. Schahff, DubHn.
University of Glasgow:
.1. F. Br.Es, Glasgow.
H4»llanfle.
Nederlandsche Dierkundige Vereeniging:
P. P. C. HoEK, Copenhague: F. A. Jentink, Leiden.
Société royale de zoologie ,,Natura Artis Magistra'-:
C. Kerbert, Amsterdam.
Hongrie.
Académie des Sciences de Hongrie :
G. Emz. Biida|iest: G. Horvatm. Budapest.
Musée national hongrois :
G. HoRYATH, liudapest; L. VdX Méhelv. Budapest.
DELEGATIONS
Italie.
11
Accademia dei Lincei, Roma :
G.-B. Grassi, Roma.
R. Accademia délie Scienze, Bologna :
G. Emery, Bologna.
Unione Zoologica Italiana :
G. B. GRAsst, Rome; G. Emkry, Bologna; S. F. MOiNTicKLM, Naples.
Società Zoologica italiana, Roma :
R. Blancharij, Paris.
Russie.
Académie Impériale des Sciences de S*-Pétersbourg :
W. Salenskv, S'-Pétersbourg.
!Suè«le.
Académie royale des Sciences de Suède:
E. LoNNBERG, Stockholm.
Suisse.
Société Helvétique des Sciences naturelles :
A. Lang, Zurich; F. Sarasin, Basel.
12
Vl"* CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
MEMBRES D'HONNEUR DU CONGRÈS
MM. R. Comtesse, Président du Conseil fédéral.
E.
A.
L.
E.
M.
J.
A.
A.
J.
M.
J.
E.
F.
G.
A.
G.
B.
K.
A.
C.
Membres du Conseil fédéral
Brenner,
Deucher,
FORRER,
MûLLER,
RUCHET,
Zemp,
GOBAT,
Klay,
Minder,
morgenthaler,
RlTSCHARD,
von Steiger,
von Wattenwyl,
KUNZ,
von Steiger, Président du Conseil communal.
MûLLER, Membre du Conseil communal.
Membres du Conseil d'Etat du canton
de Berne.
Studer,
Reisinger,
Membres du Conseil de la Bourgeoisie.
Guillebeau, Recteur de l'Université.
Frtedheim, Doyen de la Faculté de Philosophie de l'Université.
LISTE DES MEMBRES DU CONGRÈS
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE '
*Agram, Zoologisches Nationalinuseum.
AUis, Edw.-L.-L. D"". Menton, Palais Carnolis.
*Anderson, R.-J., Prof. Galvvay, Connaug-hl (Ireland), Qiieens Collège.
André, E., D''. Privat-Doeent. Genève, Délices, 10.
Andreae, F.-E., M"e, Stud. phil. Zuidhorn (Hollande).
Anthony, R., D''. Préparateur au Muséum d'histoire naturelle, Paris. '
*Arechavaleta, J., Director gênerai del Museo Nacional. Montevideo.
Arnold, J., Ichthyologiste du Ministère d'Agriculture et des Domaines.
St. Petersburg, Fontanka, 119,4.
Baer, G. -A., Naturaliste voyageur. Paris, rue des Messageries, 8.
Baer (von), W.-B. Tiibingen.
Bayern (von), Prinzessin Thérèse. Miinchen, Kgl. Residenz.
Beauclair, Médecin-vétérinaire. La Ferté-Bernard (Sarthe).
Beaufort (de), L.-F., Zool. cand. Leusden bei Amersfoort, (Hollande).
Beck, G., D''. Bern, Bubenbergstrasse 33.
Bedot, M., Prof. D"". Genève, Musée d'histoire naturelle.
Béraneck, E.. Prof. D''. NeuchAtel, Académie.
*Berlepsch (von), H. Freiherr. Cassel, Landaustrasse, 2.
Bieler, S., Prof. D"". Lausanne, Champ de l'air.
Bigelow, R.-P., D''. Boston, Institut of Technology.
Bignon, F., D'", M''*". Paris X", Faubourg Poissonnière. 1()2.
Blanc, H., Prof. D''. Lausanne, Institut de Zoologie.
Blanchard, R., Prof. D'". Paris, Boulevard Saint-Germain, ii^.
*Blasius, W., Prof. D''. Braunschweig, Gausstrasse, 17.
Blés, E.-J., Senior Assistant of Zoology. Glasgow, University.
Bloch, J., Prof. D''. Solothurn.
Bloch, L., D''. Solothurn, Muséum.
' Les noms précédés d'un * sont ceux des personnes qui n'ont pas assisté au
Congrès.
14 VI™^ CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Bliintsohli, H., D''. Assistent. Zurich, Anatomisches Institut.
*Bohme, R.. D''. Posen, Lang:estrasse, 4.
Bolivar, I., Prof. D''. Madrid, Jorge Juan, 17.
Bolsius, H., Prof, Collegium S. J., Oudenboseh (Hollande).
* Bon a parte, Prince Roland. Paris, Avenue d'Iéna, 10.
*Borre (de). Preudhomme-A. Entomologiste. Genève, Petit-Saconne.x.
Borodine, N. St. Pétersburg, Wass. Ostr. 14, Unie 33.
Bourgeois, J., Entomologiste. Sainte-Marie-aux-Mines (Alsace).
Bourquin, J., Genève, Institut zoologique.
Bouvier, E.-L., Prof. D''. Paris, rue Claude-Bernard, 39.
Bowditsch, H. -P. Boston.
* Brian, A., D^ Genova, Corso Carbonara. 10.
Brockmeier, H., D'', M. Gladbach (Deutschland), Wallstr., 24.
Brolemann, H. -W. Cannes (Alp.-Mar.). Comptoir Nat. d'Escompte de Paris.
*Brunelli, G. Borna, Via Principe Amedeo. 76.
*Buenos-Ayres, Museo Nazional.
Bugnion, E., Prof. D'". Lausanne, Mont Olivet.
Biihler, M., D'" Jur. Bern, Bundesgasse, 40.
Bund, J.-Willis. London W. C, Old Square, 5, Lincoln's Inn.
Burckhardt, R., Prof. D"'. Basel, Elisabethenstrasse, 20.
Biiren-von Salis (von), E. Bern, Kafiggasschen.
Buttel-Reepen (von), H. D'". Oldenburg, Bismarkstrasse, 32.
Biittikofer, J., D'". Direktor des Zool. Gartens. Rotterdam.
Cari, J., D''. Genève, Musée d'Histoire naturelle.
*Carruccio, A., Prof. Roma.
CauUery, M., Prof, à la Sorbonne. Paris.
*Chevreux, E., Correspondant du Muséum. Bône (Algérie).
Chun C, Prof. D"'. Leipzig.
Clarck, H.-L., D^ Olint. Midi. (U. S. A.).
*Colmar, Société d'Histoire naturelle.
Cori, C.-L, Prof. Triest.
Corning, H.-K., Prof. D'". Basel. Vesalianum.
*Cosmovici, L.-C, Prof. D'". Jassy (Roumanie).
Daiber, Marie, \)', Frl. Ziirich, Zoologisches Institut.
*Darboux, J.-G., Prof. Marseille, Boul" Périer, 13.
Dasen, H., Cand. phil. Bern, Schwarztorstrasse, 61.
Dautzenberg, P. Paris, rue de l'Université, 209.
DavidolT, M., D''. Villefranche-sur-Mer (Alp.-Mar.).
Davinet, E., Arcbitekt. Bern, Waisenhausstrasse, 12.
Dean, Bashford, D''. New-York, Columbia University, 437 W. 59'" Street.
Debreuil, Ch. Paris, rue de Chateaudun, 25.
ijstp: des membres 15
'■'Deeyenei', P., D''. Nieder-Schonhausen hei Berlin, Ijiudcnsii-iissc 20.
"Delage, Y., Prof, D''. Sceaux, près Paris, Villa de Xico.
Delessert-de Mollins, Eug.. Prol". Liitry, près Lniisaiine.
Deueher, P., D''. Bern, Marktgasse. 63.
Dick, R., D''. Bern, Zeiighausgasse.
Dragnewitscli . Stiid. phil. Bern, Eigervveg. 7.
Driesch, H., D''. Heidelherg. Philosophenweg, 3.
Dnerst, .1. -Ulrich, D'' DozenI, Ziirich. Englisch Viertei. :{4.
Eckstein, K., Prol". D''. Elierswalde, Neiie Schweizerslr. ;{4.
Ehlers, E., Prol'. D''. GiJttingen. lîosdorlerweg, 4.
Emery, C, Prof. D''. Bologna.
Entz, G., Prof. I)''. Budapest, Esterhazyslrasse, 1.
Entz, G., jun.. D''. Assistent. Budapest, Kgl. Ung. .Iose])hs-P(jlyl«'clinikuni.
Escherich, K., D''. Prival-Dozent. Strassburg i. E.. Glacisstrasse, 1.
Eternod, A., Prof. D''. Genève, Villa Grands Acacias.
Fatio, V.. D''. Genève, rue Bellot, 1.
Fauvel. P.. Prof. D''. Angers, Villa Cecilia. rue du Pin, 12.
Fernandez, M.. Ziirich. Zoologisches Institut.
Field, H. -H., D'', Direktor des Conciliuni iiil)liogra]thiruni. Ziirich. .Xeumiins-
ter, Eidmattstrasse, 38.
Fischer. R. Stahsarzt. Veste Colturg.
Fliickiger, E., Prajtarator. Diu-renroth (Kt. Bern).
Fliickiger. E., Bern. Schwarzthorstrasse, 38.
Forel, Aug'., Prof. D''. Chigny, près Morges.
Forel, A, -F., Prof. D''. Morges.
Forbes, H.-O., D''. Liverpool, William Browne Sireel.
François, Ph., Chef des travau.x prati(|ues h la Soi'honne. Paris, rue des
Fossés-Saint-Jacques, 20.
Fuhrmann, 0., Prof. D''. JNeuchAtel, Académie.
Fujii. K.. Prof. 1)''. Tokio, p. a. Miinchen. Theresienstr. 52 II,
*Gadeau de Kerville. H. Rouen, rue Dupont, 7,
*Gaudry, A., Prof. D''. Paris, rue des S'-Pères, 7 bis.
Gadzikiewicz, W. Zurich, Zoologisches Institut.
Ghigi, A., Prof. D''. Bologna. Via d'Azeglio, 44.
*Giard, A., Prof. D''. Paris, rue Stanislas, 14,
Gisi, Julie, Frl., Stud, phil. Basel, Thiersteinerailee, 38.
Godet, P., Prof. Neuchâtel, Faubourg du Crêt, 10.
Godlewski, E., D''. Krakau, Anatomisches Institut.
Gœldi, E.-A., Prof, D''. Para (Brésil), Museu Gœldi.
Goll, H., Zoologue. Lausanne.
16 Vl"'" CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Golowine. E., D'', Privat-Docent. Kasan, Universitât.
Gough, L.-H., D''. Basel. Therwilerstrasse, 36.
Graeffe, E. Dr. Triest, Zoologische Station.
Graff (von), L.. Prof. D''. Graz, Zoologisches Institut.
Grassi, G.-B.. Prof. D^ Roma, Via Manin, 53.
Gravier, Ch., Assistant. Paris, Muséum d'histoire naturelle.
Gross, 0., Cand. phil. Basel, Peterskirchiilatz, 10.
Gruber. A., Prof. D''. Freiburg i. Breisg-au, Stadtstrasse, 3.
Guerne (de), J. Baron. Paris, rue de Tournon, 6.
Gui art, J., Prof. D'". Paris, rue de l'Ecole-de-Médecine. lo.
(iuillebeau. Frau. Bern. Hirschengraben.
Gurwitseh. A.. D''. Privat-Dozent. Bern. Wallgasse. 4.
Hiecker, Val,, Prof. D'. Stuttgart, Rheinburgstr. 42.
*Hamm, H., D''. Osnabriick, Lortzingstrasse, 4.
Harrison, R.-G., Prof. Baltimore (U. S. A.).
Haustein. Berlin, Gross Lichterfelde.
Hay, O.-P, D''. New-York. American xMuseum of Natural History,
Heck, L., D''. Direktor des Zoolog. Gartens. Berlin W,, 62,
Heilborn, Ed.. Tierarzt. Bern. Kramgasse, 25.
Helbing. H.. D'". Basel. Rosengartenweg, 1,
Hennings. C D'-med. u. phil. Charlottenburg.
Herbst, K., D''. Heidelberg. Blumenstrasse, 9.
Ilérouard, E., Maître de conférences à la Sorbonne, Paris.
Hérubel, A. -M. Paris, rue Monge. 112.
*Hescheler, K.. Prof, D''. Ziirieh, Zoologisches Institut.
Hess, E., Prof, D''. Bern, Engesirasse, 10.
"Hetscher, W.-A.-B. Bognor (Susse.\). England. .\ld\vick Manor.
Heymons, R.. Prof. D''. Hannover-Miuiden, Kgl. Forstakademie.
Hilzheimer, M,. D''. Strassburg i E.. Zoologisches Muséum.
Hock, P.-P,-C.. D''. Copenhague.
Horvâth. G.. D''. Budapest. Musée national Hongrois,
Huene (von). F. D''. Privatdozent. Tiil)ingen.
Imhof. O.-E.. D'. Windisch. (Kt. Aargau).
Isenschmid. M,. D''. Bern, Sehanzlistrasse, 47.
*Issakowitsch, A. Odessa.
*lssakovvitsch, S. Odessa.
*lssel. R.. D"'. Libero docent di Zoologia in Modena.
Ivvanow, P. -P. S'-Petersl)urg. Guttenl)ergstr,, 12,
.lacobi. A.. Prof. I)''. Tharandt (Saxe). Kgl. Forstakademie,
.lanet. A,, Ingénieur de la marine. Paris XV*^, rue des Volontaires, 21),
Janet, Ch., D'', Beauvais (Oise), rue de Paris, 71,
LISTE DES MEMBRES 17
Janet. H., Etudiant, Paris XV, rue des Volontaires, 29.
Janicki (von), C, Cand. phil. Basel, Leimenstrassc, 60.
Jentink, F. -A., D'', Direktor des Rijks-Museums. Leiden.
*Jjima, J.. Prof. D''. Tokio, Soi. Coll. Imp. University.
*Jverus. Jedo, D'". Lovisa (Finlande).
Kallenberger, W., D''.-Mpd. Cannstadt.
Kampen (van), P. N., Conservator am Zoolog-isches Muséum. Amsterdam,
Singel 330.
*Kathariner, L., Prof. D''. Freihurg, Universitât.
Keller. C. Prof. D''. Ziirich. Polytechnicum.
Kempe. H.-A.-E., D''. Bern, Biihlstrasse, 37.
*Kempen (van), Ch. S'^-Omer (Pas-de-Calais), rue S^-Bertin. 12.
Kennel.(von), J., Prof. D^ Dorpat, Zoologisches Muséum. K. Universitât.
Kerbert, C. D'', Directeur de la Société Royale « Natura Artis Magistra ».
Amsterdam.
Kirkaldy, J.-W. Oxford, Banbury Road, 12.
Kleinschmidt, 0., Pastor. Volkmaritz, Bezirk Halle a. S.
Kœhler, R., Prof. D''. Lyon, rue Guillani, 29.
*Kolbe. H. J.. Prof. Gross Lichterfelde bei Berlin, Steinackerstrasse, 12.
Kollibay. P., Rechtsanvvalt, Neisse (Schlesien), Victoriastrasse, li .
KôUiker (von), R.-A., Prof. D^ Wurzburg, Anatomisches Institut.
Kollmann. .J.. Prof. D''. Basel. SMohann. 88.
Korotneff. A.-L., Prof. D''. Kiell".
Kronecker, H., Prof. D''. Bern. Erlachstras.se, 23.
Kupelwiese. H., D''. Wien. M^eigburgg, 32.
Lameere, A. Prof. Bruxelles, avenue du Haut Pont, 10.
Lang, A.. Prof. D''. Zurich IV, Rigistrasse, oO.
Lan g, Th., D'"-nied. Bern, Christolfelgasse, 4.
Langhans, Th.. Prof. D''. Bern, Rabbenthalstrasse, 38.
*La Roche. R., Stud. phil. Bern, Zâhringerstrasse, 14.
Laskowski. S.. Prof. D''. Genève, rue de Carouge, 110.
Lehrs, Ph., Stud. phil. Dresden.
Lens, Albertine, M"*', Stud. phil. Utrecht, Witte Vromven Straat, 44 bis.
*Lenz, H., Prof. D"". Liibeck, Naturhistorisches Muséum.
Lessert (de). R., D''. Genève.
Levien. M., Stud. tech. pract. Winterthur, Bankstrasse, o.
*Liesegang. E., Fabrikant. Diisseldorf.
*Lilchrist, .I.-D.-F. Cape Town (South Africa), Agriculture Department.
Linais, M., Etudiant. La Ferté-Bernard. (Sarthe).
Linden (von). Maria, Gralni, D''. Bonn, Zoologisches Institut.
Linder. Ch., D"". Lausanne, avenue de Montagibert, 10.
Vie CONGR. INT. ZOOL., 1904. 2
18 VI™^ CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
*Loisel. G.. D^ Préparateur à la Faculté des Sciences. Paris, rue de l'Ecole
de Médecine, 6.
Lonnberg, E., Prof. D''. Stockholm, Vetenskap Akademia.
Loos, A., Prof. D''. Le Caire, School of Médecine.
Lot m a r, F., D'"-méd. Bern, Feldeggweg. 3.
*Lucanus (von), Fr., Oberleutnant. Berlin, Werftstrasse. 14.
Liihe. M., D''. Privat-docent. Kônigsberj^' i. Pr..Tragheimer Pulverstrasse, 4a.
Ma as. 0., Prof. D'". Miinchen, Zoologisches Institut, Neuhauserstrasse.
Maehrenthal (von), Fr. C, Prof. D''. Berlin, N. W. Invalidenstrasse, 43.
*Magrettj^ P., D''. Milano, Foro Bonaparte, 76.
Malaquin, A,^ Prof. D''. Lille, rue Brûle-Maison. 139.
Maison (von), H., Freiherr. Lindau. Villa Amsee.
Matschie, P.. Prof. D'. Kustos am Zoolo^'. Muséum. Berlin.
*Marasso\vitsch, D''. Skoardin-Skardona (Dalmatien).
Marval (de), L., D''. Voens, près Saint-Biaise (Neuchâtel).
Mayer-Eymar, C, Prof. I)''. Ziiricli.
Méhely (von), L., Prof. Budapest, National Muséum.
*Meissner, M., D''. Berlin, Invalidenstrasse, 43.
Ménégaux, H. -A. Prof. D''. Assistant au Muséum d'histoire naturelle, Paris.
Menneking, F., Tierarzt. Oldenhurg. Marienstrasse, 14.
Merian, P., Stud. phil. Basel. Albananlage, 54.
Merriam. J.-C. Berkeley. University of California.
Mertens, A., D''. Magdeburg, Mittelstrasse, 49.
*Merton, H., Stud. zool. Heidelberg, Zoologisches Institut.
Mesnil, M. Prof. Paris. Institut Pasteur, rue Dutot.
Metalnikoff, Sergino. St. Petersburg.
Meyer, A., Prof., D»". Essen (Ruhr), Akazienallee.
Meyer,E., Prof. D''. Kasan, Université.
*Millet, F.-E.-S. Eniscœ-Briaham, Devon (England).
Miller, Gerrit-S. Washington D. C.
Minot. Ch.-S., Prof. ^^ Boston (Mass), Harvard Médical School.
*Mol)ius, K., Prof. D^ Berlin, N. Invalidenstrasse, 43.
* Monaco (de). Prince Albert I. Monaco.
Monti, A., Prof. D'. Pavia
Menti, R., M"e, D'', Privat-docent, Pavia.
Monticelli, F.-S., Prof. D''. Napoli, R. Università.
*Morton, W. Naturaliste, Lausanne, Villa Collonges.
Mottaz, Gh., Zoologiste. Genève. Grand Pré, 39.
Millier. P., Prof. D"'. Bern, Sclianzenstrasse.
Murisier, P., Assistant. Lausanne. Place du Tunnel, 11.
Musv. M., Prof. Fribouri»'. Musée d'Histoire naturelle
LISTE DES MEMBRES 19
*Navas. L.-S.-J. Zaragoza. Collej^io del Salvadorc.
Neresheimer, E., D''. Assistent. Miinehen, Zoolog. Institut. Alt(; Akademie.
*Ne\vton, A., Prof. Cambridge, Magdalene Collège.
Nihelle, M.. Avocat. Rouen, rue des Ar.sins, 9.
Nierstrasz. H.-Fr.. D''. Utrecht. Willem Barentz Street, 71).
Nopcsà, F., D''. Szaosal 1. p. Hatszeg- (Ungarn).
Noyer, E., Prof. D''. Bern, Engestrasse, 10.
*Obsl. P.. D"'. Berlin.
*Odier, H. Bern, Sulgenauweg, 24.
Olivier, E. Moulins (Allier), Cours de la Préfecture, 10.
Osborn, H. -F., Prof. New-York. American Muséum of Nal. Hist.
*Oudemans, J.-Th., D^ Amsterdam, Paulus Potterslraat . 12.
Oxner, Mieczyslaw. Zurich. Zoologisches Institut.
*Oye (van), S., Prof. D''. Lille, rue de Toule. 11.
Paeske. E. Berlin I, Besselstrasse, 12.
Palacky, J. Prof. D', Prag, Weinberge. 114.
Peau m 1er. J. La Ferté-Bernard (Sarthe).
Pellegrin. J., Dr. Paris, rue de Rennes, 14)}.
Pelseneer. P., Prof. D^ Gand.
Penard, E., D"". Genève, avenue Marc-Monnier, 7.
*Perez. Ch.. Prof. D''. Bordeaux. Université. Institut de Zoologie. Cours St-Jean.
Perrier. E., Prof. D''. Paris, Jardin des Plantes, rue Cuvier, 57.
Pelersen, W.. Direktor der Realschule. Reval (Esthonie).
Pictet, Arnold. Genève, rue Petitot. 12.
Piepers, M.-C. La Haye, Noordeinde. 10".
Piéron, H.. Préparatt'ur à l'Ecole des Hautes Etudes. Paris.
Pizon, A., Prof. D'". Paris, rue de la Pompe, 92.
Pierantoni, U.. Prof. Napoli.
Plate. L., Prof. D^ Berlin, Institut fiir Meereskunde, Georgenstr. ;}4.
Popoff, N., Assistant au Laboratoire d'Embryologie. Lausanne. Université.
Popta, C -M.-L.. M"", D'.. Leiden. Nonnesteeg. S.
*Porter, C-K., Prof. Directeur du Musée, Vali)araiso.
Pruvot. G.. Prof., D''. P^is. Laborat. d'Anatomie comparée, Sorbonne.
*Racovitza, E.-G., Sous-directeur du Laboratoire Arago. Banyuls-sur-Mer,
(Pyr. -Orient.).
Railliet, A-, Prof. D^ Alfort, près Paris, Ecole vétérinaire.
*Rasi>ail, X.. Vice-prés, de la Soc. Zool. de France. Gouvieux (Oise).
Reitzenstein (von), Frl. D''. Freiburg i. Br. Dreikônigstrasse, 46.
Rengel, C, D^ Schoneberg bci Berlin. Beckerstrasse, 2.
Revilliod . P. Genève.
20 VI"" CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
*Richard, J.. D^ Directeur du Musée Océanographique. Monaco.
Ritter zu Griinstein (von), Frelherr, K. bayerischer Ministerresident. Bern,
Kirchenfeldstrasse, 90.
*Rivera, M. J.. Prof., Santiago (Chili). Istituto Agricola.
*Rodzianko. W. N., Poitawa, Kusnetzkaja, 33 (Russie).
Rohweder, J., Gymnasiallehrer. Husum (Schleswig-Holstein).
Rothenbiihler, H., U'". Bern, Wildhainweg, 12.
Rotrou, A., Pharmacien. La Ferté-Bernard (Sarthe).
Rosa, Prof. D'". Modena, p. a. Museo Zoologico, Torino.
Rousselet, Gh. London W. Pembridge Crescent 2, Bayswater.
Roux. J., D^ Basel, Naturhistorisches Muséum.
Rubeli, 0,, Prof. D''. Bern, Aipèneckstrasse.
Riitimeyer, L., D^ Basel.
Rytz, W., Stud. phil. Bern, Marienstrasse.
Saboussovv , A., D^ Kasan, Universitât.
Saint-Hilaire, G., Prof. Jurjew (Russiand). Universitât.
Salensky, W., Prof. Saint-Pétersbourg.
San chez. Jésus, D'-med. Mexiko, Ecole Préparatoire.
Sarasin, Ch., Prof. D''. Genève.
Sarasin, F.. D^ Basel, Spitalstrasse 22.
Sarasin, P.. D^ Basel, Spitalstrasse 22.
* Saussure (de), H. Genève, Tertasse.
Sauvage. E. D'". Boulogne-sur-Mer (France).
Sch aérer. M.. Sanitatsgeschâft. Bern, Marktgasse 63
Scharff, R.-F., D''. Dublin, Muséum.
Schaudinn, Fr., D"', Regierungsrat. Berlin-Halensee. Ringbahnstr. 128.
*Schaufuss, G., Meissen, ïierschutzverein.
Schauinsland, H.-H., Prol". D'\ Brenien, Stâdt. Muséum fiir Naturkunde.
Schenk, Al., Prof. Lausanne.
Scherren, H. London, 9 Cavendish Hoad, Haarringay.
Schevviakoff, W., D''. Saint-Petersburg. Wassili Ostrow o, linie 20.
Schlachter. L., D^. Basel.
Sch lagi n h a u fe n, 0. , Assistent am Anthropol.' Institut. Ziirich, Dufourstrasse, 47.
Schlumberger, Ch., Ingénieur eri chef de la marine. Paris VIIF, rue Chris-
tophe-Colomb, 16.
Schmidt, P., Assistent der Zoologie, Hochschule fiir Frauen. S'-Petersburg,
WassiU Ostrow 8, 53/14.
Schmidt, W., Miinchen, Zool. Institut, Alte Akademie. Neuhauserstrasse;
Schneider, A., D''. Miinchen, Dachauerstrasse, 153.
* Schneider, G., Conservator. Basel, Grenzacherstrasse, 67.
Schœner. H. Roma, Via Venti Settembre, 4.
Schulz. A., Assistent der Sammlung des Zoolog. Instituts. Strassburg.
LISTE DES MEMBRES 21
Schiirch, 0., D"". Langnau.
Schweyer, A., Assistant à l'Institut zootomique. S'^-Pétersbourg, Université
impériale.
Scott, B.-W., Prof. Princeton, New-Jersey (U. S. A.).
Scourfield, D.-J., 1)''. Leytonstone (Essex), Queens Road, 63.
Selys-Longchamps (de), M., D'". Giney (Belgique).
* Sergent, Ed. D''. Paris, Institut Pasteur, Rue Dutot.
Sharp, Benj.. Prof. D''. Philadelphia, Acadeniy of natural scieijces.
*Siebeck, 0., D''. Bern, Bubenberg[)latz, 7.
Siedleki, M., Prof. D''. Krakau, Collegium Physicum.
Simroth, H., Prof. D''. Leipzig-Gautzsch, Kregelstrasse, ^i.
Smalian, K., D^. Hannover, Gothestrasse, 3o.
Soukatschoir. B.. D''. S'-Pétersbourg, Institut Zootomique de l'Université.
Spemann, H., D''. Wurzburg, Zoologisches Institut.
Spengel, J.-W., Prof. D''. Giessen, Zoologisches Institut.
Spiess, C, D'". Basel, Langegasse, 19.
Spillmann, J. Ziu'ich, Zoologisches Institut.
Standfuss, M., Prof. D''. Zurich, Kreuzplatz, 5.
Steche, D'-med. Dresden.
Steck, L., Stud. phil. Bern. Jagervveg, 9.
Steck, Th., T>^. Bern, TiUierstrasse. 8.
Stehlin, H. -G., D''. Basel. Naturhistorisches Muséum.
Stejneger, L.. D''. Washington, ï). C. National Muséum.
Stelling, D''. Chemiker. Kopenhagen,
Stieda, S., Prof.-D'". Konigsberg, Anatomisches Institut. Oberlaak 8/9.
Stiles, Ch.-W., Chef of the Division of Zoology. Washington D. C.
Stingelin, Th., D''. Olten.
Strasser, H., Prof., D''. Bern, Finkenhubelweg, 20.
Strasser, Ch., Stud. med. Bern, Finkenhubelweg, 20.
*Strauch, C, D''. Privat-docent. Berlin. N. W. C, Luisenplatz, 9.
*Surbeck, G.. D^ Miinchen, Nymphenburgerstrasse, 176.
Stromer, E.. D''. Miinchen, Schônfeldstrasse, 26.
Studer, Th.. Prof. D'". Bern, Niesenweg, 2.
Teichmann. E.. D'. Frankfurt a. M.. Tannenstrasse, 7".
Thienemann, A., Stud. zool.. Heidelberg, Gaisbergstr. 78.
Tornier, G., Prof. D''. Berlin, Zoologisches Muséum.
Tscharner (von). L., D'', Oberst. Bern, Miinsterplatz.
*TrapeI, L.-J. Paris.
*Vaillant, L.. Prof. D''. Paris V», rue Geoiïroy-Si-Hilairc. 36.
Valentin, A., Prof. D^ Bern., Laupenstrasse, 7.
Vaney, C., Maître de conférences de Zoologie, Faculté des Sciences. Lyon.
22 Vl"** CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Vejdovsky. F., Prof. D'\ Prag.. Myslikgasse. 12.
Vischer, A., Stud. med. Bern, Sonnenberg. 14.
Vies, P. Paris, XVP, Villa Mozart, 3.
*Vogler. R.. D''. Frankfurta. M., fiartnervveg, 20.
Volz, W.. D''. Assistent. Bern, Zoologisches Institut.
Vosmaer. (i.-C.-J.. Prof., D'', Leiden. Universitât.
Wagner, 0., D''. Bern. Pavillonvveg. 5.
* Wagner (de), V. D''. Moskau. Institut St-Catherine.
Ward, H.-B., Prof. Lincoln, University of Nebraska.
Wasmann. E.. Luxembourg, Bellevue.
*Watten\\ yl (von), J., Oberst. Bern, Elfenau.
Wijhe (van). J.-W., Prof. D'". Groningen. Westersingel, 3o.
Williams, D., Miss. Boston (Mass). Biolog. Dep.. Normal School.
Winter. P. -H. Frankfurt a. M.. Finkenhofstrasse, 27.
Wolterstorff. W., D'\ Magdel)urg, Domplatz, 5.
Yung. E.. Prof. D'". (îenève. Boulevard Helvétique, 6.
Zavret, .1.. Prof. D''. Trebitsch (Mâhren).
Zeerleder, F.. Forstmeister. Bern. Junkerngasse, ol.
Zimmermann. K.-W., Prof. D''. Bern, Seilerstrasse, 7".
*Zograf (von). G., Assistent. Moskau. Rusa Landgut Mytniki.
*Zograf (von), N., Prof. D''. Moskau. Rusa Landgut Mytniki.
Zschokke, Fr., Prof. D'". Base!, Schiitzongraben, 33.
Zuelzer. M.-Frl.. D^ Berlin.
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
PAR ORDRE GÉOGRAPHIQUE'
Allemagne.
Baer (von), W. B., Tlibingen.
Bayern (von), Prinzessin Thérèse,
Miinchen.
Berlepsch (von), H., Kassel.
Blasius, W., Braunsclnveig.
Bohme, R., Posen.
Bourgeois, .1., Ste-Marie-aiix-Mines.
Brockmeier, H., Gladhach.
Buttel-Reepen (von), H., Oldenburg.
Chun, C, Leipzig.
Colmar, Musée d'Histoire Naturelle.
Deegener, P., Berlin.
Driesch, H., Heidelberg.
Driesch, Frau, Heidelberg.
Eckstein. K., Ebersvvalde.
Ehlers, E., Gôttingen.
Escherich, K., Strassburg i. E.
Fischer. R., Veste-Koburg.
Fischer, Frau, Weste-Koburg.
Gruber, A., Freiburg i. B.
Gruber, Frau, Freiburg i. B.
Hœcker. V., Stuttgart.
Hamm, H., Osnabriick.
Haustein, Berlin, Grosslichterlelde.
Heck, L., Berlin.
Heck, Frau, Berlin.
Hennings, C, Charlottenburg.
Herbfet, K.. Heidelberg.
Heymons. R., Hannover-Miinden.
Heymons, Frau. Hannover-Miinden.
Hilzheinier, M.. Strassburg i. E.
Huene (von). F., ïubingen.
Huene (von), Frau. Tiibingen.
Jacobi, A., Tharandt.
Kallenberger, W., Cannstadt.
Kleinschmidt, 0., Volkmaritz (Halle).
Kolbe, H. J., Berlin.
Kollibay, P.. Neisse.
Kollibay, H., Frau, Neisse.
Kolliker (von), R. A. Wiirzburg.
Lehrs, Ph.. Dresden.
Lenz, H., Liibeck.
Liesegang, Diisseldorf.
Linden (von), M., Frl., Bonn.
Lucanus (von), F., Berlin.
Liihe. M.. Kihiigsberg i. P.
Maas, 0., Miinchen.
Maas, Frau, Miinchen.
Maehrenthal (von). Fr. C, Berlin.
Malsen (von). H.. Lindau.
Malsen (von), Frl.. Lindau.
Matschie, P., Berlin.
Meissner, M., Berlin.
Menneking, F., Oldenburg.
^ Les noms des dames inscrites pour suivre les travaux du Congrès figurent dans
cette liste.
24
Vl""^ CONGKES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Mertens, A., Magdeburg.
Mertens, Frau, Magdeburg-.
Merton. H., Heidelberg.
Meyer, A.. Essen a. Ruhr.
Môbius, K., Berlin.
Neresheimer, E.. Miincheii.
Neresheimer, Frau, Miinchen.
Nereshoinier. Frl., Miinchen.
Obst. P.. Berlin.
Pffiske, E., Berlin.
Plate, L., Berlin.
Plate, H., Frau. Berlin.
Reitzen.stein (von), Freiburg i. Br.
Rengel, C. , Berlin.
Richter, Frau, Lindau.
Rœder. A., Frau, Frankfurt a. M.
Rorig, Frau, Frankfurt a. M.
Rohvveder, J., Husum.
Schaudin. Fr., Berlin-Halensee.
Schaufuss. {]., Meissen.
Schauinslaud, H. H., Bremen.
Schmidt. \V., Miinchen.
Schneider. A., Miinchen.
Schulz, A.. Strassburg i. K.
Simroth, H., Leipzig (Gautsch).
Smalian, K.. Hannover.
Spemann, H., Wiirzburg.
Spemann. Frau, Wiirzburg.
Spengel. .1. W., Giessen.
Steche. Dresden.
Stieda, S., Konigsberg i. P.
Strauch. C. Berlin.
Suri)eck. G.. Miinchen.
Stromer. E., Miinchen.
Teiclimann, E., Frankfurt a. M.
Thienemann. A., Heidelberg.
Tornier, G.. Berlin.
Tornier, Frau, Berlin.
Vôgler, K.. Frankfurt a. M.
Wertheinier-Rolîalovitsch. R.. Frau,
Frankfurl a. M.
Winter, F. H., Frankfurt a. M.
Winter. Frau. Frankfurt a. M.
WolterstorfT, W., Magdeburg,
Zueizer, G., Frl., Berlin.
Zuelzer, M., Frl., Berlin.
Ziirn, M , Frl.. Wiirzburg.
Argentine (République).
Buenos- Ayres, Museo Nazional.
Autriche.
Cori, G. J., Triest.
Cori, Frau, Triest.
Godlewski, E., Krakau.
Graefïe E., Triest.
GratT (von), L., Graz.
Kupelwiese, H., Wien.
Marrassowich, Skoardin-Skardona.
Palacky, J.. Prag.
Rehàh, A., Frl., Prag.
Reifferscheidt, Frl., Meran.
Siedlecki, M., Krakau.
Vejdowski, F., Prag.
Zavret, J., Trebitsch (Mahren).
Belgique.
Lameere, A., Bruxelles.
Pelseneer, .1., Gand.
Pelsenoer, P., Mme, Gand.
Pelseneer, A., Mlle, Gand.
Selys-Longchamps (de). M. Ciney.
Brésil.
Goeldi, E. A. Para.
Chili.
Porter, C.-E,. Valparaiso.
Rivera, M. .J.. Santiago.
Colonie du Cap.
Lilchrisl, .I.-D.-F., Gajietown.
Danemark.
Hoeck. P. P. C Copenhague.
Hoeck. M""", Copenhague.
Stelling, Copenhague.
LISTE DES MEMBRES
25
Egypte.
Looss, A., Le Caire.
Looss, Frau, Le Caire.
Espagne.
Bolivar, J., Madrid.
Bolivar, J. P., M■"^ Madrid.
Navàs, L., S. J., Zaragoza.
Etats Unis d'Amérique.
Bigelow, R. P., Boston.
Bovvditch, H. P., Boston.
Clark, Hubert L., Olint, Micli.
Dean, Bashford, New-York.
Harrison, R. G.. Baltimore.
Hay, 0. P., New York.
Hay, Mrs., New York.
Merriam, J. C, Berkeley, California.
Merriam, J. B., Mrs., Berkeley, Ca-
lifornia.
Miller, Gerrit, Washington D. C.
Miller, Mrs, Washington D. C.
Minot, Ch. S., Boston.
Osborn, H. F., New York.
Osborn, Mrs., New-York.
Scott, B. W., New Jersey.
Sharp, B.. Philadelphia.
Stejneger, L. Washington U. C.
Stejneger, Mrs.. Washington D. G.
Stiles, Ch. W., Washington D. C.
Ward, H. B., Lincoln (Nehraska).
Ward, B. H., Mrs., Troy, New- York.
Williams. D., Miss, Boston.
France.
AUis, E.. Menton.
Anthony, R., Paris.
Baer, H. -G., Paris,
Baer, M^e, Paris.
Beauclair, La Ferté-Bernard,
Bignon, F. M"^ Paris.
Blanchard, R., Paris.
Blanchard, M''^^^ Paris.
Bonaparte, Prince Roland, l'aris.
Bouvier, E.-L., Paris.
Bouvier, M"", Paris.
Brolemann, H. AV., Cannes.
Caullery, M., Paris.
Chevreux, E., Bone (Algérie).
Coupey, M'"e, La Ferté-Bernard.
Darltoux, J.-G., Marseille.
Dautzenberg, Ph., Paris.
Davidolf, M,, Villefranche s. M.
Debreuil, Ch., Paris.
Delage, Y., Sceaux.
Fauvel, P., Angers.
François, Ph., Paris.
Gadeau de Kerville, A.. Rouen.
Gaudry, A., Paris.
Giard, A., Paris.
Gravier, Ch., Paris.
Guerne (de), J., Paris.
Guiart, J., Paris.
Hérouard, E., Paris.
HérubeJ, A M., Paris.
Hodgson, M"**, Paris.
Janet, A., Paris.
Janet, Ch., Beauvais.
Janet, H., Paris.
Janet, M™<', Beauvais.
Kempen (van), Ch., St.-Omer.
Kœhler, B., Lyon.
Linais, Moïse, La Ferté-Bernard.
Loisel, G., Paris.
Malaquin, A., Lille.
Marc, M""^ A., Rouen.
Ménégaux, Aug., Paris.
Mesnii, F., Paris.
Nibelle, M., Bouen.
Olivier, E., Moulins (Allier).
Oye (van). S., Lille.
Paumier, J., La Ferté-Bernard.
Pellegrin, J., Paris.
Pérez, Ch., Bordeaux.
26
VI""* CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Perrier, E.. Paris.
Piéron, H., Paris.
Piéron, M"^*^, Paris.
Pizon, A., Paris.
Pizon, M""', Paris.
Pruvot, G., Paris.
Racovitza, E.-G., Banyiils-s.-Mer.
Railliet, A.. Alfort.
Haspail. H., Gou vieux.
Rotrou, A., Paris.
Sauvage, E., Boulogne- sur-Mer.
Schluml)erger, Ch., Paris.
Sergent, Ed., Paris.
Trappel L.-J., Paris.
Vaillant, L., Paris.
Vaney, C, Lyon.
Vaney, M'"«, Lyon.
Vies, F., Paris.
Vies, M"»". Paris.
Grande Bretagne et Irlande.
Anderson. R. J., Galvvay.
Blés, J. E., Glasgow.
Blés, B., Mrs., Glasgow.
Bund, J. W., London.
Bund, Mrs., London.
Forbes, H. ()., Liverpool.
Hetscher, W. A. B., Bognor.
Kirkard, J. W., O.xford.
Millet, F. W., Eniscoe-Briaham-De-
von.
Newton, A., Cambridge.
Rousselct. Cil. T., London.
Rousselet, Mrs., London.
Schartï, R. F., Dublin.
ScharfT, Mrs., Dublin.
Scherren, IL, London.
Scourlicld, .1., Leytonstone.
Hollande.
Andre;e. M"'', Zuidhorn.
Beaufort (de), L. F., Leusden b.
Araersfoort.
Bolsius, H., Oudenbosch.
Buttikofer, J., Rotterdam.
Buttikofer, M^e, Rotterdam.
Jentink, F. A., Leiden.
.lentink, M''^, Leiden.
Kampen (van), P. N., Amsterdam.
Kerbert, G., Amsterdam.
Kerbert, M""', Amsterdam.
Landenberg, M''^, Ulrecht.
Lens, M"e, Utrecht.
Nierstrasz, H. Fr.. Ttrecht.
Oudemans, J. Th., Amsterdam.
Piepers. M. C. La Haye.
Popta, G. M. L., Ml'^ Leiden.
Vosmaer, G. C. J., Fxiden.
Wijhe (van), .1. W., Groningen.
Hongrie.
Agram. Musée national hongrois.
Entz, G., Budapest.
Entz, G., Budapest.
Horvath, G.. Budapest.
Méhely (von), L., Budapest.
Nopesa, F. Szacsal par Hatszeg.
Italie.
Brian, A., Genova.
Brunelli, G., Roma.
Carruccio, A., Roma.
Emery, C, Bologna.
Gighi. .\.. Bologna.
Gighi, Signera. Bologna.
Grassi, G.-B., Roma.
Issel, R., Modena.
Magretti, P., Milano.
Monti, A., Pavia.
Monti, Rina, Signorina, Pavia.
Monticelli, F. S., Napoli.
Pierantoni. U., Napoli.
Rosa, D., Modena.
Schœner. H.. Roma.
LISTE DE3 MEMBRES
27
Japon.
Fujii, K., Tokio.
Jjima, J.. Tokio.
Luxembourg.
Wasmann, E. C. J., Luxembourg.
Mexique.
Sanchez, J., Mexico.
Monaco.
Monaco (de), Prince Albert I,
Richard, J., Monaco.
Roumanie.
Cosmovici, L. C. Prof., Jassy.
Cosmovici, M™», Jassy.
Russie.
Arnold, J., St. Pétersbourg.
Arnold, M"'e, St. Pétersbourg.
Bolkowska, G., M"e, Polen.
Borodine, N., St. Pétersbourg.
Golowin, E., Kasan.
Issakowitscb, A., Odessa.
Issakovvitsch, S., Odessa.
Ivvanow, P. P., St. Pétersbourg.
Joerus, J., Lorissa, Finlande.
Kennel (von), J., Dorpat.
Kennel (von), W^^, Dorpat.
Kennel (von). M"'', Dorpat.
Korotnefî, Al., Kiew.
Korotnefï, M^^^ Kiew.
MetalnikolT, Sergino, St. Pétersbourg.
Meyer, E., Kasan.
Petersen, W., Reval.
Rodzianko, W. N., Poltawa.
Saboussow, N., Kasan.
Saint-Hilaire, C, Dorpat.
Saint-Hilaire, M"'e, Dorpat.
Salensky, W., St. Pétersbourg.
Schewiakoiï, W., St. Pétersbourg.
Schmidt, P., St. Pétersbourg.
Schweyer, A., St. Pétersbourg.
Schweyer, M™^, St. Pétersbourg.
Soukatschofî, B., St. Pétersbourg.
Soukatschoiï, B., M"'% St. Péters-
bourg.
Wagner (de), V., Moscou.
Wagner (de). M"'**, Moscou.
Zograf (von), G., Moscou.
Zograf (von), N., Moscou.
Suède.
Lonnberg. E., Stockholm.
Suisse.
André, E., Genève.
Auer, G., Frl., Bern.
Auer, L., Frl., Bern.
Beck, G., Bern.
Bedot, M., Genève.
Béraneck, E., Neuchâtel.
Bieler, S., Lausanne.
Blanc, H., Lausanne.
Blanc, M™«, Lausanne.
Bloch, J., Solothurn.
Bloch, L., Solothurn.
BluntschU, H., Zurich.
Borre (de), Preudhomme A. , Genève.
Bourquin, J., Genève.
Bugnion, E., Lausanne.
Biihler, M., Bern.
Burckhardt, R.. Basel.
Biiren-von Salis (von), E., Bern.
Biiren-von Salis (von), Frau, Bern.
Cari, J.. Genève.
Corning, H. K., Basel.
Daiber, M., Vr\., Ziirich.
Dasen, H., Bern.
Davinet, E. Bern.
Delessert, Eug., Lutry.
Deucher, P., Bern.
Dick, R., Bern.
Diesbach-von Tavel (von), Frau,
Bern.
28
VI CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
Dragnewitsclî, Berii.
Dragnewitsch, Frau, Bern.
Duerst, U., Zurich.
Eternod, A., Genève.
Eternod, M^e, Genève.
Fatio, V., Genève.
Fatio, M'»e, Genève.
Fernandez, M., Zurich.
Field, H. H., Ziirich.
Field, Frau, Zurich.
Fischer, Frau, Bern.
Flijciiiger, E., Bern.
FJiickiger, Frl., Bern.
Fliicliig-er. E., Diirrenroth.
Forel, Aug.. Chigny (près Morges).
Forel, F. A., Morg-es.
Fuhrmann, 0.. ]\euchâtel.
Gadzii\ie\vicz, W., Ziirich.
Gisi. .1., Frl., Basel.
Godet, P., NeuchAtel.
Goll, H., Lausanne.
Gough, L. H., Basel.
Graf, J.-H., Bern.
Graf, Frau, Bern.
Gross, 0., Base).
Guiliebeau. Frau, Bern.
Gurwitsch, A., Bern.
Heiiborn, E., Bern.
Helbing, H., Basel.
Heseheler. K., Ziirich.
Hess, E., Bern.
Hess, Frau, Bern.
Hirschfeid, Frau, Bern.
Imhof, 0. E., Windisch.
Isenschmid. M., Bern.
Isenschmid, Frau, Bern.
Isenschmid, Frau, Bern.
Janicki (von), G. Basel.
Kathariner, L., Frihourg.
Keller, G., Zurich.
Kempe, H., A., Bern.
Kolhnann, J., Basel.
Kronecker, H., Bern.
Kronecker, Frau, Bern.
Kronecker, Frl., Bern.
Lang, A., Zurich.
Lang, Frau, Ziirich.
Lang, Th., Bern.
Lang-Zschokke, Frau, Bern.
Langhans, Th., Bern.
La Boche, B., Bern.
Laskowsky, S., Genève.
Lessert (de), B., Genève.
Levien, M., Winterthur.
Linder, Ch., Lausanne.
Lotmar, F., Bern.
Marval (de), L., St-Blaise.
Mayer-Eymar, G., Zurich.
Merian, P., Basel.
Morton, W., Lausanne.
Mottaz, Gh., Genève.
Muller, P., Bern.
Millier, Frau, Bern.
Muller, T., Frl., Bern.
Muller, M., Frl., Bern.
Muller (von), D., Frl., Bern.
Muller (von), F.. Frl., Bern.
Murisier, P., Lausanne.
Musy, M., Fribourg.
Noyer, E., Bern.
Noyer, Frau, Bern.
Noyer, Frl., Bern.
Odier H., Bern.
Oxner, M., Zurich.
Penard, E., Genève.
Pictet, A., Genève.
Popoff, N., Lausanne.
Bevilliod, P., Genève.
Bitter z. Griinstein (von), Bern.
Bothenbuhler, H., Bern.
Boux, J., Basel.
Bubeli, 0., Bern.
Rubeli, Frau, Bern.
Riitimeyer, L., Basel.
Bytz, W., Bern.
Sarasin. Gh., Genève.
LISTE DES MEMBRES
29
Sarasin, F., Base).
Sarasin, P., Basel.
Saussure (de), H., Genève.
Schaerer, M.. Bern.
Schenk, Al.. Lausanne.
Schlachter, L., Basel.
Schlaginhaufen, 0., Zurich.
Schneider, G., Basel.
Schiirch, 0., Langnau.
Siebeck, 0., Bern.
Spiess, C, Basel.
Spillmann, J., Zurich.
Standfuss, M. , Zurich.
Steck, L., Bern.
Steck, Th., Bern.
Stehlin, H. G., Basel.
Stingelin, Th., Olten.
Strasser, H., Bern.
Strasser, Frau, Bern.
Strasser, Ch., Bern.
Studer, Th., Bern.
Studer, Frau, Bern.
Tscharner (von), L., Bern.
Valentin, A., Bern.
Valentin, Frau, Bern.
Vischer, A., Bern.
Volz, W., Bern.
Wagner 0., Bern.
Wattenwyl (von), J., Bern.
Yung, E., Genève.
Zeerleder, F., Bern.
Zimmermann, K. \V., Bern.
Zimmermann, Frau, Bern.
Zschokke, F., Basel.
Zschokke, P'rau, Basel.
Uruguay.
Arechavaleta, J., Montevideo.
PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Lundi 15 août 1904
à 9 h. V-'
dans la salle du Conseil National au Palais du Parlement,
sous la présidence de
M. le Professeur Th. Studer,
Président du Congrès.
Vice-Présidents : MM. le Prof. C. Emery (Bologna), le prof. K. Fujn (Tokio),
le Prof. H.-F. Osborn (New- York) et le Prof. J.-W. Spengel (Giessen).
M. GoBAT, Conseiller d'Etat du Canton de Berne, déclare ouverte la
6" session du Congrès international de Zoologie et prononce le discours
suivant :
Messieurs,
Ce Congrès devait être ouvert par un représentant du Conseil fédéral.
Comme il s'est trouvé empêché au dernier moment de remplir cette
agréable mission, on vient de me prier de le suppléer. Vous voudrez
donc bien vous contenter du salut d'un membre du gouvernement ber-
nois. Je vous souhaite à tous cordialement la bienvenue au nom de
l'autorité supérieure du Canton de Berne. La Suisse est fière d'être le
rendez- vous de tant de savants, de tant d'hommes distingués qui vien-
nent dans notre pays discuter les questions de toute nature, intéressant
l'humanité, chercher en commun les solutions des problèmes scientifi-
ques, politiques et sociaux; fière surtout de former, pour ainsi dire, un
lien qui est l'expression de la solidarité des nations. Aujourd'hui cette
solidarité ne peut plus être contestée. C'est en vain que les Etats s'isole-
raient. Leurs intérêts même leur imposent l'obligation d'unir leurs
efforts en vue du progrès dans tous les domaines.
Vous allez travailler en commun sur le vaste champ des sciences natu-
relles, discuter les origines et les transformations des êtres animés.
Puissent vos délibérations être couronnées de succès et puissiez-vous,
après avoir passé quelques jours au milieu de nous, emporter de Berne
et de notre pays tout entier un agréable souvenir.
32 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
M. le Prof. Studer, Président du Congrès :
Hochansehnliche Versammlung !
Indem ich das Prâsidium liber den VI. Internationalen Zoologenkon-
grcss ûbornelinie, sei es mir vergonnt, Ihnen ein herzliches Willkommen
dai'zubringon iui Nanien unserer hohen Biindesbehôrden und iin Nanien
unseres ganzen Landes und Volkes. Ich begrûsse hier besonders die Ver-
treter der auswartigen Staaten, die uns durch ihre Delegationen geehrt
haben, die zahlreichen Vertreter der Akademien und gelehrten Gesell-
schaften; ich begriisse hier ajle, die von Fern und Nah gekommen sind
zu gemeinsamer Arbeit auf dem Felde der Naturforschung. Nicht ohne
Bangon haben wir den ehrenden Auftrag ubernommen, den VI. In-
ternationalen Zoologenkongress in der Schweiz abzuhalten. Ihr zahl-
reiches Erscheinen gibt uns das Vertrauen und die Zuversicht, dass
es uns gelingen môge, denselben zu aller Befriedigung zu Ende zu
fuhren.
Sie kommen hier in ein kleines, aber fl'ir den Zoologen in mannigfachen
Beziehungen intéressantes Land. In wenigen Stunden kônnen Sie von
der tiefsten Stelle der Schweiz, 250 Meter ûber dem Meer, aus Weingelân-
den und Kastanienhainen, der Plianzen- und Tierwelt der mediterranen
Région, hinaufgelangen in eisgepanzerte Hôhen, wo die letzten Zeugen
der friihei-n nllgemeinen Verglotscherung Mitteleuropas Sie umgeben,
wo Plianzen- und Tierwelt der arktischen Zone Sie in den Polargurtel
versetzen. Und wie spiegelt sich in unserer Tierwelt die jûngste geolo-
gische Geschichte unseres Kontinentes wiedei*. Wohl sehen wir, dass die
ganze Fauna den Typus der palœarktischen Région tragt, aber wenn wir
die Typen ara Nord- und Siidfusse der Alpen vergleichen, so sehen wir,
dass zwar die meisten Gênera miteinander iibereinstimmen, aber die Ar-
ten, wenn auch durch kleine Unterschiede, von einander getrennt sind ;
essind Parallelt'ormen. Beispiele lietern die kleineren Siiugetiei'e, nôrdlich
der Alpen, der allgemein verbreitete Maulwurf, Talpa europœa, sûdlich
die blinde Talpa cœca, nôrdlich die grosse Schermaus, Microtus terrestris,
siidlich Microtus Musignaiii, und auch wo die Arten als ûbereinstim-
mend betrachtet werden konnen, finden wir Ditt'erenzen zwischen Nord
und Siidformen, die Beide als Varietâten deutlich sich unterscheiden
lassen. Aehnliche Beispiele liefern die Amphibien, die Fische, besonders
die Cyprinoiden. Hier das gemeine Rothauge, Scardinius erythrophthal-
nins, dort Scardinius hesperidum, hier Telestes Agassizi, dort Telestes
multiceUus, hier Barbus vulgaris, dort Barbus plehej us.
Einheitliche Arten verbreiteten sich wohl einst ûber das ganze Gebiet,
bis die Alpenbarriere sich so hoch tiirnite, dass eine Mischung der Arten
zwischen Nord und Sud unniôglich wurde und die getrennten Formen
sich in verschiedener Weise anpassten und entwickelten. Als mit dem
TH. 8TUDER 33
Auftreten der Glacialzeit mâchtige Lobenvernichtende Eismassen von
den Hôhen nach den ïâlern sicli senkten, da wurde das organische Le-
ben bis iiber die Grenzen des Landes weg verdrângt nach Norden und
nach Sûden, bis es Verhaltnisse fand, wo eine Anzahl zâher und lebens-
kraftiger Formen noch ein kûmmerliches Dasein fristete. Von Norden
und Nordosten mischten sich damit die Tiere der Polarzone, die in den
Tundrengebieten, welche sich vor den gewaltigen Gletscherfronten aus-
dehnten, ein genuines Lebensgebiet fanden; und als dann nach mannig-
fachen Schwankungen die Eismassen sich wieder zurûckzogen, als der
blossgelegte steinùbersate Boden erst einer Tundrenvegetation, dann
aber dem Walde Eauni zur Entfaltung gab, da folgte auch die Tierwelt
den neuerschlossenen Gebieten. Erst zogen die Poiartiere den vor den
Gletscherfronten sich bildendon Tundrengebieten, die immer weiter nach
den Hôhen sich zurûckzogen, nach. Bis zum Fusse der Alpen wanderte
das Mammuth, das wollhaarige Nashorn, das Rentier, der Schneehase,
das Schneehuhn, aber fiir die grossen Pflanzenfresser wurde bald das
Nahrungsgebiet zu klein, und sie erlagen dem Hunger und der Inzucht,
und nur die kleinen anspruchslosen Arten, Schneehasen, Schneemâuse,
Iristen noch auf den oden Hôhen ihr Dasein.
In die Gewâsser zogen die nordischen Wanderftsche, die Coregonus-
arten, die Rothforellen, den kalten Gletscherwassern entgegen, vom
Meere bis zum Fusse der Alpen, wo sie durch Sinken der Gewâsser, ab-
geschlossen vom Meere, zu standigen Bewohnern unserer alpinen Seeu
geworden sind. So erlauben uns dièse Erscheinungen, Tiere zu unter-
scheiden, die vor der Glacialzeit schon das Land bewohnten, und nordi-
sche Formen, die erst der Glacialzeit ihre Gegenwart verdankeu und den
Alpengiirtel nicht ilberschreiten. Mit dem Aufspriessen des Waldes, dem
Warmerwerden des Klimas trat aber wieder von allen Seiten die Wald-
fauna der gemâssigten Zone in das Land, von Osten, von Westen, von
Norden her sehen wir die Arten eindringen, um am Fusse der Ebenen
Hait zu machen ; aber auch hier suchen sie allmâhlig ihre Herrschaft zu
erstreiten. An den Nordabhângen der Voralpen sehen Sie die Alpen-
fauna und -flora nach oben drângen, zungenfôrmig oft in das alpine bo-
réale Gebiet eindringend, hier Fuss fassend, dort wieder zuruckgedrangt,
in Kleinem wiederholend, was in der Ebene in frûher Zeit sich auf grôs-
serem Felde abgespielt bat.
Noch ist die Besiedlung nicht so vollstaendig, dass sich von Osten
und Westen einwandernde Arten gleichmâssig gemischthaben; nament-
lich bei langsam sich verbreitenden wirbellosen Tieren sehen wir, dass
sie noch auf dem Wege des Eindringens sich befinden: so bei Mollusken,
bei Myriapoden, vielen Insekten, wir kônnen verschiedene Zusammen-
setzungen der Fauna der Ost- und Westschweiz und der Nord- und Mit-
telschweiz unterscheiden. Unter den Mollusken z. B. ist Tachea sylvaticu
VI® CONGR. INT. ZOOL., 1904. à
34 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
vom Westen her bis zu der Aar gelangt. Campylœa ichthyoma vom Osten
bis auf die Malserhaide und Tarasp.
Andere intéressante Phénomène bieten die Verânderungen, welclie
die Arten bei ihrem Aufsteigen zu den hôberen Zonen erleiden. Hâufig
ist wolil unter Einfluss der stjirkeren Insolation das Auftreten von Mela-
nismus. Der Rothfuchs der Ebene erhalt in der Hôhe immer mehr
dunkle Haare, der Baucli wird schwarz, scbwarz-graue Fârbung domi-
nirt beim Eichhôrnchen. Die gelbgraue Feldmaus, die rothbi'aune Evo-
tomys glareolus, ei'halten dunkle Haarmisclmngen; noch auffallender
zeigt sich die Tendenz bei Reptilien ; melanistische Forinen der Berg-
eidechse, der Viper, treten hâufig, an vielen Orten constant auf.
Dasselbe Phœnomen zeigen Mollusken, so Nacktschnecken, Insekten.
In andern Fâllen wirkt Hohenlage auf die Kôrpergrôsse, sie bewirkt
Kleinerbleiben der Art, so bei vielen Schnecken, Tachea nemoralis, syl-
vatica.
Hochverehrte Versammlung, ich will Ihnen hier keine Abhandlung
ûber unsere thiergeographischen Verhaltuisse vorlegen, nur zeigen
môchte ich, wie dièses kleine Gebiet, das Ihnen nicht, wie die grossen
Centren, ausgedehnte Anstalten und Museen bieten kann, in seiner
Natur nahe bei einander den Schliissel zur Losung zahlreicher Pro-
blème birgt und so fur den Forscher stets ein Anziehungspunkt bleiben
wird.
Und deswegen zogerten wir auch nicht, Sie in dièses Gebiet einzu-
laden, und Ihr zahlreiches Erscheinen zeigt, dass Sie die Erwartung
hegen, auch hier Anregung und Belehrung zu finden.
Es wurde und wird von vielen Seiten der Nutzen wissenschaftlicher
Kongresse bestritten ; freilich sind sie nicht dazu da, wissenschaftliche
Fragen durch Stimmenmehrheit zu entscheiden, aber gemeinsame Be-
sprechung, persônliches Verstehen der Ansichten Anderer, hilft Difte-
renzen ûberbrûcken, die in der Einsamkeit des Studirzimmers gegen-
seitig zu grimmiger Fehde auswachsen.
Als die Société zoologique de France im Jahre 1889 den ersten inter-
nationalen zoologischen Kongress in Paris in's Leben rief, da definirte
ihr unvergesslicher Priisident, Prof. Alphonse Milne - Edwards, den
Zweck des Kongresses mit Worten, die ich hier wôrtlich wiederhole :
« Les réunions sont pleines de charmes, elles provoquent des rapproche-
ments, elles créent des relations durables, elles fécondent les efforts indi-
viduels, elles apprennent aux membres de la grande famille scientifique
à se connaître et à s'estimer; et en établissant entre eux les liens de con-
fraternité, elles feront disparaître peu à peu les malentendus qui divisent
les nations. Ici nous n'avons qu'un drapeau, celui de la science, qu'une
rivalité, l'émulation du travail et comme l'a si bien dit un de nos philo-
sophes, nous comprenons que la nation la plus puissante dans l'avenir
E. PERRIER Hf)
sera celle qui aura donné à sa jeune génération la culture intellectuelle
la plus forte ».
Doch wir sind noch weiter gegangen, auf Anregung derselben ersten
Kongressleitung ist nach jahrelangen Berathungen eine Verstandigung
liber Gesetze der Nomenklatur, gemeinsame Anwendung von Maass und
Gewiclit zu Stande gekommen. Wir werden an diesem Kongress Be-
schliisse ûber gemeinsame Massregeln zum Schutze seltener Thicrformen
fassen, weitere Vorschlage zur gemeinsamen Lôsung liegen vor. Viel-
leicht ist auch einmal eine Verstandigung môglich liber ein zu befol-
gendes System der Tierwelt, begrûndet auf dem Boden der gegenwâr-
tigen Forschung.
Môge auch der (5. zoologische Kongi-ess eine weitere Etappe in dem
Fortschritt unserer Wissenschaft bedeuten.
Hiermit erklâre icli den 6. zoologischen Kongress flir erôtînet.
M. le Prof. E. Perrier. Président du Comité permanent des Congrès
internationaux de Zoologie :
Mes chers Collègues,
Vous m'avez fait l'honneur, au Congrès de Berlin, de m'appeler à la
présidence du Comité permanent d'organisation des Congrès zoologiques
internationaux, en remplacement du regretté Alphonse Milne-Edwards.
Ma participation en cette qualité à notre œuvre scientifique est trop ré-
cente pour que je n'aie pas conservé le droit de constater son succès et de
m'en applaudir. Paris, Moscou, Leyde, Cambridge, Berlin sont des étapes
qui ont laissé à tous les zoologistes d'ineffaçables souvenirs auxquels vont
s'ajouter ceux que nous emporterons de cette Suisse si hospitalière et si
grandiose. Vous me considérerez sans doute comme votre interprète
fidèle si, au nom du Comité permanent comme aux noms des délégués
étrangers qui ont bien voulu me charger de ce soin, j'exprime au gou-
vernement de la République helvétique, aux représentants du canton et
de la municipalité de Berne toute notre reconnaissance pour l'accueil
chaleureux qu'ils ont bien voulu nous préparer; si j'adresse toutes mes féli-
citations aux membres si dévoués du Comité local d'organisation du
Congrès, et si j'ajoute que la Zoologie doit une reconnaissance toute par-
ticulière à mon vieil et éminent ami, M. le professeur Studer, président
de ce Comité, pour le zèle et le talent avec lequel il a conduit ses travaux
de manière à assurer la pleine réussite de son œuvre.
Peut-être me sauriez-vous gré de borner ce discours à ces témoignages
de reconnaissance aux autorités si éclairées de la République helvétique
36 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
et do profonde estime pour un savant dont l'œuvre si considérable est
marquée par une conscience, une érudition, une finesse d'observation qui
ont depuis longtemps entraîné l'admiration de tous les zoologistes,
comme sa modestie et son caractère lui ont valu toutes les sympathies.
Je vous demande votre indulgence si, après avoir rempli cette tâche tout
particulièrement agréable, je me permets d'entrer dans quelques consi-
dérations générales sur une partie de l'œuvre que nos Congrès peuvent
réaliser.
Notre science brille actuellement par la somme prodigieuse de faits
qu'elle a recueillis, par l'habileté qu'elle a déployée pour les découvrir.
Elle ne se borne plus, comme encore au XVII""' siècle, à observer l'exté-
rieur des animaux et à noter leurs caractères, comme au XVIII""' et à la
première moitié du XIX""" siècles à fouiller leur intérieur avec le scalpel.
Armée du microscope devenu si pénétrant, disposant de tout un ar-
senal de produits chimiques subtils et délicats, elle a pu non seulement
délimiter les éléments anatomiques, mais saisir en quelque sorte sur le
vif les variations de la structure de ces éléments et les phénomènes
chimiques ou physiologiques qui s'accomplissent à leur intérieur. A
partir de l'œuf elle a vu se former, se pei'fectionner, se multiplier, se
différencier ces éléments, et l'embryogénie qui observait jadis les ti'ans-
formations des animaux comme un météorologiste étudie les transforma-
tions des nuages est devenue une science précise qui confine à l'histologie
et à l'anatomie comparée. A ce point de vue de la récolte des faits, on peut
dire que le XIX"^ siècle a accompli une œuvre biologique merveilleuse.
Mais pourquoi récolte-t-on des faits? Dans toutes les branches de la
science^ à mesure que les faits se multiplient, on les groupe en longues
séries dans lesquelles ils sont liés par des relations de cause à effet, et
l'on cherche à établir une formule simple qui exprime ces relations.
C'est ce que l'on appelle constituer une théorie nu sens propre de ce
mot Ainsi les mouvements des astres sont reliés par la formule simple
de l'attraction universelle établie par Newton ; les phénomènes lumi-
neux parles formules du mouvement ondulatoire établies par Fresnel et
il en est de même des phénomènes électriques, des phénomènes ealoiùfi-
ques, etc. Astronomes et physiciens ont réussi à exprimer mathémati-
quement les relations simples qui se dégagent du groupement dos faits,
à constituer de vastes théories mathématiques sur lesquelles ils sont tous
d'accord, et dont l'importance est telle qu'elles finissent, dans l'enseigne-
ment do leur science, par prendre un rôle prédominant, et qu'elles ont
fait naître l'illusion qu'elles suffisent à constituer ces sciences.
Elles les ont sans aucun doute affermies et ont assuré leur progrès ;
elles ont conduit d'ailleurs, relativement à la constitution du monde
inorganique, à des conceptions d'une amplitude et d'une profondeur qui
inspirent l'admiration et le respect.
E. PERRIER 37
Tout autre est, dans nos sciences biologiques, la place occupée par les
Théories, et la signification même du mot s'y trouve altérée. Nos théories
sont généralement courtes, c'est-à-dire relatives à un ensemble de faits
fort restreint. Les relations qui leur servent de base ne sont pas dédui-
tes d'un groupement méthodique des faits ; nous les créons, pour ainsi
dire, a priori, et nous cherchons ensuite à y adapter les faits. Ce sont, en
réalité, des hypothèses, et nous en sommes effectivement encore à confon-
dre ces deux mots hypothèses et théorie, à attribuer aux conceptions
qu'elles représentent la même fragilité, à envelopper ces conceptions dans
la même méfiance, à les prendre et à les délaisser à notre gré, souvent
dans un seul et même travail, voire à notre insu.
Chacun se croit d'ailleurs le droit de grouper les faits suivant la con-
ception qui lui convient, de telle sorte que sur les plus petites questions
comme sur les plus hautes, le désaccoi'd éclate entre nous et que l'accord
même qui s'est fait sur certaines lois générales demeure stérile parce
que le développement naturel de ces lois se heurte à chaque instant à nos
idées préconçues, et que nous sommes conduits à préférer celles-ci qui
snnt notre œuvre personnelle aux lois générales qui existent en dehors
de nous.
Les exemples de ces désaccords pourraient être multipliés à l'infini.
Chez les Eponges, l'un appelle exoderme, ce que l'autre appelle ento-
derme et réciproquement; le mode de constitution de ces animaux, leurs
rapports zoologiques donnent lieu aux opinions les plus variées. Les uns
commencent l'histoire des Polypes par les Hydres, les autres par les
Méduses ou par les Coraux ; les faits s'enchaînent comme ils peuvent
avec ces points de départ arbitraires. On fait descendre les Méduses des
Hydres par les procédés les plus variés, ou bien au contraire on simplifie
les Coraux et les Méduses pour en faire des Hydi-es et l'on ne sait plus si
les Siphonophores sont des colonies d'Hydres, des colonies de Méduses ou
des organismes autonomes. Comment espérer, dans ce désordre, démêler
les causes physiologiques de la production de ces organismes V
La division du corps en segments est un fait d'une telle généralité que
CuviER en avait fait le cai'actère de son embranchement des Articulés qui
comprenait les Arthropodes et les Vers annelés, et qu'elle se retrouve
chez les Vertébrés. Mais déjà nous ne nous entendons plus sur sa signi-
fication. Nous avons inventé toutes sortes de métaméridations. Nous
parlons de métaméridation générale, partielle, extérieure, intérieure,
apparente, réelle, fausse ou vraie, simple ou double; nous disputons pour
savoir si ces diverses métaméridations dépendent d'une seule cause sur
laquelle chacun conserve ses idées, ou d'autant de causes que de sortes, et
nous sommes incertains s'il faut rattacher ou non aux animaux segmentés
des animaux tels que les Echinodermes ou les Mollusques. Les rapports
découverts par Kowalevsky entre les Tuniciers et les Vertébrés, loin de
38 PREMIÈRE ASSEMBLEE GENERALE
nous apporter une lumière, nous ont jeté dans le plus grand désarroi.
KowALEVsKY avait cru trouver un pont entre les Vertébrés et les Inver-
tébrés; le pont se trouve coupé. On se demande si les Tuniciers, au lieu
d'être les ancêtres des Vertébrés, ne seraient pas leurs descendants, et les
ascidiologues de leur côté établissent des généalogies de ces animaux qui
ne tiennent aucun compte de cette question fondamentale : les uns
tiennent pour principe que les formes pélagiques sont les formes initiales;
d'autres que les formes simples et bourgeonnantes sont les formes ances-
trales : d'autres encore que ce sont les formes nageuses comme les Appen-
diculaires, et chacun accumule les arguments en faveur de sa manière de
voir. L'origine des Vertébrés a donné lieu à de non moins mémorables
désaccords. On les a fait descendre autrefois des Mollusques ; on leur a
donné de nos jours pour ancêtres tour à tour les Tuniciers, les
Arachnides, les Crustacés, les Némertes, les Vers annelés, les Balano-
glosses, les Echinodermes et pour cousins, les Sagitta, les Plioronis, les
Cephalocliscus,\2^ Halilopims, etc. La question s'est d'autre part posée de
savoir quels sont des Vers plats ou des Vers annelés, ceux que l'on doit
considérer comme les ancêtres des autres, et l'on s'est demandé si ces deux
groupes de Vers n'avaient pas respectivement donné naissance à deux
groupes de Mollusques que nous aurions eu le tort de confondre.
A voir ainsi les généalogies réversibles et incertaines, certains se dé-
tournent de ces problèmes d'orii^ine qui sont cependant capitaux; ils
perdent confiance dans la doctrine transformiste, et la science se trouve
menacée de revenir en arrière.
Les rapports entre les diverses branches de la Biologie ne sont pas
conçus avec plus de sûreté. Sans doute, nous admettons presque tous,
ou du moins je le pense, que l'embryogénie a pour base une répétition
de la phylogénie. Il semblerait dès lors qu'une connaissance approfondie
de l'ordre dans lequel ont évolué les formes organiques doit être le
fondement de l'embryogénie qui aurait ensuite pour mission de recher-
cher comment et pour quelle cause, dans chaque cas particulier, le
thème fondamental de la répétition par l'embryon des formes de ses an-
cêtres a pu être modifié. Mais le problème est compris tout juste à l'in-
verse par la plupart des embryogénistes. Ils se considèrent volontiers
comme les généalogistes par excellence du Règne animal et vont même
jusqu'à prétendre fonder l'Anatomie comparée ou tout au moins son
enseignement sur l'Embryogénie. Tout se trouve ainsi renversé.
D'ailleurs, les anatomistes à leur tour, pour peu qu'ils s'y trouvent
sollicités, oublient volontiers la loi fondamentale de l'embryogénie et
ne tiennent qu'un compte médiocre des données embryogéniques dans
leurs coordinations généalogiques.
Il est certain cependant que les faits se sont déroulés en Biologie
comme ailleurs d'une façon déterminée, que les ettéts dans le monde vi-
E. FERMER 39
vant ont, comme partout, suivis les causes et ne les ont pas précédées; que
là, comme dans le monde inorganique, les phénomènes sont régis par un
déterminisme rigoureux, qu'il n'y a pas en biologie plus qu'ailleurs, d'effets
sans causes naturelles, et que la logique et le raisonnement ont la même
valeur dans nos sciences que dans les autres. Notre connaissance des faits
est, d'autre part, aujourd'hui si étendue, que nous pouvons sans témé-
rité, penser que nous avons entre les mains tout ce qui est nécessaire
pour établir leur ordre de succession et leurs rapports, dégager de ce
travail de coordination les lois fondamentales et créer ainsi une théorie
biologique qui aurait pour nous la même valeur que la théorie de l'attrac-
tion universelle pour les astronomes, la théorie mécanique de la cha-
leur, celle des ondulations lumineuses et autres pour les physiciens,
celle des substitutions et des radicaux organiques pour les chimistes?
Quand on fait le sacrifice de ses idées préconçues, quand on reprend
les faits un à un dans leur ordre de complication croissante, quand on
applique avec une rigoureuse logique les principes généraux qui se sont
imposés par leur évidence, malgré le chaos dans lequel nous vivons,
on s'aperçoit bien vite que l'écheveau embrouillé jusqu'ici comme à
plaisir, se démêle sensiblement et qu'il ne faudrait peut-être pas un
très grand effort poui- le démêler tout à fait. La chose en vaut la peine
puisqu'il s'agit de savoir, en somme, si le monde vivant peut être expli-
qué tout entier par l'intervention exclusive de causes agissant autour
de nous, ou s'il faut réserver dans sa formation une part plus grande
qu'ailleurs à des causes surnaturelles. Ce n'est pas seulement la Biologie,
c'est la Philosophie tout entière qui est en jeu.
Or, la considération des faits et des lois que nous possédons déjà éclaire
singulièrement la question :1a forme ramifiée du corps semble en rapport
étroit avec la fixation au sol et la libre locomotion. Le parasitisme ou
même simplement une immobilité relative fait disparaître la segmenta-
tion du corps, et cette considération permet de rattacher les Nématodes
aux Arthropodes, les Vers plats aux Vers annelés par les ïrématodes. Les
larves d'Echinodermes font de leur côté gauche, le ventre de l'adulte et
de leur côté droit son dos; elles sont assymétriques intérieurement, et
il en résulte clairement que les Echinodermes deviennent des Vers
pleuronectes; toutes les larves de Mollusque nagent le dos en bas et cela
suffit pour faire comprendre le développement de la bosse dorsale contre
laquelle ces animaux ont eu à lutter comme l'a si bien montré notre
collègue Lang. Les \a.v\c»(ÏAmphioxas sont assymétriques comme les Soles ;
les ancêtres des Vertébrés étaient donc pleuronectes eux aussi et c'est le
point de départ de leur renversement. Ainsi s'introduit dans la science la
notion de l'importance des changements d'attitude et des l'éactions volon-
taires de l'animal contre les conditions biologiques mauvaises où il se
trouve. Toutes les difficultés que semble rencontrer, au premier abord.
40 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
l'explication des grands types organiques par des causes physiologiques
simples, telles que des changements d'attitude ou la recherche par l'ani-
mal d'un maximum de bien être, disparaissent d'ailleurs et l'on a pré-
sente à l'esprit une loi fondamentale de l'hérédité qui permet aussi de
grouper méthodiquement les phénomènes embryogéniques, la loi de
V accélération embryogéniC[ue ou tacliygénèse. Et cela suffit pour que la
création de types organiques sorte du domaine du miracle pour entrer
dans celui des phénomènes scientifiques démontrables.
Ne serait-ce pas pour nos Congrès une belle œuvre que de s'attacher à
cette haute besogne? Ne pourrions-nous pas quand nous sommes tous
réunis essayer de fixer les principes de notre science de telle façon que
devenus clairs pour tout le monde, ils fassent disparaître le singulier état
chaotique que nous avons accepté jusqu'ici? Ne pourrions-nous pas éta-
blir sur ces principes une langue qui éliminerait les termes arbitraires,
les mots prématurés ne correspondant qu'à des conceptions vagues, in-
complètes, hypothétiques, termes qui égarent les jeunes biologistes et
quelquefois aussi les vieux, faussent leurs idées et font ressembler notre
science à une façon de tour de Babel? Ne pourrions-nous essayer de
provoquer une mise générale à l'étude de ces questions fondamentales
qui aboutirait à une sorte de revision, de mise au point des principes
suivant lesquels nous devons travailler et raisonner. Cette revision sou-
mise à un prochain Congrès conduirait à la constitution d'une sorte de
corpus biologique, à la formation en zoologie d'une sorte d'opinion pu-
blique raisonnée que les rêveurs par trop aventureux n'oseraient plus
affronter sans avoir, comme on dit, tourné sept fois leur langue dans leur
bouche, ce qui serait tout profit pour les progrès rapides de la science et
nous éviterait beaucoup d'inutiles complications ou de travaux d'une
portée éphémère.
Je ne sais, mes chers collègues, si en vous parlant ainsi, je nesuis pas moi-
même un rêveui", développant une utopie et si vous ne pensez pas que ma
proposition tend à établii* dans notre science un dogmatisme qui enchaî-
nerait la liberté des esprits géniaux et irait ainsi conti-e son but, le pro-
grès. Je me garderai donc d'insister davantage, d'autant plus que l'Asso-
ciation française pour l'avancement des sciences vous propose de nommer
une Commission de coordination des travaux zoologiques à laquelle ces
études pourront être renvoyées. J'aurai atteint mon but si de la compa-
raison de nos méthodes de raisonnement et d'enchaînement des faits avec
celles qui ont donné aux autres sciences une si puissante envolée, vous
arrivez à cette conclusion qu'il y a tout de même quelque réforme à effec-
tuer dans nos habitudes d'esprit. Vous apporterez le fruit de vos ré-
flexions au prochain Congrès pour lequel celui-ci aura contribué à pré-
parer une œuvi'e féconde.
PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 41
M. Bedot, secrétaire, donne lecture de la liste des délégués des Gouver-
nements, Académies et Sociétés savantes.
M. le président, au nom du Comité d'organisation, propose à l'assemblée
de nommer comme présidents, vice-présidents et secrétaires des assemblées
générales et des séances de sections les membres du Congrès dont les
noms suivent :
Assemblées générales
T'^ Assemblée générale : Président : M. Studer ; Vice-Présidents : MM.
Emerv, Fujii, Spengel et Osborn.
2" » » Président : M. Minot ; Vice-présidents : MM. von
Graff, PEr.sENEER, Stejneger et Lonberg.
3* » » Président: M. Grassi; Vice-Présidents: MM.
Blanchard, Chun et van Wijue.
4" » » Président: M. E. Perrier; Vice-Présidents:
MM. Miller, Horvath, Lang et Stiles.
Séances des sections
Zoologie générale. Président : M. Salbnsky ; Vice-Président : M. Schlum-
berger ; Secrétaire : M. Gurwitsch.
Vertébrés (Systématique). Président : M. Jentink : Vice-Président : M.
Sharff ; Secrétaire : M. André.
Vertébrés (Anatomie). Président : M. Monticelli ; Vice-Président : M.
B. Dean ; Secrétaire : M. Penard.
Invertébrés (à l'exclusion des Arthropodes) . Président : M. Ehlers; Vice-
Présidents: MM. KoHLER et de Guerne; Secrétaire: M. Fuhrmann.
Arthropodes. Président : M. Heymons ; Vice-Président : M. Janet ; Se-
crétaire : M. Th. Steck.
Zoologie appliquée. Président: M. Hoek; Vice-Président: M. Plate;
Secrétaire : M. Duerst.
Zoogéographie. Président : M. Hérouard ; Vice-Président : M. Blasius ;
Secrétaire : M. Roux.
L'assemblée adopte cette proposition.
M. le président annonce que le bureau a reçu deux propositions rela-
tives au choix du lieu de réunion de la prochaine session du Congrès en
1907, soit:
1° une demande des Zoologistes américains proposant la réunion du
Congrès à Boston.
2° une demande de S. A. S. le Prince de Monaco proposant la réunion
du Congrès à Monaco.
42 PREMIÈRE ASSEMBLEE GENERALE
L'assemblée des membres du Comité permanent et des délégués de
gouvernements propose à l'assemblée de choisir Boston,
Cette proposition est adoptée par l'assemblée.
M. le Président exprime, au nom de l'assemblée, ses remerciements à
S. A. S. le Prince de Monaco et espère qu'un des prochains Congrès de
Zoologie pourra se réunir à Monaco.
M. MiNOT au nom des Zoologistes américains remercie l'assemblée. Il
annonce que le Congrès international de physiologie aura lieu en même
temps à Boston et il espère que l'on pourra faciliter aux Zoologistes euro-
péens le voyage en Amérique.
Sur la proposition de M. le président, M. Bedot est nommé secré-
taire général du Congrès.
M. le président annonce que le comité a re(;u une proposition de l'asso-
ciation française pour l'avancement des sciences demandant que le Con-
grès nomme une commission chargée d'examiner quels sujets d'études
pourraient être utilement choisis d'une façon coordonnée par les diverses
sections et d'indiquer les meilleurs moyens à employer pour assurer l'unité
de méthode dans les investigations.
Cette proposition est transmise au Comité permanent qui est chargé
de l'examiner et de présenter à ce sujet un rapport dans une des pro-
chaines assemblées générales.
M. le Président donne la parole à M. R. Blanchard.
ZOOLOGIE ET MEDECINE
Par le Prof. H. BLANCHARD
(Paris).
La question qui va nous occuper n'est i)as nouvelle. Je pourrais citer
un bon nombre de discours académiques ou de dissertations inaugurales
qui discutent les rapports de la zoologie avec la médecine; suivant les
préoccupations philosophiques ou les doctrines médicales de l'époque, ces
essais littéraires envisagent la question à des points de vue différents,
mais la plupart d'enti'e eux planent dans les hauteurs nébuleuses de la
métaphysique et tous se ressemblent par l'absence complète d'une base
véritablement scientifique.
Au cours du XIX'"^siècle sont nées diverses sciences, telles que Tauato-
mie comparée, la physiologie, ranthro[)ologie, la médecine expérimen-
tale et la parasitologie : chacune d'elles a éclairé d'un jour nouveau le
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MEDECINE 43
problème de la nature et de l'origine de l'Homme, et spécialement celui
de ses relations avec les Vertébrés supérieurs. Ce serait une recherche
assurément très intéressante, mais dépassant singulièrement les limites
d'une simple conférence, que de dégager les notions scientifiques qui dé-
rivent de ces récentes études. Je n'ai pas l'intention d'aborder devant
vous une discussion aussi technique, pour laquelle je ne disposerais pas
d'assez de temps; mon rôle sera plus modeste et je veux me borner à vous
faire toucher du doigt, par quelques exemples, de quels progrès décisifs
les doctrines médicales sont redevables à la zoologie, quelles découvertes
capitales ont résulté d'une connaissance plus exacte des parasites ani-
maux, quelle lumière inattendue a été projetée par ces notions nouvelles
sur l'origine des maladies les plus meurtrières, quelles heureuses indica-
tions pratiques en découlent et, à cette époque de vastes entreprises co-
loniales, à quel point l'acclimatement et le succès de notre race dans les
pays chauds sont liés aux progrès de la zoologie médicale.
Le sang, la lymphe et le tissu conjonctif renferment des éléments ana-
tomiques depuis longtemps connus sous le nom de leucocytes ou globules
blancs. C'est une expression banale que de les comparer aux Amibes,
auxquelles ils ressemblent, en effet, par leur mode de locomotion et par
la façon dont ils englobent les corpuscules solides. On en connaît plu-
sieurs variétés, dont la distinction n'était, naguère encore, qu'une curio-
sité d'histologiste. Or, il se trouve que ces éléments, que leur structure
et leur physiologie rapprochent des animaux les plus inférieurs, jouent
dans l'organisme un rôle capital.
L'équilibre physiologique, qui constitue la santé, n'est assuré que par
l'incessante surveillance qu'ils exercent : partout disséminés, ils veillent
en tous les points du corps et s'opposent aux perturbations diverses qui
peuvent à chaque instant se manifester dans nos organes; en particulier,
ils ont pour mission d'arrêter au passage les corps étrangers, les Mi-
crobes et, d'une façon générale, les parasites qui envahissent notre éco-
nomie par les voies les plus diverses. Suivant que ces derniers sont plus
ou moins gros, les leucocytes varient leur moyen d'attaque : ils inter-
viennent isolément ou, au contraire, mettent en commun leurs efforts
pour arrêter dans sa marche envahissante l'élément parasitaire. Si l'agent
infectieux n'est pas représenté par un être figuré, mais consiste en des
substances chimiques, douées de propriétés toxiques, ils interviennent
d'une autre manière et, s'adaptant à ces conditions nouvelles, élaborent,
eux aussi, et déversent dans les humeurs de l'organisme, des substances
capables de neutraliser les premières.
La théorie de la phagocytose, que l'on doit aux sagaces observations
de Metshnikov, n'est-elle pas de ce nombre? Chacun sait en quoi elle
consiste; chacun, du moins, connaît les Amibes, qui vivent dans les eaux
stagnantes. Ces animalcules représentent le dernier degré de l'animalité:
44 PREMIÈRE ASSEMBLEE GENERALE
leui" sarcode ou substance plastique émet des prolongements qui lui per-
mettent d'englober les corpuscules solides qui se trouvent à son contact;
suivant leur nature, ces derniers sont digérés et assimilés par l'Amibe ou,
au contraire, rejetés au bout d'un certain temps. Rien n'est mieux connu
que ce phénomène; Dujardin et d'autres l'ont très bien étudié; ils y
voyaient la manifestation la plus simple de l'acte de la nutrition. C'est
bien cela, en effet, mais c'est aussi un acte d'une exceptionnelle impor-
tance, puisqu'il a été le point de départ de la découverte de la phagocy-
tose, doctrine qui touche aux problèmes les plus obscurs de la physiologie.
Ainsi, un simple fait d'observation zoologique, bien interprété par un
esprit d'une rare pénétration, est venu ruiner de fond en comble les con-
ceptions hésitantes et nuageuses, dérivées de l'humorisme, par lesquelles
la médecine essayait d'expliquer le grand fait de la résistance de l'orga-
nisme aux infections. La phagocytose a donné la clef du problème. Elle
permet aussi, ou va bientôt permettre de comprendre d'une façon tout
aussi nette les lois de la vaccination et de l'immunité, au sujet desquelles
la médecine ne pouvait même pas émettre une hypothèse acceptable.
Telles sont les conséquences de la théorie phagocytaire. On chercherait
vainement, dans une autre branche des sciences biologiques, l'exemple
d'une révolution doctrinale aussi profonde, basée sur un fait d'aussi mi-
nime apparence.
Voilà trois ans, notre savant collègue, le professeur B. Grassi, a exposé
au Congrès ses admirables découvertes sur le rôle des Moustiques dans
la propagation du paludisme; j'aurai garde de revenir sur ce sujet, qu'il
a traité avec tant d'autorité, mais il n'est pas inutile de nous arrêter un
instant sur ces Insectes qui sont bien plus dangereux qu'on ne le pour-
rait croire d'après sa brillante conférence. En effet, s'ils propagent le pa-
ludisme à la surface presque entièi'c du globe, ils sont, dans des contrées
moins vastes, mais encore trop étendues, les agents de dissémination de
diverses maladies qui sont au premier rang des Héaux de l'humanité.
Dans toute la zone intertropicale, ils inoculent les Filaires du sang : ces
Nématodes vivent dans le tissu conjonctif ou l'appareil circulatoire;
leurs embryons sont entraînés par le torrent sanguin; ils sont en relation
avec divers états i)athologiques, tels que l'hématurie des pays chauds et
peut-être aussi l'éléphantiasis des Arabes.
Dans une zone plus restreinte, les Moustiques inoculent la fièvrejaune,
dont le domaine, limité jadis à l'Amérique tropicale, s'étend maintenant
à la côte occidentale d'Afrique, atteint parfois l'Europe et est peut-être à
la veille de gagner jusqu'à l'Extrême-Orient, quand le canal de Panama
sera achevé. Les Moustiques ne sont pas, comme on pourrait le croire,
de simples transmetteurs inertes des parasites, connus ou non, qui sont
ici en cause; ceux-ci, bien au contraire, subissent dans leur organisme
des métamorphoses plus ou moins compliquées.
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MÉDECINE 45
L'un des problèmes les plus urgents de l'hygiène des pays chauds est
donc, depuis que ces faits sont connus, l'étude des Moustiques qui se
rencontrent dans les différentes parties du globe, La connaissance exacte
de la faune d'un pays, à ce point de vue spécial, est, comme on le voit,
du plus haut intérêt pour la santé publique, puisque, suivant la présence
ou l'absence des espèces reconnues pathogènes, le pays qui est l'objet
d'une telle investigation peut être déclaré dangereux ou salubre.
A vrai dire, on ne peut exiger que tout médecin soit capable de déter-
miner avec toute la rigueur scientifique les différentes espèces de Mous-
tiques qui peuvent s'offrir à lui, d'autant plus qu'il faut savoir, suivant
les circonstances, les reconnaître à l'état d'oeuf, de larve ou de nymphe,
tout aussi bien qu'à l'état adulte. De telles constatations ne peuvent être
que l'œuvre de naturalistes spécialisés dans ce sens et voici que, par un
singulier phénomène, l'entomologiste de cabinet, auquel on aura recours
pour la détermination des Insectes ailés, recueillis dans les habitations,
ou des larves et des nymphes, pêchées au filet fin dans les flaques d'eau,
devient non seulement l'auxiliaire obligé, mais même le conseiller et le
guide autorisé de l'hygiéniste et du médecin. La question se complique
encore, car il est utile de rechercher expérimentalement, chez diverses
espèces de Moustiques, le développement éventuel d'organismes parasi-
taires rencontrés dans le sang de l'Homme ou des animaux. Cela entraîne
aux recherches histologiquesles plus délicates et aux expérimentations les
plus difiiciles. Les récentes découvertes relatives à la filariose et à la fièvre
jaune l'ont bien montré.
On connaît environ quatre cents espèces de Moustiques : c'est dire
l'ampleur imprévue des études qui se poursuivent en ce moment et quel
rôle prépondérant l'entomologie a conquis dans nos études. Je donnerais
une idée très incomplète de son importance, si je m'en tenais à ce qui
vient d'être dit. D'autres Diptères attirent également l'attention des pa-
rasitologues, parce qu'ils transmettent certaines maladies très meur-
trières. Chacun connaît ces épidémies de cause mystérieuse dont sont
frappés les animaux domestiques européens que l'on tente d'introduire
dans certaines régions de l'Afrique tropicale. Livingstone a reconnu
qu'elles sont occasionnées par la piqûre de la Mouche Tsétsé (Olossina
morsitansj, mais on est resté longtemps sans comprendre le mécanisme
intime de l'infection. Le problème est actuellement résolu. La Tsétsé
inocule au bétail un Protozoaire qu'elle a puisé dans le sang d'un ani-
mal malade : le parasite inoculé de la sorte se multiplie très activement
dans le sang de son nouvel hôte et celui-ci ne tarde pas à pi'ésenter les
symptômes caractéristique du nagana.
L'animalcule en question est un simple Flagellé, connu sous le nom
de Trypanosoma Briicei. Il nage dans le plasma, s'y reproduit par divi-
sion longitudinale et le sang se charge ainsi de parasites chaque jour
46 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
plus nombreux. Il est dûment établi par l'expérience que ceux-ci sont
effectivement la cause de la maladie, qui est presque toujours mortelle.
Les Trypanosomes sont donc de redoutables parasites et leur histoire
doit singulièrement intéresser le médecin, s'il est prouvé que l'espèce
humaine puisse être attaquée, elle aussi, par des organismes sem-
blables.
Or, la maladie du sommeil, qui sévit dans l'Afrique tropicale avec une
redoutable intensité, au point de dévaster des territoires très étendus,
comme elle l'a fait ces années dernières au Congo et dans l'Ouganda,
n'est pas autre chose qu'une trypanosomose : le parasite spécifique est
ici le Trypanosoma gamhiense, que transmettent la Olossina palpalis et,
vraisemblablement aussi, d'autres espèces du même genre. On connaît
chez divers animaux d'autres trypanosomoses, dont les agents de trans-
mission ne sont pas des Glossines, mais des Muscides d'autres types ou
divers Tabanides. Bien plus, on sait qu'il existe en Algérie une trypano-
somose humaine qui, vu l'absence des Glossines en cette région, rentre
également dans cette dernière catégorie. Il s'ensuit que le concours du
diptérologiste dans les questions d'épidémiologie est encore plus impor-
tant que nous ne l'avions supposé.
Au surplus, il ne s'agit pas seulement de préciser la nature des In-
sectes pathogènes, d'élucider leurs mœurs et leurs métamorphoses, de
trouver les moyens les plus aptes à les détruire ou à les écarter, de
suivre dans ses moindres détails le cycle évolutif que le parasite peut su-
bir à l'intérieur de leurs organes : tout cela n'est qu'une face de la
question et j'ose dire que ce n'est pas la plus importante. En effet, il
est indispensable d'expérimenter sur le parasite lui-même, afin d'arrêter,
si faire se peut, sa marche envahissante et de déterminer les condi-
tions capables d'atténuer son action pathogène ou de rendre l'organisme
de son hôte indifférent à ses attaques. Un Trypanosome pullule dans le
sang du Rat, sans que celui-ci en soit incommodé d'une façon appré-
ciable : une telle endurance est sans doute le résultat d'une accoutu-
mance progressive et héréditaire; cela nous donne à penser que l'Homme
et les animaux qui sont actuellement sans défense à l'égard des Trypano-
somes sont capables d'acquérir, eux aussi, l'immunité. La recherche des
conditions suivant lesquelles celle-ci peut s'établir est assurément
l'un des plus importants problèmes de l'heure actuelle. Cela nous ra-
mène à la question toujours présente de la phagocytose et de la physio-
logie pathologique des globules l)lancs.
Hier inconnus en parasitologie humaine, les Trypanosomes ont donc
acquis une place importante dans ce domaine particulier de la médecine.
Même en supposant résolus les problèmes qui les concernent, ils sont loin
de nous avoir livré toute leur histoire et nous en sommes à nous de-
mander maintenant si ces êtres dangereux sont vraiment des Flagellés,
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MEDECINE 47
comme on l'avait cru jusqu'à présent. Le zoologiste a ses classifications
bien tranchées, dans lesquelles les classes sont comme des compartiments
voisins, mais sans communication les uns avec les autres. (Jn s'entendait
pour rattacher les Trypanosomes aux Flagellés et l'Hématozoaire du
paludisme ou, d'une façon plus large, les Hémosporidies aux Sporo-
zoaires. Les arguments étaient bons, sur lesquels reposait cette répar-
tition.
Or, ScHAUDiNN nous a récemment appris que ces deux types, en appa-
rence si distincts, pouvaient successivement passer de l'un à l'autre, soit
dans le sang d'un même Oiseau, soit du Vertébré au Moustique. Vous
n'attendez pas de moi la description des métamorphoses vraiment com-
pliquées que subissent les animalcules en question. J'en aurai indiqué
toute la valeur en disant que la découverte de Schaudinn, que d'autres
observateurs ont déjà contrôlée pour des types parasitaires différents de
ceux qu'il avait envisagés, bien loin de résoudre la question des migra-
tions et des métamorphoses des Hématozoaires, nous montre, je ne dirai
pas l'erreur de nos notions actuelles, mais leur très grande insuffisance.
Aussi bien pour les Hémosporidies que pour les Trypanosomes, les pha-
ses évolutives admises par tous les observateurs ne sont qu'un simple état
passager, se reliant à d'autres formes encore inconnues qu'il va falloir
maintenant déceler dans toute leui- succession. C'est ainsi que la science
progresse, que les questions changent sans cesse de face, que les faits
considérés comme les plus définitifs ne sont qu'une simple étape sur la
route infinie du progrès; c'est ainsi, pour rappeler un mot familier à
Claude Bernard, que la science du jour est l'erreur du lendemain.
Il va sans dire que ce n'est pas seulement l'histoire des Hématozoaires
des Oiseaux qui se trouve ainsi remise en question, mais que l'incerti-
tude plane également sur les Hématozoaires du paludisme et sur d'autres
parasites dont l'existence est certaine, bien que nous n'ayons pas encore
su les découvrir. De ce nombre est celui de la fièvre jaune : on connaît
sa transmission par les Moustiques (Stegomyia calopus), on sait que
ceux-ci ne sont infectieux qu'à partir du douzième jour après qu'ils ont
piqué un individu atteint de fièvre jaune, ce qui revient à dire que le
parasite subit dans leur organisme des transformations plus ou moins
analogues à celles dont l'Hématozoaire du paludisme nous donne un si
remarquable exemple. Malgré ces indications précises, toute recherche
de l'agent infectieux est demeurée vaine, sans doute parce qu'il est de
trop petite taille pour être accessible à nos moyens d'investigation. Il
n'est point le seul dont on en puisse dire autant et, selon toute appa-
rence, la syphilis, la fièvre bilieuse hématurique, la rage, pour ne citer
que celles-là, appartiennent à cette catégorie d'affections parasitaires
dont le germe demeure inconnu. Aussi bien, les recherches de Schau-
dinn nous ont appris que certaines formes de Trypanosomes et de Spi-
48 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
rochètes, dérivées des Hématozoaires des Oiseaux et produites dans le
tuhQ àigei^tiï du 'Moustique (Culex pipiens), sont assez petites pour tra-
verser les filtres de porcelaine et ne deviennent apparentes, malgré les
plus forts grossissements, que lorsqu'elles se rassemblent en nombre con-
sidérable. On découvrira sans doute des combinaisons optiques permet-
tant de voir et d'étudier ces êtres d'une extraordinaire petitesse : leur
investigation ouvre la voie à des recherches particulièrement délicates
et intéressantes.
Les faits nouvellement acquis ou les questions récemment soulevées
dans le domaine de l'helminthologie ne sont pas non plus sans importance.
Voilà vingt-cinq ans à peine, la zoologie médicale se restreignait à une
description, voire à une énumération sommaire des quatre ou cinq Hel-
minthes les plus répandus en Europe, c'est-à-dire les deux Ténias inerme
et armé, l'Ascaride, l'Oxyure et le Trichocéphale. Pour être complet, on
citait aussi la Filaire de Médine, à titre de curiosité exotique, pour pa-
raître amateur de raretés, on mentionnait encore le Strongle géant.
Quant aux Trématodes, on s'en tenait à la grande et à la petite Douve
du foie et on faisait une allusion discrète, et pour cause, à la Bilharzie.
Cela prenait dans l'enseignement de nos Facultés de médecine trois ou
quatre le('ons. J'en sais quelque chose, puisque c'est à ce régime que j'ai
été éduqué.
Et notez que les Facultés et Ecoles de médecine françaises sont, dans le
monde entier, à peu près les seules à posséder une chaire magistrale d'his-
toire naturelle. Il est vrai que le professeur devait enseigner en même
temps la zoologie et la botanique dans leurs applications à la médecine,
comme s'il se pouvait trouver, dans l'état actuel du progrès scientifique,
des hommes capables d'enseigner avec autorité deux branches de l'his-
toire naturelle depuis longtemps si profondément différenciées. Dans la
pratique, cette difficulté était tournée, puisque le professeur enseignait
telle branche de la science qui lui était plus familière, laissant à l'agrégé
le soin d'enseigner l'autre. C'est ainsi que mon savant prédécesseur,
M. le Professeur Bâillon, qui a occupé si longtemps la chaire d'histoii"e
naturelle médicale de la Faculté de Paris et dont les travaux de botani-
que jouissent de la plus grande réputation, se réservait l'enseignement
de la botanique ; l'agrégé devait donc enseigner la zoologie.
Jusqu'en 1883, date à laquelle j'ai eu l'honneur de commencer mon
enseignement à la Faculté de Paris, le cours de zoologie médicale n'était
en réalité qu'un cours élémentaire de Faculté des sciences. Il n'y avait
à cela que demi-mal, puisqu'il fallait dégrossir des jeunes gens frais
émoulus du collège, dont les connaissances en histoire naturelle étaient
tout à fait insuffisantes; mais il eiit été nécessaire de compléter ces élé-
ments de zoologie générale par une étude aussi détaillée que possible des
parasites d'origine animale.
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MEDECINE 4<J
Convaincu du rôle chaque jour plus important que les parasites de
cette nature jouent en pathologie humaine, rôle évidemment méconnu
dans une foule de circonstances; instruit par la découverte de nouveaux
parasites, en Extrême-Orient, par exemple ; persuadé que les expéditions
coloniales, qui retrouvaient alors un regain de vogue en Europe, ne tar-
deraient pas à nous faire connaître, dans ce même ordre d'idées, beau-
coup de faits nouveaux, je résolus de rompre avec ces errements et d(^
consacrer mon enseignement presque entier à l'étude des maladies para-
sitaires. Les résultats ne se firent pas attendre : d'abord un peu décon-
certés par la nouveauté de cet enseignement, les étudiants ne tardèrent
pas à en saisir toute l'importance. Il ne m'appartient pas de dire si le
succès fut ou non à la hauteur de l'effort, mais je crois avoir le droit de
déclarer qu'une telle innovation, qui équivalait à la création d'un ensei-
gnement nouveau, répondait aux besoins de l'époque; j'en vois la preuve
dans ce fait, que toutes les Facultés et Ecoles de France suivirent mon
exemple et s'en trouvèrent fort bien. Il en fut de même pour quelques
pays, particulièrement pour la Roumanie oîi furent créées des chaires
d'histoire naturelle médicale.
Ce que j'avais pu réaliser dès 1883 comme agrégé, j'ai pu le compléter
depuis 1897 comme professeur titulaire. J'ai eu la bonne fortune de
monter dans ma chaire au moment oîi le programme des études médi-
cales venait d'être modifié d'une façon très heureuse. L'histoire naturelle
médicale, puisque tel est encore le titre officiel de mon enseignement, fi-
gurait désormais au progi'amme de la troisième année d'études, ce qui
permettait de serrer de plus près les imi)ortantes questions ressortissant
à la parasitologie et d'entrer dans des détails de clinique, de physiologie
et d'anatomie pathologique, auxquels jadis les étudiants de première
année n'eussent pas compris grand' chose. Il en est résulté une spéciali-
sation beaucoup plus grande de l'enseignement, ainsi qu'une orientation
toute nouvelle des travaux pratiques et du laboratoire. La création des
Archives de Parasitologie, dont le huitième volume est maintenant
achevé, est encore un témoignage de la profonde réforme que j'ai pu
accomplir.
Il va sans dire que, dans un tel enseignement, c'est l'histoire naturelle
qui domine et qu'il ne saurait être donné avec la compétence requise
par un homme dont l'éducation serait surtout médicale. En effet, l'hel-
minthologie n'en est plus à l'âge d'or que je décrivais tout à l'heure. Quel
immense chemin parcouru en vingt-cinq ans ! Combien d'espèces parasi-
taires ajoutées à la liste alors si restreinte! L'étude complète de ces ani-
maux nécessite des connaissances très techniques de zoologie; il ne suffit
pas de déterminer leur structure, de suivre leurs migrations et leurs
métamorphoses, de les reconnaître dans leurs diverses transformations,
de préciser les lésions dont ils sont la cause, il faut encore connaître
vie CONGR. INT. ZOOL., 1904. -i
50 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
assez bien les parasites des animaux les plus divers pour discerner les
liens de parenté qui peuvent exister entre ces Helminthes de l'Homme et
ceux de différentes espèces animales.
Davaine a décrit, d'après des échantillons très incomplets, un petit
Ténia provenant des Comores, auquel il a donné le nom de Teenia mada-
gascariensis ; Cobbold a fait connaître sous celui de Distoma Ringeri un
Trématode qui vit au Japon et en Chine dans le poumon de l'Homme et
cause des hémoptysies fréquentes. Qui donc, sans posséder les notions
que je viens d'indiquer et qui ne peuvent s'acquérir que par une longue
pratique de la zoologie, aurait pu se douter que le premier de ces para-
sites appartient à un type qui ne se trouve chez les Mammifères et chez
l'Homme qu'à titre tout à fait exceptionnel, mais qui appartient norma-
lement aux Gallinacés? Qui donc, de même, aurait pu reconnaître dans
le second un Helminthe déjà signalé par Kerbert chez le Tigre? De tels
rapprochements ne constituent point de simples curiosités, comme des
esprits superficiels pourraient le croire : ils sont de la plus haute impor-
tance, puisqu'ils peuvent mettre sur la voie de l'origine des maladies pa-
rasitaires de l'Homme, les seules en somme intéressantes pour le médecin.
11 me serait facile de citer d'autres exemples démontrant d'une façon
toute aussi nette cette proposition.
A un point de vue plus strictement médical, les Helminthes sont en
train de reprendre en médecine un rôle qui leur était anciennement
attribué sans conteste, mais dont les progrès de la bactériologie les
avaient dépossédés. La découverte du rôle pathogène des Microbes a été
l'origine de progrès surprenants dans l'étiologie, la prophylaxie et le
traitement des maladies infectieuses. Par une exagération très com-
préhensible, on a voulu tout rapporter aux Microbes et ce fut un soula-
gement singulier pour la médecine que de trouver enfin en eux l'expli-
cation de phénomènes pathologiques qui, depuis des siècles, refusaient
obstinément de livrer leur secret. Loin de moi l'intention de contester
le rôle capital que jouent les infiniment petits dans la production des
maladies, mais je suis nettement d'avis que souvent ils ne sont nuisibles
que parce qu'ils sont précédés dans leur œuvre néfaste par divers Hel-
minthes, qui leur ouvrent la voie et leur permettent d'exercer leur action
malfaisante.
GuiART a reconnu que V Ascaris conoceplialns produit dans la muqueuse
intestinale du Dauphin des érosions assez profondes, grâce aux trois
puissants nodules dont sa bouche est armée; V Ascaris lombricoïdes agit
de même chez l'Homme, toute proportion gardée. Et, en effet, les clini-
ciens ont maintes fois noté, mais sans attacher à ce fait l'importance
qu'il mérite, l'existence d'Ascarides plus ou moins nombreux chez des
individus atteints d'affections intestinales et spécialement de fièvre ty-
phoïde. Rœderer et Wagler, en 17B0, ont observé à Gôttingen une vio-
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MEDECINE 51
lente épidémie de fièvre typhoïde ou de morhus mucosus, comme ils di-
saient, au cours de laquelle ils découvrirent le Trichocéphale; ce para-
site se trouvait en abondance dans l'intestin des individus dont ils purent
faire l'autopsie. On n'ignore pas qu'à une époque tout à fait récente le
professeur Metshnikov a reconnu que ce même Helminthe était la cause
fréquente, mais non exclusive de l'appendicite.
Est-ce à dire que les Helminthes soient infectieux? En aucune façon;
leur rôle pathogène est indubitable, mais il n'est, en quelque sorte, que
préparatoire. L'Ascaride, nous l'avons vu, érode et ulcère la muqueuse
intestinale; les dégâts éprouvés par celle-ci sont encore plus graves,
quand elle est attaquée par le Trichocéphale, l'Uncinaire et d'autres
Helminthes qui, armés ou non de crochets, la transpercent et s'enfoncent
à son intérieur jusqu'au contact des capillaires sanguins. Il se produit de
la sorte une série de pertuis minuscules, par où les Microbes pathogènes,
qui se rencontrent si fréquemment à l'état de saprophytes dans l'intes-
tin d'individus en bonne santé, peuvent envahir l'organisme et y causer
l'infection. On pourrait donc proclamer cet aphorisme : pas d'infection
intestinale sans Helminthes pour frayer la voie aux Microbes infec-
tieux. Voilà qui rendrait aux Helminthes un regain d'actualité, s'il
n'était démontré, d'autre part, grâce aux récentes acquisitions dans le
domaine de la médecine coloniale, que les parasites animaux sont beau-
coup plus redoutables qu'on ne le croit généralement; ils jouent, en
effet, dans la pathologie des pays chauds, un rôle absolument prépon-
dérant.
J'en reviens ainsi à une question qui m'est particulièrement chère. Je
suis un partisan convaincu de l'expansion coloniale et je crois fermement
que celle-ci ne peut avoir de guide plus sûr que la médecine. Or, les
maladies des pays chauds sont en grande majorité de cause parasitaire,
et les parasites dont elles relèvent sont pour la plupart de nature ani-
male. Comme la science fait de grands progrès dans ce domaine particu-
lier et que, d'une année à l'autre, il surgit des questions véritablement
imprévues, il m'a semblé nécessaire de créer à Paris, à côté de la Faculté
de Médecine, un enseignement complémentaire, d'allure rapide, grâce
auquel les médecins coloniaux revenus dans la métropole pussent se
mettre au courant de ces questions nouvelles. De cette préoccupation est
né l'Institut de Médecine coloniale, que j'ai été assez heureux pour fon-
der, grâce à l'appui de l'Université de Paris. Les personnes qui en
suivent les cours sont pour la plupart des médecins ayant vécu sous les
tropiques et désireux de se pei"fectionner dans les nouvelles méthodes
d'investigation. Ils retournent là-bas mieux armés pour la recherche
scientifique, connaissant les desiderata de l'heure présente, capables de
poursuivre des recherches toujours délicates, l'esprit en éveil et animés
du plus vif désir de faire œuvre utile. Il y a lieu d'espérer que leurs
52 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
efforts ne seront pas vains, mais qu'ils pourront élucider quelques-unes
des nombreuses questions qui sont encore obscures.
En effet, en élargissant ainsi notre cadre et en étendant nos études à
la pathologie exotique, on peut dire qu'un champ immense s'ouvre
devant la Zoologie médicale. Si je parlais devant des médecins, je pourrais
mentionner toute une série de maladies dont l'étiologie est plongée dans
la plus profonde obscurité et qui cependant, pour diverses raisons,
doivent être envisagées a priori comme relevant de la parasitologie ani-
male. La « tick fever » du centre de l'Afrique est apparemment de ce
nombre. Elle n'est pas sans analogie avec certaines affections parasitaires
du bétail, qui sont transmises par la piqiire des Ixodes ; il est donc urgent
de rechercher si elle ne résulterait pas également de l'inoculation de
petits parasites tels que les Bahesia.
On a récemment attribué à ces derniers une forme parasitaire qui se
trouve soit dans la peau, dans les cas d'ulcères des pays chauds, soit dans
la pulpe splénique, dans les cas de kala-azar et de splénomégalie apyré-
tique. Les organismes qu'on a confondus avec des Babésies sont, en
réalité, bien différents de celles-ci. Imaginez un Trypanosome, qui aurait
perdu son flagelle et sa membrane ondulante et dont le corps se serait
condensé en une petite masse ovoïde ayant encore son blépharoplaste :
telle est la structure très simple des LeisJimania.
Ces parasites ont donc des affinités manifestes avec les Flagellés, bien
plus qu'avec les parasites endoglobulaires. Or, quand on les cultive en
milieu artificiel, on obtient des petits Trypanosomes. Ces derniers se pré-
sentent donc à nous de nouveau comme des organismes paradoxaux qui
dérivent, dans certains cas, de formes parasitaires bien différentes d'aspect.
Ces quelques exemples suffisent à montrer l'intérêt des questions que
soulève la parasitologie des pays chauds. D'autres problèmes non moins
importants seront étudiés demain, et parmi eux figure au premier rang
la question de la toxicité des animaux parasites.
On est familiarisé avec l'idée que les Microbes éliminent des toxines :
Roux et Yersin ont établi l'existence et le rôle de ces substances dans
la diphtérie; depuis cette démonstration magistrale, personne ne doute
plus que, dans les maladies infectieuses, certains symptômes ne soient
causés par des substances nocives éliminées par les Microbes. Une telle
notion doit-elle être généralisée? Les Helminthes et les autres parasites
animaux produisent-ils des substances analogues? Dans quelle mesure
agissent-elles et certains phénomènes moi-bides peuvent-ils leur être at-
tribués? Oui, sans doute, les parasites de nature animale se comportent
de la même façon que les Microbes et il est vraiment surprenant que l'on
ne l'aie pas reconnu plus tôt.
J'en trouve un exemple très démonstratif dans la fièvre paludéenne,
l'accès fébrile n'étant que le résultat d'une intoxication de l'organisme.
R. BLANCHARD — ZOOLOGIE ET MEDECINE 53
En effet, l'Hématozoaire, qui se loge, grandit et se multiplie à l'intérieur
du globule rouge, obéit à la règle commune, c'est-à-dire qu'il assimile
des substances étrangères à son organisme, en même temps qu'il désas-
simile et rejette autour de lui des déchets solubles. Ceux-ci s'accumulent
à l'intérieur du globule et ne sont déversés dans le sang qu'au moment
oîi le globule se rompt. Ils sont d'abord trop dilués pour être actifs, mais leur
quantité augmente à mesure que le nombre des parasites s'élève lui-même
et bientôt ils déterminent une première réaction fébrile. Il est de notion
courante que les accès deviennent de plus en plus violents, quand la ma-
ladie n'est pas traitée par la quinine : c'est dire que les toxines sont dé-
versées dans le plasma sanguin en quantité de plus en plus grande. Cet
exemple est, je crois, assez caractéristique; il a du moins le mérite d'être
empruntée une maladie dont tout le monde connaît la marche et, d'autre
part, de donner de la fièvre la seule explication rationnelle.
Cela étant connu, on ne sera pas surpris que les Trypanosomes produi-
sent également des substances toxiques, auxquelles on doit attribuer
quelques-uns des symptômes de la maladie du sommeil. On sait déjà que
le Bothriocéphale cause parfois l'anémie pernicieuse progressive, non pas
parce qu'il cause une hémorrhagie intestinale, mais par suite de l'absorp-
tion de substances qu'il excrète et qui se trouvent déversées dans l'in-
testin; on entrevoit que d'autres Helminthes puissent être doués de la
même faculté, à un degré plus ou moins accentué. Voilà donc que s'ouvre
tout un nouveau chapitre de la chimie physiologique et l'on peut dire
que, dès maintenant, il se montre hérissé des pires difficultés.
En vous entretenant de ces questions, je n'ai pas la prétention de vous
avoir montré toutes les faces par lesquelles la Zoologie enti'e en contact
avec la Médecine. L'union de ces deux sciences devient chaque jour plus
étroite. « Le temps est proche, me disait récemment sir Patrick Manson, où
chaque Ecole de Médecine devra posséder une chaire de zoologie; en
France, vous avez tranché la question avant les autres pays. »
Il est très exact que les Facultés et Ecoles françaises sont pourvues
d'un enseignement méthodique et complet de la parasitologie animale,
mais il ne faut pas oublier que, par suite de l'insuffisance des crédits qui
lui sont alloués, cet enseignement n'a guère, le plus souvent, qu'un ca-
ractère théorique. Or, nous avons mis en évidence quelles questions capi-
tales il est urgent de résoudre et dans quelles voies la science doit main-
tenant s'engager. Les recherches dont on attend la solution ne peuvent
être conduites à un bon résultat que si l'on dispose de moyens d'action
puissants, je veux dire de crédits suffisamment élevés. L'argent n'est pas
seulement le nerf de la guerre, il est bien plus encore celui de la science.
Le succès sourit à ceux qui, sortant des spéculations théoriques et abs-
traites, luttent corps à corps avec les problèmes et leur arrachent leur
secret.
54 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Les Ecoles de médecine tropicale de Londres et de Liverpool ont fait
dans ces dernières années une remarquable besogne dans le domaine de
la pai-asitologie des pays chauds, non pas tant à cause de la valeur, d'ail-
leurs incontestable, des hommes éminents qui ont pris la direction de ce
mouvement nouveau, qu'à cause des subsides considérables que la géné-
rosité publique a mis à leur disposition. D'autres pays ont attaqué la
question sous une autre forme. L'Allemagne, par exemple, a créé près de
l'Office impérial de la santé publique (Kaiserliches Gesundheitsamt) une
section de parasitologie animale, à la tête de laquelle le D' Schaudinn
vient d'être placé avec le titre de conseiller d'Etat; c'est un heureux
complément d'une Institution qui a rendu déjà les plus éminents services
et c'est pour elle le point de départ de nouveaux progrès. Les Etats-Unis,
de leur côté, devenus puissance coloniale par la conquête de Porto-Rico
et des Philippines, ont créé à Washington, comme dépendance du Service
de l'Hôpital maritime, une Division de zoologie médicale dont le chef
éminent est le D'Ch. Wardell Stiles: le passé répond de l'avenir et, sous
son impulsion féconde, la nouvelle Division ne va pas tarder à devenir
l'un des foyers de recherche scientifique les plus actifs et les plus pro-
ductifs. Les deux savants dont je viens de prononcer le nom sont assis
dans cet amphithéâtre; il m'est particulièrement agréable de leur rendre
publiquement hommage, de les féliciter de la haute situation scienti-
fique à laquelle ils ont été récemment appelés et de leur souhaiter bon
augure pour les recherches dont ils vont être les instigateurs.
De tels exemples mériteraient d'être suivis par tous les pays possédant
des colonies intertropicales; il ne suffit pas, en efï'et, de constater le pro-
grès du voisin, il faut aussi savoir consacrer à la recherche scientifique
les sommes qui lui sont nécessaires. Espérons que les pays qui se sont
montrés jusqu'à présent l'éfractaires comprendront bientôt qu'il y va de
leur honneur et de leur bon renom scientifique d'instituer des établisse-
ments et laboratoii'es du même genre ou du moins de doter avec une
plus grande libéralité ceux qui existent déjà et auxquels ne manque
point la volonté de bien faire.
Quoiqu'il en advienne, il est clair que la Zoologie médicale n'en est en-
core qu'à ses débuts; d'importantes questions se présentent en foule, qui
réclament une solution prochaine et la pénétration des nations civilisées
dans les régions encore inexplorées ou insuffisamment connues fera
surgir un grand nombre d'autres problèmes dont la Parasitologie
donnera la solution. Après l'éclatante période que vient de parcourir la
Bactériologie, nous saluons avec confiance l'aurore des temps où la Zoo-
logie médicale atteindra son apogée.
M. le Président donne la parole à M. A. Lang
A. LANG — ALEXANDER MORITZI 55
ALEXANDER MORITZI, EIN SCHWEIZERISCHER VORLAEUFER
DARWINS
Voii Prof. AiiNOLD LAiXG
(Zurich).
Hochansohnliche Versammlung !
Verehrte und liebe Kollegen!
Die Geschichte der Biologie weist eine grosse Anzahl von Mânnern,
von ISaturforschern wie von Dichtern und Philosophen auf, die insofern
als Vorlâufer Darwins gelten kônnen, als sie den Gedanken der Um-
bildungsfâhigkeit der Organismen vertraten, bald klar, bewusst, mutig
und wohl auch temperamentvoll, bald unbestimmt und verhûllt, oder
schûchtern und reserviert. Von dem grossen edlen Lamarck, in dessen
Geiste sich das grossartige Bild der erdgeschichtlicben Entwicklung der
Organismenwelt in scharfen Umrissen zeichnete, dessen Name heute in
aller Munde ist, wo mit dem neuerwachten Vitalismus der LAMARCK'sche
formbildende Faktor,die direkte Anpassung, wiedei' lebhaft in Diskussion
steht, bis zu jenen ângstlichen Forschern, die den Arten eine nur be-
schrânkte Veranderlichkeit zuschrieben und jenen uralten Philosophen,
die da erkannten, dass ailes im Fluss begriffen ist, dass auch dieorganische
Natur dem Werden und Vergehen unterliegt und dass nur aus der
nimmerruhenden Betatigung der Krâfte und dem eifrigen Wettstreite
Hôheres, Vollkommeneres hervorgeht.
Unter diesen Vorlâufern Darw^ins nimmt, wie ich glaube, der Mann
eine hervorragende Stelle ein, von dessen Ansichten ich Ihnen heute
sprechen will. Was die Originalitat und Selbstândigkeit und die klare
Erkenntnis der Tragweite der Problème anbetrifft, so steht er nicht sehr
weit hinter Lamarck, wâhrend er wohl von keinem der iibrigen ûber-
troffen wird. Mit Lamarck teilte der schweizerische Natur forscher
Alexander Moritzi von Chur das Schicksal, dass seine Ideen zu seinen
Lebzeiten fast unbeachtet blieben. Das Verdienst, ihn wieder entdeckt
zu haben, gebiihrt dem Botaniker Potonié, der 1881 und sodann 1899
Auszûge aus seiner diesbezûglichen Schrift verôttentlicht hat. Trotzdem
ist Moritzi auch von den Botanikern noch weuig gewiirdigt worden; den
Zoologen scheint er noch vollkommen unbekannt zu sein. Ich selbst ver-
danke Herrn Kollegen D' Bretscher den Hinweis auf seine Wiederent-
deckung durch Potonié. Moritzi's Schrift, die ich mir ungesâumt
56 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
verscliatfte, erweckte mein lebhaftes Intei-esse und ich begann aucli sofort
biographische Nacliforschungen, in denen ich besonders durch meinen
friiheren Schiller, Hei-rn Prof. D' J. Bloch in Solothurn und durch Herrn
D' P. LoRENz in Chur auf das Liebenswiirdigste unterstûtzt wurde, die
aber trotzdem noch nicht zu einem befriedigenden Abschluss gekom-
men sind.
An dieser Stelle môgen einige kurze Daten aus dem Leben Moritzi's
genilgen. Eine ausfilhrlichere Biographie werde ich anderswo ver-
ôtfentlichen.
Alexander Moritzi wurde am 24. Februar 1806 in Chur, dem Bùrger-
ort seiner Familie, geboren. Er besuchte die Kantonsschule seiner Vater-
stadt und soll nachher an den Universitâten Basel, Miiuchen und Leipzig
studiert haben. Sicher ist indess uur, dass er das Sommersemester 1828
in Mûnchen zubrachte und sich hier unter der Leitung Zuccarini's, an
dessen Exkursionen erteilnahm, fastausschliesslichbotanischen Studien
widmete. Von 1828/29 bis 1839/40 lebteer, vorwiegend mit systematisch-
lioristischen Arbeiten beschâftigt, abwechselnd in Chur und (Tenf. Schon
1832 gab er unter dem Titel « Die Pfianzen der Schiveiz » eine Schweizer-
Flora heraus, der 1839 eine Abhandlung iiber die Pfianzen Graubiindens
folgte. In Genf wurde er von Aug.-Pyr. de Candolle beschâftigt und
unterstûtzt und verfasste auf dessen Anregung hin ein Wôrterbuch der
Vulgai'namen der Pfianzen in 60Sprachen und Dialekten, wozu ihn seine
Sprachkenntnisse besonders befahigten. Dièse Riesenarijeit fand keinen
Verleger. Das Manuskript befindet sich noch heute in den Hânden von
C. DE Candolle. 1839/40 wurde Moritzi als Nachfolger Hugi's, zum Pro-
fessor der Naturgeschichte an der Kantonsschule in Solothurn ernannt.
Auf dièse Solothurner-Zeit fâllt die Publikation seiner descendenztheo-
retischcn Arbeit und neben andern botanischen und geologischen Ar-
beiten die Neuausgabe der « Flora der Schweiz ». Moritzi scheint sich
hier zu viel zugetraut zu haben und es an der nôtigen Sorgfalt und
Griindlichkeit haben fehlen lassen. Ein kleiner Angrifi' auf die Zûrcher
Schule der Botaniker rief einer schonungslos niederschmetternden Kritik
von Oswald Heer und K. W, Nâgeli. Im Jahre 1846. nach Ablauf der
sechsjâhrigen Amtsperiode, wurde Moritzi nicht wiedergewahlt und
musste zu Gunsten seines Schtilers, Franz Vinzenz Lang, zurûcktreten,
der in seiner ehrwûrdigen Greisengestalt noch lebhaft in der Erinneruug
der meisten lebenden schweizerischen Naturforscher fortlebt. Moritzi
zog sich nach Chur zuriick, wo er, zum Mitglied des Bùrger- und Er-
ziehungsrates ernannt, sich intensiv mit offentlichen und Wohlfahrts-
Angelegenheiten befasste, in der dortigen naturforscheuden Gesellschaft
eine grosse Rolle spielte und als deren Pràsident schon am 13. Mai 1850
starb. Im Jahre 1879 setzten ihm seine Mitbiirger in den Anlagen am
Rosenhûgel einen Denkstein mit der Inschrift :
A. LANU — ALEXANDER MORITZI 57
« Zur Erinnerung an
Prof. ALEXANDER MORITZI
1806—1850
den verdienten Botaniker
und
Begrûnder dieser Anlage
1879. »
Im Septemberheft 1850 (1er « Archives des Sciences naturelles » wid-
mete ihm Alphonse de Candolle einen kui'zen Nachruf voll Wohlwollen
und Anerkennung. Ailes weist darauthin und auch de Candolle âussert
sich in diesem Sinne, dass Moritzi, der eine gewandte, oft etwas spitze
Feder fûhrte, ein sehr selbstandiger, unabhângiger, etwas agressiver, im
iibrigen aber durchaus ehrenhafter Charakter, dass er von warmer Liebe
zur Wissenschaft beseelt und in uneigenniitziger Weise bestrebt war,
dem ôtîentlichen Wohl zu dienen.
Seine ketzerischen Ansichten ûber die Schôpfung der Organismenwelt
hat Moritzi in seinerkleinen, 109 Seiten umfassenden, 1842 in Solothurn
erschienenen Schrift « Réflexions sur L'espèce en histoire naturelle »
niedergelegt. Die Schrilt istso durch und durch originell, dass man den
Eindruck bekommt, Moritzi sei ganz von selbst auf seine Ansichten ge-
kommen. Vorlaufer nennt er nirgends mit Namen. Es ist allerdings aut-
fâllig, dass er Lajviarck's Ideen nicht gekannt zu haben scheint, wâhrend
er CuviER zitiert. Ich darf aber die Bemerkung nicht ûbergehen, die
sichbei de Candolle findet, obschon ich ihre Richtigkeit fast bezweifeln
môchte, dass Moritzi seine Ansichten iiber die Verânderlichkeit der Art
aus der Schule Hegetscuwyler's geschôpft habe.
Wiederholte, bissige Ausfâlle gegen die Kataklysmen- und die Eiszeit-
theorie sind zweifellos gegen Louis Agassiz gerichtet, obschon dessen
Name in diesem direkten Zusammenhange nirgends genannt wird. Of-
fenbar war das etwas sehr gerausch voile Auftreten des fast gleichaltrigen
Neuenburger Professors, der damais fast auf dem Gipfel seines europâi-
schen Ruhmes stand, nicht nach dem Geschmacke Moritzi's, der nach
der Aussage von Augustin-Pyramus de Candolle war « un homme inha-
bile à se faire valoii* », was man von Agassiz nun nicht gerade behaupten
kann.
Obschon Moritzi in der Vorrede Voltaire Recht giebt, wek^ier sagt,
dass in den Erfahrungswissenschaften nichts weniger angobracht sei,als
eine poetische Redeweise und die Verschwendung von R^deblumen, so
wird er sich selbst doch spater in seinem Eifer iiber daf?marktschrei-
erische Auftreten gewisser Naturforscher untreu. « La vérité, » sagt er,
58 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
« craint ces moyens violents que les hommes impatiens de gloire em-
ploient pour l'arracher de son sanctuaire. C'est une tendre fleur qui ne
s'ouvi'e qu'au souffle de l'amour qu'on lui porte. »
In der Vorrede entschuidigt sich Moritzi in boshafter Weise dafûr,
dass ei- nicht deutsch geschrieben habe :
« Indépendemment de cet avantage qu'un livre français est lu par les
Allemands tandis qu'un livre allemand ne l'est point par les Français,
j'ai une certaine répugnance à lancer, comme on dit, une nouvelle idée
(eine neue Ansicht)dans la république des savans allemands. Ces nou-
velles idées sont tombées en déconsidération, du moins chez les véritables
naturalistes, parce qu'en réalité elles n'ont servi jusqu'ici qu'à embrouil-
ler ce qui était clair et à compliquer par un luxe de nouveaux termes ce
qui auparavant paraissait simple. »
Der erste Teil von Moritzi's Schrift enthalt eine em\a.s,s\iche Kritik des
Artbecjriffes und Er'ôrterwng seiner Definitlonen. Wenn man als spezi-
fisch identisch aile diejenigen Individuen betrachtet, die untereinander
fruchtbar sind oder fruchtbare Nachkommen hervorbringen, so sei dies
Critérium nicht allgemein giiltig. Er zitiert mit Recht die fortpflan-
zungsfâhigeu Kanarienbastarde, die Bastarde zwischen Pferd und Esel,
die hybriden Cirsiumformen, Ausserdem nùtzen jene Definitlonen
nichts, wenn es sich darum handle, die Art von der Varietat oder Rasse
oder von individuellen Variationen zu unterscheiden. Im Uebrigen an-
erkennt MoRrrzi, dass dièses Critérium theoretisch (ideell) noch das am
meisten befriedigende sei, besondei-s wenn es sich handle, die Art nach
oben, gegenûber der Gattung, abzugrenzen. Praktisch lasse es uns aber
in den meisten Fâllen noch f'iir lange Zeit und in vielen fiir immer im
Stich.
Sodann nimmt Moritzi jene andere altbekannte Artdetinition unter
die Lupe, nach welcher zu einer Art aile Individuen gehôren, die aus
einem und deniselben Stainme hervorgegangen sind, wobei gemeint ist,
dass sie die Merkmale der Stammeltern unverândert beibehalten haben.
Dièse Définition entspricht im Wesentlichen der RAY'schen Aufïassung,
welcher Linné einen dogmatischen Charakter verliehen bat in dem be-
kannten Satze : a Species tôt numeramus, quot diverse formas in principio
sunt creata». »
Jene Définition, ineint Moritzi, ist ausgezeichnet fur die Zukunft, fur
die Vergangenheit aber hilft sie uns nicht viel, denn sie setzt eine Kennt-
nis der Abstammung voraus, die wir im allgemeinen durchaus nicht be-
sitzen. Was wir iiber die Vergangenheit unserer Organismen wissen, be-
schrànkt sich auf einige wenige Falle, die wohl kaum weitgehende Ana-
logieschliisse erlauben, beschrankt sich im allgemeinen auf die Zier- und
Kulturpflanz"n und Haustiere, die in historischer Zeit aus Amerika oder
dem Orient eingefûhrt worden sind. Wenn man sehr skeptisch sein
A. LAN(4 — ALEXANDER MORITZI 59
woUte, so kôniite iiian sogar nocli in Zweifel ziehen, ob aile heute leben-
den Reprasentanten der betretfenden Arten von einem und demselben
Individuiim abstammen. Wenn es nun einerseits sicher ist, dass manche
Tiere sich durch lange Zeitrâume hindurch unverandert erhalten haben,
so ist anderseits, sagt Moritzf, die wichtige Tatsache wohlbekannt, dass
gewisse Organismen, besondei-s Zierptlanzen, durch die Kunst des Gârt-
ners wichtige Verânderungen erlitten haben. Die Définition leidet aber
nach MoRiTzi noch an dem Hauptfehler, dass sie nicht nur fiir die Art,
sondern auch fiir die Rassen und Varietâten giiltig ist. Gewisse Tier-
rassen und Pflanzenvarietaten sind durch Jahrhunderte hindurch kon-
stant geblieben. Das Araberpferd ist heute, was es zu Salomons Zeiten
war und wenn in einem Jahrtausend noch Nachkommen dieser Rasse in
den Wûsten Afrikas und Asiens leben werden, so werden es dieselben
anmutigen, gescheidten und kraftigen Tiere sein. Es ist berne rkenswert,
wie zâh sich gewisse leichte Modifikationen von Merkmalen in der Nach-
kommenschaft erhalten. Das ist sogar bei Difformitâten der Fall, deren
Ursache oft eine zufallige Stôrung ist. So ist bekannt, dass die Sechs-
Fingrigkeit sich raehrere Generationen hindurch erhalten hat. Wer weiss
nicht aus Erfahrung, wie frappant sich gewisse FamilienzUge von Géné-
ration zu Génération wiederholen!
Mit Recht bemerkt Moritzi ferner, dass unsere direkten experimen-
tellen Untersuchungen iiber die Konstanz der Artmerkmale wenig zahl-
reich und wenig beweiskraftig sind. Es genûgt durchaus nicht, sagt er,
eine Pfianze ein- oder zweimal in einem Garten anzusâen. Man muss das
eine Reihe von Jahren hindurch wiederholen, im Norden undimSùden,
auf trockenem und sumpfigen Boden, im Waldesschatten und auf von
Bâumen entblossten Felsen, in kieselhaltiger, in kalkreicher und in leh-
miger Erde.
Am Ende dieser kritischen Erôrterung der Artdefinitionen frâgt sich
Moritzi, ob nicht die Organisation der Lebewesen selbst ein allgemeines
Klassifikationsprinzip liefere, welches fiir sich allein erlaube, die Arten
zu unterscheiden. Auch hier gelangt er, in Wùrdigung der ausserordent-
lich verschiedenartigen Organisation der verschiedenen Tiergruppen,
des Umstandes, dass es in den verschiedenen Gruppen Organe gibt, die
zwar demselben Zwecke dienen, aber einandei- nicht entsprechen, sich
nicht miteinander vergleichen lassen, und der Tatsache, dass gewisse
Gruppen Organe besitzen, die bei andern fehlen und dass die Organe
im Tierreich ûberhaupt ganz allmâhlich auftreten und sich komplizie-
ren, zu einem durchaus negativen Résultat.
Zum Schlusse gibt Moritzi noch folgendes Anekdôtchen zum besten :
Ein Philosophieprofessor hat ihm gesagt und die Sentenz hat ihn im
Munde eines Philosophen nicht verwundert: Die Art existirt, ganz ge-
wiss, aber man hat vielleicht ihre richtige Définition noch nicht gefun-
60 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
den. Dazu bemerkt Moritzi hôhnisch, dass eine Idée im Kopfe eines
Menschen existire, die in den Kopf eines andern nicht liineingehe, sei ja
begreiflich, dass aber in einem Kopfe eine Idée, — denn die Art sei eine
Idée — existire die ihra selbst unbekannt sei, dies sei eine Absurditât.
Wie kommt man denn dazu, an die Spezies zu glauben ? Dièse Frage
discutirt Moritzi in einem lesenswertben kleinen Kapitel, ans dem ich
folgendes hervorhebe. Der Mensch lernt zuei-st unterscheiden, bevor er
dazu kommt zusammenzufassen. Er ist aus praktischen Grûnden ge-
zwungen zu klassifiziren und wâhlt zu diesem Zwecke die Merkmale, die
am meisten in die Augen springen. Diejenigen Système, und môgen sie
noch so kûnstlich sein, passen ihm am besten, die fur das Unterscheiden
und Bestimmen der Gegenstiinde am bequemsten sind. Selbst den Natur-
forschern ist das Bediirfniss nach natûi-lichen Klassifikationen erst
kilrzlich gekommen, weil ihnen die Idée der Verwandtschaft fremd
war. Der junge Naturforscher, der zu sammeln beginnt, bringt seine
Zeit mit Unterscheiden zu. Um schneller und leichter zum Ziele zu ge-
langen, benûtzt er Bûcher, in denen die Charaktere notvvendig schârfer
markirt sind, als in der Natur selbst und in welchen, ohne Riicksicht auf
ihren Werth, die auffalligsten Unterscheidungsmerkmale angegeben
sind. Die weniger auffalligen werden iibergangen oder hochstens zur
Unterscheidung von Varietâten benutzt. Unsere Beschreibungen sind
ausserdem hautig das Ergebniss des fehlerhaften Verfahrens, dass man
nur diejenigen Merkmale berûcksichtigt, in welchen die meisten Indi-
viduen iibereinstimmen, wahrend man die abweichenden Nttancen der
Minoritàt, welche oft Uebergangsformen enthalt, ausser Acht lâsst.
So kann man junge Botaniker mit dem Buch in der Hand botanisireu,
diejenigen Exemplare, die mit der Beschreibung iibereinstimmen, aus-
wâhlen und diejenigen wegwerfen sehen, welche die vom Bûche vorge-
schriebenen Mei'kmale nicht besitzen. Dass auf dièse Weise die Species
zu einer scharf abgegrenzten wird, ist selbstverstândlich. Ailes das tragt
dazu bei, die Idée der natûrlichen Gruppen, die der Erfahrung ent-
springt, imGeiste der Menschen zu der starren Idée der scharf begrenz-
ten Species zu gestalten.
Wenn es nun aber mit der theoretischen (ideellen) Formulirung des
Artbegritïes sehr misslich steht, so sieht es mit der praktischen Anwen-
dung vollends schlimm aus. In Wirklichkeit kûmmei-n sich die Ent-
decker neuer Arten sehr selten um die theoretischen Definitionen. In
drastischer Weise schildert Moritzi das Verfahren bei der Aufstellung
neuer Species und die wunderbare Zunahme ihrer Zahl seit der Zeit, da
es gebrauchlich ist, den Namen des Erfinders hinter den Speciesnamen
zu setzen. Es werden neue Arten beschrieben auf Grund eines einzigen,
erbârmlichen, unvollstandigen Herbariumexemplars, dem vielleicht der
Stengel oder die Wurzeln, die Blûthen oder Friichte fehlen. Vergess-
A. LANG — ALEXANDER MORITZI 61
lichkeit, Zerstreutheit, Verwechslung von Etiqueter! u. s. w., spielen
eine grosse Rolle und sincl die crgiebige Quelle von IiTthûmern. Ein und
dieselbe neue Pflanze, die zufâllig zu gleicher Zeit in drei verschiedenen
Lândern entdeckt wird, wird von dem einen Forscher als Varietât einer
Art, von dem andern als Varietât einei* andern verwandten Art beschrie-
ben, wàhrend der dritte Entdecker eine neue Art daraus maclit, Ohne
Llntersucliung dei* Exemplare selbst làsst sich nach den mangelhaften
Beschreibungen die Identitât der drei Formen schwerlich feststellen.
Und dann der endlose Streit liber den Grad der Wichtigkeit der Unter-
suchungsmerkmale! Niemand kommt auf die Idée, dass die Unfruchtbar-
keit dièses Streites einen tieferen, in den Dingen selbst liegenden Grund
hat, der in der Nichtexistenz der Art beruhen kônnte.
Wenn nun schon derartige Erôrterungen und Ueberlegungen niclit
geeignet sind, die Idée der Art — gemeint ist hier die scharf abgegrenzte,
zeitlich unveranderliche Art — zu stûtzen, so giebt es verschiedene Wege,
die nach Moritzi dazu ftthren.die Existenz der Art direkt zu bezweifeln.
Einer dieser Wege ist der ganz specielle der direkten Bcobachtung
und positiven Feststellung. Er besteht darin, irgend eine Griippe von
Organismen aufnierksam und ohne Voreingenommenheit zu studieren.
Man muss zu diesem Zwecke einheimische Tiere und Pflanzen wâhlen,
um sie bequem in allen ihren Entwicklungsphasen und in ihrer natur-
lichen Umgebung, an verschiedenen Lokalitâten und in verschiedenen
Bodenverhaltnissen studieren zu konnen. Man muss ferner Gruppen
wâhlen, die aus nahe verwandten Arten bestehen. Gehoren dazu fremd-
lândische Spezies, so miissen auch dièse in die Untersuchung einbezogen
werden.
In dieser Weise hat Moritzi selbst eine Reihe von Gruppen unter-
sucht. Er nennt Festuca, Frimula, Erigeron,ïevnev dieRosen, Hieracien,
Ranunculaceen und teilt einige Resultate seiner diesbezilglichen Beob-
achtungen mit. Besondersdieliickenlosen Reihen derineinander fiiessen-
den Hieracien sind es gewesen, die in ihm die ersten Zweifel ùber die
Existenz der Art erweckten.
Dièse Ausfûhrungen sind durchaus zutreffend und es citiert Moritzi
Pflanzengruppen, bei denen auch die seitherige Forschung die Unmôg-
lichkeit der scharfen Abgrenzung der Arten festgestellt hat.
Es giebt aber auch Ueberlegungen allgemeinerer Art, welche zum
Zweifel fûhren. Die vergleichende Anatomie lehrt uns, dass die
verschiedenen Organe von den einfachsten Organismen an successive bis
zu den komplizierteren ununtei'brochene Reihen von Umbildungsstadien
darbieten. Die einfachste und fiir denjenigen, der nach natiirlichen Ur-
sachen sucht, auch natûrlichste Erklârung dieser Continuitât der Gestal-
tung sei doch wohl die, dass sie das Résultat einer Continuitât der auf
die Organe einwirkenden Einfliisse sei, die ihre Form verândern.
62 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
Auch die Tatsachen der Géologie fûhren zum Zweifel. Indem sie uns
die erdgeschichtliche Aufeinanderfolge der Organismen oftenbaren,
tragen sie mâchtig zur Sttltze des Oedankens der shifenweisen Entwick-
hmg der Orgnnismemvelt bei. Die hôchsten und vollkommensten Tier-
formen, die Sâugetiere und Vôgel, treten auf der Erdoberfiache erst
zuletzt auf. Moritzi wendet sich scharf gegen diejenigen Geologen,
welche die Continuitat der Schôpfung leugnen und prinzipiell die totale
Vei-schiedenheit der Organismenwelt der verschiedenen Epochen be-
haupten, insbesondere gegen diejenigen, welche annehmen, dass eine
allgemeine Vergletscherung und Vereisung das ganze Leben auf der
Erdoberflâche zerstôrt habe, und welche zu gleicher Zeit, um zu zeigen.
dass bei dieser Gelegenheit wirklich aile Lebewesen zu Grunde gingen,
aile heute lebenden Organismen als spezifisch verschieden von denjenigen
erklaren, welche vor der Eiszeit lebten.
Ernste Zweifel tiber die Constanz der Art mûssen auch die Beobach-
tungon an Culturracen erwecken. Wie kommt es, dass die Haustiere
und Culturpflanzen die grosste Zahl von Varietâten zeigen, die sich oft
durch Merkmale unterscheiden, welchen man sonst spezifischen oder gar
generischen Wert beimisst, und denen auch die Constanz nicht fehlt ?
Offenbar sind es doch die viel mannigfaltigeren Verânderungen in den
Existenzbodingungen, denen sie ausgesetzt worden sind, welche dièse
grossere Variabilitat hervorgerufen haben.
Von ail en Seiten bedrângen Zweifel den Geist Moritzi's. Woher kom-
men die weitverbi-eiteten Aehniichkeiten im Bau der uns umgebenden
Organismen. Ist es ein Zufall, dass 50 000 Insekten nach demselben Bau-
plan gebildet wurden? Oder hat der Schôpfer daran Gefallen gefunden,
49,999mal mit nur kleinen Verânderungen sein eigenes Modell zu kopieren,
durch ebensoviele dii'ekte, spontané Schopfungsakte ? Oder ist es nicht
vielmehr die Natur selbst, welche durch allmahliche unmerkliche Ver-
ânderungen der Existenzbedingungen Verânderungen an den Organis-
men hervorgerufen hat? Wir sind wohl aile ùbereinstimmend iiberzeugt,
dass es sich nicht um einen Zufall handeln kann, meint Moritzi : Aber
wenn es sich um direkte Schopfungsakte handelt, so wâre es doch, nach
menschlichem Urteil, des Schôpfers wiirdiger gewesen, Formen von
grôssererMannigfaltigkeit zu erzeugen, aissiebestândig nach demselben
Plan zu bilden. UnserStaunen und unsere Bewunderung wiirden in viel
hoherem Masse erweckt beim Anblick von krystallfôrmigen Tieren, die
ohne Fusse laufen und ohneMund fressen wiirden, oder bei derBetrach-
tung von Baumen, die so wiichsen, dass sie zum Wohnen bequem einge-
richtete Hâuser bildeten.
Auffallend ist auch, dass die letzte Analyse der organischen Substanzen
lauter Stoffe ergiebt, die schon in der anorganischen Natur vorkommen.
Der Schôpfer hat sich also ohne Zweifel bei der Hervorbringung der zu
A. LANG — ALEXANDER MORITZI 63
organisierenden lebenden Substanz der schon pnieexistierenden anorga-
nischen Stoffe bedisnt. Wenn er aber die Organismen aus anorganischen
Substanzen gebildet hat, warum soUte er demi nicht auch Organismen
aus schon bestehenden Organismen gebildet haben?
Noch viole andere Fragen, man môchte fast sagen indiskrete Fragen,
uber das Vorgehen des Schôpfers bei der Schôpfung der Organismen
stellt sich der grûbelnde, zweifelnde, vor keiner Consequenz zuriick-
schreckende Geist unseres naturge curiosus. Wir ubergehen sie und ge-
langen zu dem Schlussresultat der Betrachtungen Moritzi's.
Wenn eskonstante, scharf umgrenzte Arten giebt, sosindsie alssolche
erschatt'en worden. Wenn sie erschaffen worden sind, so ist es nicht anders
denkbar, als dass eine jede durch einen besonderen Schôpfungsakt her-
vorgebracht worden ist. Die Géologie zeigt uns anderseits, dass in dem
Masse als die Organismen der âlteren Formationen verschwinden, in den
dariiberliegenden neue organische Formen an ihre Stalle treten. Die
Schôpfungsakte miissen sich also widerholt haben. Ob man nun sechs
oder zwôlf oder irgend eine andere Zahl von Schôpfungsakten annimmt,
ist vom theologischen Standpunkt aus einerlei ; die Annahme verstosst
so wie so gegen das kirchliche Dogma. Anstatt sechs oder zwôlf kann
man ebenso gut hundert oder tausend Schôpfungsakte annehmen, und am
Ende ist es ebenso vernùnftig, eine ununterbrochene Schôpfung anzu-
nehmen, welche von einem Geschôpfe zum nâchstfolgenden ilbergehend,
die Erde nach und nach mit ihrer Organismenwelt bevôlkert hat.
Aber zu diesem Resultate, der Annahme einer stufenweisen Entwick-
lungder Organisationswelt, der Annahme einer Abstammung der heuti-
gen Organismen von frûheren, der Annahme, dass die Natur aus einer
fast homogenen Masse, wie sie den Kôrper der niedersten Tiere bildet,
durch allmahliche Spezialisierung und lokale Umbildung die zusammen-
gesetzten Organismen habe hervorgehen lassen, sodass die vei'schiedenen
Organe in den Organismenreihen nur successive auftraten, zu dieser
Annahme einer kontimiirlichen ^S'c/id^/ww^fùhrtenjaauch, sagtMoRiTzi,
aile andern Ueberlegungen allgemeiner und spezieller Natur, botanisehe
und zoologische Betrachtungen, die berechtigten Zweifel an der Existenz
der Art, die Uebergangsreihen, die Variabiiitât u. s. w. Was uns aber die
Géologie nicht lehren kann, das lehren uns botanische und zoologische
Betrachtungen: die Art und Weise nâmlich, wie die allmahliche Schôpf-
ung erfolgt ist. Sie zeigen uns in den àusseren physischen Einfiiissen
die bewirkenden Ursachen, die sich als vermittelnde Agentien zwischeu
Schôpfer und Geschopf einschalten. So wird in den Augen Moritzi's die
Entstehung der Organismenwelt buchstâblich zu einer natiirlichen
Schôpfi ( ngsgeschich te.
MoRiTzi sucht auch gewissen Schwierigkeiten seiner Théorie, die ihm
nicht entgangen sind. zu begegnen. Zu diesen Schwierigkeiten gehôren in
<)4 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GENERALE
erster Linie die grossen Lûcken in den palâontologischen Reihen. Wenn,
so sagt MoRiTzi, die Organismen so entstanden sind, wie ich annehme,
so konnte es keine Unterbrechung in ihrer Schôpfung geben. Ebenso-
wenig konnten sich anfânglicli andere Verschiedenheiten ausbilden als
individuelle Niiancen. Indem sich dièse Nûancen immer weiter vom pri-
mitiven Typus entfernteu, kamen scbliesslich différente systematische
Einheiten von sehr verschiedenem Werte zu Stande. Wenn in den âite-
sten sedimentaren Formationen schon Vertreter der vier grossen Tier-
kreise vorkommen, so ist sehr wohi anzunehmen, dass wâhrend dei*
Epoche der Bildung der Uebergangsformationen, welche sehr lange ge-
dauert haben muss, eine sehr lange Entwicklungsstrecke zurûckgelegt
worden ist, was um so wahrscheinlicher wird, wenn die Annahme richtig
ist, dass die Temperatur in jener Epoche eine hôhere und die Reproduk-
tionskraft dei- Organismen eine energischere war. Dem entsprechend
mussten auch die Verânderungen der Organismen noch viel bedeutender
sein, als heutzutage selbst in den Tropenlândern. Mit Recht schreibt
MoRiTzi die Luckenhaftigkeit der geologischen Urkunden auch dem Um-
stande zu, dass viele Organismen nicht versteinerungsfahig waren. Ver-
gessen wir nicht, sagt er, dass eine Masse von Tieren und Pflanzen dem
Geologen notwendig entgehen, weil dièse Organismen zu ihren Lebzeiten
nur aus weichen und sich rasch zersetzenden Substanzen bestanden.
Dièse Lebewescn konnten keine Spur ihrer Existenz hinterlassen. Wenn
wir nun annehmen, dass zur Zeit der Ablagerung der den versteine-
rungsfiihrenden Sedimentgesteinen vorausgehenden Formationen nur
Organismen mit weichen Teilen lebten, so konnen sich aus jener Zeit
auch keine fossilen Reste erhalten haben.
MoRiTzi macht ferner darauf aufmerksam, dass die Geologen jàhrlich
Zwischenformationen entdecken, die auch palâontologisch zwischen den
dariiber und darunter liegenden Schichten vermitteln.
Auch jenen andern Einwurf sieht Moritzi voraus, dass ja heutzutage
noch neben den hôhern Oi'ganismen solche existieren, welche auf den
niedersten Stufen tierischer und pflanzlicher Formbildung stehen. Auch
diesen Einwurf sucht er zu entkràften, freilich in ungeniigender Weise,
die unser Interesse nur wenig zu wecken vermag.
Der Bedeutung seiner evolutionistischen Auffassung fiir die Beurtei-
lung des Systems, fiir die Aufstellung einer naturlichen Klassiiikation,
war sich Moritzi wohl bewusst. Er erkannte, wie tibrigens schon viele
vor ilim und besonders Lamarck, dass die lineare Anordnung eine un-
natiirliche ist. Wenn die Organismen so entstanden, wie er, Moritzi, an-
nimmt, so konnen sie nicht eine einzige Reihe bilden, sondern sie miissen
entsprechend der Verschiedenartigkeit der Existenzbedingungen, in die
sie gerieten, eine komplizierte und verâstelte Reihe darstellen. Ein Ver-
A. LANG — ALEXANDER MORITZI 65
gleich, den er vorbringt, wird Sie gewiss lebhaft interessieren. Ei- sagt:
Welches System man aucli immer adoptieron môge, immer wird die Form
in der man es in den Bùchern zur Darstellung bringt, eine lineare sein,
weil man mit A beginnen und mit Z aufhoren muss. Dièse Anordnung
ist aber so wenig natih'lich und giebt uns so wenig ein getreuesBild von
den natili'liclien Ziisamnienhilngen. als die abgeschnittenen und in einer
Reilie in den Boden gesteckten Zweige eines Baumes uns ein Bild von
seiner Verzweigung zu geben vermôgen.
In beredter Weise âussert sich Moritzi liber diedurch seine Ansichten
bedingte Atiffassung der Harmonie wul der Ziuecknuïssigkeit in der Or-
gnnismenweU. Die Harmonie, sagter, welche in derNatur herrscht, wird
allgemein betrachtet als der Ausliuss eines tiefen Scbôpfungsgedankens,
der das ganze Getriebe der Organismenwelt zum Voraus und bis in die
kleinsten Einzelheiten eingericlitet, der von Anfaiig an aile kommenden
Bedûrfnisse vorgesehen und der durch aile speziellen Einzelerscheinungen
hindurch esauf den einen Endzweckabgesehen hat, den Menschen. Dabei
kônne nur das die Auf'gabe des Naturforschers sein, diesen Schôpfungs-
gedanken in allen Einzelerscheinungen nachzuweisen.
Wir aber, so ruft MoRrrzi ans, weit entfernt, die Harmonie in der Natur
leugnen zu wollen, erkennen sie als eine Notwendigkeit. Der Luft, dem
Wasser, dem Klima, der Boden beschaffenheit, der Nahrung sind die Tiere
und Pflanzen gerade deshalb angepasst, weil eben dièse Faktoren aus den
Tieren und Pflanzen das gemacht haben, was sie sind. Dièse konnten
nicht Gewolinheiten annehmen, die den Ui-sachen, welche Gewohnheiten
hervorrufen, entgegengesetztsind. Wenn dieExistenzbedingungen, denen
ein Organismus angepasst ist, aufhoren zu wirken, so muss derOrganis-
mus zu Grunde gehen. Wenn sie aber unmerklich und stufenweise sich
verândern, so veràndert sich aucli die Organisation, den neuen Bedûrf-
nissen entsprechend.
Wie Sie sehen, sind es die heute sogenannten Lamarck'schen Fak-
toren, sind es die direkten Anpassungen, denen Moritzi die zweckmâs-
sigen Umwandlungen der Organismen zuschreibt. Dabei ist es intéres-
sant festzustellen, dass Mokitzi in dem festen Glauben lebt, damit eine
causale Erkldrnng im Gegensatz zu der teleologischen der prastahilirten
Harmonie gefunden zu haben. Dièse beiden Système, sagt Moritzi. sehlies-
sen sich gegenseitig aus. Wenn das Finalitatssystem in der Natur wal-
tet, so kann es keine causale Verkniipfung der Erscheinungen geben.
Herrscht aber Causalitat, so fallen von selbst aile jene Fragen iiber den
Zweck oder die Absicht dahin, die der Schôpfer bei der Bildung dièses
oder jenes Organismus haben mochte.
Wenn dereinst unsere Ansichten, wenn dereinst, ruft Moritzi aus, die
Causalitat anerkannt sein wird, so wird man die Frage nicht mehr hôren,
zu welchem Zwecke sich die Berge erhoben haben. Man wii'd sich nicht
VI« CONGR. INT. ZOOL., 1904. 5
66 PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
mehr den Kopf zerbreclien, uni zu erfahren, zu welcliem Zwecke die dem
Menschen schadliclien ïhicre erschaffen worden sind. Man wird in sol-
chen Fragen eine allzumenschliche Art der Beurtlieilung der Dinge er-
blicken und man wird es hochmiitliig und anmassend finden, dem gôtt-
lichen Geist ausschliesslich auf die Existenz des Menschengeschlechtes
gerichtete Gedanken zuzuschreiben.
Schon hieraus geht mit aller Klarheit hervor, dass MoRrrzi die anthro-
pocentrische Weltanschauung verwirft. Dass er sogar den tierischen Ur-
sprung des Menschen annimmt, gelit iiberdies ans einer andern Stelle
hervor, wo er davon spriclit, dass die hochsten Thiere erdgeschichtlich
zuletzt auftreten. Der Mensch selbst cxistire im fossilen Zustande nicht.
Das Meisterwerk der Schôpfung kounte erst zu allerletzt auftreten, nicht
etivo deshalb, lueil, wie die Theologen he/iaiq)ten, ailes zu seinem Empfanfj
ivold vorhereitet und bequem eingerichtet sein musste, sondern iveil ihm
nothwendigeriveise die Formen, auf deren Basis er sicJi entwickelt hat,
Jiaben vorausgehen milssen.
Ich bin am Schlusse!
Lassen Sie mich holien, hochgeehrte Fachgenossen, dass meine Aus-
fùhrungen Sie davon ûberzcugt haben, dass wie ich eingehends sagte,
unserem schweizerischen Naturforscher Alexander Moritzi in der Tat
eine hervorragende Stelle in der Geschichte des Entwickliingsgedankens
gebûhrt.
DEUXIEME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Mardi 16 août 1904
à 9 heures
dans l'Aula de l'Université,
sous la présidence de
M. le Professeur Ch. -S. Minot.
Vice -Présidents : MM. le Prof. L. von Graff (Graz),
•le Prof. E. LoNNBERG (Stockholm), le Prof. P. Pelseneer (Gand)
et le D' L. Stejneuer (Washington).
M. le Prof. Studer, Président du Congrès, annonce à l'assemblée que
M. H. von Rerlepsch étant malade ne pourra pas faire la conférence an-
noncée au programme, mais qu'il sera remplacé par M. 0. Kleinschmidt,
qui traitera le même sujet.
M. le Président donne la parole à M. le Prof. Salensky.
UEBER DIE HAUPTRESULTATE DER ERFORSCHUNG DES
IM JAHRE 4901 AM UFER DER BERESOWKA ENTDEGKTEN
MiENNLIGHEN MAMMUTHCADAVERS
vou
Prof. W. SALENSKY
(S'-PetersbuTg).
Von seiten der wissenschaftlichen Kommission des VI. Internationalen
Zoologenkongresses ist mir der ehrenvoUe Wunsch ausgespi'oehen wor-
den, in einer der allgemeinen Sitzungen einen Vortrag ûber das von mir
selbst ausgewiihlte Thema zu halten. Bei der Auswahl des Themas habe
ich mich an die Ergebnisse der Untersuchungen des im Jahre 1901 aus-
gegrabenen Mammuthcadavers gehalten und zwar deswegen, weil es mir
schien. dass die Untersuchung eines fossilen, in Folge besonders gilnsti-
gen Umstânden mit Fleisch und Blut erhaltenen Tieres nicht nur spe-
zielles, sondern ein allgemeines Interesse erregen soll. Die vou der Pe-
68 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
tersburger Akademie der Wissenschaften vorgonommeno Untersuchung
der Mammiithleiclie ist schon so weit vorgeschritten, dass ein Teil
derselben (Osteologie, Odontographie, Myologie, die Untersuchung des
Eises) bereits im vorigen Jahre veroftentlicht wurdeV Um die Wieder-
holung der bereits publizierten wissenschaftlichen Resultate zu vermei-
den, will ich hier den eben erwâhnten Teil der Untersuchungen nicht
beriihren. Die Aufgabe meines Vortrages besteht erstens in der Aufklâ-
rung der biologischen Existenzbedingungen des Manimuths und zweitens
in der Mitteilung einiger Resultate der Untersuchung der Weichteile der
Mammuthleiche, soweit dieselbe bis jetzt vorgeschritten ist.
Das Erschoinen der gut konservierten Mamiuuthleichen auf der Erd-
oberflache stellt bekanntlich im hohen Norden Sibiriens keine besonders
seltene Erscheinung dar. In den von Middendorff"^ und von K. E. von
Bakr^ mustei'haft zusammengestellten Geschichten der Entdeckung(Mi
der Mammuthcadaver sind bis zum Jahre 186(î achtzehn Falle von dem
Erscheinen der Mammuthcadaver in verschiedenen Gegenden des ISord-
sibiriens angetuhrt. Wenn man noch die spâter angemeldeten zwei Mam-
muthcadaver, von denen die Akademie zwei P'usse und ein Stiick Fell
von Baron v. Maydel bekam und einen Mammuthcadaver der Ljachoff-
insel, von dem wir einen Fuss von Dr. Bunge besitzen, beizâhlt, so wird
die Zabi der im vorigen Jahrhundert aufgefundenen Mammuthleichen
bis auf 21 steigen. Trotz vieler Bemiïhungen von seiten der Petersburger
Akademie der Wissenschaften, die angemeldeten Mammuthleichen aus-
zugraben und dieselben fui- die Wissenschaft zu bewahren, blieben die
von der Akademie zu diesem Zwocke abgesandten Expeditionen meistens
wenig erfolgreich. Die Ursache davon liegt in der grossen Entfernung
Nordsibiriens, in den ausserordentlichen Schwierigkeiten, mit denen
die Reise nach diesen wilden Gegenden verknûpft ist, und in mehreren
anderen zum Teil athmosphœrischen, die fur die Erhaltung der Leiche
ungûnstig erscheinen. Die Erôffnung der sibirischen Eisenbahn liât dièse
Verhaltnisse bedeutend gebessert, und der gute Erfolg der im Jahre 1901
an das Ufer der Beresowka abgesandten Expédition muss wenigstens
teilweise dicser Verbesserung zugeschrieben werden. Die Geschichte der
Entdeckung und der Ausgrabung der Mammuthleiche an der Beresowka
ist folgende :
' Wissensch. Resultate d. von d. Akad. der Wiss. in Petershurg ans Ufer der
Beresoivka fur die Ausgrab. d. Mammuthleiche im J. 1901 abgesandten Expédition.
Bd. I (russiKch).
* MiDDENDORFF. Reisoi ^w d. âuss. Norden und Osten Sibiriens, etc. Bd. IV, T. I,
Petcrsburg.
* K. E. V. B^R. Neue Au/fînd. eines vollst. Manimuths mit der Haut u. d. Weich-
teilen, etc. (Mélanges biologiques de i'Ac. Imp. de S*-PéterKb., B. V, 1866.)
W. SALENSKY — MAMMUTH 69
Im April 1901 hat die Akademie der Wissenschaften in Petersburg
von dem Gouverneui- von Jakutsk Nachricht bekommen, dass am Ufer
der Bercsowka, eines Nebenflusses der Kolyma, eine gut erhaltene Mam-
muthleiche aufgefunrlen wurde. Die Akademie hat beschlossen, môglichst
schnell eine Expédition filr die Ausgrabung der Mammuthleiche auszii-
riisten. Indem derErfolg dieser Expédition hauptsâchlich von der schnell-
sten Ankunft derselben an der Mamniutlistelle abhing, so hat man sich
bestrebt, die Expédition môglichst bald abzusenden. Anfangs Mai haben
die beiden Mitglieder der Expédition, die Herren 0. Herz und E. W.
PFrrzENMAYER, dercn Eifer und Geschicklichkeit wir den guten Erfolg
der Expédition verdanken, Petersburg verlassen. Nach viermonatlicher
schwerer Reise hat die Expédition den 9./22. Septt mber die Mammuth-
stelle erreicht.
Ich branche hiei- nicht auf die Beschreibung der schweren Reise der
Expédition naher einzugehen, da dieselbe bereits von dem Chef der Ex-
pédition, 0. Herz, in einem spezieli gesehriebenen Aufsatz', auf den ich
verweise, niedergelegt ist. Icli wili hier nur einige Stellen daraus an-
fiihren, welche hauptsâchlich die Umgebung und die Lage des Mam-
muthcadavers betreffen.
Ueber die Gegend, in welcher der Mammuth begraben wurde, berich-
tet 0. Herz* wie folgt : « Der Mammuthcadaver liegt auf einem 35 Meter
ttber dem gegenwârtigen Flussspiegel der Beresowka am linken Ufer der-
selben, IV2 Werst langen, nach Osten gekehrten Absturzfelde, das sich
halbkreisfôrmig dahinzieht. Bei einer Neigung von 30° — 35° fâllt das
ganz zerrissene und zerkliiftete Absturzgebiet von der die Taiga tragen-
den, oberen Humusschicht 113 Meter zum Ufer der Beresowka ab, wâh-
rend die absolute Hôhe derselben 55 Meter betrâgt; die Entfernung vom
Mammuthcadaver bis zum Flussufer betrâgt 62 Meter. Die ïïbere Hu-
musschicht, mit einer Moosdecke bekleidet, mass ich an verschiedenen
Stellen und stellte sich eine Dicke von 30 — 52 cm. heraus. Darunter
liegt eine lehmhaltige Erdniasse, zu ca. -/sErde und '/.^ Lehm, diedurch-
schnittlich 2 Meter, stellenweise aber bis 4 Meter und mehr misst und
von geschichteten Eisadern von 5 — 18 cm. Dicke, mit Steinen, Wurzeln
und Holzstùcken vermischt, durchzogen ist. Unter dieser alluvialen
Erdschicht tritt eine vertikale Eiswand zu Tage, die oberhalb des Mam-
muthplatzes 5 Meter, an anderen Stellen sogar 7— 8 Meter freiliegt. . . »
a Auf diesem vermutlichen Eisabhange liegen mâchtige, zerrissene
Ei'dmassen und Erdhûgel, die durch das allmâhlige Schmelzen der Eis-
wand mit hinzukoramendem Wasser aus dem oberen Taiga und dem ca.
' 0. Herz. Berichte des Leiters der von der Kais. Akad. d. Wiss. zur Ausgrahung
eines Mammuthkadavers an die Kolyma-Beresowka ausgesandten Expédition 1902.
(Verl. d. Akad. d. Wies. zu St. Petersburg.)
70 DEUXIÈME ASSEMBLEE GENERALE
'/^ Wei'st dahinter liegenden Bei-griicken von 120 Meter Hôhe, bei star-
ken Regengussen zum Beresowka-Ufer hinabrutschen. Bei einem solcben
Erdrutsch oder dem Auseinanderreissen einer grôsseren Erdmasse ist
auch nach Vermiitung der Lamuten (.lakuten) schon vor 2 Jahren der
Mammuthkopf zum Vorschein gokommen, wahrend eiii Teil des iibrigen
Kôrpers erst Ende August sicbtbar wurde. »
Die untei- der Leitung von 0. Herz mit grosseï* Vorsicht vorgenom-
menen Ausgrabungen haben allmâhlig die Mammuthleiche blossgelegt.
Die Arbeit der ersten Tage bat scbon einen sehr wichtigen Fund er-
bracht : es ist namentlich eine Portion des Futters die in Form einer
Platte zwiscben den oberen und unteren Ziihnen bei der Freilegung des
Schadels entdeckt wurde. Die wicbtige Bedeutimg dièses Fundes fur die
Biologie des Mammutbs werde ich weiter unten geuauer besprechen ; hier
will ich nur hervorheben, dass die Anwesenheit des noch ungekauten
Futters zwiscben den Zahnen des oberen und unteren Kiefers auf einen
plôtzlicben Tod des Tieres hinweist. Der Tod war in Folge der weiter
unten niiher zu besprechenden Ursnchen so scbnell eingetreten, dass
das Tier nicht einnial die Zeit batte, die in seiner Mundhohle liegende
Nahrung zu verschlucken.
Die weiteren Ausgrabungen, bei denen der Rumpf und die Extremi-
taten allmâhlig zum Vorschein kamen, haben mehr und mehr die Idée
von dem natiirlichen Tod des Tieres ausgeschlossen. Der Rumpf der
Leiche war aufrecht gestellt; der Kopf etwas emporgehoben. Die bei-
den hinteren Extremitâten sind in einer fast horizontalen Lage unter
den Bauch geschoben ; das Tier erweckte die Ansicht, als ob es auf seinen
hinteren Extremitâten gesessen batte. Die Lage der in den carpalen
Gelenken gebogenen vorderen Extremitâten weisst dai'auf hin, dass das
Tier kurz vor seineni Tode beftige Anstrengungen geilbt bat, um sich
zu befreien. Ein Vorderfuss wai* etwas hôher gelegen, als der andere.
Kurz, die Stellung der Leiche, die Lage der vorderen und der hinteren
Extremitâten, die gebrochenen Knochen und die ungeheure Menge des
Blutes in der Brust- resp. Bauchhohle, weisen darauf hin, dass das Tier
in Folge einos gewaltigen Stosses plôtzlich verendete.
Bevor wir zur Frage ûber die LTmstânde, welche den plotzlichen Tod
unseres Mammutbs hervorgerufen haben, iibergehen, wollen wir zuerst
die allgemeinen physikalisch-biologischen Verhâltnisse unter welchen
das Mamnnith lebte, etwas nâher betrachten. Die letzten kônnen nur auf
Grund der mit dem Mammuth aufgefundenen Ueberreste dei* derzeitigen
Floi-a beurteilt werden. Der berùhmte K. E. v. Baer bat schon vor 40
Jahren vollkommen richtig bemerkt, dass « die Bestimmung der Nah-
rungsreste, die man im Darm finden wird, iiberwiegt an Wichtigkeit
sicher aile Untersuchungen ilber die spezifische Form des Tieres ». Dièse
Nahrungsreste wurden aber bis in der letzten Zeit nicht erhalten ; des-
W. SALEN8KY — MAMMUTH 71
wegen entbehren unsero Kenntnisse ûber die Naturverhaltnisse der Mam-
muthzeit eines thatsàch lichen Grundes und sind theilweise auf Ver-
muthungen, theilweise auf die Analogie mit den Befunden beg» ûndet,
welche man an den Zeitgenossen des Mammuths gemacht hat. So hat
der verstorbeno Akademiker F. Brandt, auf Gnind der Untersuchungen
der Futterreste, die zwischen den Zahnen des Zeitgenossen und des Be-
gleiters des Mamniuths, des Rhinocéros tichorhinus, gefunden wurden
und hauptsàchlich ans einer Menge von Nadeln der Coniferen bestan-
den, geschlosseu, dass das Mammuth « gleichfalls wenigstens zuni Teil,
vielleicht selbst grôsstenteils. von Zapfenbâumen sich genâhrt haben
môchte * ». Daraus zieht Brandt folgende Schlùsse ûber das Klima des
hohen Nordens zur Mammuthszeit -. Er sagt namentlich : « Da nun aber
gerade die intacten Leichen in so nôrdlichen. gegenwiirtig so vegeta-
tionsarmen, ôden Gegenden vorkommen, wo so grosse Tiere, wie die
Mammuthe, heut zu Tage weder die gehorige Menge noch die fur sie
geeignete Xahrung finden kônnten, so darf man wohi daran deuken,
dass das Klima des hohen Nordens von Sibii-ien frûher ein anderes,
namentlich ein solches gewesen sein diirfte. welches eine reichliche Végé-
tation, namentlich eine weit grossere Ausdehnung dei- Walder nach
Norden gestattete. »
Wollen wir versuchen die Richtigkeit dieser Meinung von F. Brandt
auf Grund des neugefundenen Materials zn prûfen. Es ist wirklich ein
ausserordentlich glûcklicher Zufall gewesen, dass das Mammuth von
Beresowka so plôtzlich verendete, dass es seine Nahrung teilweise nicht
einmal gekaut hatte. Es hat uns eine reiche Menge dieser Nahrung gelie-
fert. Ausser der schon oben erwahnten zwischen den oberen und unteren
Zahnen gefundene Flatte, welche aus zusammengepresstem Heu bestand,
hat man bei der fortgesetzten Ausgrabung einen ganzen Magen gefun-
den, welcher ungefâhr 12 kgm. von unverdautem Futter enthielt.
Die Untersuchung dieser werthvoUen Ausbeute wurde von der Aka-
demie der Wissenschaften Hei-rn Akademiker M. Woroxix ûbergeben.
Nach dem unerwarteten und sehr bedauerten Tode desselben, hat die
Bearbeitung dieser Futterreste Herr Acad. J. Borouix ûbernommen.
Mein KoUege, Akademiker J. Borodin, war so fi'eundlich gewesen, mir
eine Liste der von ihm bestimmten, im Futter aufgefundenen Pflanzen
zu ûberreichen und hat mir die Erlaubniss gegeben, dieselbe hier mit-
zutheilen, woftir ich ihm hier meinen besten Dank ausspreche.
Obwohl die im Futter enthaltene Flora keineswegs mannigfaltig ist,
bietet sie ein hervorragendes Interesse dadurch, dass sie aus den Pflan-
' J. F. Brandt. Zur Lebensgeschichte des Mammuths. (Bull, de l'Ac. Impér. de
Sf-Pétersbourg, Bd. X, p. 112.)
^ Idem, p. 115.
72 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉEALE
zen besteht, die noch jetzt an demselben Orte wachsen. Es wurden fast
ausschliesslich Grâser gefunden. Die Nadeln der Coniferen sind in aus-
serordentlich ^eringei' Menge dabei vertreten.
Die Futtei-pflanzen des Mammuths gehôren zu den sechs Plianzen-
faniilien, von denen die Reprâsentanten der Gramineen und der Cype-
raceaceen durch ihre Menge und durch die Mannigfaltigkeit ihrer Arten
pràvaliren. Ans den Gramineen gehoren die meisten folgenden Arten :
I. Aloj)ecurus alpinus Sm. (Fuchsschwanz), von denen Stengel, Rispen
und einzelne Aerchen in reiclilicher Menge gesammelt wurden; 2. Hor-
deiim jubatum L. mit sehr vielen Stengeln und einzelnen Aehrchen ;
3. Afp'ostis horeaUsH^iVim., Stengel, Rispen, teilweise mit gut erhaltenen
Aehrchen ; 4. Atropis destans Grideb., nicht besonders gut conservirte
teilweise mit Aehrchen versehene Stengel; 5. Beckmannia crucœformis
Host, wenige Aehrchen.
Die Famille der Cyperaceacecn ist nur durch zwei Arten von Carex
reprasentirt : 6. Carex glareosa Wg. von denen viele HiiUpelze und Samen
gefunden wurden, und 7. Carex incurva Lightf. dui'ch sehr viele Hûll-
pelze, Samen und ganze Aehrchen reprasentiert.
Die ilbrigen Familien sind bloss durch einzelne Arten vertreten. Von
der Famille der Labiaten sind nur 2 schlecht erhaltene Frûchte des 8.
Thymus serpillum L. gefunden. In viel grôsserer Menge sind im Futter
die manchmal gut conservirten Bohnen des 9. Oxytropis canipestris De.
ans der Famille der Leguminosen vorhanden. Aus der Famille der Papa-
veraceen wurden einige Samen von 10. Papaver alpinum L. gefunden.
Endlich ist die Famille der Ranunculaceen nur durch zwei Friichte von
II. Rammcidus acer L. var. horealis, dargestellt.
Aile hier erwiihnten Pflanzenresten gehôren den Pflanzen die noch
jetzt an denselben Stellen wachsen (s. Trautvetter, Flora riparia Koly-
mensis », Ostenfeld, a Flora arctica, » Cajander, « Lena-Thal ») und
stellen sich als charakteristische Reprâsentanten der Wiesenflora dar.
Die typischen Tundrapflanzen, ausser dem Alopecurns alpinus Sm. und
Fapaver alpinum L., welche auch in der Tundra voi'kommen, wurden
nicht aufgefunden.
Ausser den aufgezâhlten Pflanzen wurden noch einzelne kleineStucke
von Holz angetroffen, die bis jetzt nicht niiher bestinimt sind.
Dank den beschriebenen Futterresten haben wir positive Tatsachen
erworben, welche uns sichere Auskunft ûber den Charakter der Flora
zur Mammuthszeit und zugleich den Grund ftir die Beurteilung dei* da-
maligen physikalischen Verhaltnisse des hohen Nordens Sibiriens liefern.
Der Charakter der Flora gibt keinen Grund l'iir die Bestatigung der Hypo-
thèse von Fr. Brandt, nach welcher das Klima des hohen Nordens Sibi-
riens milder als das gegenwartige gewesen sein diirfte. Die Identitât der
Wiesenflora, welche im Mammuthsfutter entdeckt wurde,mitderderheu-
\V. SALENSKY — MAMMUTH 73
tigen Tage, weist vielmehr darauf hin, dass das Mammuth unter ganz an-
deren Bedingiingen als seine gegenwai-tigon Verwaudten, der afrikani-
sche und der indisclie Eléphant, lebte. Das Mammuth war ganz ent-
schieden ein hochnordisches Tier; es bewohnte kalte Gegenden und war
dafûr durch verschiedene Einrichtungcn, die wir bei den jetzt lebenden
Elephanten nicht tretteii, angepasst. Ob es sich manchmal von den Na-
delhôlzern niihrte, kann ich nicht entscheiden; jedenfalls hat man jetzt
noch keinen Grund fur die Annahme, dass die Nadelhôlzer irgend eine
Rolle bei seiner Nahrung spielten. Die Môglichkeit eincs zeitweiligen
vielmehr oder zutalligen Verzehrens der Coniferennadeln will ich aber
durchaus nicht in Abrede stellen. Tatsachlich haben wir keinen Grund
fur die Annahme, dass es sich grôsstenteils von den Nadelholzern er-
nâhrte. Xach den gehorigen Quantitaten der Nahrung, welche im Mam-
muthmagen gefunden wurden, darf man schliessen, dass die Wiese, auf
der es kurz vor seinem Tode weidete, ihm die notwendige Menge des
Futters geliefert habe. Dieselbe Wiese ist ihm in Folge eines Unglûcks-
falles auch eine Grabstelle geworden. Wie ist es gestorben? Welche gûn-
stigen Umstânde sind es, die seinen Cadaver wâhrend mehrerer Jahrtau-
sende zur vollstandigen Konservierung gebracht haben? Das sind Fra-
gen, welche sowohl Laien wie auch Gelehrte in holiem Masse interessie-
ren, die aber nur hypothetisch beantwortet werden kônnen.
Ueber den Tod der Mammuthe wurden verschiedene Hypothesen auf-
gestellt.
Bekanntlich hat der berûhmte schweizerische Naturforscher Oswald
Heer die Meinung ausgesprochen, « die in Sibirien mit Haut und
Haar bis auf unsere Tage erhaltenen, im Eis eingefrorenen Mammuthe
seien vielleicht auf dem Eis verungliickt, in Gletscherspalten gefallen
und in diesem uralten Eiskeller durch aile Jahrtausende aufbewahrt
worden ». F. Brandt beraerkt darûber : a Fur Sibirien kann die Théo-
rie des berûhmten Ziiricher Naturforschers keineswegs gelten » und
schlâgt zur Erklâi'ung der F rage tiber das Verenden der Mammuthe eine
andere Théorie vor, die sich auf das Vorkommcn der aufrechtstehenden
Mammuthleichen stiitzt. Brandt hat auf dièse Eigentiimlichkeit beson-
deren Wert gelegt und die Ansicht ausgesprochen, « dass die wohl er-
haltenen Mammuthleichen an ihrem Fundorte selbst (den Flussufern)
im Schlamme versunken seien, dann aber noch mehr von den Flûssen
mit Schlamm bedeciit wurden, worauf sie sehr bald darnach einfroren,
was natùrlich nur im Herbst, und in Folge eines bald eingetretenen Fro-
stes gescheheu konnte. Ein harter darautîolgender Wintei- tat das tlbrige,
wahrend der kalte Schlamm, womit sie im niichsten Frûhling und im
weiteren Verlaufe der Zeit bedeckt wurden, sie gegcn das Aufthauen
schiltzte » Was die liegend gefundenen Leichen anlangt. so werden
sie als solche zu betrachten sein, welche entweder aus ihrem natiirlichen
74 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Fundorte durch Erdsturze (wie namentlich der selbst von Adams beob-
achtete ) oder Untenvaschungen losgerissen, oder durch Fluteii eine sehr
kurze Strecke transportiert wurden. »
Akad. L. Schrenk' hat dièse Théorie einer Kritik untervvorfen iind
dabei die richtige Bemerkung gemacht, dass « die auf solchem Wege,
durch P^inbettung in Sand-, Thon- oder Schlammschichten erhalten ge-
bliebenen Tiere, wenn auch nicht immer aller ihrer Weichteile beraubt,
doch in der Regel stark mitgenommen worden seien. Wenn sich aber
unter ihnen dennoch einmal eine wohl konservierte Leiche linden soUte,
so miissen mv das nur einem ganz glûcklichen Zufall und der Mitwir-
kung ganz aussergewôhnlicher, vielleicht nur lokaler Umstânde zu-
schreiben. Solche Falle diirften daher nicht als Regel, sondern nur als
Ausnahme betrachtet werden. »
Ich schliesse mich der in diesen Zeilen geâusserten Meinung v. Schrexk
sehr gerne an. Die Stellung des Mammuthcadavers von der Beresowka,
die unverdaute Nahrung, welche in demselben gefundon wurde, lassen
sich nicht mit der Ansicht von F. Braxdt in Einklang bringen. Wâre
das Mammuth in einem Sumpf versunken, so ist dadurch noch kein Grund
gegeben, dass sein Tod so piôtzlich erfolgte, dass es nicht einmal die Zeit
hatte, die in seinem Munde steckende Nahrung zu kauen, Das Versinken
grosser Tiere, wie z. B. der Ochsen, Kiihe usw., welches in den sumptigen
Gegenden Sibiriens nicht selten vorkommt, dauert jedenfalls so lange,
dass die Tiere noch gonugZeit haben, um ihre Nahrung zu verschluckeu.
Die Stellung der Mammuthleiche weist auf einen heftigen aber kurz-
dauernden Kampf um das Leben hin. Die Knochenverletzungen im Hu-
mérus und im Becken, in den Lendenwirbeln und im Kreuzbein kônnen
nur darin ihre Erklârung finden, dass das Tier unmittelbar vor seinem
Tode an einen festen Gegenstand stark gestossen resp. von einer grossen
Hôhe heruntergefallen wâre, Das Herunterfallen des Tieres aus einer
bedeutenden Hôhe in irgend eine Erdspalte, oder in eine Hohle kann
auch allein den plotzlichen Tod und die eigentiimliche Stellung des Mam-
muths erklâren. Wir erinnern gerne an die oben zitierte Stelle von Os-
wald Heer's bildliche Vorstellung, welche genau den Verhâltnissen,
unter denen die Mammuthleiche an der Beresowka gefunden wurde, ent-
spricht, Nur bedarf das Bild von Oswald Heer in der Beziehung einer
Korrektur, dass die vermeintliche Hôhle keine Gletscherspalte gewesen
sein konnte, da im Norden Sibiriens keine Gletscher bis jetzt entdeckt
wurden. Dièse Hôhle konnte auch nicht im Eis selbst gebildet worden
sein, da die Mammuthleiche nicht im Eis, sondern in der gefrorenen Erde
* L. V. ScHRENK. Bericht ûher neuerdings im Norden Sibiriens angehlich zum
Vorschein gelcommene Mammuthe, etc. (Mélanges biol., tirés du Bull, de l'Ac. Imp.
de St-Pétersl)., T. VII, p. 745.)
W. SALEN8KY — MAMMIJTH 75
gefunden wnrde. Dio Eisschichten, welche iinter der Begrabnngsstelle
des Maramuths auftreten. bestehen nach den Angaben des Geologen J.
ToLMATscHEFF, welcliei' das Eis untersuclite, aus Schneeeis. Dièse Eis-
schichten liegen unter der Mammuthleiche und waron wahrschoinlich
schon vor dem Mammuthtode gebildot.
Deswegen ist es sehr wahrscheinlich, dass die Hôhle, iii welche das
Mamniuth gelangte, im Boden gebildet ware. Die darunter liegende Eis-
schicht spielte eine grosse RoUe bei der Erhaltuiig des Mammuthcada-
vers wiihrend der ganzen Jahrtausende, indem sie die Tenipei-atur des
Bodens eriiiedrigte.
Es fragt sich nun : wie konnte auf der Wiese, auf welcher das Mam-
muth einige Minuten vor seinem Tode weidete, eine solcho Hôhle gebil-
det werden ? 0. Herz, der die Gegend, wo dièses Mammuth gefunden
wurde, sorgfaltig untersuchte, hat die Meinung ausgesprochen, dass auf
der Eisschichte, die er als Gletscher betrachtet, tiefe Einschnitte vor-
handen waren, « die durch das aus der Taiga und dem angrenzenden
Bergrûcken kommende Thau- und Regenwasseï- mit Erde, Stcinen und
Baumi'esten ausgefûllt wurden, wortiber sich dann eine Decke gebildet
hat, die sehr reichlichen PiBlanzenwuchs gehabt haben muss, wo die
Mammuthe und andere Tiere vortreffliche Nahrung fanden. Besagte
Decke hat dann wahrscheinlich noch nicht die richtige Festigkeit gehabt,
die schweren Mammuthe iiberall zu tragen, das Mammuth ist durchge-
brochen und abgestiirzt, wie seine Lage und die zerbrochenen starken
Knochen, wie das Becken, der rechte Humérus etc., beweisen. Es hat
dann zwar versucht sich emporzuarbeiten, was aus der Kletterstellung
der beiden Vorderfùsse zu ersehen ist; aber die Beschadigung ist so
gross gewesen, dass es die Kraft dazu nicht mehr hatte und bald veren-
dete. »
Die Bildung der Hôhlen in der Erde durch die Aufiôsung des Gesteins
ist zu bekannt um an denselben sich aufzuhalten. Die fiir Europa be-
kannten Bedingungen der Hôhlenbildungen sind in Sibirien noch durch
einen Faktor, nilmlich durch den starken Frost vermehrt, welcher die
Bildung der Kliifte resp. der Spalten im Eis oder in gefrorener Erde
verursachen kann. Nach den Angaben verschiedener Reisenden, die
Nordsibirien besuchten, ist es bekannt, dass in Folge starker Froste, die
dort sehr hâufig sind, in dem gefrorenen Boden weite Spalten sich bil-
den, in welchen das Wasser von den anliegenden Wasserbehaltern z. B,
den Seen, verlâuft und dort gefriert.
In demselben Kolymagebiet, wo das Mammuth gefunden wurde, sind
solche Falle von den Reisenden angegeben. Das von dem Boden der Seen
nach den Erdritzen resp. Erdspalten hineinstrômende Wasser kann nicht
in allen Fallen verfolgt werden. Es ist sehr wahrscheinlich, dass es unter-
irdisch fliesst und unter dem Boden einige mehr oder minder gerâumige
76 DEUXIÈME ASSEMBLÉE (4ÉNÉRALE
Hôhlcn auswâscht, welche von Aussen durcli eine Bodonscliicht bedeckt
und masquirt werden konnen. In cine dieser Hohlen kônnte das Mam-
muth gestiirzt resp. gerutscht sein. Der gewaltige durch das Herunter-
fallcn des schweren Mammuthkorpers verursachte Stoss hai einen wei-
teren ISachstui-z des unigebeuden Bodens und dei* Hôhlendecke hervor-
gerufen, welchcr das Mammutli sofort bedecken sollte.
Nach der oben angetûbi-ten Liste der im Magen aufgefundenen Ptian-
zen kann auch die Jahreszeit zu welcher unser Mamniuth verun-
glûckte ziemlich leicht bestimmt werden. Aile gefundenen Pilanzen sind
bereits mit Samen versehen; daraus folgt, dass dieselben entweder im
spâtesten Sommer oder im Anfang des Herbsies abgerissen worden. Zu
dieser Jahreszeit kommen schon im hohen Norden, wenigstens in der
Nacht starke Froste vor, bei denen der Boden gefriereu kann ; dar-
aus konnen wir scliliessen, dass die in Folge des Nachsturzes ûber den
Mammuthkorper getallene Erdmasse bereits einen sicheren Schutz gegen
aile Zersetzungdes Mammuthkorpers bieten konnte. Starke Stiirme, die
wâhi-end des Winters eine ungeheure Menge von Schnee und Staub
bringen, konnten dièse Schutzarl)eit vollenden, so dass schon in der
ersten Zeit der Mammuthcadaver mit einer Erdschichte bedeckt wer-
den konnte, welche die Erhaltung desselben fur mehrere Jahrtausende
sicherte. Dies sind di<' Verhaltnisse, welche wir uns vorsteilen konnen,
um auf Grund der erworbenen Tatsachen den Tod des Mammuths und
die Conservirung seiner Leiche zu erklàren.
Gehen wir nun zur Morphologie des Mammuths ilber.
Der neu gefundene Mammuthcadaver hat unsere Kenntnisse ûber die
Morphologie dièses interessanten vorweltlichen Tiei'es in bedeutendem
Masse gefordert. Akad. J. F. Brandt, dem wir zahlreiche Untersuchun-
gen liber das Mammuth vei'danken, hat versucht, die morphologischen
Kennzeichen unseres Tieres niiher zu definiei-en'. Nach den Angaben
dièses Forschers soll das xMammuth vorzugsweise « durch seine plumpere
Gestalt, seine (jedoch nicht sehr viel) bedeuteudere Grosse, seinen iange-
ren Kopf, seine breite Stirn, sehr kleine (0,265 m iang), dicht behaarte
Ohren, spiralige, gross^re Hauer, noch inniger als bei den lebenden Ele-
phanten verbundene Zehen, sowie den dicht mit braunem Wollhaar und
zerstreuten, aber reichlichen, am Halse lângeren, wie es scheint eine Art
Mahne bildenden, borstenahnlichen, dunkelschwarzen Haaren bedeckten
Korper von den h^benden Elephanten sich iinterschieden haben» (p. 111).
Die angefiihrte Diagnose des ElepJias iwirnigenius ist durchaus auf die
Untei-suchung des im Petersburger Muséum aufgestellten AoAMs'schen
1 J. F. Brandt. MiUeihmgen ilber die Gestalt und Unterscheidungsmerkmale des
Mammuths oder Mamont (Elephas primigenius). (Bull, de l'Acad. Imp. de S'-Péters-
bourg, T. X, p. 93-111.)
W. SAI.EN8KY — MAMMLTH 77
Mammuthskelettes und der daselbst befindlichen Schâdel resp. einzelnen
Kuochen des Skelettcs begi'undet.
Mail behauptet, dass das Mamniuth durch die Grosse seines Kôrpers
die gegenwartigen Elephantenarten (E. indiens und E. africanns) be-
deutend ubertraf. Der neugefundene Mammuthcadaver war noch ziem-
lich jung gewesen; nach dem Zustande seiner Zahne zu urteilen, kônnte
inan ihm nicht melir als 25 Jahre geben, vorausgesetzt, dass das Alter
des Mammuths nach dem fur die heutigen Elephanten angegebenen
Schéma des Zahnsystems bestimmt werden kann. Er ist auch kleiner als
das im Jahre 1808 von Adams gebrachte, welches im zoologischen Mu-
séum der Petersburger Akademie aufgestellt ist. Deswegen kann freilich
das Mammuth von der Beresowka nicht als Muster fiir die Beurteilung
der Grosse dienen. Nach den Dimensionen der im zoologischen Muséum
aufbewahrten Schâdel kann man jedenfalls schliessen, dass das Mam-
muth etwas grôsser als die gegenwârtig lebenden Elephanten gewesen
sei. Der kleinstc von diesen Schâdeln ist beinahe 104 cm lang, wahrend
von den dort vorhandenen Elephantenschadeln nur ein einziger 111 cm.
in die Lange betrâgt, die ùbrigen aber nicht mehr als 81 cm. lang sind.
Nach der Lange der im Petersburger Muséum aufbewahrten ungeheuren
Stosszâhne (4,17 m.) muss jedenfalls angenommen werden, dass die oben
zitierten Mammuthschâdel lange nicht die maximale Grosse erreicht
haben.
p]s sei hier doch bemerkt, dass das Verhaltnis zwischen der Schâdel-
lange und der Lange des Rumpfes beim Mammuth von dem der Ele-
phanten verschieden ist. Die Schadellânge des Mammuths tibei-trifft die
Halfte der Rumpflânge, wahrend die Schadellânge der Elephanten nie
die Hâifte der Piumpflânge erreicht. Das Mammuth besass also einen ver-
haltnismâssig grôsseren Kopf als die Elephanten. Dieser Umstand muss
immer bci der Beurteilung der Kôrpergrôsse des Mammuths in Betracht
gezogen werden.
Ein dichter Haarpelz des Mammuths und eine mâchtige bis 9 cm. er-
reichende Fettlage seines Unterhautgewebes sind die Anpassungen, wel-
che ihm das Leben im hohen Norden Sibiriens ermoglichten. Leider fal-
len die Haare in der durch den Regen und atmosphœrische Einflùsse
macerierten Haut der Mammuthleiche sehr leicht aus, so dass es nur in
seltenen Fâilen gelingt, eine erhaltene Haarbedeckung zu konservieren.
Das Mammuth von der Beresowka ist insofern glûcklicher gewesen, als
bei ihm wenigstens an den Fussen die Haare erhalten sind; durch die
Bandagierung der Fusse ist es môglich gewesen, die behaarten Fiisse
nach Petersburg zu transportieren. Obwohl die ùbrigen von der Haut
ausgefallenen Haare unter den Korperstellen, von welchen sie ausgefallen
sin(ï, in der Erde lagen, so wurden dieselben doch sorgfâltig gesam-
melt, um an den entsprechenden Stellen befestigt werden zu kônnen.
78 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Es ist jetzt kaum zweifclhaft, dass der ganze Mammuthkôrper mit
Haaren bedeckt war; aber von diesen Haaren kann niaii dreierlei Arten
unterscheiden, die sich nicht nur durch ihro Lange und Dicke, sondern
aucli durch ihren Bau von einander iintersclieiden. Sie nehmen verscliie-
deneKôrperstellen ein und kônnen als Wollhaare, Granenhaare und Bor-
stenhaare bezeichnet werden. Die beiden ersten sind rnnd im Quer-
schnitt, die drilten stark abgeplattet, sodas.s sie beinahe bandfôrmig er-
sclieinen.
Die Wollhaare sind die kiirzesten Haare des Mammuthkorpers und
bilden eincn dichten, auf der ganzen KôrperUâche ausgebreiteten Haar-
pelz. Ihre Dicke betragt ungefâhr 0,1 mm., die Lange 2 — 2'/.2 cm. Manch-
mal sind sie geki-âuselt, ôfters geradliuig.
Die Granenliaare sind zwischen den Wollhaaren zerstreut. Ihre
Dicke betragt 0,25 mm. An einigen Kôrperstellen,wieandenWangen,an
derSchulter, amOberarm,anderBauchseitedesKôrpers treten sie grup-
penweise auf und ftihren zur Bildung bart- resp. mâhnenahnlicher Or-
gane. Adams und TiLEsius haben bekanntlich deniMammuth eineiVlâhne
zugeschrieben, ohne dieselbe beobachtet zu haben. Leider hat das neu-
gefundene Mammuth kein Material zur Entscheidung der Frage iiber
die Anwosenheit der Mâhne gebracht. Es ist aber sehr wahrscheinlich,
dass an den Wangen, unter dem Kinn, an der Schulter, am Oberschenkel
und am Unterleib die Steifhaare in grosser Menge vorhanden waren und
mahnenartige Organe bildeten. Nach der Stelle, wo die Granenhaare unter
dem Mammuthcadaver gefundenwurden,mussman annehmen.dass dièse
Haare zwei von den Wangen an bis zu den Hinterfûssen sich ziehende
Haarfransen bildeten, die denjenigen vom Jack {Poephagus gninieus)
niclit unahnlich waren. Es ist sehr intéressant, dass die hier angegebene
Verteilung der Granenhaare mit den neuerlich von CAPrrAN et Breuil' in
der Hohle von Combarelles entdeckten Wandbildei' vom Mammuth in
sofern ilbereinstimmt, als dort ebenfalls die Haarfranzen an den Seiten
des Unterleibes abgebildet sind.
Die Borstenhaare, die ihren Namen ihrer Steifheit verdanken,
zeichnen sich durch ihre eigenthiimliche zusammengepresste bandfôr-
mige Gestalt aus. Es scheint, dass dièse Haare bloss am Schwanze vor-
handen waren, wo sie eine stark entwickelte Haarquaste bildeten. Die
Borstenhaare sind viel dunkler gefarht als die anderen Haararten.
Nach 0. Herz soll die Lange derselben 20—35 cm. erreichen ; es sei
jedoch bemerkt, dass aile Haare vom Mammuth von Beresowka abgebro-
chen wurden, und dass die angegebene Lange derselben wohl wenigstens
um '/g mehr geschâtzt werden soll.
' Capitan et Breuil. Reproduction des dessins palaeolithiques gravés sur les parois
de la grotte des Combarelles. (Comptes rendus, 1901, n» 24, p. 1038.)
W. SALENSKY — MAMMUTH 79
Was die Farbe dor Haare anbetritft, so darf diesclbe im AUgemeinen
als gelblich-braun bezeichnet werden, obwohl sie von liell-blond bis
fast brauii variirt. Die Haare des Mammuths von Beresowka sind hell.
Wendon wir uns nun zu den Stosszahnen. Unsere Kenntnisse liber
die natiirliche Stellung dieser Zahne in den Alveoien sind, trotz vielen
Untersuchungen iiberdie Morphologie der Stosszâhne, nicht vollkommen
sicher gestelit. Nacli den Angaben von F. Brandt soUen die Stosszâhne
oder Hauer « bei ihrem Austritte sehr stark divergiren, sich dann zuerst
nac'hAussen, vorn nnd oben wenden, mit ihrem Endteil oder Spitze aber
nach anssen und hinten etwas gegen die Schulter sich biegen » (Bull, de
l'Acad. imp. des se. de St-Pétersbourg, Bd. X, p. 98). Dièse Beschreibung
stimmt mit den auf dem Mammuth von Beresowka entdeckten Tatsachen
nicht vollkommen ûberein.
Die Expédition hat bei diesem letztcn Mammuth keine Stosszâhne ge-
funden. Die rechte Alvéole des Intermaxillaris war noch vollkommen
intact; die linke trug auf ihrer Oberflache die Schnittllachen, die offen-
bar durch das Abhauen entstanden sein mussten. Der rechte Stosszahn
war wahrscheinlich schon wâhrend des Lebens des Mammuths ausgefal-
len. Man hat ihn weder gefunden, noch Grund zur Annahme, dass er
abgehauen gewesen ware. Gliicklicherweise wurde aber der linke Stoss-
zahn fur die Wissenschaft gerettet. Er wurde von 0. Herz bei einem
Lamute (Jakute) zuriickgekauft. Durch die Anpassung der an seiner
Obo'flacho vorhandenen Schnittfiâchen mit denjenigen der Alvéole,
konnte derselbe richtig eingesetzt werden. Es ist dadurch erwiesen
worden, dass die von F. Brandt angegebene Beschreibung der Stosszâhne
einer Koi'rektur bedarf, die hauptsâchlich die Richtung dor Spitzen
betriftt. Die Spitzen der Stosszâhne waren namlich nicht nach aussen,
wie F. Brandt angiebt, sondern nach innen gerichtet.
Ein anderer sehr wesentlicher Punkt der âusseren Morphologie des
Mammuths betrifï't dieForm des Schwanzes. Ueber die Form und die
Grosse dièses Organs beim Mammuth wussten wii' hier in der letzten
Zeit beinahe gar nichts. Die einzige Angabe dariiber rlihrt von einem
Kaufmann Boltunoff, welcher die Gelegenheit hatte das ADAM'sche
Mammuth zu beobachten und von ihm eine, offenbar sehr grobe und un-
genaue Zeichnung zu machen resp. machen zu lassen. Nach Boltunoff
soU die Lange des Schwanzes 6 Wei'schok (ungefâhr 27 cm.) betragen.
Es ist sehr wahrscheinlich, dass der von Boltunoff beobachteteSchwanz
nicht voUstandig erhalten wurde und dass der Endteil desselben abge-
brochen wurde, weil die Lange des Schwanzes von dem neu gefundenen
Mammuth mehr als das Doppelte der von Boltunoff angegebenen Lilnge
namentlich von der Riickentlache gemessen, 60 cm. erreicht. Der Schwanz
stellt ein konisches, von vorn nach hinten zu sich stark zugespitztes Or-
gan dar, dessen Breite ini j)roximalen Telle 3() cm. betrâgt. Der stark
80 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
zugespitzte Eiidteil des Schwanzes wurde von einer ziemlich langen, aus
Borstenhaaren bestehenden Quaste verziert.
Aus dem oben Gesagton ist es ersichtlich, dass die Mammuthleiche von
der Beresowka unsere Konntnisse liber die aussere Morphologie dieser
Elephantenspecies bedeutend gefôi'dert hat, indem wir daraus mehrere
aussere Organe kennen gelernt haben, von denen wir bis in der letzten
Zeit keine sichere Vorstellung gehabt haben. Es bleibt doch eine wesent-
liche Liïckc in unseren Kenntnissen ûber die aussere Gestalt des Main-
muths; sie bezieht sich namentlich aut den Rûssel, von dem wir nur sehr
wenige, auf ungentigende Angaben gegriindete Kenntnisse besitzen. In
der wissenschaftlichen Litteratur sind darùber nur einige Bemerkungen
nebst Zeichnungen von Boltunoff und von Mgtschulski vorhanden, die
aber wenig klar und begrûndet zu sein scheinen. Bei dem Mammuth von
der Beresowka wui'de der Rûssel nicht aufgefunden, wahrscheinlich ist
derselbe schon liingst vor der Ankunft der Expédition an der Ausgra-
bungsstelle von wilden Tieren get'ressen worden. Nach den oben zitier-
ten Mammuthbildern aus der Hôhle von Combarelles soll der Rûssel des
Mammuths ansehnlich gewesen sein.
Trotz der angegebenen Lûcke in unseren Kenntnissen ûber die aus-
sere Morphologie des Mammuths kônnen wir nun eine mehr tat-
sachlich begrûndete Définition des Mammuths, als die von F. Braxdt
auf Grund des fruher vorhandenen Materials gegebene, vorschlagen.
Ich will hier namentlich folgende Kennzeichen des Mammuths hervor-
heben.
Das Mammuth war eine hochnordisch lebende Elephantenart, von et-
was bedeutenderer Grosse und etwas plumperer Gestalt als die gegen-
wartigen Elephanten (die Hôhe seines Korpers im Verhaltnis zur Lange
desselben Avar kleiner als die der letzten ). Sein Kopf war im Verhaltnis
zur Rumpflange etwas grôsser als bei den gegenwârtigen Elephanten,
was mit der starken Entwicklung der Stosszâhne in Zusammenhang
steht. Die Stosszâhne zeichnen sich von denen der gegenwârtigen Ele-
phanten nicht nur durch ihre starke Entwicklung, sondern auch durch
ihre spiralige Forni aus. Die Spitzen der Stosszâhne waren nach innen
gerichtet. Die Haut war mitjHaaren bedeckt, die zu beiden Seiten des
Bauches eine besondere Lange erreichten und eine Art von der Schulter
bis zu den hinteren Extremitâten beiderseits verlaufender Franzen bil-
deîen. Das Ohr war sehr klein und mit Haaren bedeckt. Der Schwanz
war verhàltnismassig viel kûrzer als derjenige des Elephanten und am
Ende mit einer Haarquaste vorsehen.
Nachdem wir die ausseren Organe des Mammuths betrachtet haben,
gehen wir nun zu den inneren Organen ûber. In Bezug auf dièse letzte-
ren muss die Ausbeute, welche die Expédition mitbi-achte, als sehr reich
bezeichnet werden. Dank der Expédition ist jetzt das zoologische Mu-
W. SALENSKY — MAMMUTH 81
seum der Akademie der Wissenschaften in Potersburg mit verschicdenon
iiineren Teiien des Mammuths: Zungo, Pénis, Muskeln, Magen, Bliit,
Untei'hautgewebe mit Fett, Dura mater und Gehirn — letzteres freilich
in sehr zersetztem Zustande — bereichert. Der Erhaltungszustand ei-
niger von den angegebenen Organen ist so voUstandig gewesen, dass es
z. B. môglich war, die grossen Nervenstâmme der Muskulatur abzuprâ-
parieren und die grossen Blutgefasse zu injizieren. Aile Weichteile des
Kôrpers wurden in gefrorenem Zustande nach Petersburg gebracht.
Die histologische und chemisclie Untersuchung der Weichteile der
Mammuthleiche ist meinem Kollegen, Herrn Akademiker ( )w8Jannikow,
von der Akademie ûbergeben und werden hoffentlich in kurzer Zeit in
extenso publiziert. Hier will ich nur einige von meinen eigenen diesbe-
zugiichen Beobachtungen bericliten. Bei dieser Untersuchung handelt
es sich natiirlich nicht um histologische Détails, sondern vielmehr um
den Nachweis der Vei-anderung, welche die Gewebe erlitten haben. Ich
fange meine kurze Uebersicht mit der Haut an.
Die Haut des Mammuths ist ausserordentlich stark. Sie ist mehr als
doppelt so dick wie die Haut des Elephanten. Nach den Angaben von
Fred. Smith ' soll die Haut des letzteren in ihren direkten Teiien am
Rumpf nur 1,05 cm ('*/,p Zoll) erreichen, wahrend die Dicke des Co-
riums allein an den Bauchteilen des Mammuths von der Beresowka 3 cm.
misst. Wenn wir annehmen, dass die Dicke der Epidermis ein Drittel
von der der Haut darstellt, so miissen wir annehmen, dass die Haut des
Mammuths wenigstens 2V2 mal dicker gewesen ist als die des Elephan-
ten.
Die frûheren Beobachter, welche die Mammuthhaut untersuchten, ha-
ben bereits die vollstândige Abwesenheit der Epidermisschicht konsta-
tiert. Ich kann dièse Angaben vollkommen bestatigen. Die Epidermis-
schicht ist auf der ganzen Kôrperoberflâche, sowohl an den aus der Erde
befreiten, wie an den in der Erde steckenden Korperteilen abgelôst; des-
wegen darf die Ablôsung des Epidermis nicht dem Einfluss der atmo-
sphaerischen feuchten Luit, sondern muss vielmehr der Feuchtigkeit der
Erde zugeschrieben werden.
Das Corium besteht aus sehr stai-ken Bindegewebsfasern resp. Bûn-
deln,die schon sehr gut mit unbewaffnetem Auge zu unterscheiden sind.
Die Farbung der Schnitte des Coriums gibt wenige neue histologische
Détails im Vergleich mit den angefùhrten. Die Faserbundel bilden ein
Geflecht zusammen, welches an der Peripherie dichter, nach innen zu im-
mer lockerer erscheint. Die periphere Schicht ist von den HaarfoUikeln
' Vergl. G. MôBius. Die Behaarung des Mammuths und der lehenden Elephanten
vergl. untersucht. (Sitzungsber. d. Kônigl. Preuss. Akad. d. Wiss. zu Berlin, Bd.
XXVIII. 1892.)
VI» CONGU. INT. ZOOL., 1904. 6
82 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
durchsetzt, in welchen manclimal die Haarzwiebeln angetroffen werden
kônnen; grôsstenteils sind aber dieselben leer. Von den zelligen Ele-
menten konnte ich im Coriiim nichts entdecken.
Die Haare. Die drei von mir angegebenen Arten der Haare lassen sich
wie gesagt, nicht nur durch ilire Starke, sondern auch durch ihren Bau
von einander unterscheiden. Die starksten Borstenhaare des Schwanzes
sind auch ani complicirtesten gebaut.
MoBius hat scbon darauf hingewiesen, dass die WoUhaare vom Mam-
muth keine Markzellen besitzen. Dies kann ich vollkommen bestâtigen.
Dièse Haare bestehen aus einer feinen Cuticula und auch aus Rinden-
zellen, welche durch ihre bekannte langlich ovale, nach den beiden Enden
zugespitzte Form karakterisirt sind. Die von C. Mobius in diesen Zellen
aufgefundenen Kerne konnte ich nicht konstatiren, wie ich ûberhaupt
nicht im Stande war in keinem der Ueberreste von Mammuthgeweben
die Kerne hervortreten zu lassen.
Die Granen und die Borstenhaare bestehen aus einer Rinden- und aus
einer Marksubstanz. Die letztere ist in den starken Borstenhaaren viel
starker entwickelt, als in den Granenhaaren.
Merkwiirdig genug ist die Anwesenheit der Langskanâle in der Mark-
substanz der Borstenhaare, welche von Smith ' in den Haaren des Ele-
phantenschwanzes beschrieben wurden. Dieselben Kanàle konnte ich
ebenfalls in den Schwanzborstenhaaren des Mammuths beobachten. Be-
sonders deutlich erscheinen sie an den Querschnitten der Haare. Die
Zellen dieser Haare farben sich sehr gut mit Hâmalaun, wobei in der
Marksulistanz nur die peripherischen Zellteile gefârbt erscheinen; die
innerenTeile sind vollkommen hell und farblos. Man trittt doch manch-
mal im Inneren dieser Zellen kleine, sich sehr gut farbende Kôrper,
welche den Kernen sehr ahnlich sehen. Ob es wirklich Kerne sind, konnte
ich nicht entscheiden. Zwischen den Markzellen treten in den Quer-
schnitten grosse, scharf begrenzte, runde oder ovale Lûcken auf, welche
die Querschnitte der Lilngskanale der Haare darstellen. Sie sind immer
durch eine dicke und tinctionsfahige Scheide begrenzt, in welcher ich
keine deutliche zellige Structur entdecken konnte; da aber die den Ka-
nâlen anliegenden Markzellen sich bedeutend abplatten, so bin ich ge-
neigt anzunehmen, dass die Begrenzungsschicht der Kanâle aus zusam-
mengepressten Markzellen entstanden ist. Das Innere der Langskanâle
ist beim Mammuth leer; bei den Elephanten sollen die Kanâle nach
Smith mit stark lichtbrechenden Zellen erfûllt sein, welche den Zellen
der inneren Scheide nicht unâhnlich sind. Es ist môglich dass auch
beim Mammuth solche Zellen frûher vorhanden waren und sich spàter
zersetzt haben.
■ ' Fred. Smith. The Mstology of the skin of fhe Eléphant. (Journ. of Anat. and
Physiol., XXIV, 1892, p. 493-503.)
W. 8ALENSKY — MAMMUTH 83
Das Unterhautgewebe wurcle ebonfalls in ziemlich grosser Menge
gefunden. Es war beim Mammuth ausseroi dentlich stark entwickelt und
sehr fettreich. Der paniciilus adiposus erreicht an manchon Stellen des
Korpers, so z. B. iinter der Bauchhaut die ansehnliche Dicke von 9 cm.
und steilt mit der Kôrjierbedeckung und der Haarbekleidung cinen
guten Schutz gegen die strengsten Frôste dar. Er erscheint nun in Form
von gelblich-grauer brockeliger Masse, in welcher schon bei der Behand-
lung mit Wasser die Bindegewebsbiindel von dem Fett leicht getrennt
werden konnen. Die Bindegewebsbiindel sind denjenigen der Cutis gleich.
Blut. Das Blut wurde in grosser Menge in der Bauch- und in der
Brusthôhle gefunden. Es steilt eine dunkelbraune, teilweise mit Sand
gemischte, liarte Masse dar, die leicht in kleine Stilcke zerfallt. Die gros-
sen Stûcke, welche man mitunter findet, sind am besten zur mikroskopi-
schen Untei'suchung geeignet, da sie in ihrem Inneren fast keinen Sand,
oder wenigstens nur sehr wenig von demselben enthalten.
Die Stiickchen des getrockneten Blutes konnen auf dem Objekttrâger
zerrieben werden und erscheinen unter dem Mikroskope in Form vonver-
schieden gestalteten, meist eckigen Kôrperchen, welche das Aussehen
eines getrockneten, lakirten Blutes besitzen. Solche Prâparate sind nun
zu der weiteren Bearbeitung ziemlich gut verwendbar. Die bekannten
Eosinreactionen sowie die Behandlung des Blutes mit Essigsaure um
die Blutkrystalle zu bekommen, konnen mit demselben Erfolg am Mam-
muthblut wie an dem frisch au ('getrockneten Blut der lebenden Ele-
phanten gemacht werden.
Das zerriebene Blut fârbt sich in vortrefflicher Weise mit Eosin. Man
bekommt unter dem Mikroskop eine ungeheure Menge grosser undklei-
ner mit Eosin rosa gefarbter Blutpartikelchen, welche grôsstenteils eine
eckige Gestalt besitzen. Zwischen diesen kommen manchmal, und zwar
ziemlich selten, kleine, runde schôn rosa gefarbte Kôrperchen vor, welche
den Blutkôrperchen ausserordentlich âhnlich sind. Manchmal sind sie
gruppenweise angetrotïen worden. Dièse Kôrperchen wurden zuerst von
Dr. Friedenthal (Privat-Docent an der Universitat in Berlin) entdeckt,als
er in Petersburg das Mammuthsblut untersuchte. Spater habe ich selbst
mehrere Eosinprâparate angefertigt und fast in jeder Probe solche Kôr-
perchen angetroffen. Beim Vergleich dieser Prâparate mit den in ent-
sprechender Weise behandelten Praparaten des frisch aufgeti'ockneten
Elephantenblutes (welches ich durch die Gûte des Herrn Dr. Frieden-
THAL bekommen habe), tritt die Analogie dieser Kôrperchen mit den
Blutkôrperchen des E. indiens sehr deutlich hervor, nur sind die an-
geblichen Blutkôrperchen des Mammuths etwas kleiner als diejenigen
des Elephanten.
Noch deutlicher tritt die Analogie zwischen dem Mammuth- und dem
Elephantenblute in der Form der Haminkrystalle hervor. Die Erhaltung
84 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
der Hâminkrystalle aus dem Mammuthblute ist sehrleicht; nurmuss ich
bemei'ken, dass der Zusatz der physiologischen Kochsalzlôsung dabei un-
umgànglich notwendig ist. Die Hâminkrystalle sind von verschiedener
Grosse und verschieden gestaltet, doch konnen sic immer zii einer flir Ele-
phanten anscheinend charakteristischen Form zurûckgefiihrt werden. Sie
haben namentlich die Form eines Tetraoders, von dessen Kanten kleine
quergestellte und parallel verlaufende durchsichtigo Leistchen sich ab-
spalten. Die Kanten, sowie die Leistchen sind fai-blos und durchsichtig,
wâhrend die ubrigen Telle des Tetraeders rot gefarbt erscheineu. Manch-
mal setzen sich die Ecken des Tetraeders nach aussen fort; dann nehmen
die Krystalle eine eigentilmliche kreuzformige Gestalt an. Nicht selten
kommen auch andere Kombinationen der Krystalle vor, welche zu den
absonderlichsten Formen fuhren.
Der Vergleich der Hâminkrystalle des iMammuthblutes mit denjenigen
des indischen Elcphanten, von denen ich einige Praparate antertigte,
weist auf eine vollkommene Uebereinstimmung der Blutkrystalle dioser
beiden Elephantcnarten hin. Es scheint deswegen, dass die eben be-
schriebene krystallischc Form des Mammuthblutes fur aile Elephantcn-
arten charakteristisch sein muss.
Mu skel n. Die Muskeln scheinen makroskopisch sehr gut konserviert zu
sein und fiirdasanatomischePrâparierenvoIlkommentauglich.Ihreinnere
Struktur hat jedoch wichtige Verânderungcn erlitten, welche sich haupt-
sâchlich im Verschwinden dei' Querstreifung âussern. Die Muskelfasei'n
lassen sich sehr leicht in die feinsten Fibrillen zerlegen, sie fârben sich
gut mit Hâmalaun und mit Methylenblau, doch bleiben sie immer ho-
mogen; aile meine Versuche, die Querstreifung hervorzurufen, blieben
ei'folglos.
Gehirn und Dura mater. Die Gehirnhôhle des Schâdels war mit
einer pulverartigen Masse gefiillt, die nichtsanderesalsdiezersetzten und
ausgetrockneten Gehirnteile darstellen kann. Die mikroskopische Unter-
suchunglâsst jedoch keine Struktur in derselben unterscheiden. Auf der
Oberfiâche dieser Hirnmasse, gerade unter dem Schâdelknochen, befand
sich eine derbe Haut, welche sich als das Ueberbleibsel der Dura mater
erweist. Die Dura mater fârbt sich mit Methylenblau sehr intensiv blau,
bleibt aber gegen die anderen Farben, z. B. gegen Hâmalaun, welcher sonst
die Bindegewebefasern fârbt, indiffèrent. An den mit Methylenblau ge-
farbten Stiicken von Dura mater kann jedoch keine innere Struktur un-
terschieden werden. Dièse Haut bleibt homogen.
Intéressant sind die Ueberreste der Blutgefâsse, die man in der Dura
mater an der Farbe leicht erkennt. Ihre gelblich rote Farbe hângt ge-
wiss vom Blut ab, welches die Blutgefâsse erfullte. Die Gefâsswânde
konnten dabei nicht unterschieden werden.
Knochen. In den feinen abgebrochenen Knochenplatten treten die
W. 8ALEN8KY — MAMMUTH 85
Knochenkôrperchen mit ihren Verâstelungcn sehr dciitlich hervor. In
den decalcinierten Knodien zerfâllt die Zwischensubstanz in Fasern, an
den Knochenkôrperchen erscheinen kleine Stûckchen von braungclber
Substanz, die bei der Aufhellung verschwinden. Die Natur derselben ist
mir unbekannt geblieben.
Die Magenwand. Der ina Innern des Mammuthes aufgefundene, mit
Heu erfiillte Magen wurde zerrissen; doch hat man den grôssten Teil
seiner Wande gorettet und konservieit. Die âussere Oberflache der
Magenwand ist dunkelbraun, die innere graugelb. Die dunkelbraune
Farbe rûhrt wahrscheinlich von der Wirkung derGerbsâure her, indem
auch andere Kôrperteile, wie Knochen, Haut, teilweise Muskeln, welche
der Macération unterworfen wurden, ebenfalls dunkelgefârbt erscheinen.
Dièse Farbe schwindet unter der Wirkung des Chlorwassers. Die âussere
Oberflache der Magenwand ist glatt; auf der innern erkennt man kleine
Avarzenfôrmige Erhebungen. Dieganze Magenwand kann sehr leicht mit
den Nadeln in fiinf Schichten gespalten werden. Zwei von diesen be-
stehen aus Muskelfasern, die anderen aus Bindegewebe. Von den histo-
logischen Elementen sind auch hier Muskel- resp. Bindegewebfasern er-
halten, vom Epithel ist keine Spur vorhanden.
Ich werde mich nicht bei der Struktur der Zunge und des Pénis auf-
halten. In Bezug auf die erstere will ich nur bemerken, dass an der Wur-
zel derselben die Driisen noch erhalten geblieben, deren mikroskopische
Untersuchung keine zellige Struktur nachweisen lâsst. Uebei' die Struktur
des Pénis bin ich noch zu keinen sichern Resultaten gekommen.
Fassen wir ailes hier iibei- die Erhaltung der Gewebe des Mam-
muthkôrpers Mitgeteilte zusammen, so kommen wir zum Schluss, dass
die grôsste Erhaltungsfahigkeit den faserigen Elementen angehôrt,
wâhrend sich die zelligen Korperelemente am leichtesten zerstôren. Das
hâugt wahrscheinlich von der chemischen Zusammensetzung der Gewebe
ab, auf welche ich hiei- nicht naher eingehen kann.
Ich schliesse meine Mitteilung mit der Hoffnung, es sei mir gelungen
zu beweisen, dass die neu gefundene ^Mammuthleiche ein sehr wert-
volles wissenschaftlichcs Material gebracht hat, welches in mehreren
Beziehungen unsere Kenntnisse ûber die Naturgeschichte dièses ausge-
storbenen Tieres befôrdert.
Einige von den gesammelten Ueberresten wie z. B. die Futterreste
haben uns fiir die Beurteilung der Biologie dièses Tieres und der physi-
kalischen Verhâltnisse unter welchen es lebte, neue Thatsachen gebracht;
andere dienten uns fiir das richtige Verstândnis der Morphologie des-
selben; aus den dritten haben wir die Kenntnisse liber den Erhaltungs-
zustand der Gewebe wiihrend der mehreren Jahrtausenden Begrabung
in gefrorener Ei'de geschôpft. Die Phylogenie des Mammuths hat auch
ein sehr wichtiges Material in den Ueberresten der neu gefundenen
86 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Mammuthleiche erworben. Bei meinen eigenen osteologischen Unter-
suchungen ' bin ich zu dein unerwarteten Schluss gekommen, dass das
Mammuth in bedeutender Weise von den gegenwârtigen Elephanten sich
unterscheidet, dass es namentlich ein tetradactyles Tier war, wâhrend
die jetzt lebenden Elephanten einen pentadactylen Fuss besitzen. Durch
dièse Entdeckung soll die direkte Abstammung der Elephanten vom
Mammuth vollkommen in Abrede gestellt werden. Das Mammuth war
unzweifelhaft kein Vorfahre der gegenwârtigen Elephanten. Die Vor-
fahren derselben mussen in irgend welchen anderen Arten der fossilen
Elephanten gesucht werden.
M. le Président donne la parole à M. H. F. Osborn.
TEN YEARS PROGRESS IN THE MÂMMALIAN PALiîlONTOLOGY
OF NORTH AMERICA
By Prof. Henry Fairfielu OSBORN, LL. D., D. Se.
(New-York.)
With 15 Plates.
Members of the Congress,
1 believe that what you as specialists in the many diverse branches of
zoology most désire to hear, are the salient results of our récent explo-
rations in America, and their broader bearings on the gênerai principles
of zoology.
In 1878, the late Professor 0. C. Marsh published his notable address
entitled : Introduction and Succession of Vertebrate Life in North Ame-
rica'^. Fifteen years later I published a somewhat similar review entitled :
Rise of the Mammalia in North America ^ In the ten years which bave
elapsed exploration has not only been on a larger scale" than ever before,
' Osteolog. u. odontograph. Uniersuch. ilber Mammuth und Elephanten. (Wiss.
Resuit, der Expédition fiir die Ausgr. der Mammuthleiche am Ufer von Beresowka.
Russisch). — Zur Phylogenie der Elephantiden. (Biol. Centralblatt, 1903.)
2 Proc. Amer. Assoc. Adv. Sci., Nashville, 1877, pp. 211-258.
3 Amer. Jour. Sci. 13, xlvi, 1893, pp. 379-392; 448-466.
* Large collections hâve been secured by the Muséums of Princeton University and
the University of California, by the Carnegie Muséum Pittsburgh, the Field Columbian
Muséum, Chicago, and some few additions hâve been made to the famous collection
brought together by Professor Marsh at Yale University.
The Department of Vertebrate Palseontology in the American Muséum of Natural
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL3-0NT0L0«Y 87
but also more thorough as well as guided by tlie constantly broadening
aspects of the science.
The initial plan ofthe palseozoological survey undertaken by the Ame-
rican Muséum was threefokl ; it was so far as possible to secure not only
(l)a complète représentation of certain families of mammals,as was done
for monographie purposes by Marsh (i. e. Dinocerata, Brontotheriidaei (2),
a complète représentation of certain contemporary faunas, as was done
chiefly by the late Professor Edward D. Cope (e. g. the Puerco and John
Day faunas), but in addition (3) to secure complète phyletic séries of varions
families of mammals in successive geological horizons from their intro-
duction to their extinction (compare Fi g. 2). In each of thèse features
of our plan we bave been rewarded with a success far beyond our most
sanguine expectations. Our large collections studied by friendly coopé-
ration in connection with those of other institutions, and large collec-
tions studied independently in other institutions, notably Princeton and
the Carnegie Muséum, hâve naturally brought into a new light some of
the important gênerai principles of palneozoology.
I. PROGRESS IN THE GENERAL PRINCIPLES OF PAL.EOZOOLOGY
Palieogeography. — The first broader bearing is that of past distribu-
tion and palœogeography, in which the accuracy of our records* and
thoroughness of our search is working a révolution. We are finding the
remains of animais which bave recently ari'ived from South America,
Asia, Europe^ and Africa^ and it would be impossible to narrow the
field of American fossil mammalogy even if we desired to do so. The
broad study of the intercontinental évolution and relations of the mam-
mals is absolutely essential to a philosophical understanding. Those who
hâve followed the rapid récent progress of palaeontology know that this
spirit of uniting paheontology ever more closely with distribution and
History was founded with the présent writer as Curator in 189L Associated with
him at varions times were the following zoologists and palteontologists : Messrs.
WoRTMAN, Matthew, Earle, Gidley. and Brown. Fossil mammals brought from the
West, secured by exchange, and by purchase, including the entire collection of the
late Professor Edward D. Cope, now number 987B. The Cope Reptilian and Amphi-
bian Collection is also in the American Muséum.
' Matthew, W. D. A Provisional Classification of the Freshwater Tertiary of
the West. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. XII, 1899, pp. 19-77.
^ OsBORN, H. F. Famial Eelations of Europe and America during the Tertiary
Period. Ann. N. Y. Acad. Sci. Vol. XIII, 1900, pp. 46-56.
* OsBORN, H. F., Theory of Successive Invasions of an African Fauna into
Europe. Ann. N. Y. Acad. Sci. Vol. XIII, 1900, pp. 56-58.
bo DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
palœogeography is that which constantly animâtes the oldei* as well as
many of the younger workers in this field.
Zoological methods. — Zoology in the sensé of studying extinct forms
as living organisms is also becoming doser day by day, and we are now
enjoying the récognition by mammalogists (Webee', Beddard-) of the
absolute necessity of coupling the study of ancestral with that of the
récent forms in al] questions both of distribution and of classification.
In connection with distribution our chief advance has been to détermine
the exact geographical location and chronological succession of animais,
the local conditions of geological déposition in relation to habits and ha-
bitat or environment, as well as its bearing upon the study of past cli-
mates, or what may be called paUieometeoroIogy.
Adaptive radiation, continental. — In connection with the comparison
of mammals in their intercontinental as well as in their continental re-
lations, the branching System of Lamarck and the divergence which
impressed Darwin is perhaps most clearly expressed by the word « ra-
diation » \ Elsewhere the conception of adaptive radiation has been fully
developed in connection with the origin of certain orders ''.
It may hère be briefiy pointed ont that Africa \ South America, North
America and Eurasia pi-ove to hâve been the three chief geographical
centres of ordinal radiation.
Adaptive radiation, local^'. — Quite as important, although not carried
on so grand a scale, is the local adaptive radiation which bi'ings about
a diversity of type in the same geographical régions and is the basis of
the polyphyletic law of which we shall next speak. It is perhaps best
illustrated by the Ungulates. In addition toil) digital réduction (Kowa-
levsky) and (2) carpal and tarsaldisplacement(CoPE,08B0RN) in relation
to the choiceof barder and softer ground, there is recognized (3) after the
primary conversion of semi-Unguiculate into Ungulate types, a reversed
conversion of Ungulate types into clawed types, as seen in Diclwbune
(Artiodactyla), Chaiicotherinm (Perissodactyla), and perhaps in an inci-
pient stage in Agriochœrus (Artiodactyla) ; (4) secondary adoption of
aquatic habits, as seen, for example, in the Amynodontidïeamong the Rhi-
' Die Sàugethiere. S», Jena, 1904.
* Mammalia. The Cambridge Natural History, S», 1902.
^ OsBORN, H. F., Bise of tJie Mammalia. Proc. Amer. Association. Adv. Se. Vol,
xlii, 1893, p. 215.
* Adaptive Radiation of Orders and Families. Anii. N. Y. Acad. Soi. Vol. xiii.
1900, pp. 49-51.
* Ann. N. Y. Acad. Sci. XIII, 1900, pp. 56-58.
^ OsBORN, H. F. The Law of Adaptive Radiation. Amer. Nat. xxxvi, 1902,
pp. 353-363.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PALiEONTOLOGY 89
nocerotoidea. Divergence by the above factors bas long been recognized.
There are also to be seen pbyletic séries combining in varions ways either
of tbe following eigbt conditions of foot,skull andtooth structure, wbich
are not found to be necessai'ily correlated :
Primitive Condition. Secondary Condition.
(5) MesaticeDhalv ! ^^'^ Elongation (dolichocepbaly) of skull
^ ^ ' i' J ( (7) Abbreviation (brachycepbaly) » »
(^^ Mp<;afinndv i <^^^ Elongation (dolichopody) of limbs
(b) Mesatipody j ^^^^ Abbreviation (brachypody) » »
(11) Brachyodonty j <^'^^ Elongation (hypsodonty) of teeth
Law of corrélation. — Tbe btaring of thèse observations on Cuvier's
law of corrélation is to modify i-ather than to displace it. It may be res-
tatedas follows': The feet (correlated chiefly with limb and body
structure) and the teeth (correlated chiefly with skull and
neck structure) diverge independently in adaptation respec-
ti vely tosecuring(feet)a ndeaiing (teeth) food under dift'erent
conditions; each evolves direct 1 y for its own mechanical f unc-
tion s or pur poses, y et in su ch aman nerthateach subserves the
other. Thus, for example, there is a fréquent corrélation between doli-
chocepbaly, dolichopody and hypsodonty, as in certain of the EqiUdce;
but there are so many exceptions to such corrélation, because of the
separate adaptive évolution of each organ, that it would be enti-
rely impossible to predict the structure of the tooth from the structure
of the claw, or vice versa.
Law of analogous évolution. — One of the most important advances of
the past décade, for which the way was largely prepared, in the previous
décade, by Scott's papers on Oreodon, Poëbr other iiim and Mesohipx^us,
bas been the clear récognition of this law. Thèse phenomena give rise to
an enormous number of analogies (homoplasies, parai lelisms, conver-
gences) not only of structure but of entire types, of familles, and of
groups, very confusing to the seeker of real pbyletic relationship.
Evolution in 'part determinate. — As regards the modes and factors
of évolution ^ the continuons stages of évolution which we are securing
among the horses, camels, rhinoceroses, and many other familles, afford
opportunities which hâve never been aftorded belore. We are with adap-
1 OsBORN. Amer. Nat. XXXVI, 1902, p. 363.
^ Scott, W. B. On the Mode of Evolution in the Mammalia and on sovie of the
Factors in the Evolution of the Mammalia. Jonr. Morphol. Vol. v, 1891, No. 3,
pp. 361-378, 378-402.
90
DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
tivecharactorsfi'om theirbirth orgenesis, through their prime, intotheir
décline and death. Through this unique opportunity for observation has
been confirmed a view of évolution long shared by most if not ail palaeon-
tologists, vertebrate and invertebrate, but naturally not understood or
PRINCIPAL FORMATIONS IN WHICH FOSSIL MAMMALS
ARE FOUND IN WESTERN UNITED STATES
FiG. 1
Most récent ffeological sitbdU'isioii of the American Tertiary.
!^ho^ving that the successive sections in Montana, New Mexico, Wyoming, Utah,
Oregon, and the Great Plains afford a complète history of the Tertiary, homotaxial with
that afforded by the corresponding European formations.
shared by other zoologists because of the essentially différent nature of
évidence. I refer especially to the theory of the definiteordeterminate
origin ' and development of certain at least of the new adaptive struc-
tures, apparently, but not certainly according to the principle to which
Waagen applied the terni mutation ^ The mutation of the palaeontologist,
' OsBORN, H. F. The Palxontologieal Evidence for the Transmission of Acquired
Characters. Amer. Naturalist, Vol. xxiii, 1889, p. 562.
^ Scott, W. B. On Variations and Mutations. Amer. Jour. Sci. Vol. xlviii, Nov.
1894, pp. 355-374.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY 91
however, is quite distinct from the phenomena of minute saltations to
whiclide Vries lias applied Waagen's term in his valuablcexperiments^
Potential of similar évolution. — In connection with analogous, but
especially with partially determinate évolution, we net only hâve the si-
milarly moulding influences of similar habits, and the action of the va-
rions factors of évolution' which we cannot stop to discuss, but clear
évidence of the existence of a potential of similar évolution, a kind
of latent homology which détermines thatwhen certain structures
are to appear aniong animais independently derived from a
common stock, they will appear at certain definite points and
not at random. For example, the genesis of the rudiment of the horn
in three independent pliyla of Eoceue titanotheres is at exactly the same
point, namely, at the point of junction of the frontals with the nasals at
the side of the face just above the eye.
The polyphyletic luw. — Partly as an outgrowth of the synthesis of
the above principles and partly as the resuit of new discoveries and the
doser study of types already known is the full récognition of the poly-
phyletic law''. If we examine the phylogeniesof Huxley and Cope, and
even those of more récent writers (Scott, Osborn, Wortman ) of a décade
ago, we find that the attempt is made, for example, to trace the pedigrees
of the horses and rhinoceroses in a monophyletic manner. The first
known instance of this kind was Huxley's pedigree of -E/g^MS through
Hipparion, Anchitherium and Palœotherium, ail of which are now known
to belong to entirely distinct phyla. Another instance was the compara-
tively récent effort to trace ail rhinoceroses through the Oligocène Acera-
therhmi occidentale Leidy as the stem form.
ïhe polyphyletic law is an outgrowth of four différent kinds of évi-
dence. First, that the stem forms are very much older than we supposed
them to be; we placed them in the Pliocène and Miocène, they hâve now
been traced to the Oligocène and Eocene. Second, as a conséquence oj
this, certain modem gênera of mammals hâve their own ancestry, apart
from that of closely related gênera, as far back as the Oligocène and
perhaps Eocene. The most conspicuous example of this is the tracing
back of the Dholes (genus Cyon) among the Canidœ, to an Oligocène
form, showing that Cyon separated from Canis in the Eocene (Wortman
^ Elsewhere this profound différence between' palseontological mutations and the
mutations of de Vries is carefully pointed out. See « Osborn Présent Problems of
Palfeontology », address before St. Louis Congress of Science and Art, September,
1904, first printed in Popular Science Monthly, December, 1904.
^ OsBORN, H. F. St. Louis Address. Loc. cit. supra.
* OsBORN, H. F. The Perissodactyls typically polyphyletic. Science, N. S., Vol. xvi,
1902, p. 715.
92 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
and Matthew)'. Thi rd, the polyphyletic law is the resuit of local adaptive
radiation or divergence apparently of habit either by clioice or by neces-
sity. For example, among the horses it séparâtes off the grazing types
{ProtoJiippus), which are naturally progressive, from the browsing types
{Hypoliippus), which are naturally conservative, both found in the same
locality (Fig. 4). It thus splits up animais living in a single région
into a number of contemporaneous types or gênera which may coexist
throughout long periods; it is a. ségrégation, functional rather than adap-
tive. Fou r th , the polyphyletic law results from the invasion into a région
of a generic or speciftc phylum which lias evolved on another continent:
for example, the Eurasiatic Teleoceras came in among the American
rhinoceroses in the Middie Miocène (Plate VU).
This polyphyletic law has now been demonstrated (Osborn ^) among
the rhinoceroses both of Eurasia and of North America, and is the key
to the compréhension of this group; in Fig. 3 printed herewith it is
shown that there are not only three familles, namely, cursorial (Hyra-
codontidîe). aquatic (Araynodontidîe), and terrestrial (Rhinocerotidae), but
that the last family splits u}) into six and possibly seven phyla, many of
which are contemporaneous; and the tendency of discovery will be to
increase i-ather than to diminish the number of contemporaneous inde-
pendent phyla. Similarly the Eocene titanotheres instead of forming a
successive monophyletic séries, divide into four distinct phyla, to each of
which a generic name must be given. Similarly, again, the lower Oligo-
cène titanotheres ^ as shown in Fig. 7, divide into four phyla, three of
which bave been traced in successive stages from the bottom to the
summit of the Oligocène, each giving ofi' several collaterals, ail living in
the same région and found in contiguous beds, but probably having a
slightly différent local habitat and habits. The law is illustrated again, as
shown in Fig. 4, both in the Oligocène and Miocène horses; in the
Oligocène, for example, we hâve five contemporaneous lines of horses
(OsiiORN ', Gidley), one of which includes the classic Mesoliippus bairdi
of Leidy, which was long considered the single Oligocène horse, and fi-
gured as such in ail phylogenies; in the Upper Miocène beside the Pro-
' The Ancestry of Certain Members of the Canidse, the Viverndx and Procyo-
nidie. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.. Vol. xii, 1899, pp. 1.S9-148.
^ Phyloyeny of the Rhinoceroses of Europe. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xiii,
1900, pp. 229-267.
* Neiv Miocène Rhinoceroses with Revision of Known Species. Bull. Amer. Mus.
Nat. Hist., Vol. xx, 1904, pp. 307-326.
* The Four Phyla of Oligocène Titanotheres. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xvi,
Feb. 1902, pp. 91-109.
^ New Oligocène Horses. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,Voi. xx, May, 1904, pp. 167-179.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY
93
tohipjms, which still apparently is most nearly ancestral to Eqxins, we
find as contemporaries, the browsing, forest-!iviiig^2/i^o/iy>p«S'(Plate X),
and the grazing and highly cursorial Neoliipiiarion (Plate XI). A com-
parison of the phylogeny of the Camelida? (Fig. 5) published by Wort-
Modern Fauna, Higher Placental Radiation.
Arcliaic Fauna, Lower Placental Radiation.
Fig. 2
Extinction of the lower placental radiation of the Cretaceous, and sudden introduction
of the higher placental radiation of the Tertiary.
The orders Amblypoda, Condylarthra, Edentata, Creodonta, and earlier Primates
disappear in North America. The comparatively modem Rodentia, Carnivora, Perisso-
dactyla, Artiodactyla, and Proboscidea suddenly appear without known ancestors in the
Lower Tertiary. No connections hâve thus far been traced between this older, arehaic
fauna and the newer fauna.
MANMn 1898on the m onophyleticbasiswiththat published byMATTHEw''
in 1904 on the polyphyletic basis, shows the rapid progress which has
been made in the démonstration of the polyphyletic law. Similar results
are apparent from our preliminary studies of the Proboscidea in Ame-
> The Extinct Camelidœ. Bull. Amer, Mus. Nat. Hist., Vol. x. 1898, pp. 93-142.
* Notice of two New Oligocène Camels. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol.xx, 1904,
pp. 211-215.
94 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
rica. Many able contemporary workers, especially Schlosser and Depé-
RET, are also bringing forth new illustrations of this law in Europe.
II. PROGRESS OF DISCOVERY AND THE NEW PHYLOGENETIC PROBLEMS
SUGGESTEI) THEREBY
My purpose in this section is to give a brief résumé of the progress
during the past ten years, and in our présent state of knowledge to point
out where exploration and research should principally be directed.
The gênerai advance has been made in five distinct iines, which
appear to mark out also the main lines for future research. First, the
biological value of more accurate geological records (Compare Fig. 1),
has been recognized; as a resuit the mammalia hâve been chronologically
segregated into successive life zones similar to those which bave long
been developed in invertebrate pala^ontology; thèse life zones in some
cases subdivide not only the periods (Eocene, Miocène, etc.), but also sub-
divide the stages (Bridger, Uinta), etc. iSecond, not only hâve thèse clearer
chronological subdivisions been made, but the faunas bave been se-
parated according to their kinds and the nature of the deposits, into
those which inhabited respectively the lowlands and rivers, forests,
plains, and uplands. The advance of physiograjjhy has been felt, and by
the carefui work of Hatcher', Matthew^ and Gidley\ the theory of
lluviatile, fiood plain, and œolian deposits has tended to replace the
theory of great lakes or lacustrine deposits. Third, there has accor-
dingiy been brought about a modification of our views as to the meteo-
rological or climatic phases of the tertiary period, in the direction of
extending the idea of the existenceof great dry plains withdriftingsands
favorable to ^Eolian deposits chiefly in the Lower Pleistocene, Pliocène
and Miocène; we speak less of a moist, subtropical, and more of a drier
climate. Fourth, the zoogeographical relations of the North American
faunas to those of other continents bave become much more clearly un-
derstood (Osbohn'*) in connection with more exact geological records not
' Origin of the Oligocène and Miocène Deposits of the Great Plains. Proc.
Amer. Philos. Soc, xli, No. 169, Apr. 1902.
^ Is the White Biver Tertiary an ^olian Formation. Amer. Nat., xxxiii, May,
1899, pp. 403-408.
* Fossil Mammals of the Tertiary of Northeastern Colorado. Mem. Amer. Mus.
Nat. Hist., Vol. 1, Pt. vii, Nov. 1901.
* The Freshwater Tertiary of Northwestern Texas. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,
Vol. xix, 1903, pp. 617-635.
" Matthew aud Gidley. Neio or Little Knoivn Mammals from the Miocène of
South Dakota. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx, pp. 241-2G8.
^ Faunal Belations of Europe and America. Science, Vol. xi, April, 1900, pp.
561-514.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOOY 95
only by tlie addition of many new forms from the Eurasiatic radiation
hitherto unknown, but also by observini? more precisely the time of ar-
rivai of Eurasiatic mif^rants in the Lower, Mid- and Upper Miocène and
of South American in the Pliocène. F if th, the phylogenetic succession has
become much clearcr and more direct, although a vast amount remains
to be done. The separate branches of the mammalian phyletic tree hâve
been successfully traced back farther and farther toward the beginnings
of the Tertiary, with résultant changes in our classification. Perhaps the
most signal taxonomic resuit of this phylogenetic progressisin the clear
définition of certain gênera, notably among the rhinoceroses (OsbornS
Thomas'^), as shown in Fig. 3; it has proved to be absolutely neces-
sary for the sake of clearness to recognize a number of gênera which
many systematists (Flower, Lydekker) hâve considered simply synonyms
of thegenus Rhinocéros. Sixth, the chief morphological resuit is the
discrimination of sexual characters, especially among the maie andfemale
forms ■'. which in many cases by Marsh and Cope had been considered as
distinct species. The récognition (Osborn ' ) that progressive dolichoce-
phaly and brachycephaly profoundly modify ail the characters of the
skull and the teeth on the principle of corrélation, also represents a mor-
phological advance.
The independent and more or less coopérative field or muséum work
of Scott, Osborn, Wortman, Matthew, Hatoher, Douglass, Gidley,
Peterson, has been instrumental in forwarding thèse chief lines of pro-
gress.
The Older Mesozoic Fauna.
Unfortunately the efforts of the American Muséum to find more of the
Protodonta (Dromotherium, Microconodon) from the Upper Trias or
Rhœtic hâve proved unavailing. The relation of thèse animais to the
Theriodont reptiles has been suggested (Seeley), but the single bone of
the jaw rather sustains their relation to the mammalia. The groove on
the inner side of the jaw of ail Mesozoic and some récent mammals is
now recognized as the Meckelian-cartilage groove (Bensley'").
' Phylogeny of the Rhinoceroses of Europe. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol.
xiii, 1900, pp. 229-267.
^ Notes on the Type Spécimen of Rhinocéros lasiotis Sclater with Remarks on
the Generic Position of the Living Species of Rhinocéros. Proc. Zool. Soc, Lond.,
June 4, 1901, pp. 154-158.
* The Cranial Evolution of Titanotherium. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol.
viii, 189G, pp. 157-197.
* Doîichocephaly and brachycephaly in the Loiver Mammals. Bull. Amer. Mus.
Nat. Hist., Vol. xvi, 1902, pp. 77-89.
* On the Identification of Meckelian and Mylohyoid Grooves. Univ. of Toronto
Studies Biol., Ser. 3, 1902, i)p. 75-81.
96 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
In the Upper Jurassic or Lower Cretaceous mammalia of the Como
beds we must also admit tliat no progress lias been made to détermine
whether thèse animais represent both Insectivora and Marsupialia and
perhaps Monotremata (Osborn), or whether they are al! Marsupialia^
(most English authors). A re-study (Osborn^) of the structure of the
upper molars in the Yale Muséum collection strengthens the trituber-
cular theory (Cope, Osborn) of the origin of the upper molar teeth.
The Upper Cretaceous Fauna.
Hère again the relatively modernized (Osborn-0 animais of the Upper
Cretaceous or Laramie, although carefully revised, still require elucida-
tion from the rich collection in the Yale University Muséum. Marsh's
statement that certain of thèse animais are Marsupials has been fully
confirmed by Matthew, a fact which is striking in the absence of any
présent évidence of Marsupials in the American basai Eocene.
The présent relations of thèse Laramie animais to those of the Basai
Eocene (Puerco, Torrejon) has been somewhat strengthened by the ré-
cognition of the ancestors (Meniscoëssus) of Polymastodon, also by the
supposed récognition of forms related to the Amblypoda, especially to the
Periptychidse (Osborn) ; but forms certainly ancestral to the Creodonta
and otlier Eocene mammals hâve not yet been recognized.
The Basal Eocene Fauna.
In this fauna, commonly known as Puerco, great progress has been
made.
Two sharply defined faunal stages bave been distinguished (Wortman),
a lower, Puerco proper, and an upper, Torrejon (Matthew''), (Compare
Fig. 1, 2). The latter is more nearly contemporaneous with the Basal
PiOcene (Cernaysien) of P^'rance. Fortunately, in Montana, a new locality
has been discovered for thèse very archaic mammals in the Fort Union
beds (DouGLAss'", Farr) which promises to extend our knowledge of this
fauna.
^ Ameghino, fi. Los Diprotoâontes del orden de los Plagmulacideos. An. Mus.
Nac, Buenos-Aires, t. ix, 19()3, pp. 81-192.
* Palaeontological Evidence for the Original Tritubercular Theory. Amer. Jour.
Sci., Vol. xvii, April, 1904, pp. 321-323.
* Fossil Mammals of the Upper Cretaceous. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. v,
1893, pp. 5311, 330.
* Matthew. A Révision of the Puerco Fauna. Bull. Amer. Mus. Nat., Vol. ix,
1897, pp. 260-261.
* A Cretaceous and Loiver Tertiary Section in South Central Montana. Pi'oc.
Amer. Phil. Soc, Vol. xli, 1902. No. 170, pp. 207-224.
EXPLANATION OF PLATE 1
Fig. 1. Pantolambda. — Basai Eocene, Torrejon Beds. (=Cernaysien).
Fig. 2. Coryphodon. — Lower Eocene, Wasatch Beds. (=Soissonien).
6*1» Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. I.
• H. F. OSBORN
MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXI'LA.NATIUN OF l'LATK 11
''i^'. 1. Pdvloliimhdn. Motlel to scale.
''i^'. "1. (loifijtliodou. Model lo sciile.
'6«> Intern. Coagress of Zoology.
Osborn. PI. IL
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OK 1>LATE lll
Skulls repn^seiitin}^- four phyla of Eocene Titanotheres.
M = horii rudiment arising indepeiidently in three phyla.
Fig. 1. P^//«'os^o/).s (bracliycephalic).
Fig. 2. Telmatotherium, probable ancestor of Titanothen'um (dolichocephalic).
Fig. 3, Manleoceras, ancestor of .^e^acero/js (mesaticephalic). Middle Eocene (Washakie).
Fig. 4. Dolichorliinns (dolichocephalic). Middle Eocene, Uinta.
6* Intern. Congress of Zoology.
Osborn, PI. III.
\^ ^
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE IV
Skiills representing tour phyla ol' Oligocène Titanotheres.
Fig-. 1, Megacerops, probable successor oï Manteoceras (brachycephalic).
Fig. 2. Titanotherium, probable successor of Telmafotherium (dolichocephalic).
Fig. 3. Stjmborodon (brachycephalic).
Fig. 4. Brontotherium (dolichocephalic to mesaticephalic).
6* Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. IV.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPL A NATION OF PLATE V
Models of Heads of Oligocène Titanotheres foui' phyla.
Fig-. 1. M egacerops {hrachyce\iha.\ic), short horned.
Fiji'. 2. Titanotherinm (dolichocei)halic), short horned,
Fig-. 3. Si/inh(wo(loii (mesaticephahc to brachyceplialic), long horned.
Fig. 4. lironiolherium (mesaticephalic to dohchocephahc), long horned.
6*h Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. V.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PI.ATE VI
Merijcodiis osborni Matthevv.
Family Merycodontida' Matihew.
Middlc Miocène, Pawnee Crcek Beds, Colorado.
Resembling- the Antilocapridie in skuU, skeleton and tooth structure and in thc supraor-
Itital position of the antlers. Resembling the Gervidre in the branching, deeiduous entiers.
6* Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. VI.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PI.ATE VII
Botli types hâve a very rudimentary frontal horn core at H.
Fig. I . Ti'IcocerKs hicornntun Osb.
Middic! Miocène of Colorado. Ilslirst appearnnce, ;tppiireiitly as a migrant t'rom Europe.
Fiji'. 2. Teleocenia nurelianensis.
liOwer Miocène of France (Sables de l'Orléanais).
6^ Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PL VIL
1
^K^V
H
^^^ICifc>_^
^^^1
11
■
il
1
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE VIII
Teleoceras fossif/er Gope.
Upper Miocène, True Loup P'ork.
Short limbed Rhinocéros, with a small terminal horn on the nasals in the maies.
6*i> Intei-n. Cougress of Zoology.
Osborn. PI. VIII.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE IX
Models of Protorohippus tolife scale, actuel height 12 ^/^ inclies (132 cm.). Based on
Gope's type skeleton (Plate X).
6*1» Intern. Congress of Zoology.
03born. PL IX.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE X
Protorohippus (small) and Hypohippus (large), the latter a persistent tridactyl, bra-
chyodont, browsing horse from the Upper Miocène.
6*^ Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. X.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPr.ANATION OF PLATE XI
Neohipparion lohilneyi, a cursorial, tridactyl but functionally monodactyl, grazing
horse from the Upper Miocène.
6*ii Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. XL
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE XII
Fig. 1 . Molar of Elephas primigenius Blumenbach.
Fi^'. 2. » » » columbi Falconer.
Fig. 3. » » » imperator Leidy.
6**» Intern. Cougress of Zoology.
Osborn. PI. XII.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EKPLANATION OP PLATE KIII
Tusks and Palate of Elephas impenitor Leidy
The Upper Part of the Skull is restored.
Froni the Lovver Pleistoeene of Texas.
Q*^ Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. XIII.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PAL^EONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLANATION OF PLATE XIV
Model of ElepliHK impemtor.
6*1» Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. XIV.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PALiEONTOLOGY OF NORTH AMERICA
EXPLAN ATION OF PLATE XY
The newly discovcred Gli/ptotherium texanum, beside the skeleton of an armadillo.
6*1» Intern. Congress of Zoology.
Osborn. PI. XV.
H. F. OSBORN
MAMMALIAN PAL^EONTOLOGY OF NORTH AMERICA
H. F, OSBORN — MAMMALIAN PAL.Î':0NT0L0t4Y
!)7
The zoogeographical relations of this fauna, already established by some
parallels with the Cernaysien of France, liave been perhaps extended by
discovery of the Notostylops beds in Patagonia (Ame(4hino ' ). Faunal imity
with the extremity of South America if conlirmod will be of great signifi-
cance ; it appeai's to be probable but perhaps not absolutely demonsti-ated.
P/?Om/OA/AL PHYLOQENY OF RHINOCEROTOIDEA , AMERICA AND EURASIA .
I. RHINOCEROTID/IE. AMmbûONlHrRACODOnr.
■A. À À
/PfC£Ar
0. JumaTnnsis
0. simus
D.bicornis
R. indicus
R.sondaicus
fÏEUTOCEfl
EUSNOTHER.IU*
O.antiquitaîis
D. werckii
Pliocène.
A.mcisivum
T^oldluisr
O.platyrliinus
D.eîruscus
Oljotordinus
O.scnicidmiitlitr
D sfeinlin'inensis
0.iitmiia)f7i
O.pocfiyqnaUus
R. siwaltnsis
R.ptiatinjieu;
- - -
Miocène
A.supttciliosu
A.milïcorinu
A. mfjûlodus
D dou»ill«i
O.advenuiti
^.lemamnse
T. ptTsiat
Tbrachypus
T. major
T. fosiiger
rmdicomutus
TauieliaiHnsii
D.simOTttnsis
0. sansanitnsis
—
Ou^OCENS.
Dminutum
CAENOPUS
TRICONIAS
A.^lllioli'
CAOUWOTHfli'l
METAMWOOOI
H\fRACOO0W
Çnmi
/IPHELOPi
Copt
Çlnui
DICERATHERIW
fùzrsi
ACERATHERW
Jfiup
G,nu,
TELEOCERAS
OlCERORHIWS
Genu,
OICEROS
""y
RHINOCEROS
AMrA/OOON
EOCENL ""•*
HrfiACHrus
EOCCKE ^^J
N Amem^
EuTOpi IKtl
Asia.
AilH, Europe.
ÎCNAmtrict
Earop, ,„i
Asia.
Afriea ,
Éurcpt
Ana.
M AmcTiea.,
Europe
J^- Amer te t.
FiG. 3
The Polyphyletic Law Illustrated in the Rhinoceroses.
The Rhinocerotoidea carly divided into the Hyracodontidx (iii), kno'wn only in America,
Ainynodontidx (ii), kno^vn in America and Europe, and the lihinocerotidx (i). The last family of
true rhinoceroses prove to include at least seven distinct phyla corresponding to seven gênera
^vhich extend back as far as the Middle Miocène if not into Ihe Oligocène.
The most important single phylogenetic resuit is the strong évidence
which has been brought forward for the ancestral relationshipof theTœ-
niodonta (Ganodonta) of the Torrejon to the Gravigrade Edentata (Wort-
man"-), boi'ne out by careful comparison of many parts of the skeletons of
FsiUacotherium and allied forms with thosc of the gravigrade sloths. In-
* Quadro Sinoptico de las formaciones terciarias y crétacés de la Argentina. An.
Mus. Nac. d. Buenos-Aires, t. viii, Julio, 1902.
* The Ganodonta and their Relationship to the Edentata. Bull. Amer. Mus. Nat.
Hist., Vol. ix, 1897, pp. 59-110.
VI» CONGK. INT. ZOOL., 1904. 7
98 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
direct proof of the early existence of Edentates iu North America has corne
to hand in the discovery of Dasypoda in the Middie Eocene (Osborn*).
Another observation which may prove to hâve very broad phylogenetic
bearings is the évidence of arboreal ancestry in the structure of the feet
of the Creodonta, Condylarthra and Amblypoda (Matthew); it has not
yet been ascertained whether this évidence is of the same nature as that
which exists in the feet of the Marsupials (Huxley, Dollo, BENSLEY).With
this exception attempts to bring thèse essentially archaic Placentals nea-
rer to the Marsupials hâve not been successful-. The single direct link
with the higher Placentals which has even been alleged to occur in thèse
beds is the supposed Viverravus of the Torrejon. The opinion has there-
fore been expressed (Osboen^^) that thèse animais should be sharply sepa-
rated from the higher placentals and placed in the Meseutheria.
Among the unsolv(^d problems in this Basai Eocene fauna is also its
source, or ancestry, which has only in part been traced into the Creta-
ceous fauna. We require fuUer évidence as to the relationship with the
NotodyloiJS fauna of Patagonia (Ameghino), also a positive démonstration
that the Taeniodonta are really ancestral tothe Edentata. In other words,
the phylogenetic connections of thèse Basai Eocene Placentals of North
Amei'ica and Eui'ope are circumscribed; the sanguine view of Cope that
they contain the sources of the modem Placentals which first appear in
the Lower Eocene has not been realized ; none of thèse animais give us
the stem forms of the true Carnivores, Perissodactyls or Artiodactyls of
the Lower and Middie Eocene.
Lower, Middle and Upper Eocene Faunas.
The chief geological and faunal progress has been in the Bridger
(Bartonien) and Uinta (Ligurien) stages, corresponding to the Middie
and Upper Eocene, which hâve at last been clearly and sharply divided
into two successive faunal stages for the Bridger (Matthew, (jtrangp^r),
and two successive faunal stages for the Uinta (Peterson, Osborn). The
importance of thèse divisions in the évolution of the Primates, Carnivo-
res and Perissodactyls can hardly be over-estimated.
At the same time the zoogeographical relationships of our Lower Eocene
(Soissonien) hâve been extended by the discovery of a French Creodont
(Palœonictis) in America and of an American Creodont (Fachyœna) in
• An Armadillo from the Middie Eocene (Bridger) of North America. Bull.
Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx, 190-i, pp. 163-165.
* WoRTMAN. Studies of Eocene Mammalia in the Marsh Collection, Part I,
Carnivora. Amer. Jour. Sci., Vols, xi-xiv, 1901, 1902.
' A Division of the Eutherian Mammals. Trans. N. Y. Acad. Sci., June 4, 1894,
p. 234.
H, F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY 99
France. Still more surprising and important is thc discovery ' in the Mid-
dle Eocene of Dasypoda (Metacheiromys), armadillos with canine teetli
and with provision for astout loathery if not osseous carapace. Tliis abso-
lutoly establishes the Cretaceous if not Basai Eocene zoogeographical re-
lations of North and South America, and adds another fact to the grow-
ing évidence that North and South America were related in the Mid
Cretaceous and perhaps Early Tertiary and tlien separated again until
the Pliocène.
Our phylogonetic results hâve been most encouraging in some dii-ec-
tions and most baffling in others. Still more striking than ever before is
the fact that the Lower and Middle Eocene fauna of Perissodactyla, Ar-
tiodactyla, Carnivora, Cheiroptera. Monkeys, and true Rodents, an es-
sentially modem fauna. is without any known direct affiliation Avith the
Basai Eocene fauna (Meseutheria) (Compare Fig. 2). Mingled witli this
essentially modem fauna are the numerous survivors of the archaic fauna,
namoly, the Creodonta, Condylarthra, Amblypoda, with which should
certainly be reckoned the Edentata (Paratheria, Thomas) and probably
the Insectivora.
The phylogenetic successions of the families within thèse archaic or-
ders hâve been much more clearly traced, namely, the pedigree and
adaptive radiation of the Creodonts intospecializations of varions kinds "^
Among the Amblypoda the law of long-skulled and short-skulled phyla
has again been found to prevail, in proof tliat the gênera about which
there was such a heated discussion, namely, Tinoceros as a relatively
short-skulled form and Loxoloplwdon as a relatively long-skulled form,
really i-epresent two valid and distinct phyla.
Among the modernized Placentals, we hâve added nothing to our
knowledge of the supposed Cheiroptera. An important step is the pro-
posed transfer to the Insectivora of the genus Hyopsodus which has long
figured among the Primates (Wortman^), a relationship which will be
settled by material now in our possession. Among the remaining undoubted
Pi'imates (Osborn^) there is the séries of Anaptomorphid* which still
resemble the Tarsiidte more than any of the other lemurs, or true mon-
keys, although their actual relationships are absolutely undetermined.
The second family of Primates, represented by the Notharctidae (No-
' OsBORN, H. F. An Annadillo from the Middle Eocene (Bridger) of North Ame-
rica. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx. 1904, pp. 163-165.
* Matthew, W. D. Additional Observations on the Creodonta. Bull. Amer. Mus.
Nat. Hist., Vol. xiv, 1901, pp. 1-38.
' Studies of Eocene Marnmalia. Part II, Amer. .Jour. 8ci., Vol. xv, May 1903, p. 401.
* American Eocene Primates, etc. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xvi, 1902,
pp. 169-214.
100
DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
thardiis and LinmotheriumJ and other forms, lias been placed near the
South American Ccbid» by Wortman"*, but this also requires the confir-
mation or disproof which will soon be forthcomin^; if South American
L/li^ OF LOCAL AÛAPr//£ RADIAT/ON
ConfimporaTu E^o/ufwii of ^ -S P/iu/a 0/ Hories , 0/ifocene /6 P/eis/ocefte .
jEûuus, , * P/ioniupui S HupoAippui (,. SiJt u/iu/uni
I SiJe pAy/um 2 Mivpariûi
Tt /ated (o 2 , pfiy/um
Plei\roc,,„
F.ÇUU.S
Pl.oc.nc
Mipaarion
f/roAippaTlon
ProfûÀtaaus
PAcAl
Nypo^'
yntppu s
ddiateusis
Miocène
Affrtfcjl'ppui
Para.iiP
nxtnitt ^
MerycAi'ppui
sejunc/u-i
^erifcA/ppu
ryit'raiUt s
Hi^pnAipPui
Ufu
preri^eii 1
ParaAippus
/cKanui
Para Au
Miohiï
M. aiinec/ins
M cTasiicuipi.
v'ahJus
MtsoAtppui
M- AraiAusUlui
eUu/opAi^
Olioocene
AfesoAtppui
MesoAtppus
Meio/iippu
oi/ifutder.
MesûAiop'^i
eu/opnu.
Mesoh
ipp^
J7tOfi/ane/isti
MeioÀifjpui
Droteu/opnu
Y
Cuipi separa/ëd.
ProtûCOiK èeeomes iso/a^ai .
Sfu/es promnienT
"V"
Cuips moc/era/i/u
unitid in/b creiti
Ectoloph i itijies f/affeved ,
casps unitid info perfect crrs/i
ItAe Inoie iti Tapirus ï?î'A/noce/ûJ
FiG. 4
l'he l'olyphyletic Law lUustrated in the Evolution of the Equidic of North America.
In the Miocène are at least four contemporary phyla of horses, the extrêmes being
represented by the forest-living horse Ihjpohippus, and the light-limbed Neohipparion;
the central form, Protohippus, apparently leading to Eqiiiis.
This true Eqttus line separated off from other horses as far back as the base of the
Oligocène. In this period again five distinct contemporary phyla havc already been found.
rclationships are established for thèse Primates, a very much mooted
problem will be solved.
Amoiiy' the Perissodactyla the Titanotheres (Osborn"-) hâve split up
into four phyla, one ofwhichfPa/^os^oj^sjdiedout, while thethree remai-
ning- phyla independently acquired rudimentary horns (Telmatothe-
rmm, Manteoceras, Dolichorhimis) and apparently gave rise to the evo-
' WoRTMAN. Op. cit., Amer. Jour. Sci. Vol. XV, 1903, pp. 409-411.
* The Four Phyla of Oligocène Titanotheres. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol.
xvi, 1902, pp. 91-109.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY 101
lution of the four pliyla of great Oligocène titanotheres. Among the
Ai'tiodactyla the rare Middle Eocene forins still require elucidation, but
the Camelidai hâve been traced definitely into the diminutive Upper
Eocene (Uinta) Protylopus (Scott', Woutman"''). Two distinct phyla of
Oreodontida^ hâve also been traced back in the Upper Eocene into the
genei'a Protagrichœnis and Protoreodov. (Scott). Among the enemies of
thèse animais, the Canidœ hâve been traced into the Upper Eocene gênera
Prodapheenus and Uintacj/on, and Marsh's Middle Eocene Vulpavns has
also proved to be a member of the true Canidœ, although, its relation-
ships are not exactly determined (Wortman, Matthew). The supposed
ancestry (Wortman) of the Felidse in the Eocene in the problematical
genus ^Elwotherium has been disproved (Matthew).
Still undiscovered or unrecognized in the Eocene both of America and
Eurasia are the ancestors of the true Rhinocerotidïe which suddenly
appear in the Oligocène. The Basai Eocene ancestry of the Rodentia is
still satisfied only provisionally by the family Mixodectidœ, belonging to
the somewhat hypothetical Proglires (Osborn^); the teeth seem tobeap-
proaching those of the Rodents but knowledge of the skeleton is neces-
sary to détermine whether they may not after ail be remotely related to
the Lemurs (order Cheiromyoidea) as Cope and Wortman hâve sug-
gested. Wortman is strongly of the opinion that the Eocene Primates
(Notharctidic, Anaptomorphidœ) are not Lemui-oidea,and that the former
family are distinctly South American; this also requires confirmation.
Search for the exact relations and points of connection betweeii the
Carnivora and Creodonta, has thus far been entirely without definite
success; in other words, the true Carnivora seem to be as separate from
the Creodonta as the true Perissodactyla are from the Condylarthra.
As regards the Artiodactyla, as yet very little is known of the Middle
and Lower Eocene stages, among which it is especially important to test
the truth of Scott's' broad generalization that the American Artiodactyla
should ail be regarded as affiliated to the Tylopoda as a stem group from
which not only the Camelidie evolved but also the other distinctively
American Artiodactyls, such as the Oreodontidte, and that even the tra-
guloid forms are of tylopodous afïinity and merely parallel or analogous
to the true Tragulines of Eurasia. There is no doubt that such an adap-
tive radiation from a Tylopod stem is possible and that there is conside-
* The Selenodont Artiodachjls of the Uinta Eocene. Trans. Wagner Free Inst.
Sci. Phil., vi, 1899, p. 100.
2 The Extinct Camelidœ. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. x, 1898, pp. 9.S-142.
» Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., XVI, 1902.
* The Selenodont Artiodactyles of the Uinta Eocene. Trans. Wagner Free Inst.
Sci. Phil., vi, 1899, p. 100.
102
DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
rable actual évidence for it in tho morphology of tlie skull of thèse varions
distinctively American Artiodactyls; but tlie hypothesis is such a bold
one that we must wait for more material.
The cliief problem of ail, which is also the problem of the European
Provisi'o7-ia.i inyio^enij of Ca
Worfnian , iSfi
7^ ecent
Camclui
^ucnenia.
Camelus
Aurnfr
T'Jeistoeftre.
Camelus Caineloas fiuehtniA,
C'ame}us Came/aps Auenen/a.
TL
toeenc
PhiLUc^enia.
Camelui Thauenenia. /tuefienia.
J^locenc
Procaineius
Mio/aé/s
Para ty/o/jui
Altieai7ie/us T'TeTcain'elus O-xydaetuiui
^Itieamelus FroTûlahis Micfa.i/i
I
Tara tu/opm
OhûOi
J^oéorûlherium
Tseuelokliii Fratomer^x Fara.Af'o/'MS
ToïlroffKrium FQrâ.fulopui
I . ^
TotiroThiriuni
LiiptotraouCus Protulopui
l^Jt
LeptoTruquLi
Tu 10 pu
Eoe\
? Honya'codon
? Fan/o/istes
? Hontàeôdan
» 'FanTo/fSÙs
FiG. 5
The Polyphylctic Law and Local Adaptivc Radiation lUustrated in the l'hylogeny
of the Camels.
On the left is illustrated the older monophyletic vicw held as recently as 1898 ; on the
right, the newer polyphylctic view developed in 1904 showing three distinct contempo-
rary lines of Camelidae.
palaeontologists, is the source and origin of the modem Lower Eocene
fauna as a whole, namely, the Carnivora, Perissodactyla, Artiodactyla,
Primates, and Rodentia.
American Oligocène Faunas.
Our Oligocène (Lower Oligocène Infra-Tongrien, Middle Stampien,
and IJpper Aquitanien, of Europe) lias been the most thoroughly explored
of any of the periods, owing to the richness of its fossil fauna.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL.-KONTOLOGY 103
The cliief geological result is tlie séparation of the iiuviatile or
channel beds, witli cliiefly lowland or bottom fauua, from îeolian or
backwater sédiments, chieHy witli a plains and cursorial fauna. The three
subdivisions originally observed by Hayden and Leidy are thus divided as
t'ollows :
I. Fluviatile or Channel Beds. IL ^Eolian or Backwater Sédiments.
Upper, Protoceras beds Leptauchenia beds.
Middle, Metamynodon beds Oreodon beds.
Lower, Titanotheriuui beds.
This séparation was chiefiy brought about by Matthew's careful ana-
lysis of the animais comiiig from thèse respective beds, the former (I) in-
cluding lowland, forest and river-bottom, and aquatic animais, the
latter (II) the animais of the plains and uplands. The John Day beds of
Oregon apparently contain an overlapping fauna partly équivalent to the
Upper Oligocène and partly to the Lower Miocène.
The already wcll known (Cope, Filhol) and close zoogcographical rcla-
tionships during the Oligocène of Noi'th America and Europe are streng-
thened by the discovery of European Anthracotheriidae, Mustelidse (Bu-
nselurus 'j and Erinaceidae [Proterix, Matthew ') in America, and of the
American Titanotherlid^e in Europe^. This leaves as the chief familles in
Europe still unknown in America the Pahieotheriida?, Anoplotheriidse,
Tragulidœ.
Our faunal knowledgehas been especially enriched by the discovery and
description of the hitlierto unknown microfauna of the Titanotherium
beds (DouGLAs^ Matthew^), which includes archaic, Cefdetes-Mke forms,
as well as Erinaceus-like forms.
The main phylogenetic results are the following. The Creodonta hâve
been detinitely traced to their extinction in the Hysenodontidœ (Table II).
Among the Canidae the ancestral line of Cyon (Dholes) has almost cer-
tainly been recognized in this periodin thegenus Temnocyon (Wortman
and Matthew*') (Fi g. 6). No trace of Edentata has been found, the forms
formerly described as such now being known to be the peculiar Chalico-
^ Matthew, W. D. On the SJcull of Bunœlurus. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,
xvi, 1902, pp. 137-140.
* A Fossil Hedgehog from the American Oligocène. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,
Vol. xix, 1903, pp. 227-229.
* Toula. Ueber neue Wirbelthierreste aus dem Tertiàr Œsterreichs imd Bumeliens.
Zeitschr. d. Deutsch. geolog. Ges., Jahrg. 1896, pp. 922-924.
* Foss. Mamm. White Hiver. Trans. Amer. Philos. Soc, n. s., Vol. xx, 1901. p. 1-42.
* The Fauna of the Titanotherium beds. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xix,
1903, pp. 197-226.
« Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. XH, 1899, pp. 139-148.
104 DFATXIKME ASSEMBLEE GENERALE
thorii<lii'. probnhly of Porissodactyl affinitios. The rliinoccroses havebcen
tracod hack iu the Lower Oligocène to animais (Trigonias) with several
incisors as well as with canine teeth (Osborn ', Lucas-).
The law of local adaptive radiation with its polyphyletic conseciuences
has conipletely altered our conception of several Oligocène familles, as
follows. The Titanotherii(he (Osborn') break iip into four gênera, which
evolve independently from the base to the sumniit of the Oligocène, namely,
Titanotlterium, Megacerops, Symborodon, and Brontotherium; divei"gence
is i ndicated by dolichocephaly and brachycephaly as well as by other chai'ac-
ters (^Fig. 7). Similarly the K(iui(he break up into four andjjossibly tive
distinct contemporary phyla, and it now begins to app(^ar probable that
the Une giving rise to Eqnns, scparated otî" from the oth(^r horses as
eai'ly as the Lower Oligocène (Osborn, Gidley; Flg. 4). The Oreodon-
tida\ r(>presented by two phyla in the Upper Eoc(uu\ now présent three
phyla, namely, Agriochœnis, Oreodon, Leptauclieitia (Matthew). Three
phyla of Camelida^ are also recognized, namely, those represented by
Fantfglopus, Foèbrotherium , and Pseudolahis (Matthew Fig. ô). Simi-
larly among theFelida\ the Macha'rodout division, the only félines re-
presented in America at this time, breaks u|) into the stout-limbed Ho-
ploplioneus séries ancestral to Macluerodus and Stnilodon, the slender-
lind)ed Dhdctis'^, and a third séries represented by Nimravus (Fig. 6).
Among the gaps in the Oligocène are th(> entire absence of Primates,
the gênera LdopiDiecKs and Meiiotlierium, formerly associated with the
Primat(>s, proving to be singularly primitive tritubercular Artiodactyls.
An important problem is theactual relationships of the Artiodactyl gênera
Pfofoceras, Leptomergx^Hgpertraguhis. aud Hypisodus, which according
to Scott's theoi-y above alluded to. repres(>nt with the Or<^odontida' an
independent radiation of American Artiodactyla wholly without affinity
with the Euroi)ean Tragulines.
The Miocène Fauna.
In our INIiocene, équivalent to the Langhien (Orléanais), Helvétien
(Sansan, Simorre). and Tortonien (Grive St. Alban. Bamboli) stages of
Europe, the most exceptional progriss has been made in the distinction
of the geological and faunal zones. Ten years ago the accurate geologieal
observations of Hayden were overlooked. and it was believed that forma-
tions équivalent to the Middle and Lower Miocène of Europe were
' The Extinct Bhinoceroses. Meui. Amor. Mus. Nat. Ilist., Vol. J, 1898, pp. 75-165.
* A Neic Blmioceros, Trigonias Oshurni. Proc. U. S. Nat. Mus. xxiii. No. 1207.
* Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. XVI, 1902. pp. 91-109.
* Matthew. Fossil Mainmals of the Tertiary of Northeastern Colorado. Mem.
Auier. Mus. Nat. Ilist.. Vol. I. Pt. vi. 1001.
H. F. OSBORX — MAMMALIAN l'AL.EONTOLOGY
105
sparsely if at ail représentée!. Now three faunal stages are clearly reco-
gnized (Scott', MATTHE^v^GlDLEY 'j, nauioly: Lowor (Rosebud beds), in
whicli the animais are still sparsely knowii, Middle (Deep River beds), in
which the fauna is becoming more fully known, LIpper (Loup Fork beds),
PROVtSIOMAL PHYLOGCHi OF CARNIVORA ^ OLO ir U£W WORLD.
MusrcuDAE vmmtioAe HïtsMiiue canioab
•v^
éssssi.
Fio. 6
The hypothetical phylogeny of tlie Carnivora illustrating especially the great antiqiiity of
some of the modem gênera of dogs, such as Cyon, which separated ofl from the other Canidae in
the base of the Oligocène if not in the Eocene. This table includes also the European Carnivora
andis of a temporary value. l'alxonictis, althoughaCreodontmay possibly berelated lo the Felidae.
in which a very ricli fauna is now fully known. Each of thesr- divisions is
distinguished by spécifie stages in the évolution of the horses, rhinoce-
roses, camels, oreodonts, rodents, and carnivores. Thèse chronological
successions derived from geology hâve aiready yielded very important
new biological results.
* The Mammalia of the Deep River Beds. Trans. Amer. Philos. Soc, xviii, 1895,
pp. 55-185.
* Foss. Mamm. of the Tertiary, etc. Mcm. A. M. N. II. Vol. I, 1901.
'^ New or Little Known Mammals from the Miocène. Bull. Amer. Mus. Nat. Ilist..
XX, 1904, pp. 241.
lOB DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
The zoogeograpliical relationships witli Europe hâve been strength-
ened by the discovery for the first time of Dïnocyon (Matthew'), of
a new species of rhinocéros {Teleoceras hicornntus'^ Osborn), closely si-
miiar to the Teleoceras aurelianensis of the Lower Miocène of France, by
the récognition of new Mustelidœ (LntraJ, and of the Castoridtie (Di-
2)oidesJ. The Proboscidea, now known to b(^ of African origin, are not
certainly found in the lower and sparsely known in the middle, but are
fuUy represented in the upper beds. In the middle beds appears Mastodon
2)roductus, i-ather derivable from tlie Palœomastodon of Africathan frora
the M. angustidens of France.
Our views as to the Miocène climate hâve also undergone a change, owing
to the récognition that most of thèse depositsarefluviatileandaeolianra-
ther than lacustrine (Matthew, Gidley^), as évidence of a dry climate,
marshy plains, and drifting sands, rather than of the moister climatic
conditions inferred from the older lake basin theory.
Among the chief phylogenetic results are the addition of at least four
kinds of Canids (Fig. 6) and the tracing back ôf the Procyonidîe to the
Lower Miocène Fhlaocyon (Matthew''), tending to unité this phylum
moi'e closely with the Canidie. The Mustelida? are now represented by
Mustela and Luira. The Viverridœ and Ursidœare still wholly unrepre-
sented in America although evolving contemporaneously in Europe.
Among the distinctively American Artiodactyls the CervidîP are now re-
corded in the Middle Miocène (Palœomeryx), a fact however still requi-
ring confirmation. In this connection should be mentioned the discovery
of the full charactersof the genus Merycodus (Cosoryx), which with Blas-
tomeryx as the new family Merycodontid^e lias been regarded by Mat-
thew" to be more nearly related to the American AntilocapridtT than to
the European Cervida», although its deerlike horns certainly suggest
Cervine relationships (Plate VI). The Camelidiie until recently considered
monophyletic hâve been shown to be in a marked degree polyphyletic^ the
Lower Oligocène Paratylopus giving rise to two phyla, one of which in-
^ A Skull of Dinocyon from the Miocène of Texas. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,
Vol. xvi, 1902, pp. 129-136.
* New Miocène Hhinocero-ses. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx, 1904, pp. 307-
326.
' New or Little Known Mammals from the Miocène of South Dakota. Bull.
Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx, 1904. pp. 241-268.
♦ Foss. Mamm. of the Tertiary, etc. Mem. A. M. N. H. Vol. T, 1901.
^ A Complète Skeleton of Merycodus. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xx, 1904,
pp. 101-129.
® Notice of two New Oligocène Camels. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xvi,
1902, pp. 617-635.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL^ONTOLOGY 107
cludes the « giraftV camel », AUicamelus (Matthew', which présents a
remarkable analogy in the elongation of its neck and limbs with the gi-
raffes of Africa; siinilarly Poëbrotherium splits into three phyla (Fig. 5,
Matthew). Siniilarly the Oreodont, and Agrichœrine phyla hâve
disappeared without leaving successors. The rival cursorial Hyracodon-
tida3 and aquatic Amynodontidie having died ont, the true Rhinocero-
tidœ (Fig. 3) split up into three séries, one incliiding the extremely
long-skuUed and long-limbed types, possibly related to the true Acera-
therium incisivum of Eui-ope, a second including excessively broad-
skuUed types (gênera Aphelops and Peraceras Cope), and a third inclu-
ding the short-footed (brachypodine) types (Tekoceras), almost cer-
tainly o^ European origin. The Tapirida; are still sparsely known.
The aberrant Chalicotheriidse tei"minate in an Upper Miocène species
which nearly equals in size the Lower Pliocène Ancylotherium of the
Pikermi. The most astonishing discovery among the Rodentia is that of
a member of the Mylagaulida? with a very large horn core on the front
portion of the skull (genus Cerafogaulus Matthew"^).
The principal work still to be done in our Miocène is the following : to
ascertain more fully the character of the Lower Miocène fauna, which is
still uuknown; to tix the date of the arrivai of the earliest Proboscidea
either early in the Middle or in the Lower Miocène; to trace the ancestry
of the typical dogs; to ascertain the origin of the Cervida», which will
probably prove to be Asiatic, as well as the origin of tlie peculiarly
American Antilocapridee.
The Pliocène Fauna.
Equivalent to Messinien (Pikermi), Plaisancien (Casino), Astien (Rou-
sillon), Sicilien (Val d'Arno sup.).
Our limited American Pliocène fauna still stands in sad contrast to the
rich succession of Pliocène mammals of Europe. The Palo Duro mammals
which Cope included in the Pliocène hâve proved to be Upper Miocène,
Récent geological and palœontological work (Gidley^) shows that the only
true Pliocène formation and locality is that of the Blanco beds of Texas,
75 feet in thickness, as against the rich successive Pliocène séries of Eu-
rope. Nor are any species of Equus found hère, as Cope supposed, and as
might be expected from the présence of Equus (E. stenonis) in the L^p-
per Pliocène of Europe. The chief faunal distinctions are the entire dis-
• Foss. Mamm. of the Tertiartj, etc. Mem. A. M. N. H. Vol. I, pt. VI. 1901.
- A Horned Rodent. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xvi, 1902, pp. 291-310.
^ The Freshtmter Tertiary of Northwestern Texas. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist.,
Vol. xix, 190.3. pp. 617-635.
lOS
DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
appearance of tlie Rhinocerotidae and tlie appearance of South Ainerican
Mammals.
The zoogcographical changes are well known to enter a new relation
by the invasion of the South American Edentata, namely, Glyptodon,
Megalonyx, Mylodon. Among thèse a new Glyptodont, Glyptotherium
LAW OF LOCAL ADAPTIVE RADIATION .
CoNTCMPOKARr Evolution of Four Phyl» of TiTAnoTHCHEi , Lower Oucocene , North AueRic/i
CharacUrs
BRACHrC£PN*Lic
MEiOPOÛAL
SHORT HORnS
INCIiOR TEETM
M£GAC£ROPS
OOlicmocephal/c
DOUCMOPODAl
SHORT M OR m .
HO inCliOK T££T/i
TITANOTHERIUM
BRRCnrCEPH^Lic
MO inCISOR TEETM
5YMB0R000N
MEifTICEPMAUC
MESOPOOAL
L0/V6 BROAD HOR/Vi
InCISOR TECTM
BRO/vtothe/?ii;m
UpptT
Midd/(
Btdi
Lontr
Beds
M. rooustus
M. dispar
M bitornutus /
M ampluv
M dispor /
MiTioishi
Mbrochuctphalus
T in^cTii
Allo.ps crassi
COrnii
A serotinui
T. ttiûonoctTai /
T prouTii
S. accT
5 torvus
5 copti
T fitîocfras
B. p/af/ceras
8 ramosum
B curfum
6 médium
.18. dolichociras
6 hafc/icn
B.tichocerai
Bh^pocergs/
B leid^i
77/i/ M,c/i-
mss.'to/t
Direct Collatéral
Il ne. linei
direct Collatéral
tint linei
Collatéral
linei
Dirrct Collatéral
//ne II ne s
LÛIVC HORNEÛ TlTAtiOTHEREi
FiG. 7
The law of local adaptive radiation illustrated in the four phyla of Oligocène Titanotheres,
one or more of which gave off collatéral branches.
Three of thèse phyla hâve now been sho-\vn to hâve a separate origin in the Middle Eocene.
texanum has recently become known (Osborn*) from a nearly complète
carapace and partial skeleton, which exhibiis primitive affinities withthe
Eocene types of Patagonia. Among the Proboscidea the Stegodont stage
appears in the so-called Mastodon minficus of Leidy, indicating a late
Pliocène âge for the Blanco formation. In the marine Miocène of Japan
(Iwasaki and Yoshiwai'a-) the remarkable discovery has been madeof an
* GlyptotJierium texanum. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., xix, 1903, pp. 491-494.
' Notes on a New Fos.siî Mammal. Jour. Coll. of Sci. Imp. Univ. Tokyo, Vol. xvi,
Art. 5, 1902.
H. F. 08B0RN — MAMMAIJAN PAL.EONTOLOGY 109
anomaloiis skull reprosenting a new fainily (Desmostylidiv fam.nov.) ei-
tliei- of liypsodont Sirenia or of Proboscidea, and Merriam' has recogni-
zed as a similar foi'in occurring on the coast of California the genus
Desmostylus fii-st noticed by Marsh.
Tho phylogcnetic séries is ail too liniited, the liorses being sparsely re-
presented by species of Neohipparion (Gidlfa-'^j and a doubtful Plio/iip-
ptis, the Camelidae by PUcmchenia, the Dicotylidae by several species of
Pldtygonus, the Carnivora by an Amphicyon and other doubtful species
of Canida^. The collatéral lines of Camelidae, so far as wc know, died out,
and the adaptive radiation of the true camels begins.
However, no généralisations can as yet be made from this scanty fauna ;
we are confronted with more gaps in our knowledge and more unsolved
problems than in any other period. Among thèse, the direct ancestry of
the South American cameloids (Auchenia) as well as of the true camels
(Cameliis) should be found. We also should find hère the stages directly
ancestral to the horse (Eqnus), because it now appears certain that Marsh's
FlioJdppus was an Upper Miocène and not a Pliocène animal, and was,
moreovei-, apparently on a side line not leading directly into Eqmis
(GiDLEY. Fig. 4). Thus not only is the Pliocène plains fauna sparsely
known but the Pliocène forest fauna is wholly unknown.
The Pleistocene Fauna.
Equivalent to (1) the Preglacial, Forest Beds of Norfolk (St. Prest, Dur-
fort, Malbattu, Peyrolles), (2) Glacial, (Mid-Pleistocene, Lower Mid-Pleis-
tocene), (3) Postglacial deposits of Northern Europe and Asia.
Hère again American pahcontology is far behind that of Europe as to
knowledge of the chronological succession of deposits, and a vast amount
of work remains to be donc in the discrimination of geological and fau-
nal stages, in the comparison of Easternand Western cave — andsand —
deposits, and in the coordination of the first appearanceof man with that
of the mammalian succession.
The advent of the true Eqnus marks the base of our Pleistocene, as
shown in the sand deposits of the Western plains in the so called Eqiins
beds. The geographical disti-ibution and remarkable adaptive variation
of the Pleistocene liorses lias now been fully worked out (Gidley''), pro-
ving that there are ten species characteristic of différent localities, and
ranging in size from E. giganteus, larger than any modem horse. to the
' Science, n. s.. Vol. xvi, Oct. 31, 1902, p. 714.
2 A New Three-toed Horse. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. xix, 190.3, pp. 465-476.
' Tooth Characters and Revision of the Genus Equus. Bull. Amer. Mus. Nat.
Hist., Vol. iv, 1901, pp. 91-142.
110 DEUXIÈME ASSEMBLEE GENERALE
diniinutive E. monteznmœ. But nowhere in Nortli America hâve liorses
been fouiid coiitemporaneous with man.
Two chief advances hâve been made, iirst, the distinction of plains and
river, froni forest faunas; second, the exploration of two very remarkable
cave deposits.
The Western plains faiina of the Equus beds or Lower Pleistocene (Maï-
THEw') contains among the Carnivora, Canis, Dinocijon, Felis; among
the Rodentia, Fïber, Arvicola, Cynomys, Thomomijs, Castoroides ; among
the Edentata, Mylodon; among the Perissodactyla, three species of
Equus; among the Artiodactyla, two species of the Dicotylidœ; one spe-
cies of the Camelidae, and two of the Antilocaprida? {Capromeryx, a new
form, Matthew), and Antilocapra; among the Proboscidea, Eleplms co-
lumbi. A similar plains fauna is that of Silver Lake, Oregon, which in-
cludes aiso two aquatic animais. Castor iind Lutra. At Washtuckna Lake,
Washington, is found a forest fauna which includes in addition tocamels
and horses, a badger, Taxidea, three species of Felis, two of Alces, one
of the American deer, Cariacus, and one of the goat Oreamnos (Haploceros).
Our knowledge of the Western cave fauna bas been enriched especially
by the discoveries of Sinclair'^ in California, in the Potter Creek Cave,
probably of late Pleistocen eage. This includes an extremely rich séries
chiefly of the mountain and forest type. Of fifty two species, twenty-one
are extinct, including a new member of the Ovinœ in the genus Eucera-
therium^ (Sinclair). With thèse animais are associated relies possibly of
human origin. In the East, the Port Kennedy Cave, also treated by
CoPE, bas been exhaustively investigatedby MERCER\and sliown to con-
tain fifty species of mammals, including chiefly forest types, among
which are the Mastodon americamis, a tapir, and two species of Equus
Again no human remains bave been found.
As regards phylogeny, the horses are evidently polyphyletic ; but we
bave not as yet worked out the distinction between possible représenta-
tives of the horses, asses, and zébras. The Proboscidea bave been clearly
distinguished (Pohlig. Lucas, Osborn'") into four great types Mastodon
* List of the Pleistocene Fauna from Hay Springs. Nebr. Bull. Amer. Mus. Nat.
Hist., Vol. xvi, 1902, pp. 317-322.
* The Exploration of the Potter Creek Cave. Univ. Calif. Publ. Amer. Archseol. &
Ethn., Vol. 2, No. 1, 1904.
=• Euceratherium. Univ. Calif. Publ. Bull. Dept. Geol., Vol. 3, No. 20, 1904
pp. 411-418.
* The Bone Cave at Port Kennedy. Jour. Acad. Nat. Sci. Phila., Vol. xi, Pt. 2,
1899.
* Evolution of the Proboscidea in North America. Science, N. S. xvii, Feb. 13,
1903, p. 249.
H. F. OSBORN — MAMMALIAN PAL.*:ONTOLOGY 111
americamis in the ERstern and Middle States; Elephas primigenms in
the North, practical idcntical with tlie north Asiatic Mammoth'; Elephas
colmnbi chiefiy in the Middle States but also in the Southern, and Ele-
phas imperator in the South and ranging nortli to the Middle States;
thèse species represent profoundly différent types both in skull and tooth
structure, (PL Xll-XIY ) Ele2)has colimbii^ ansilogoui^to the Elephas anti-
qnus type of Europe; the Elephas imperator is rather analogous to the
E. meridionalis of Europe. It is altogether probable tliat thèse species
evolved in Eurasia and arrived fully formed in America. Naturally their
geographical ranges overlap; but E. imperator is never found in the ex-
trême North, nor E. primigenius in the extrême South.
In conclusion, the great problem of al! is the time of arrivai of man
amidst the Pleistocene fauna. This event is of such paramount impor-
tance tliat we must prépare for it by definitely determining the chro-
nological stages of lower mammalian succession. At présent man appears
to be a late arrivai, but personally I hâve a strong presentment that hu-
man remains will be found in an earlier Pleistocene stage than is gene-
rally supposed.
CHIEF CExMRES OF ADAPTIVE RADIATION OF THE ORDERS
OF MAMMALS
I. — JuR\ssi(: UADiATiox (Partly Hypothetical).
MoNOTREMATA (Hypothetlcal, i. e. fossil forms not yet rcoognized.)
Marsupiali A (Triconodonta) .
Placemtalia (Insectivora Primitiva, = Trituberculata.)
II. — Marsupial radiation, upper cretageous and tertiary.
Australia (chief centre), Antarctica and South America. Only one faniily
(Didelphyid^) eertainly known in North America and Eurasia.
III. — First or lower placental radiation, upper cretageous and lower
TERTIAIiY (= MESEUTHERIA Osborn.)
North America (chief centre). Euroi)e, Africa (Creodonta), probably
extendin^- also to South America.
a. Onlers Certainlij lierof/nized.
Creodonta, surviving to Lower Oligocène.
Tillodontia, Middle Eoeene (possibly related to Rodentia).
T^niodonta, probahly related to Edentata Gravigrada.
Condylartiira, surviving to Middle Eoeene.
Amblypoda, » » Upper Eoeene.
112 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
b. Ordeis not certainhj known in Basai Eocene but probably
belongim/ to this vadiation.
I.NSECTivoRA. giviiig rise to modem Insectivora.
Lemuroidea,
RoDENTiA, Not yet certainly known earlier than Middle Eocene.
IV. — Second or Higher placental radl\tion (=: Geneutheria Osborn), Middle
EocEXE and Tertiary.
A. Cliief centres ÎS'orth America and Eurasia, migrating to Africa and
South America.
a. Orders derived from first pdirental vadaition.
Edentata from Radiation III (North America only).
Insectivora IVom Radiation I and III.
Rodentia.
b. Orders characteristic of second placental radiation.
Cheiroptera.
Carnivora (FissiPEDiA and Pinnipedia).
Primates, Anthropoidea, possibly from Radiation III.
Perissodactyla, Lower Eocene,
Artiodactyla, Middle Eocene.
c. Centres of orifiin unknown.
NoMARTHRA or Effodientia (Lowcr Oligocène of France, Necro-
manis Filhol).
Tubulidentata (First appearing in Lower Oligocène of France,
Palœorijcteropns Filhol).
B. Ghief centre Africa, migrating in up])er Oligocène (Sirenia), Lower
Miocène (Probosoidea), and Pliocène (Hyracoidea) to Europe,
to Asia (Hyracoidea). Also to North and South America (Pro-
boscidea).
Sirenia, Middle and Upper Eocene.
Proboscidea, Middle Eocene.
Hyracoidea, Upper Eocene.
Arsinoitiirrum.
Barytiikiulm.
H. F. 08B0RN — MAMMALIAN PAL.EONTOLOGY 113
C. Chief centre South America.
a. Autocthonons ordeis.
LiTOPTERNA.
toxodontia.
Typothehia.
astuapotheria.
Pyrotheria .
1>. Aiiiocthonous ov derived ovders, in 'part.
Edentata, Suhonlers : Loricata (Glyptodontia and Dasypoda),
Pilosa (Gravigrada, Tardigrada, Vermilingua).
Thus the degree of zoological kinsliip of the continents may be expres-
sed as follows :
1. Close kinship of North America, Asia and Europe (= Holarc-
tica), liaving ail pre-Miocene Orders in common, and separa-
ted only by the independent radiation of certain families.
2. Séparation of Africa as a pre-Miocene centre of at least three
orders not found in Holarctica.
3. Strong séparation of South America from the Eocene until the
Pliocène. Affiliation with Australia.
M. le Président donne la parole à M. C. Chun.
DIE VERTIKALE VERBREITUNG DES MARINEN PLANKTONS
Von Prof. Garl CHUN
iLeipzig).
Meine Herren!
Gestatten Sie, dass ich Ihnen tiber einige Untersuchungen berichte,
die wir wahrend der Fahrt der « Valdivia » nach Moglichkeit zu fôrdern
bestrebt waren. Sie betreffen die Frage nach der Tiefenverbreitung des
niarinen Planktons: eine Frage, welche voraussichtlich noch fur lângere
Zeit eine wichtige Betatigung mariner Expeditionen und einzelnor For-
scher, die in der gliicklichen Lage sind, uber die nôtigen Hilfsmittel zu
VI« CONGR. INT. ZOOL., 1904. 8
114 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
verfûgeii, abgeben wircl. Wir haben denn auch wahrend der Fahrt der
« Valdivia » besonderen Wert darauf gelogt, durch zahlreiche Schliess-
netzfange jene Erkenntnisse zu vertiefen, welche durch die « Challenger
Expédition » angebahnt wurden, denen Alex. Agassiz seine Aufmerksam-
keit ziiwendete und die spaterhin durch die (Jntersuchungen von Pa-
LUMBO, Chun, Fowlee, vor allem aber durch die Plankton-Expedition
Hensen's gefôrdert wurden. Fur aile dièse Untersuchungen ist die Ver-
wendung von Schliessnetzen die Voraussetzung. Sie durchfischen in
vertikaler Richtung eine bestimmte Wassersâule und sind derart einge-
richtet, dass sie bei deni Aufwinden geschlossen werden und keine Ver-
mengung mit dem in oberfiâchlichen Schichten enthaltenen Material
gestatten. Da wir bis jetzt nicht in der Lage sind, eine bestimmte Wasser-
sàule in horizontaler Richtung zu durchtischen (es hatte dies allerdings
den Vorteil fiir sich, dass wir grosse Strecken durchfischen und ein
entsprechend reiches Quantum an Organismen erbeuten kônnten), so sind
wir einstweilen noch auf vertikal fischende Schliessnetze angewiesen.
Das auf der Fahrt der « Valdivia » verwendete Sehliessnetz, welches Sie
hier vor sich sehen, ist derart eingerichtet, dass es einerseits Wasser-
sâulen von beliebiger Hôhe, und zwar solche, welche zwischen 20 und
600 m. schwanken, durchfischen kann, und dass andererseits nach dem
Schliessen das Hereingeraten kleinster Organismen, z. B. derDiatomeen,
ausgeschlossen ist. Wir haben dièses Netz auf mehr als lOOSchliessnetz-
zûgen angewendet und sind im Verlaufe der Expédition dazu iiberge-
gangen, Serien von Schliessnetzfangen an einer und derselben Stelle
auszufuhren, welche uber die Schichtung der Organismen ein besonders
anschauliches Bild lieferten. Der Inhalt fast jeden Zuges wurde von den
Teilnehmern der Expédition sofort nach dem Heraufkommen mikros-
kopisch gepriift, bevor man ihn konservierte. Ich glaube wohl versichern
zu konnen, dass bis jetzt noch niemais âhnlich scrupulos verfahren
Avurde und dass die scharfe Kritik, welche wir an den einzelnen Ziïgen
ausûbten, zugleich auch eine Garantie fur das tadellose Funktionieren
des Netzes abgab. Wir gewannen denn auch bald eine derartige Uebung
in der Beurteiiung der einzelnen Fange, dass wir ans dem Erhaltungs-
zustand des gewonnenen Materiales schon an Bord uns einigeallgemeine
Vorstellungen ûber die Tiefenverbreitung des Planktons zu machen
vermochten.
Eine wesentliche Erganzung der gewonnenen Anschauungen wurde
freilich durch die Vei'wertung unserer grossen oft'enen Vertikalnetze be-
dingt. Stufenfange, die wir mit ihnen an ein und derselben Stelle ver-
anstalteten (die quantitativen Planktonnetze wurden im Allgemeinen bis
200 m., die grossen Vertikalnetze in weit bedeutendere Tiefen versenkt)
bekràftigten im Allgemeinen die durch die Schliessnetze gewonnenen
Vorstellungen. Dabei lieferten gerade dièse ottenen Netze eine wahre
C. CHUN — MARINES PLANKTON 115
UeberfûUe bemerkenswerter grôsserer Tiefonformen, welclio bei ihrer
Fliïchtigkeit deii kleinen uiid zudem ein beschranktes Areal durch-
fischenden Schliessnetzen entgelien.
Es wii'd lange Zeit daueru, bis unsei-e Funde von den einzolnen Be-
arboitern eingehend gesichtet und geprût't worden sind. Ich niochte mich
daher auch darauf beschranken, die allgcmeinen Gcsichtspunkte in den
Vordergrund zu stellen und sie ab und zu durch die Angaben verschie-
dener Bearboiter unseres Matei'iales zu illustrieren, welche mil* in auss(»r-
ordentlich zuvorkomniender Weise zum Zwecke dièses Vortrages zur
Vei'tugung gestellt wurden.
Es liegt in der Natur der Sache, dass wir bel Untersuchungen, welche
die Verbreitung von Organismen in unbelichteten Tiefen betreffen, zu-
nachst unsere Aufmerksamkeit auf jene Fornien zu richten haben, die
unter dera Einfluss des Sonnenlichtes zu assimiiieren imstande sind und
demgemass aus anorganischen Bestandteilen ihi'en Leib aufbauen. Wie
weit reicht das assimilierende pflanzlichc Plankton in tiefere Wasser-
vschichten herab, liefert es genùgende Urnahrung fur die Vertreter des
Tiefenplanktons, existieren in den kalten, unbelichteten Tiefen charakte-
ristischeFormen von schwimmenden Organismen und sind dièse zahlreich
genug, um der Bodenfauna als Nahrung zu dienenV Dies ailes sind Fra-
gen. welche einer Klarung bedurften und teilweise durch die Fahrt der
« Valdivia « auch eine ausreichende Klarung fanden. Unser verstorbener
Freund, Pi'of. Schimper, lernte bald die Bedeutung des Schliessnetzes
schatzen und ging vor allem im antarktischen Meer. wo uns eine fast
einmonatliche Fahrt unter relativ gùnstigen Verhâltnissen lângs der
Treibeisgrenze beschieden war, zu systematischen Untei'suchungen liber
die Tiefenverbreitung des pHanzlichen Planktons liber. Da zudem in den
kalten Wasserschichten die Verhâltnisse insofern vereinfacht sind, als
autfâllige Temperatursprlinge zwischen dem Oberfiachen- und Tiefen-
Wasser nicht vorkommen, so mag an die Diatomeenfiora des antarkti-
schen Meeres angeknllpft werden. Die « Challenger Expédition » hatte
bereits darauf hingewiesen, dass hier eine nicht minder ûppige Wuche-
rung von Diatomeen Platz greift, als in den arktischen Meeren. Wie mir
Pi'of. Yanhoeffen auf Grund seiner Beobachtungen wahrend der Sûd-
Polar-Expedition mitteilt, so beginnen die Diatomeen zu Anfang des sud-
lichen Frlihjahrs, also im November, reichlicher zu wuchern. Im Laufe
des Dezember bis in den Februar hinein findet die Hauptenlwicklung
statt; gegen Ende April beginnen sie abzunehmen und schliesslich zu
verschwinden. Wahrend der Fahrt der « Valdivia » im antarktischen
Meer (Ende November bis Ende Dezember) hatte offenbar die Massen-
entwicklung der Diatomeen bereits eingesetzt und gab hiiufig zu jener
schon von der « Challenger Expédition » erwahnten ^'erfàrbung des
116 DEUXIEME ASSEMBLEE GENERALE
Obei'Hflchenwassers Anlass. Es handelt sich hierbei grôsstenteils um Gat-
tungen, ja sogar, wii' wir spàtei'hin noch betonen werden, um Arten,
welclie auch in den nordisclienkaltenStromgebieten verbreitetsind. Am
hâufigsten tritt nach den Bestimmungcn von Prof. Karsten Chsetoceras
cnophilmn Castr., Rhizosolenia semispina, inermis und sonstige Bhizo-
solet/ia- Avten, weiterhin Thalassiothrix antarctica, Synedra spatulata
Scliimp. und Nitzschia serrata auf. Als Nebenbestandteile gesellen sich
ihnen 2 neue Arten von Corethron, Dadyliosolen antarcticum und Fra-
gilaria antarctica, die oft aucli mit zu den herrsclienden Formen gerech-
net werden kônnen, hinzu. Ohne auf sonstige antarktische Diatomeen
einzugehen, sei erwahnt, dass die assimilierenden Flagellaten im kalten
siidlichen Wasser zurûcktreten. Immerhin fand sich ein neues Peridi-
rdwn, P. antarcticum Schimp., in jedem Fange so regelmilssig, dass es
eine der besten Leitformeii des antarktischen Planktons darstellt.
Was nun die durch zahireiche Schliessnetzfânge ermittelte Tiefenver-
breitung dieser herrschenden Planktonformen anbelangt, so ist es uns
zuniichst aufgefallen, dass die oberfliichlichsten Schichten — nanientlich
in der Nahe der Eiskante des antarktischen Kontinentes — den Diato-
meen oiï'enbar ungûnstige Bedingungen darbieten. Haufig ist das Plasma
kontrahiert und zeigen die Chromatophoren eine Gruppierung, welche
als Wirkung ungûnstiger Bedingungen auch kûnstlich hervoi-gerufen
werden kann. Erst von 40 m. ab stellen sich normale Verhaltnisse ein,
indem auch gleichzeitig die Masse der Arten zunimmt. Ob nun, wie ich
vermute, der Einfiuss des Schmelzwassers der Eisberge und des Treib-
eises sich in dieser Weise geltend macht, miissen weitere Beobachtungen
lehren. Die Masse der Diatomeen staut sich in einer relativ flachen
Schichte zwischen 40 und 80 m. Tiefe an. Von hier an findet eine plôtz-
liche starke Abnahme statt, sodass unterhalb 200 bis hôchstens 400 m.
Tiefe die assimilierende Végétation ausserst diinn gesatist. Ingrôsserer
Tiefe ausgeftihrte Schliessnetzziige fordei-n nur noch leere Schaleu zu
Tage, wobei es sich ergiebt, dass die zarten Skelette von Chœtoceras, die
ja den Hauptbestandteil des Oberflâchenplanktons abgeben, eben so voll-
stândig aufgelôst werden, wie diejenigen von Corethron*. Bei fiOO bis
700 m. Tiefe fehlen leere Skelette der genannten Arten schon voU-
stândig.
Es verdient nun besonders hervorgehoben zu werden, dass sich zu die-
ser Diatomeen-Vegetation, welche in gemassigten und tropischen Meeren
auch tatsâchlich bis in die oberflachlichsten Schichten hinaufreicht,
' Nui" die mit relativ miichtigen Zellwànden ausgestatteten Formen der oberen Etage
erweisen sich als widerstandsfàhig. Prof. Karsten fand z. B. durch besonders dicke
Schalen ausgezeichnete Chœtoceras-Arten (z. B. Chxtoceras radiculum Castr.) in
Grundproben ans 5.502 m. (St. 147) unveràndert wieder.
C. CHllN — MARINES PLANKTON 117
eine das intensive Licht moidende « Schattenflora » hinzugesellt. Sie setzt
sicli hauptsachlich aus zahlreichen Arten der Gattungen Coscinodiscus
und Asteromphahis zusammen, zu denen sich in den warmen Meeresge-
bieten noch die Verti-etei* der Gattung Planktoniella und der schon von
frtilieren Expeditionen als Tiefenforni nachgewiesenen Algengattung
Halospha'ra liinzugesellen. Im tropischen Indischen Océan roicht die
genannte Schattenflora von 80 m. bis zu etwa 350 m., im antarktischen
Meer setzt sie sicli zwar nicht so scharf gegen die obei-ste Etage ab,
hei-rscht abei* doch von etwa 80 bis 200 m. Tiefe derart vor, dass sie die
Leitformen fiir die genannte zweite Etage abgiebt. Prof. Kausten, welcher
unsere antarktischen Diatomeen eingehend priifte, macht mich darauf
aufmerksam, dass die Vertreter der oberen Etage liber das ganze von der
« Valdivia » durchfahrene (Tebiet und voraussichtlich auch ùber die ganze
antarktische Région gleichmassig und cinfôrniig verbreitet sind, im Ge-
gensatz zu dem pflanzlichen Tiefenplankton, welches nahezu bei jedem
Schliessnetzzug ein gewisses Lokalkolorit aufweist. Hier tritt die Gat-
tung Coscinodiscus in nicht weniger als 80 Arten auf, von denen die
Hâlfte noch unbeschrieben ist. Dazu gesellt sich die Gattung Asterom-
pJinlus in 7 Arten (darunter 5 neue) und die Gattung Actinocijclus in 5
Arten (darunter 4 neue). Ich mochte vermuten, dass die gleichmassige
cireumpolare Verbreitung der in der oberen Etage vorkommenden Dia-
tomeen durch die standigen schweren Weststûrme und den gewaltigen
Seegang bedingt wird, dessen Wii'kung sich nicht mehr in der unteren
Etage geltend macht und die Ausbildung von Lokalfloren begûnstigt.
Die Untersuchungen unsers verstorbenen Freundes Schimper dûrften
gerade aus dem Grunde besonderen Wert beanspruchen, weil sie uns uber
•die untere Grenze pflanzlichen Lebens im Meere Aufschluss gegeben ha-
ben. AUerdings sind einige Peridineen auch noch in tieferen Schichten
vollstândig lebenskriiftig vertreten ; aber es handelt sich hierbei um For-
men, welche der Chromatophoren entbehren und demgemass nicht assi-
milieren. Da im Allgemeinen unteidialb 600 m. nur noch teere Schalen-
reste von assimilierenden Organismen gefunden werden, so konzentriert
sich das pflanziiche Leben auf eine relativ flache oceanische Schichte.
Die Schalenreste selbst, welche in grossere Tiefen niedersinken, be-
stehen denn auch hauptsachlich aus den etwas widerstandsfâhigeren Ver-
tretern der sogenannten Schattenflora. Untersucht man daher eine
Grundprobe aus den grossen Tiefen des antai'ktischen Meeres, so spiegelt
sie durchaus nicht das pflanziiche Leben an der Obei'flache wieder. Es
fehien die in der obersten Etage dominierenden Formen nahezu voll-
stândig, die Rhizosolenien sind oft nur noch mit ihren spitzen Enden er-
halten, Synedra und ThalassiotJ/rix treten hautiger auf, und die Haupt-
masse des Diatomeenschlickes wird aus den Schalenresten der Schatten-
floi-a, namlich Coscinodiscus und Aster omphalus, gebildet.
118 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Auf clas pflanzliclie Leben ist das tierische angewiesen. Trotzdem sich
das erstere an der Meeresobertiâche auf eine relativ diinne Schichte be-
schrânkt, so reicht es doch aus, einer eigenartigen tierischen Lebewelt das
Dasein zu fristen. An der Hand nnserer Untersuchungen, welche jain die-
ser Hinsicht im wesentlichen mit frùheren Befunden ubereinstimmen,
wird man schwei'lich fernerhin noch in Abrede stellen konnen, dass die ge-
sauimtenWassermassen in vertikalem Sinne bis zura Meeresboden von Or-
ganismen durchsetztwerden. Zwei Schliessnetzzûge, von denen wir den
einen im antarktischen, den anderen im Indischen Meer zwischen 4400 bis
5000 m. ausfûhi'ten, enthielten lebende Radiolarien und Crustaceen. Von
letzteren sei aus dem indischen Schliessnetzzug ein grosser blutroter De-
ka|)ode erwahnt, wek-her der Gattung Hymenodora angehôren dùi-fte
und dureh stark rûckgebildete Augen ausgezeichnet war. Wenn in der
genannten Tiete durch einen gliicklichen Zufallein soansehniicher blin-
der Cruster erbeutet wurde, so deutet dieser eine Fund darauf hin, dass
hier immerhin ein geniigendes Nâhrmaterial an flottierenden Organis-
men vorhanden sein muss, um ihm die Existenz zu ermoglichen. Das
Quantum an lebenden plauktonischen Fornien nimmt zu, je niiher der
Obertiâche die Ziige ausgefûhi't werden, wobei indessen nicht ausser Acht
gelassen werden darf, dass das tierische Plankton zwischen 200—400 m.
sowohl was Arten, als auch Individuenzahl anbelangt, am reichhaltigsten
vei'treten ist. Es scheint also, dass direkt unterhalb der Vegetations-
grenze des pHanzlichen Planktons die Ernàhrungsbedingungen t'iir das
tierische sich am giinstigsten gestalten.
Auf die allmahliche Abnahme an Quantum gegen die Tiefe haben schon
friihere Erfahrungen hingewiesen undspeziell hatBRANDT* an der Hand
der Ergebnisse der Pkankton-Expedition die Armut der tieferen Wasser-
schichten an lebenden Formen quantitativ zu erlâutern versucht. Nach
unseren Ergebnissen, die freilich noch einer rechnerischen Darlegung^
bediirfen, macht es durchaus den Eindruck. als ob unterhalb 800 m. eine
ziemlich plôtzliche Abnahme an schwimmenden tierischen Formen statt-
fânde. lîm dièse Verhaltnisse wenigstens an einem Beispiel klarzulegen,
so sei auf die quantitative Verbreitung der Ostracoden in einer Série von
Schliessnetzzûgen hingewiesen, die wir im Indischen Océan an einer und
derselben Stellebis IGOOm. Tiefe ausfûhrten. Zum Vergleich mogen dann
noch 2 benachbarte Schliessnetzzûge aus grosser Tiefe herangezogen
werden. Wie mir Prof. Muller, der Bearbeiter unserer Ostracoden. mit-
teilt, so fanden sich im Inhalt eines Schliessnetzzuges aus 4200/4890 m.
zwei unbestimmbare Jugendformen von Halocypriden. Ein Zug aus
2600/2300 m. ergab ein Exemplar einer neuen Art von Archiconclioecia.
' Brandt, K. Ueber die Schliessnetefànge der Planhton-Expedition. Verh. Ges. d.
Natf, Bd. 2, p. 164, 1896.
C. CHUN — MARINES PLANKTON
119
so ei-gab die Unter-
1000/800 111.
SOO/fiOO m.
600/400 111.
Was nun die Zuge an derselben Stelle anbelangt
siicliung folgendes Résultat:
1600/1400 m. 1 9 11. sp.
1 cf. 1 9 Conchoecia n. sp.
lunbest.juv. 4 Individuen, 2 Arten
: ''■f'f^^^'- , . 2 Individuen
1 Cf, 1 9 Conchoecia ciirta Liibb. (= Clcmsiï) G. (). Sars
2 9 Conchoecia eleguns Sars (= rjracilis Cls.)
1 cf 5 1 9 Conchoecia ii, sp.
2 9 Conchoecia n. sp.
19^1 juv. Conchoecia n. sp.
lunbe^t.juv. 11 Individuen, .5 Arten
2 JUV. Conchoecia daphnoides Cls.
1 juv. Conchoecia imbricata Brady (= armata Cls )
1 9 C.cnrta Lhh.
l ^ C. sinuifera Cls.
1 cf G elegansSsLi's
1 juv. C. caudata Mllr.
1 cf C. n. sp.
400/900 o ""^^n'^' r-. 1^ Individuen, 7 Arten
400/200 ni. 2 cf Conchoecia magna Cls.
7 9,2cf C. cwr^rtLbb.
1 9 , 1 cf ^. spinifera Cls.
2 cf , 2 9 a o6/ow^r< Cls.
1 cf , 2 9 C elegans Sars (= gracilis Cl.)
7 9> 4 cf (7. rotundata Mllr.
9> 3 cf C.procera Mllr.
2 9. 2 cf C. spinirostris Cls.
1 juv. Ralocypris infinta Dana (= cowc/ia Cls.)
1 9 Archiconchoecia striata Mllr.
2 9 î 1 cf Conchoecia n. sp.
81 unbest. juv. 127 Individuen, 1 1 Arten
1 JUV. Conchoecia attantica Lubb. {= Agassizii Mllr.)
2 cf C. magna Cls.
1 9 , 1 cf G o&^ow^a Cls.
17 9, 4 cf C. rotundata Mllr.
9 Indiv. C. procera Mllr.
1 cf G spinirostris Cls.
1 cf C*. acuminata Cls.
1 cf 6'. Gieshrechtii (n.n. fur (7. oôZow^a Mllr.)
1 9 C". n. sp.
2 9 Archiconchoecia striata Mllr.
82 unbest. juv. 123 Individuen, 10 Arten
200/20 m.
120 DEUXIÈME ASSEMBLEE GENERALE
Es liegt nuii in der Natur der Sache, dass die quantitative Abnahme
nach grôsseren Tiefen wesentlich durch die immer spârlicher fliessende
Quelle an Nahrung beeinflusst wird. Jenen tierischen Organismen,
welche zwischen 200und400m, sich in besonders reicherZahl anstauen,
stehen pflanziiche Organismen zui- Yerfugung, welche nur wenig zer-
setztes Plasma aufweisen. Unterhalb 600 m. haben wir ausserst selten
eine Diatomee nachzuweisen vermocht, die Spuren von Plasma enthielt.
Allerdings lasst es sich nicht in Abrede stellen, dass vielleicht noch die
organische Grundsubstanz der Schalen bis in grosse Tiefen erhalten
bleibt. Anders wâre es kauni zu erkliiren, dass Radiolarien, die wir noch
als Bewohner der grossen Tiefen von 3000 m. ab werden kennen lernen,
ihren Leib mit Diatomeenschalen vollpfropfen. Was nun die in grôsseren
Tiefen von etwa 600 m. ab lebenden Organismen anbelangt, so sind sie im
wesentlichen auf tierische Kost angewiesen. Die Pvadiolarien und die un-
ermûdlich nach Nahrung stôbernden Copepoden und Ostracoden dùrften
sich voi'wiogend von den in die Tiefe sinkenden abgestorbenen Leibern
der in hôheren Etagen angestauten tierischen Organismen nâhren. Sie
fallen ihrerseits wieder den râuberisch lebenden Tiefseeformen zur Beute.
Da schliesslich ailes, was in mittleren Tiefen seine Lebensarbeit verrich-
tet, zu Grund geht und hinabsinkt, so liefert es auch seinerseits eine
Nahrungsquelle fur Charakterformen der grôssten Tiefen und fiir die
auf dem Boden angesiedelte Grundfauna. Es liegt auf der Hand, dass
von Etappe zu Etappe die Nahrungsquelle spârlicher fiiesst und dadurch
die obenerwahnte Armut an Lebewesen in grôsseren Tiefen bcdingt. Ob
sich iiber dem Boden eine halbpelagische Fauna anstaut, ist noch nicht
sicher erwiesen, wenn auch einige Wahrnehmungen dieser Auffassung
gûnstig erscheinen'.
Es durftc vielleicht angezeigt sein, die hier gegebenen Andeutungen
durch einige spezielle Beispiele zu illustrieren, welche wir den Radiola-
rien und Copepoden entlehnen. Was die Radiolarien und zwar speziell
die fur das Leben in der Tiefsee bedeutungsvollen Tripyleen anbelangt,
so wcist Hacker-' bei seiner Besprechung der vertikalen Verbreitung auf
einige bemerkenswerte Unterschiede zwischen Oberfiachen- und Tiefen-
formen hin. Die in oberHachlichen Schichten bis zu etwa 400 m. Tiefe
lebenden Formen setzen sich aus Aulosphariden. Sagosphariden, kleinen
Challengeriden und kleinen Conchariden zusammen. Es handelt sich
hierbei im Allgemeinen um Formen von geringer Grosse, die durch einen
' Ein Schliessnetzfang ans dem sûdlichen Indischen Océan aus 3300/2700 m. (Sta-
tion 173. Tiefe 3765 m.) enthielt nach Angabe von Dr. Steuer, Harpacticiden, welche
litoralen Formen iihneln.
- V. Hacker. Bericht uber die Tripyleen- Ausbeide der deutschen Tiefsee- Expédition,
in : Verh. D. Zool. Gesellschaft, p. 133, 1904.
C. CHUN — MARINES PLANKTON 121
zarten Weichkôrpei- ausgezeichnet sind und hâufig auch eineii reich ent-
wickelten Besatz von Schwebestacheln aufweisen. Ihnen reihen sich der-
bere Formen an, welche die Schichten von 400 bis 1000 rcsp. 1500 m. be-
vôlkern. Es handeit sich bei ihnen hauptsachlich um Aulacanthiden
(Aiilographis, Auloceros, Aidospathis etc.), uni Vertreter der reizvollen
Gattung Oazelletta, um grosse Tuscaroren und um Cœlodendrum ftirca-
tissimimi. Eine neue Zwischenform zwischen Ccelodendriden und Cœlo-
graphiden, nâmlich Cœlechinus wapiticornis, gibt in dem antarktischen
Gebiet eine Leittbrm fur die genannte mittlere Schichte ab. Die grôssten
Tiefeu von 1500—5000 m. sind durch einige hochspezialisierte Arten cha-
rakterisiert, unter denen speziell Challeugeria Naresii uuâ.\evtvQiev dev
Gattungen Conchopsis, Porcnpinia, Forospathis hervorgehoben werden
sollen.
Was nun die in mittleren und grossen Tiefen lebenden Radiolarien anbe-
langt, so zeichnen sie sich durch relativansehnliche Grosse, durch derbe,
der Schwebestacheln meist entbehrende Schalen und durch einen wohler-
haltenenmitPhaeodellenundDiatomeenvollgepfropftenWeichkôrperaus.
Offenbar stehen die Unterschiede im Habitus zwischen Oberiiachen-
und Tiefenformen mit den Anpassungen an die verschiedenen Existenz-
bedingungen im Einklang. Das warme Obertiachenwasser besitzt eine
geringere innere Reibung und Dichte als das kalte Tiefenwasser. Daher
kann es nicht ûberraschen, wenn die Schwebevorrichtungen in Gestalt
von vorstehenden Stacheln, welche Reibungswiderstânde schaffen, bei
den Oberilâchenformen reichlicher entwickelt sind als bei den Tiefen-
formen. Was die geringere Grosse der Oberilâchenformen anbelangt, so
steht sie wiederum im Einklang mit den Existenzbedingungen. Ver-
grossern wir einen annahernd kugeligen Kôrper, wie ihn z. B. einige
Conchariden aufweisen, um das Doppelte, so wâchst der Inhalt im Cubus,
die Oberflache im Quadrat. Es liegt also auf der Hand, dass bei den klei-
nen in Warmwasserschichten lebenden Arten die Oberflache gtinstiger
entwickelt ist als bei den grossen Tiefenformen. Die Oberflache schatt't
nun ihi-erseits wiederum Reibungswiderstânde, welche in den wârmeren
Wasserschichten mit geringerer innerer Reibung ausgiebiger entwickelt
sind, als bei den im kalten Tiefenwasser enthaltenen Formen.
Was nun die Copepoden betrift't, solasstsich nach dem mir zugegan-
genen Bericht von Steuer vorlâufig nur schwer eine scharfe Schichtung
in vertikale Zonen durchfiihren. Viele auch in der Nâhe der Oberflache
lebende Arten steigen bis zu der Tiefe von 1850 m. herab. Immerhin
scheinen manche Gattungen, so vor AUem Spinocalanus und Comea, echte
Tiefenformen zn sein, welche freilich in den Kaltwasser-Gebieten weit
hôher hinaufreichen als in den warmen Zonen. Hervoi'gehoben sei nur,
dass wir in einem indischen Schliessnetzzug zwischen 5000 und 4600 m
ein lebendes Weibchen von Enchireila vemista vorfanden.
122 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Die bisher gegebenen Mitteilungen drângen die Frage auf, ob es mog-
licti ist, eine Anzahl von Vertikalzonen zu unterscheiden, welclie durch
charakteristische Formen ausgezeichnet sind. Dass jedenfalls eine Zone,
niimlich die oberflachlichste, sich scliarf von den tieferen Wasserschich-
ten abliebt, geht nicht nur ans allen oceanograpbischen, sondern auch
aus den biologischen Untersuchungen der Neuzeit hervor. Sie erhàlt
ihre Signatur durch das Auftreten assimilierender Diatomeen und Pe-
ridineen. Dass dièse sich wieder in zwei Etagen gliedern, deren oberste
durch die Hauptmasse dos assimilierenden Planktons, deren unterste
durch die sogenannte Schattenflora charakterisiert ist, wurde bereits
oben hervorgehoben. In den kalten Gebieten dûrften wir die Machtig-
keit dieser Schichte zu etwa 200 m veranschlagen, wahrend in den Warm-
wassergebieten die unterste Grenze etwas tiefer zu liegen scheint und
gelegentlich mit der sogenannten Sprungschichte, d. h. jener Schichte,
in welcher eine ziemlich rapide Temperaturabnahme gegen die Tieie sich
geltend niacht, zusammenfâllt.
Unterhalb dieser oberflachlichen, eine relativ dunne Schale darstellen-
den Schichte staut sich die Hauptmasse des tierischen Planktons zwi-
schen 200 bis 400 m. an. Es ist inimerhin fraglich, ob wir dièse Zone in
einen scharfen Gegensatz zu den oberllachlichsten Schichten zu setzen
berechtigt sind. In ihr ist das Licht bereits so stark geschwacht, dass sie
Formen zum Aufenthalt dient,welche die intensive Belichtung der Ober-
flâche nicht vertragen und nur bei Nachtan dieletztereaufsteigen, wiih-
rend sie anderei'seits die erste Etappe auf dem Ruckzug von der Ober-
flâche tur jene pelagischen Organismen abgiebt, welche die hohe som-
merliche (jbei'flachentemperatur nicht vertragen.
Dei'artige jahreszeitliche Wanderungei) in vertikalem Sinne, wie sie
von mir zuerst im Mittelmeer nachgewiesen wurden\ erschwei'en um so
mehr eine scharfe Scheidung in vertikale Schichten, als Oberflachenfor-
men in sehr betriichtliche Tiefen hinabzusinken vermôgen. Um nur ein
Beis|)ie] anzufûhren, so fanden wir in zwei Schliessnetzziigen zwischen
1600 bis 1000 m. unter dem 42. Grad (sûdlich vom Cap der guten Hoft-
nung) zahlreiche Exemplare der Sal2)a fusiformis. Unsere Kenntnisse
iiber die vertikalen Wanderungen der (jberflâchenformen sind freilich,
insoweit der freie Océan in Betracht kommt, noch recht lïickenhaft, doch
deutet jotzt schon eine Reihe von Erfahrungen, die wir vor allem durch
die Anwendung der Vertikalnetze machten, darauthin, dass sie von zahl-
reichen Arten vollzogen werden. Allerdings diirften sie weniger an die
Aequatorial-Regionen ankniipfen, in denen das ganze Jahr hindurch eine
gleichmâssig liohe Teniperatur der Obertiâche sich geltend macht, als
' Chun, C. Die pelagische TierweU in grôsseren Meerestiefen und ihre Besiehungen
zu der Oberflachenfauna. Bibl. Zool. Cassel, Bd. I, 1887.
C. CHUN — MARINES PLANKTON 123
an clic gemâssigten Zonen mit sinnfalligeren jahreszeitlichen Tempera-
turdifferenzen. Untcr den in gi'ôssere Tiefen einwandernden Oberflâ-
chenformen scheint ein Toil auch in dei* Tiefe geschlcchtlicli tatigzu sein,
wâhrend andere Artcn nui- im Larvonzustand die kalten nnbelichteten
Tiegionen bevôlkern. Ein besonders auffalliges Beispiel hierfûr bat in
neuerer Zeit Woltb:reck' kennen gelehi't, indem ei- nacliwies, dass die
Lai'ven der Velella, also einer Art, die wie kaum eine andere an das Le.
ben aufder Oberfliiche angepasst ist, in die Tiefe niedersinken'-.
Weun wir davon absehen, dass jenen Tiefenfoi-nien, die unter norma-
len Verhâltnissen niclit an die Oberfliiche aufsteigen, sich eine superfi-
zielle Lebewelt beimengt, so durfen wir an der Hand unserer Erfahrun-
gen mit den Vertikalnetzen die oberste Grenze des Tiefenplanktons auf
700 bis 800 m. ansetzen. Ob es nun angezeigt ist, die Fauna, welcbe in
diesen kalten nnbelichteten Regionen dauernd sich aufhalt, nochmals in
mehrere Etagen zu gliedern, mttssen spâtere Erfahrungen lehren. Die
einzelnen Beobachter werden, je nach dem sie auf die eine oder auf die
andere charakteristische Gi-uppo von Oi'ganismen vorwiegend Wert le-
gen, vielleicht geneigt sein, zwei oder auch mehr Etagen unterhalb 800 m.
anzunehmen. Fiir eine Zweiteilung spricht der Umstand, dass in gi'ôs-
seren Tiefen (von ungefâhr 2000 m. ab) Organismen auftreten und bis zum
Grunde sich nachweisen lassen, welche in oberen Schichten fehlen.
Weiterhin mùssen wir bei einem Versuche, das Tiefenplankton nach
seiner vertikalen Verbreitung in Zonen zu gliedern, der Tatsache Rech-
nung tragen, dass in arktischen und antarktischen Gebieten die Kurve
der Tiefenverbreitung ei-heblich nach der Oberfliiche ausbiegt. Haecker
betont dièses Verhalten fiir die Tiefen-Radiolarien, deren obère Verbrei-
tungsgrenze in den gemâssigten und warmen Gebieten bei 400 m., in der
antarktischen Région dagegen bei 200 — 150 m. liegt. Um ein weiteres
Beispiel anzufilhren, so sei erwâhnt, dass wir nach den Mitteilungen von
Steuer unter dem 42. sûdlichen Breitengrade mit dem Schliessnetz zwi-
schen 1600 und 1000 m. eine Anzahl typischer antarktischer Copepoden
{Rliincalanus grandis unà Heterorhabdus austrimis) ei'heutetQU, welche
die « Belgica » viel sùdlicher, unter dem 70. Grade, nahe der Oberfliiche
fischte. Àuch wir begegneten den Jugendformen der genannten Arten
' WoLTERECK, R. Uebcr die Entwicklung der Velella mis einer in der Tiefe vor-
kommenden Larve. Zool. Jahrb. Jena, Suppl. VII, 1904.
^ Fiir Physalia môchte ich eine âlinliche Entwicklungsweise vermuten. Bis jetzt
kennen wir an ihren Genitaltrauben nur die mânnlichen Gonophoren, nicht aber
die weiblichen. Es ist môglich, dass die ganzen Genitaltrauben sich loslôsen und dass
erst nach dem Niedersinken in die Tiefe die Eier in jenen grossen Medusoiden heran-
reifen, welche am Ende der Zweige sitzen. An den zahllosen Physalien, die ich im
Laufe der Zeit auf ihre Geschlechtsverhàltnisse hin priit'te, habe ich niemals weibliche
Keimzellen nachzuweisen vermocht.
124 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
etwa unter dem 60. Breitengi-ade zwischen 100 und 200 m. Tiefe. Das-
selbe gilt nach den Mitteilungen von Prof. Mûller fur eino Anzalil Os-
tracoden aus dor Gattung Conchoecia.
Da die Temperaturunterschiede zwischen Oberflâchen- und Tiefen-
wasser in den kalten Stromgebieten mit ihrer dichothermen Schichtung
sicii nur uni wenige Grade bewegen, so kann es niclit ûberraschen, dass
manche pelagische Formen gegen die zunehmende Belichtung unemp-
findlich sind und bis zur Oberflâche aufsteigen. Es handelt sich dann
um Organismen, welche in beiden polaren Gebieten auch die oberflâch-
liclien, etwa 150 m. machtigen Schichten in idcntischen Formen bevôl-
kern, aber in den gemassigten und tropischen Regionen sich als Tiefen-
bewohner erweisen.
Das Vorkommen dorartiger pelagischer bipolarer Art en ist unbe-
streitbar, wenn auch erst fur wenige, so fur Sagitta hamata, der Beweis
erbracht wurde, dass sie in gemassigten und tropischen Gebieten als Be-
standteile des Tiefenplanktons auftreten'. Bei der genaueren Sichtung
unserer Fange wird sich dioser Nachweis noch fur eine grôssere Anzahl
von Formen fiihren lassen. So sei z. B. erwahnt, dass nach den Angaben
von Haecker eine typische antarktische Radiolarie, die namentlich in der
Nâhe des Treibeises auftrat. nilmlich Aulospathis pinus, ganz unvermit-
telt in einem Schiiessnetzzug zwischen 1500 und 1850 m. in der Nâhe
von Gibraltar gefunden wurde.
Was nun derartige bipolare Formen anbelangt, so muss fur die Diato-
meen erst noch der Nachweis gefiihrt werden, ob unter den 17 Arten,
welche nach der Mitteilung von Karsten sowohl im nordischen, wie im
stidlichen Plankton vorbrcitet sind, sich typische bipolare Formen, d. h.
solche, die in den zwischengelegenen Gebieten an der Oberflâche fehlen,
vorfinden. Unter den Tripyleen sind nach Hakcker mehrere (Canno-
spJisera antarctica, Auloscena rerticill/ts, Sagenoscena irmingeriana) als
bipolar zu betrachten. Nach meinen Wahrnehmungen kommt unter den
Siphonophoren die Leitform der arktischen Gewâsser, nâmlich DipJiyes
arctica, auch im hohen Silden an der Oberflâche vor. Unter den Cope-
poden soUen nach Giesbrecht-' 6 Arten bipolar verbreitet sein. Hierbei
ist indessen zu beriicksichtigen, dass mit Ausnahme des Fseudocalmms
l)ygm^.ns die aufgefûhrten Arten auch in mittleren Zonen oberflâchlich
vorkommen und demgemâss als kosmopolitisch zu betrachten sind. Als
ein bipolarer Copepodedilrfte sich nach STEUERauch Gaidius tenuisimms
erweisen, da wir ihn im Schliessnetz unter dem 42. Grad sûdlicher Breite
' Chdn, C. Die Beziehungen simschen dem arktischen und dem antarktischen
Plankton. Stuttgart. 1897.
^ GiESBRECHT, W. Résultats du Voyage du S. Y. Belgica. Copepoden, p. 7, 1902.
C. CHUN — MARINES PLANKTON 125
zwisclien 1600 und 1000 m. erbeuteten. Unter den Ostracoden ist Con-
ckoecia elegans Sars nach Muller bipolar, wâhrend den nordischen Leit-
foriuen, nâmlich C. obtusata und C. borealis, sehr nahestehende Arten
die Charakterfornien fur das antarktische Meer abgeben. Von besonde-
reni Interesse ist denn auch die Tatsache, dass die charakteristischen ark-
tischen Pteropoden, nâmlich Clione limacina Phipps und Limacina heli-
cina Phipps nach den mir gemachten Mitteilungen von Dr. Meisenhei-
MER in identischer Form dieOberflâchederantarktischen Meere massen-
hat't bevôikern.
Wenn wir unsere Darstellungen bisher auf die kleineren Formen be-
schrânkten, welche fast niemals in den Schliessnetzziigen fehlen, so sei
zum Schlusse noch auf jene grossen prachtvoUen Vertreter einer pelagi-
schen Tiefenfauna hingewiesen, welche freilich den kleinen Schliess-
netzen leicht sich entziehen, aber mit unseren grossen Vertikalnetzen
haufig erbeutet wurden. Dawir dièse Formen mitihrensinnfalligen An-
passungen an das Tiefenloben schon bei friiherer Gelegenheit schilder-
ten, so mag auf sie nur insofern zurûckgekommen werden, als sich uber
ihre Verbreitung in grossere Tiefen annahernd sichere Angaben haben
ermitteln lassen.
Zunâchst sei erwâhnt, dass unter den Medusen die auffalligen Vertre-
ter der Gattung Periphylla und Atolla von H.KCKELmit volleni Rechte als
echte Tiefenbewohner (bekanntlich wurde dièse Auifassung von Fewkes
und Maas bestritten) bezeichnet wurden. Ein Exemplar der Ferijihylla
regina wurde in einem Schliessnetzfang aus 1600 und 1000 m. an der
Grenze des antarktischen Gebietes erbeutet und da in demselben Fange
auch eine craspedote Méduse, nâmlich Colobonema sericenm, gefunden
wurde, so dùrfen wir mit Sicherheit annehmen, dass auch ein grosser
Teil der bereits von Vanhoeffen geschilderten Craspedoten zu den echten
Tiefenbewohnern zu zâhlen ist. Wir vermochten weiterhin die Existenz
von Tiefsee-Ctenophoren nachzuweisen, die wir niemals oberhalb 800 m.
erbeuteten. Dasselbe gilt fur den Pelagonemertes und fur die intéres-
sante schwimmende Holothurie, nâmlich Pelagothuria, die wir in einem
indischen Schliessnetzzug zwischen 1000 und 800 m. lebend nachwiesen.
Unter den Crustaceen bevôikern neben Copepoden und Ostracoden vor
allem zahlreiche Amphipoden die tieferen Schichten. Zwar haben wir
die glanzvoUsten Vertreter derselben, nâmlich die Gattung Thaumatops,
nicht im Schliessnetz nachzuweisen vermocht, wohl aber eine ihr nahe-
stehende neue Gattung, welche Woltereck in einem Schliessnetzfang aus
1600 — 18.50 m. nachwies und aïs Sphœromimonectes bezeichnete. Von den
meist hochrot gefârbten Vertretern der Gattung Lanœola fanden wir
eine neue Art in einem Schliessnetzfang aus grôsserer Tiefe, nâmlich in
.3300 bis 3700 m. Wenn wir weiterhin noch hinzufiigen, dass nach den
Bestimmungen von Woltereck dreiExemplareeinerneuen Gattung von
126 DEUXIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Cyphocaris aus 1200 bis 1500 ra. und eiiie neue Art von Entyphis aus
2300 bis 2600 m nachgewiesen wurde, so môgen dièse Beispiele immer-
hin genûgen, uni den Antoil der Amphipoden an der Zusammensetzung
der Tiefenfauna zu beleuchten. Dass auch die Schizopoden, vorab die
Gênera Styloclieiron mwû. Nematoscelis,Q'mQ\i charakteristischen Bestand-
teil der Tiefenfauna ausmachen,haben schon meine frûherenUntersuchun-
gen gelehrt. Dagegen war es bisher unbekannt geblieben, dass die Riesen
unter den Schizopoden, namlich die zahlreichen Arten der Gattung
Gnatlwphmisia, keine Grundbewohner sind, wie man bisher annahm,
sondern gleichfalls einen charakteristischen Bestandteil des Tiefenplank-
tons abgeben. Zu ihnen gesellen sich als besonders charakteristische und
fast in keinem Yertikalzug fehk^nde Formen die Sergestiden mit ihren
Larven, und eine Anzahl meist blutrot gefârbter Dekapoden aus den Gat-
tungen Acantliephyra, Notostomus und Eryonicus. Dass wir einen gros-
sen, der Gattung Hymenodora nahestehenden Dekapoden in einem in-
dischen Schliessnetzzug aus der grossen Tiefevon 5000 bis4400m. erbeu-
teten, wurde bereits oben hervorgehoben.
Was die grôsseren pelagisch lebenden Molluskenanbelangt, so sind die
in Schliessnetzen erbeuteten Arten noch nicht genau gesichtet worden
und deshalb sei nur hervoi'gehoben, dass in Schiiessnetzfângen unter-
halb 1000 m. weder Pteropoden noch Cephalopoden fehlen. So weit die
Letzteren in Betracht kommen, handelt es sich freilich nur um einige
Larven, da die grossen geschlechtsreifen Tiere als élégante Schwimmer
sich den Netzen entziehen. Dasselbe diirfte auch fiir die Riesenformen
von Appendikulai'ien, die zudem zu den grossten Seltenheiten gehôren,
und fiir die iiberwiegende Mehrzahl der pelagischen Tiefenfische gelten.
Unter den letzteren kommen freilich die kleinen Vertreter der Gattung
Cyklothone in der Tiefe so hautig vor, dass sie niemals in den Vertikal-
ziigeu fehiten. sobald die Netze tiefer als 700 bis800m.versenktwurden.
Ganz vereinzelt fanden wir sie allerdings auch bisweilen in etwas ober-
fliichlicheren Zûgen. Dass es sich indessen um echte Tiefenformen han-
delt, beweisen zwei Schliessnetzzilge, in denen zwischen 800 und 1500 m.
Vertreter der Gattung Cyklothotte nachgewiesen wurden.
Dass die hier erwiihnten pelagischen Tiefenformen durch aile Oceane
kosmopolitisch verbreitet sind, kann insofern nicht uberraschen, als die
Existenzbedingungen, vorab die Temperatur des Tiefenwassers, sich
gleichartig gestalten. Dies gilt allerdings zunâchst nur fur den von uns
untersuchten atlantischen und indischen Ozean, diirfte aber auch fiir
den Pacifik zutreiïen, in dem schon frilhere Expeditionen einen Teil der
von uns erbeuteten pelagischen Tiefenformen nachwiesen. Die grôsseren
Tiefen der kalten Meeresgebiete, speziell der antarktischen Région, schei-
nen allerdings auch eine Anzahl von Formen zu bergen, welche den war-
men Gebieten fehlen. wahrend andererseits ein Teil der in letzteren
C. CHUN — MARINES PLANKTON 127
haufigen Formen gegen hôhere Breiten selten wird, ocler gaiiz ver-
schwindet.
Wenn nun auch (nameiitlich insoweit die gi-osseren Arton in Betracht
komiuen) orst fur einen relativ geringen Brucliteil das Auftreten in be-
stimmten Schichten durcli Schliessnetzfânge erwiesen ist, sofehlt es doch
niclit an Handhaben. um ein Urteil liber ihren Charakter als Tiefsee-
organismen zu gewinnen. Einiger Wert, freilich nur ein untergeordne-
ter, kann auf die Farbung gelegt werden, welcbe haufig sanitschwarze,
dunkelviolette oder aile Nûancen des Rot aufweisende Tone erkennen
lasst. Weit wichtiger ist das Verhalten der Sinnesorgane, insbesondere
dasjenige der Augen. Manche Vertreter der Crustaceen, so z. B. die Eryo-
nicus-kvien und zahlreiche Amphipoden sind vollig blind, oder weisen
die Augen in den verschiedensten Stadien der Riickbildung auf. Unter
den Fischen und Cephalopoden kennen wir allerdings noch keinen blin-
den pelagischen Tiefenbewohner, docli zeigen die Augen, so weit iiber-
haupt die Verbaltnisse bis jetzt bekannt geworden sind, das Pigment in
dor Dunkelstellung und die Stabchen ungewôhnlich verlângert. Dass
weiterhin das Vorkommen von sogenannten Teleskopaugen, welches wir
in auffalliger Convergenz bei Crustaceen, Cephalopoden und Fischen be-
obachten, wiederum eine Anpassungserscheinung an das Leben in unbe-
lichteten Tiefen darstellt, ist schon friiherhin so vielfach betont worden,
dass wir an dicser Stelle hierauf nicht erst noch zuruckzukommen brau-
chen. Endiichkann noch erwiihnt werden, dass in manchen Fallen auch
der Mageninhalt einen Ruckschluss auf die Tiefenverbreitung zu liefern
vermag.
Die Zeiten werden nicht fern sein, wo wir eine ziemlich ausreichende
Kenntnis der Landfauna, nanientlich insoweit es sich um Wirbeltiere
und einige der mit Yorliebe gesammelten Gruppen von Wirbellosen han-
delt, besitzen werden. Auch die marine Oberflâchenfauna, mag sie pela-
gisch leben oder an den Strand gebunden sein, wird uns immer vertrau-
ter, und wir rechnen bereits mit der Tatsache, dass in absehbarer Zeit
eigenartige Formen, welche neue Organisationstypen darstellen, sich
nicht mehr werden auiïinden lassen. Wir kônnen sogar die Vermutung
aussprechen, dass wir auch iiber die Charakterformen der auf dem
Grunde lebenden Tiefenfauna bald ausgiebig orientiert sein werden und
das Auftauchen von Vertretern unbekannter Klassen nicht mehr er-
warten.
Anders liegen die Verhâltnisse fur die pelagische Tiefenfauna. Ihre
Vertreter sind nur unvollkommen bekannt und verfehlen niemalsdurch
die Anpassungen an die Existenzbedingungen, durch originelle und
abenteuerliche Gestalt in besonderemMaasse das Interesse wachzurufen.
Ihre Erforschung wird noch lange Zeit die Zoologen in Athem halten
und sie wird aucli dann noch dui'ch eigenartige neue Formen oder durch
128 DEUXIKME ASSEMBLÉE GENERALE
die bemerkenswerte Ummodelung einzelner Organsysteine fesseln, wenn
uns die Vertreter sonstiger Faimengebiete lângst vertraut geworden
sind.
M. le Président donne la parole à M. R. Burckhardt.
Prof. Rud. Burckhardt legt dem Congress das I. Heft der « Zoologi-
schen Annalen » vor an Stelle von Herrn Prof. Max Braun, der zu er-
scheinen verhindert ist. Man wird angesichts der grossen Zabi unserer
Zeitschriften die Grùndung einer neuen ùberflûs.sig finden. Der Heraus-
geber liess sich aber von dem Gesichtspunkte leiten, dass die speziellen
Aufgaben nomenclatorischer und historiscber Art eines besonderen Or-
gans bediirfen. Als solches sollen die « Zoologischen Annalen » dienen,
da die Ansdebnung, welche die Nomenclaturbestrebungen angenommen
haben und die bistoriscbe Vertiefung, wie sie sicb aucb in andern empi-
rischen Wissenschaften anzubahnen beginnt, im Bestreben nacb schiir-
ferer Erfassung unserer Allgemeinbegritîe ihr allgemeines Centrum
haben. Die ohnedies weitgehende Spaltung unserer Wissenschaft und
ihrer Vertretung in zahlreichen Spezialitâten kann keinen Grund dafïir
liefern, dass die Geschichtsbetrachtung innerhalb derselben sollte abge-
lehnt, werden. Das lebendige Bewusstsein der Entwicklung unserer Wis-
senschaft und ihrer Teilgebiete sollte vielmehr recht eigentlich dazu
beitragen, dass der Zoologie des beginnenden XX. Jahrhunderts nicht
nur Ausbreitung iiber den Erdball, sondern auch die aller wahren Wis-
senschaft eigene Fiihlung mit den Grundlagen menschlichen Denkens
nachgeriihmt werden kônne.
TROISIEME ASSEMBLEE GENERALE
Jeudi 18 août 1904
à 9 heures
dans la salle du Conseil National au Palais du Parlement,
sous la présidence de
M. le Professeur G.-B. Grassi
Vice -Présidents : MM. le Prof. R. Blanchard (Paris),
le Prof. C. Chun (Leipzig), le Prof. J.-AV. van Wijhe (Groningen).
M. le D"" Ch.-W. Stiles, délégué des Etats-Unis d'Amérique, parlant
au nom des Zoologistes américains, propose à l'assemblée de désigner
M. le professeur Alexander Agassiz comme président de la prochaine
session du Congrès qui aura lieu à Boston en 1907. Cette demande est
appuyée d'une lettre adressée, au nom des Zoologistes américains, au
président du Congrès pai- M. le prof. C.-S. Minot.
Cette proposition est adoptée par l'assemblée.
M. le prof. R. Blanchard, secrétaire général du Comité permanent,
donne lecture des quatre rapports suivants :
I. — RAPPORT SUR LE PRIX DE S. M. L'EMPEREUR
ALEXANDRE III
Par le Prol". R. BLAxNCHARD
Secrétaire de la Commission internalioiiale des prix.
Le prix fondé en 1892 par le Congrès de Moscou, en l'honneur de S. M.
l'empereur Alexandre III, est attribué alternativement au Congrès inter-
national de zoologie et au Congrès international de démographie et d'an-
thropologie préhistorique. Le Congrès de zoologie n'est appelé à le dé-
cerner que tous les six ans. Le prix consiste en une médaille d'or qui
est délivrée par la Société impériale des amis des sciences naturelles
de Moscou, le Congrès de 1892 ayant attribué à cette société savante,
VI« CONGR. INT. ZOOL., 1904. 9
130 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
avec mission d'en employer les intérêts comme il vient d'être dit, le
reliquat de la somme importante dont S. M. l'empereur- Alexandre III
avait fait don au Congrès.
La Commission internationale des prix comprend les sept membres
suivants : M. le professeur E. Perrier (Paris), président, M. le professeur
R. Blanchard (Paris), secrétaire, M. le D"" Jentixk (Leyde), M. le pro-
fesseur H. LuDwiG (Bonn), M. R.-B. Sharpe (Londres), M. le professeur
Th. Studer (Berne) et M. le professeur N. Zograf (Moscou).
Le Congrès de Berne devant être appelé à décerner le prix de S. .M
l'empereur Alexandre III, la Commission internationale, par une note
publiée dans le ZoologiscJier Anzeiger, à la date du 24 mars 1902, a fait
connaître qu'elle mettait au concours la question suivante :
On demande de nouvelles études sur l'anatomie et l'embryologie des
SoUfuges.
Les travaux présentés, manuscrits ou imprimés, mais, dans ce cas,
publiés depuis le précédent Congrès, devaient parvenir au Secrétariat
avant le l"' mai 1904.
La Commission n'a reçu qu'un seul mémoire, ayant pour auteur M. le
prof. R. Heymons, de l'Académie foi'estière de Mûnden (Hanovre), et
ayant pour titre: Die flugelfôrmigen Organe (Latéral organe) der Soli-
Jugen iind ihre Bedeiitung. Ce travail a été publié dans les Comptes-ren-
dus de l'Académie des sciences de Berlin, à la date du 11 février 1904,
par conséquent dans les délais exigés par le règlement.
M. Heymons a soumis en outre à la Commission le texte, les dessins et
les préparations relatifs à deux autres communications qu'il se proposait
de faire, et qu'il a faites effectivement à la section des Arthropodes, ainsi
que des documents relatifs à la suite de ses recherches sur les Galéodes.
Les faits qui découlent de cet ensemble de recherches sont d'une
grande importance. Dans son mémoire imprimé, M. Heymons fait con-
naître des organes aliformes qui sont disposés sur les côtés de l'embryon
des Solifuges et lui servent d'appareil respiratoire. Il décrit leur struc-
ture histologique, leur développement et leur atrophie ultérieure. Ce
sont, à proprement parler, des branchies sanguines, qui démontrent une
relation phylogénétique étroite entre les Galéodes et les Pédipalpes.
Les deux communications orales, dont le texte se trouvera imprimé
dans le Compte-rendu du Congrès, sont également d'ordre embryologique.
L'une d'elles porte sur la segmentation de l'œuf et la formation des feuil-
lets blastodermiques. L'autre est relative à la morphologie de l'embryon.
Elle met en évidence l'identité des faits embryologiques observés chez
les Solifuges et chez les Arachnides, spécialement chez les Pédipalpes. Au
contraire, on constate des différences considérables avec les Insectes. Les
Solifuges ne sont donc pas, comme on l'a pu croire, la forme de transi-
tion entre les Arachnides et les Insectes.
RAPPORTS 131
La Commission a été unanime à penser que ces importantes recherches
méritaient d'être couronnées. Pourtant, le règlement adopté par le Con-
grès de Moscou (189'i) exige que les travaux présentés au concours des
prix soient écrits en langue française et il exprime cette opinion de la
façon la plus formelle. Eu égard au caractère de plus en plus interna-
tional des Congrès de zoologie et à Tobligation pratique d'y employer
plusieurs langues pour les communications scientifiques et les discus-
sions, la Commission internationale des prix a pensé qu'il était difficile,
dans l'état actuel des choses, d'exiger d'une façon absolue que l'article
susdit du règlement fut rigoureusement observé. Elle est unanime à
penser que des travaux écrits dans Tune ou l'autre des langues ordinai-
rement admises dans les Congrès scientifiques pourraient être adoptés,
à la condition qu'ils fussent accompagnés d'un résumé en langue fran-
çaise. M. le professeur Heymons, auquel ces conditions ont été communi-
quées, a déclaré les accepter et être prêt à s'y soumettre.
Dans ces conditions, la Commission internationale des prix a pensé, à
l'unanimité, que le prix de S. M. l'empereur Alexandre III devait être
attribué à M. le professeur Heymons et a l'honneur d'inviter le Congrès
à émettre un avis favorable.
Les conclusions du présent rapport, mises aux voix, sont adoptées à
l'unanimité.
II. — RAPPORT SUR LE PRIX DE S. M. L'EMPEREUR NICOLAS II
Par le Prof. R. BLANCHARD
Secrétaire de la Commission inlernatioiiale îles prix.
Le prix fondé en 1892 par le Congrès de Moscou, en l'honneur de son
A. S. I. le tsarévitch, depuis monté sur le trône sous le nom de S. M. l'em-
pereur Nicolas II, est décerné à chacune de ses sessions par le Congrès
international de zoologie. Ce prix consiste en une médaille d'or qui est
délivrée par la Société des amis des sciences naturelles de Moscou, le
Congrès de 1892 ayant attribué à cette Société, avec mission d'en
employer les intérêts comme il vient d'être dit, le reliquat de la somme
importante dont S. A. I. le tsarévitch avait fait don au Congrès.
La Commission internationale des prix, par une note publiée dans le
Zoologischer Anzeiger à la date du 24 mars 1902, a fait connaître qu'elle
mettait au concours la question suivante :
Nouvelles études sur Vanaiomie et V embryologie des Myzostomides.
Les mémoires présentés, manuscrits ou imprimés, mais, dans ce cas,
publiés depuis le précédent Congrès, devaient parvenir au Secrétariat
avant le l""' mai 1904.
132 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Par deux lettres en date des 16 et 17 mars 1904. les professeurs Mitsu-
KURi et Ijima, de Tokio, ont fait connaître qu'un de leurs élèves, le
D"" Hara, était sur le point d'achever la rédaction d'un important
mémoire répondant à la question posée, quand la guerre russo-japonaise
est venue l'empêcher de terminer en temps utile son travail.
En fait, la Commission internationale n'a reçu qu'un seul mémoire,
ayant pour auteur le D"" Rudolf Ritter von Stummer-Traunfels et ayant
pour titre : Beitrage zur Anatomie und Histologie der Myzostomen.
I. Myzostoma asterise Marenz. Ce travail est accompagné de cinq plan-
ches in-4° ; il a été publié dans la Zeitschrift fw' ivissenscliaftUche Zoolo-
gie en 1903, par conséquent dans les délais exigés par le règlement.
L'autour a travaillé sous la direction de M. leprofesseurL. von Graff,
à l'Université de Graz. Il donne une description anatomique très détaillée
des différents organes qui entrent dans la constitution du corps de l'es-
pèce de Myzostoma prise pour type. Cette étude se prête difficilement à
l'analyse; on doit reconnaître néanmoins qu'elle est consciencieuse,
méthodique et qu'elle apporte une série d'observations intéressantes. On
peut regretter qu'elle se borne à la pure description anatomo-histologi-
que et laisse entièrement de côté l'embryologie, qui n'eût pourtant pas
manqué de donner dos résultats intéressants, au point de vue de la
phylogénie toujours controversée dos Myzostomides.
Le mémoire est entièrement écrit en langue allemande. Sous bénéffce
des réserves exprimées dans le précédent rapport et tout en invitant
l'auteur à transmettre au Congrès un résumé français de ses observa-
tions, la Commission internationale des prix est unanime à penser que
le travail du I)' Rudolf Ritter von Stummer-Traunfels est digne d'être
couronné et elle invite le Congrès à émettre un avis favorable.
Les conclusions du présent rapport, mises aux voix, sont adoptées à
l'unanimité.
m. — RAPPORT SUR UNE PROPOSITION EMANANT DE LA SECTION
DE ZOOLOGIE DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE
POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES
Par le Prof. R. BLANCHARD
Secrétaire Général du Comiié permanent du Congrès.
La Section de zoologie do l'Association française pour l'avancement dos
sciences, dans la session qui s'est récemment tenue à Grenoble, a résolu
de soumettre au Congrès international de zoologie la proposition sui-
vante :
RAPPORTS 133
« Considérant que les zoologistes ont intérêt à suivre l'exemple des
géologues (Congrès international de Vienne, 1903) et à définir les bran-
ches de recherches zoologiques pour lesquelles une coopération interna-
tionale pourrait s'exercer avec le plus de fruit;
« Considérant la résolution votée par l'Association internationale des
Académies dans sa réunion à Londres, le 25 mai 1904 : « que l'initia-
« tive de toute organisation internationale nouvelle à maintenir par des
« subventions de divers Etats demande à être examinée minutieusement
« quant à son objet et à sa valeur, et que les propositions tendant à éta-
<( blir de pareilles organisations soient avant toute action définitive sou-
« mises à l'Association internationale des Académies »;
« Emet le vœu :
« 1" Que le Congrès international de zoologie, dans sa session de Berne,
nomme une Commission chargée d'examiner quels sujets d'étude pour-
raient utilement être choisis d'une façon coordonnée par les diverses
sections; cette Commission se prononcerait également sur les meilleurs
moyens à employer pour assurer l'unité de méthode dans les investi-
gations.
a 2° Que les décisions prises par cette Commission et le programme
de recherches qu'elle aurait élaborés soient soumis à l'Association inter-
nationale des Académies, ce puissant organisme paraissant plus que
tout autre propre à assurer la réalisation de projets de ce genre.
« Dès aujourd'hui, la section de zoologie désirerait attirer l'attention
de la future commission sur les questions suivantes :
« 1° Etude systématique du plankton de la mer du Nord, l'Atlantique
et la Méditei'ranée, après entente préalable avec le Bureau international
fonctionnant déjà à Copenhague;
« 2" Migrations des Oiseaux;
« 3" Publication de fiches phototypiques représentant les types origi-
naires des espèces décrites par les anciens auteurs ».
Cette communication, soumise au Congrès dans sa première séance
générale, a été renvoyée au Comité permanent. Celui-ci en a délibéré et,
par un vote unanime, a décidé de rejeter les propositions de la Section
de zoologie de l'Association française.
Le Comité permanent, tout en reconnaissant la haute valeur scien-
tifique et morale de l'Association internationale des Académies, est
d'avis que le Congrès international de zoologie, qui tient actuellement sa
sixième session, a suffisamment prouvé sa vitalité pour n'avoir pas besoin
de se mettre sous une tutelle quelconque. Il doit garder son indépen-
dance et son initiative, qui sont les meilleurs garants de ses succès
futurs.
Le Congrès, d'ailleurs, ne saurait rentrer en aucune façon dans la
catégorie d'institutions visée par l'Association internationale des Acadé-
134 TROISIÈME ASSEMBLÉE t4ÉNÉRALE
mies, clans sa délibération du 25 mai 1904. Il n'est pas à créer, puisqu'il
existe depuis 15 ans; il ne vit pas par des subventions régulièrement
inscrites au budget des divers Etats.
Il n'a pas davantage besoin de nommer une commission ayant pour
but d'examiner quels sujets d'étude pourraient être utilement choisis
par les divei'ses sections. Le Comité permanent revendique ce soin
comme l'une de ses principales prérogatives; il n'a jamais cessé d'agir
dans ce sens, d'accord avec les commissions locales d'organisation, et
déjà des pourparlers sont engagés avec les zoologistes américains ])Our
qu'il en soit de même à l'occasion du Congrès de Boston.
L'organisme que la Section de zoologie de l'Association française nous
propose de créer existe donc depuis le Congrès de Moscou (1892).
D'autre part, le Comité permanent n'éprouve aucunement le besoin
de consulter l'Association internationale des Académies au sujet des
questions à mettre en discussion. Son initiative particulière, jointe à
l'entente susdite avec les commissions locales organisées pour chaque
Congrès, répond à tous les besoins. Elle donne, en tous cas, des résultats
plus favorables que ne saurait le faire un avis émis par un corps scienti-
fique qui comprend assurément de hautes personnalités, mais où les
compétences, c'est-à-dire les zoologistes, ne constituent qu'une faible
minorité.
Le Comité permanent ne méconnaît pas, d'ailleurs, que les questions
énoncées par l'Association française ne soient particulièrement intéres-
santes. Il doit faire observer, toutefois, que chacune d'elles est déjà en
voie d'étude, grâce à des initiatives diverses. En particulier, la question
de la publication de fiches phototypiques représentant les types origi-
naires des espèces décrites par les anciens auteurs n'est plus une ques-
tion banale, dans le sens juridique du mot.
En ce qui concerne la paléontologie, elle est, grâce à l'initiative de
M. Œhlert, le savant directeur du Musée de Laval, entrée dans la voie
d'exécution, depuis deux ans environ.
En ce qui concerne la zoologie, M. le i)rofesseur L. Joubin, de Paris, a
pris une initiative toute semblable : une communication, faite récemment
par lui à la Société zoologique de France, en fait foi; et son intention de
porter la question sur le terrain international est suffisamment indiquée,
d'un côté par les pourparlers qu'il a déjà engagés avec différents Musées,
notamment avec celui de Genève, d'un autre côté par ce fait qu'il figure
à l'ordre du jour de cette séance, précisément pour une communication
sur ce môme sujet. M. le professeur Joubin prend part actuellement à une
croisière de S. A. S. le prince de Monaco ; il ne peut donc exposer ses
vues sur la question, mais je suis expressément autorisé par lui à déclarei*
qu'il s'en réserve l'entière propriété.
Comme on le voit, la question des fiches bibliographiques n'est plus
RAPPORTS 135
entière ot le Congrès empiéterait, à proprement parler, sur une propriété
privée, s'il en abordait la discussion.
Pour ces diftérents motifs, le Comité permanent est, à l'unanimité,
d'avis de rejeter les propositions de la Section de zoologie de l'Associa-
tion française. Il vous demande d'émettre un avis conforme.
Les conclusions du présent rapport, mises aux voix, sont adoptées à
l'unanimité.
IV. — RAPPORT SUR LES TRAVAUX DU CONCILIUM
BIBLIOGRAPHICUM PENDANT LES ANNÉES 1901-1904
Par le Prof. R. BLANCHARD
Secrétaire Généial du Comité permanent.
M. le D' H.-H. FiELD, directeur-fondateur du Concïlium bïbliographi-
cum, a rendu compte des progrès de son institution à la Commission
internationale instituée par le Congrès de Leyde (1895). On trouvera
d'autre part le rapport qu'il a présenté.
La Commission est heureuse de constater les éminents services que
rend le Concïlium bïbliographicum, ainsi que le développement progressif
de cette très utile institution. Elle invite le Congrès à se joindre à elle
pour exprimer à M. le D' Field ses plus vives félicitations.
ÉTAT DU CONCILIUM BIBLIOGRAPHICUM PENDANT LES ANNÉES
1901-1904
Rapport présenté à la Commission internationale de patronage
Par le D'' H.-H. FIELD
Directeur du Concilium bibliographicura.
Le point essentiel qu'il nous semble utile de signaler à la Commission
internationale de patronage, c'est que le vœu émis par M. le professeur
Bouvier dans le rapport qu'il a présenté au Congrès de Leyde (1895), au
nom de la Société zoologique de France, a été réalisé. La mort du très
regretté professeur J.-V. Carus, directeur du Zoologischer Auzeiger, a
permis de fusionner la BibliograpJdca zoologica avec les publications du
Concilium. Cette mesure a eu pour conséquence l'uniformité que chacun
désirait et dont il est superflu d'indiquer les avantages.
Nous devons, en outre, faire remarquer que plusieurs publications biblio-
graphiques sont sur le point de suivre cet exemple et de se grouper
autour du Concilium, dont l'importance augmente ainsi d'une façon très
appréciable.
136 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Pour donner une idée du travail accompli par le Concïlium et des ser-
vices ainsi rendus par lui aux institutions scientifiques, il nous suffira de
donner la statistique suivante :
Le nombre total des fiches primaires éditées jusqu'au 31 décembre 1903
est de 12,942,000.
Le tableau suivant indique le nombre des fiches diff"érentes qui figurent
dans une collection complète comprenant un Répertoire par matières et
un Répertoire par auteurs. Les années se rapportent à la date de publi-
cation des fiches.
A) Répertoire par
matières 1896/98 1899 1900 1901 1902 1903 Total
1. Paléontologie 1460 1840 2662 2035 1436 2170 11603
2. Biologie générale 187 151 92 155 93 200 878
3. Microscopie, etc. 266 132 249 263 107 169 1186
4. Zoologie 18845 14271 13326 16845 11059 12692 87038
5. Anatomie 1940 936 1875 2007 1224 2009 9991
6. Physiologie 1380 1270 433 — — — 3083
Total 24078 18600 18637 21305 13919 17240 113779
B) Répertoire par
auteurs 16165 9492 10890 10119 6727 8485 61878
Total 40243 28092 29527 31424 20646 25725 175657
A la date du 31 décembre 1903, nous avions publié un total de 1573
fiches divisionnaires, tables des matières. Elles étaient ainsi réparties :
Paléontologie 272 — Biologie générale 14 — Microscopie 14 — Zoolo-
gie 1071 — Anatomie 98 — Physiologie 114.
La situation financière, à la date du 31 décembre 1903, était la sui-
vante :
Dépenses Fr. 171,930 49
Recettes » 147,484 43
Solde débiteur Fr. 24,446 06
Le personnel du Concïlium hibliographicum est actuellement composé
de la manière suivante :
Directeur : D' Herbert Haviland Field.
Assistants : M"" Marie Ruhl.
» D' Hermann Jordan.
Secrétaires: M"'" Léonie Locher.
» M"' Lina Mûller.
Correcteur : M. Adolph Law Wœge.
Deux typographes et trois manœuvres.
RAPPORTS 137
M. le pi'of. R. Blanchard, président de la Commission internationale
de nomenclature, transmet à l'assemblée le vœu suivant que la Commis-
sion, dans sa séance en date d'hier, a adopté à l'unanimité.
Vœu proposé par la Commission internationale de nomenclature.
« La Commission internationale de nomenclature,
« Considérant qu'un certain nombre de membres n'ont pris part ni au
présent Congrès, ni à celui de Berlin ;
« Considérant d'autre part que, par suite de ces absences, le travail de
la Commission se trouve entravé ;
« Considérant en outre que, par suite du décès du professeur J.-V.
Carus et de la démission de MM. Sclater et Howard Saunders, la Com-
mission se trouve actuellement réduite à 12 membres au lieu de 15 :
« Emet le vœu :
« Que la Commission, par voie de tirage au sort, soit autorisée à se
diviser en trois sections qui seraient renouvelées à tour de rôle, lors des
différents Congrès, les membres sortants étant immédiatement rééligi-
bles ».
Ce vœu, mis aux voix, est adopté à l'unanimité.
En conséquence, les membres de la Commission se réunissent dans une
salle voisine, pour y procéder au tirage au sort énoncé ci-dessus. La
répartition des 12 membres restants se fait de la façon suivante:
Premier groupe. — MM. Collett, von M^ehrenthal, Sharp et Simon.
Deuxième groupe. — MM. Blanchard, Stiles, Studer et Wright.
Troisième groupe. — MM. Horst, Jentink, Schulze et Stejneger.
Pour remplacer le premier groupe, dont les fonctions viennent de pren-
dre fin, et pour combler les trois lacunes qui existent d'autre part dans
son sein, la Commission propose MM. Dautzenberg, von Graff, Hoyle,
Jordan, Joubin, von M.ehrenthal et Osborn. En prévision de l'adoption
de cette liste, la Commission a déjà procédé à un vote tendant à désigner
les trois personnes qui, à titre de remplaçants, devraient être attribuées
respectivement à chacune des trois sections.
D'après ce vote, la Commission internationale de nomenclature serait
ainsi constituée :
Série sortant en 1907.
D"" R. HoRST (Leyde).
D' F.-A. Jentink (Leyde).
Prof. David Starr Jordan (Palo Alto).
Prof. F.-E. Schulze (Berlin).
D' L. Stejneger (Washington).
138 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Série sortant en 1910.
Prof. R. Blanchard (Paris), Président.
Prof. L. JouBiN (Paris).
D' Cil. Wardcll Stiles (Washington, D.C.), Secrétaire.
Prof. Th. Stuuer (Berne).
Prof. R.-R. Wright (Toronto).
Série sortant en 1913.
M. Ph. Dautzenberg (Paris).
D' Hoyle (Manchester).
Prof. L. von Graff (Graz).
Prof. F.-C. von M^:hrenthal (Berlin), Secrétaire.
Prof. Henry-F. Osborn (New- York).
La Commission a l'honneur de proposer au Congrès de bien vouloir
émettre un vote approuvant cette procédure.
Par un vote unanime, le Congrès approuve la décision ci-dessus.
M. le Président annonce à. l'assemblée que M. H. von Berlepsch étant
malade ne pourra pas prendre part aux travaux du Congrès. Il a prié
M. 0. Kleinschmidt de bien vouloir le remplacer.
M. le Président donne la parole à M. 0. Kleinschmidt.
BERICHT
ûber dea
BESCHLUSS DES V. INTERNATIONALEN ZOOLOGENCONGRESSES :
. DER V. INTERNATIONALE ZOOLOGENKONGRESS TRITT FUR ALLE
BESTRERUNGEN ZUR ERHALTUNG DER DURCH DIE KULTURFORTSCHRITTE
BEDROHTEN UNSCHÀDLICHEN TIERARTEN BEFURWORTEND EIN »
Vou 0. KLELNSCHMIDT
(Volkmaritz).
Mit 1 Tafel.
Auf Wunsch des B'reiherrn von Berlepsch, dem sein Gesundheitszu-
stand leider den Besuch des Congresses nicht ermoglichte, habe ich es
ubernommen, an seiner Stelle hier liber das angekiindigte Thema einige
O. KLEINSCIIMIDT — BEDROHTE TIERARTEN 139
Worte zu redoii, um so liebor, wcil ein von uiir fin* cine Scktionssitzimg
anj^emeldoter Vortrag' sich eng mit dem vorliegenden Gegenstand be-
rûlirt.
Ich bodauere os, dass Freiherr von Berlepsch nicht hier an mcinor
Stelle stcht, und dass es nicht seine Ausfùhrungen sind, die ich Ihnon
vortragen darf. Er liebt es, uberall die Sache in den Vordergrund und
sich selbst, seine Person zurûckzustellen. Aber, wie es Professor Harnack
als Vertreter der Universitât Berlin so schon auf dem vorigen Con-
gress ausgesprochen hat, haben solche wissenschaftlichen Versammlungen
unter vielem Anderngerade den Wert, dass niandie « Persônlichkeit »
kennen und wûrdigen lernt, die hinter der Sache, hinter dem sonst nur
geschriebeuen und gedruckten Worte steht.
Ich bedauere deshalb, wie gesagt, sehr, dass der eifrigste Vertreter des
wissenschaftlich begrûndeten Vogeischutzes hier nicht pe r sô n 1 ic h Anre-
gungen geben und, wie es seine Absicht war, l)ei den Geiehrten — ins-
besondre dièses Landes — suchen kann.
Gleichsam zum Ersatz dafiii" môchte ich in Kiirze auf die drei wichtig-
sten Verdienste hinweisen, die sich von Berlepsch um die Erhaltungder
durch die Kulturfortschritte so ganz besonders bedrohten Vogelwelt er-
worben hat.
Sie bestehen zunâchst in der Konstruktion einer naturgetreuen Nach-
ahmung der kiinstlichen Spechthôhle, die an Stelle der fruheren
unpraktischen weil unnatûrlichen Nistkasten allen Hohlenbrùtern im
heutigen Kunstwalde dieselben giinstigen Lebensbedingungen bietet
wie im Urwalde ;
Zweitens in der Verôffentlichung einer Schrift : « Der gesamte Vogel-
schiitz », die nicht in gesetzlichenMassregeln, sondern in der Schaffung
von Brutstâtten die wichtigste Abhilfe gegen das Verschwinden der
Vogelarten sieht^;
Drittens in der energischen Betonung des Grundsatzes : « Weg mit
aller Sentimentalitât! Die Erhaltung der Tierwelt istin unserer Kultur-
welt nur môglich, wenn sie auf wissenschaftlicher Grundlage, d. h.
auf Grund der Arbeit von Fach-Zoologen betrieben wird. »
Es ist sofort klar, dass solche ursprïmglich fiir den Vogelschutz auf-
gcstellten Grundsâtze fur die Erhaltung der gesamten hôheren Tierwelt
Geltung haben, und dass sie die Zustimmung und Forderung interna-
^ Ueber die Wiedereinbûrgerung ausgestorbener Alpenvôgel.
^ In 9. Auflage im Verlag von Hermann Gesenius, Halle a. S., erschienen. In dem
Bûche sind die kiinstlichen Nisthôhlen ausfiihrlieh besprochen. Der Verfasser ist an
dem Verkauf des Bûches und an der Fabrikation der Nisthôhlen in keiuer Weise fi-
nanziell beteiligt. Die Schrift wurde von der preussischen Regierung in 5500 Exem-
plaren als Lehrbuch fiir Forstbeamte angefordert.
140 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
tionaler Zoologencongresse verdienen. Deshalb hat aucli der vorige Con-
gress den Beschluss gefasst, iiber den icli nun berichten will, indem icli
darlege, wie er gemeint war. Ich darf mir das Recht des Interpreten her-
ausnehmen, da ich einerseits jenen Bescliluss mit veranlasst, anderer-
seits ihn mit vielen Mitgliedern des damaligen Congresses nachtraglich
eingehend besprochen habe.
Dabei wurde von mehreren Seiten der Ausdruck «unschâdliche»
Tierarten beanstandet, und sicherlich sind es meist gerade schâdliche
Tierarten, fur die wir trotz ihrer Schâdlichkeit ein Wort der Fùrsprache
einlegen mûssen, um sie vor dem Aussterben zu schiitzen. Aber in vielen
solchen Fallen wird der wissenschaftliche Zoologe nachweisen konnen,
dass als « scbadlicli » verschrieene Tiere unschâdlich oder sogar niitz-
lich sind, oder dass sich ûber ihren Nutzen oder Schaden zur Zeit gar kein
sicheres Urteil fallen lâsst. Als Beispiele lege ich hier der Versammlung
zwei Praparate vor, eine grosse Raupe aus dem Magen eines jungen Haus-
rotlings, eines sonst als Bienenschâdling vielfach verfolgten Vogels und
Schildlause aus dem Kropf und Schnabel eines filtternden Feldsperling-
mânnchens. (Bekanntlich will sogar Freiherr von Berlepsch beide Sper-
lingsarten mit allen Mitteln verfolgt haben.)F>och im selben Augenblick,
\vo wir den Nutzen des Vogels durch den Sektionsbefund wissenschaft-
lich bewiesen zu haben meinen, erhebt sich wieder der Zweifel, ob der
Vogel durch Verschleppung und Verbreitung seiner Nahrungnicht wie-
derum ebensoviel schadet wie er durch Verminderung der Beutetiere nûtzt.
Aber selbst wenn wir leugnen, dass die relativen Begritîe « nùtzhch »
oder « schadlich » sich wissenschaftlich begriinden lassen, so mûssen wir
doch dem Einzelnen das Recht zugestehen, sich im einzelnen Falle ge-
gen bestimmte Uebergriffe von Tieren auf sein Eigentum zu schiitzen,
auch dem Staate das Recht, sich gegen Schâdigung gemeinsamer Kul-
turgûter zu w^ehren.
Ob freilich Vertilgungspramien immer das richtige Mittel sind?
( )ft genug wird durch Pramien das Gegenteil von dem erreicht, was sie be-
zwecken soUten, so z. B. wenn daraufhin arme Teufel nun erst recht ihr
Leben wagen, und mit schlechten Waflfen gefâhrliche Raubtiere angrei-
fen, um den Lohn zu verdienen. Wo die Hyânen vertilgt werden, wan-
dern Lowen ein, wo man der Jagd zuliebe die Krâhen aasrottet, konnen
Raubvogel ungestort ihr Wesen treiben, wiihrend sie fruher durch er-
stere im Schach gehalten wurden. In manchen Fallen sollen Jagdauf-
seher geradezu das Raubzeug hegen, um aus dem Abschuss der Jungen
eine feste jahrliche Kinnahme an Pramien zu erzielen.
Sicherlich konnen wir kein Tier schiitzen, das dem Menschen selbst
gefahrlich wird. So bedauerlich vom zoologischen Standpunkt die Aus-
rottung ctwa einer bestimmten Lôwenform erscheinen mag, wir wurden
den bedcnklichen Weg vom Erhabenen zum Lâcherlichen bcschreiten
O. KLEINSCHMIDT — BEDROHTE TIERARTEN 141
und iinsere idealen Bestrebungen zum Gegenstand des Spottes, zum Stoff
lûr Witzblatter machen, wollten wir hier wirklich schâdliche Tiere
gegen die Kultur in Schutz nehmen.
Es handelt sich ja hier gar nicht um den Schutz der Tiere, der Indi-
vidiien, sondern auf die Erhaltung von Tier- Arten kommt es uns an,
und hier liegt nun das Interesse, das die Zoologie als Wissenschaft
an der ganzen Frage nimmt.
Es ist ein Vortrag hier gehalten worden ûber das « Idéal eines natur-
historischen Muséums ». Ich habe bedauert, ihn nicht anhôren zu kôn-
nen, denn jeder Sammler sucht unablâssig nach neuen Methoden, die
kostbarsten Stûcke seines Materials môglichst gut zu erhalten und zu
sichern.
Das idealste Muséum wâre ein solches, in dem aile Tiere stets lebend
oder frisch getôtet dem Forscher zur Verfùgung stânden. Das bietet uns
nur die freie Natur draussen, Sie ist unser Idealmuseum; daher liegt ein
grosser Reiz darin, wenn es uns vergônnt ist, unser Untersuchungsma-
terial selbst zu sammeln. Meist verbieten es ja Zeit und Arbeitsteilung,
aber immerhin werden wir bemûht sein, das lebendige internationale
Idealmuseum als Bezugsquelle fur aile anderen Museen zu erhalten.
Nun hat man freilich gesagt, gerade die zoologischen Sammler seien
die schlimmsten Feinde der aussterbenden Tiere, weil da jeder noch
Stûcke der immer seltener werdenden Art haben will und so zu ihrem
ganzlichen Ruin beitriigt.
Aber wie ein gewissenhafter Vogel-Prâparator fur seine Arbeit zu viel
Zeit braucht, als dass er nach Art eines Federhandlers Massenmord trei-
ben und Fabrikarbeit tun konnte, so weiss auch ein gewissenhafter
Sammler, dass er durch Beschrankiing auf bestimmte Gruppen, nicht
durch Jagd nach Seltenheiten zum Ziel kommt. Nicht das zoologische
Interesse, sondern mangelndes Interesse der Zoologen am Fortbestand
des Tieres ist der Grund, dass so viele intéressante Tiere noch in letzter
Zeit ausgestorben sind. Ich erinnere nur an den Tarpan, das Wildpferd
des europâischen Russlands. Man konnte von Congress zu Congress eine
Liste der schutzbedurftigen Arten aufstellen. Doch wûrden durch Ver-
ôfïentlichung solcher Listen gewissenlose Hândler erst recht auf « sel-
tene Arten » aufmerksam gemacht.
In erster Linie wird man dabei an die grossen afrikanischen Sâuge-
tiere zu denken haben, und Sie sind vielleicht enttàuscht, wenn ich da-
rûber schweige. Aber ich muss es Keunern wie Heck und Matschie ûber-
lassen, dartiber zu urteilen, denn ûber die schwierige Frage ob und
welche Schutzmassregeln nôtig sind, um das Aussterben eines Tieres zu
hindern, kann nur ein Spezialist etwas sagen, der das betretïende Tier-
gebiet eingehendei- bearbeitet und in der Erkenntnis der betrefïenden
Tiergruppen tiefer gegraben hat.
142 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Um zu zeigen, wie fortwâhrend vor unsern Augen Tiere aussterben,
will ich einige konkrete Falle aus der jûngsten Geschichte der Alpen-
fauna anfiihren.
Vor Ihnen stelit hier ein prâchtiges Exemplar des Oypsetus barhatus
(L.) ans dem hiesigen Muséum, eines der letzten Stûcke der Scbweizer
Alpen. In Afrika ist der Vogel noch iiberaus hâufig, aber es rûcken von
dort keine Vôgel nach, weil die Afrikaner zwei kiirzer gefiederten For-
men' angehôren, die auf den Alpen sicher fViercn miissten. Wenn man
Bâlge des ausgestorbenen Schweizers mit ibnen vergleicht, so findet man
erst, wie intéressant dieser Vogel war durch seine bedeutendere Grosse
die etwas abweichende Kopfzeichnung, deren Anlage so merkwilrdig an
die Zeichnung eines Gemsenkopfes erinnert, ferner durch das noch ini-
mer nicht geniigend erkliirte Fârbungsproblem. Das Gefieder fârbt sich
allmahlich tief rostrot, aber nur bei starker Abnutzung. Bei einzelnen
Stiicken und immer bei Gefangenen bleibt es weiss. Der Vogel wird stets
eines der interessantesten Objekte fiir die zoologische Wissenschaft blei-
ben. Die grosse europaische Form scheint, nachdem sie in der Schweiz
ausgestorben ist, auch zum mindestenauf der Balkanhalbinsel,wo ich sie
1893 noch am Horst beobachten und das herrliche Flugbild bewundern
durfte, rapid abzunehmen, so dass der Vogel in absehbarer Zeit ganz aus
Eurojja verschwinden muss.
Die Hirten freilich werden dies alseinen erfreulichenlvulturerfolgan-
sehen. Sie sind schlecht auf den Vogel zu sprechen. Mehr Recht wûrden
dazu die Palaeontologen haben, denn die Hauptnahrung des Bartgeiers
besteht weder in frischem Fleisch noch in Aas, sondern vielmehr aus
trockenen Knochen. Die Ahnen dièses Vogels, der in seiner ganzen Er-
scheinung einen urweltlichen Eindruck macht, haben gewiss manches
wertvoUe Skelett ausgestorbener 8âugetiere hinweggerilumt, ehe die Erde
es schiitzend bedecken konnte. Zumeist erst dann, wenn die anderen
Geier ihre Mahlzeit beendet haben, erscheint der Bartgeier, um mit sei-
nem schmalen Schnabel die Sehnen zu zerreissen. Er erhebt den losge-
trennten Knochen hoch in die Luft und lasst ihn auf eine Felsenplatte
fallen, um dann nachstiirzend die Knochensplitter aufzulesen und zu
verschlingen. Es ist ganz wunderbar, dass er sich an diesen oft messer-
scharfen und nadelspitzen Bruchstûcken die Schlundwand nicht verletzt.
Ich lege der Versammlung den Magen- und Darminhalt des Vogels, so-
wie einen dem jungen Bartgeier von seinen Eltern zugetragenen Kno-
chen als Beweis des Gesagten vor. Wenn der Alpenbartgeier Angritte
auf Tiere und Menschen verubt hat, so sehe ich darin gcwissermassen
^ Gypaetus harhatus atlantis und ossifraga. Erstere wird in einem von E. Flûcki-
GER in Algérien gesammelten prâchtigen alten Q nebst Abbildungen aus der Arbeit
V. Erlangers vorgelegt. der dièse Form orkannte und beschrieb.
O. KLEINSCHMIDT — BEDROHTE TIERARTEN 143
die Vcrzweiflungstat ansgchimgertcr Tiere, eine Parallèle zu dem an an-
deren Orten beobachteten AngrifF eines Bussards auf ein Pferd, oder
eines Ulius auf ein Kind.
Sollte also von Siebenbiirgen oder Sardinien her ein Bartgcierpaar
wieder in der Schweiz einwandern, so wâre es durchaus nicht geboten,
die Vôgel zu vernichten. Wenn man ihnen (besonders im Winter, zu
Zeiten, wo ailes vom Sclmee verschûttet und bedeckt ist) auf einem Fut-
terplatz Knochen ausstreute, so wiirden sie eben so harmlos sein, wie es
die Bartgeier in Afrika sind, die in Abessinien sich zalilreich, ohne Scha-
den zu tun, sogar bei den Wohnungen herumtreiben und dort geduldet
werden^
Einem ahnlichen Schicksal, wie es den Bartgeier erreicht bat, geht
langsam der Steinadler der Alpen entgegen, Nocb ist er der Charakter-
vogel der Scbweiz, und sein stolzes Flugbild vollendet erstden Reiz einer
^ Baron Carlo von Erlanger, der die beiden afrika nischen Formen des Bartgeiers
auf seinen Reisen beobachtet, die eine davon iiberhaupt entdeckt hat, schreibt darû-
ber Journ. f. Orn., 1904, p. 202: « Auf jedem Hochgebirge ist er heimisch und da-
her in dem Gebirgsland Abessinien, die afrikanische Schweiz mit Recht benanut,
hàufig. In Adis-Abeba sab ich tagtàglich Lâmmergeier iiber den Hiitten der Abessi-
nier kreisen, ôfters gar nicht hoch liber denselben, sodass es sogar Prâparator Hil-
GERT eines Tages gelang, einen Gypaetus, wâhrend er iiber unseren abessinischen Hiit-
ten, in welchen wir wohnten, kreiste, zu erlegen. In der Nàhe derselben lagen meh-
rere alte Knochen, die Liebliugsspeise der Lâmmergeier, und hatte er sich wahr-
scheinlich dièse zur Mahlzeit auserkoren. » Uebereinstimmend berichtet 0. Neumann
Journ. f. Orn., 1904, p. 368 : «• Hâufig in der Nàhe grôsserer Stàdte, so sehr hàufig
in Adis-Abeba, wo er auf den Wiesen vor der englischen und russischen Gesandt-
schaft stets auzutreffen ist. Scheint sich ausschliesslich von Aas, besonders von alten
Knochen zu ernâhren. » Nun sind allerdings die afrikanischen Bartgeier etwas klei-
uer, aber einerseits ist der Grôssenunterschied so gering, dass ich ihn an vielen Ske-
letten nur mit Miihe feststellen konnte, und andererseits lernten aile griindlichen Be-
obachter des Vogels ihn auch in Europa und Asien als harmlosen Knochensammler
kennen. Die Namen « Lâmmergeier « und « Gypxtus » sind ungliickliche Bezeich-
nungen, denn der Vogel gehôrt wissenschaftlich in die Gruppe der harmlosesten aller
Raubvôgel, zu den Schmutzgeiern, und hat mit den Adlern gar nichts zu schaffen.
Die Uebergriffe einzelner — ja nun unschàdlicher — Schweizer Vogel waren sicher
ganz abnorme Erscheinungen. Am meisten leuchtet mir die Ansicht ein, die Herr
Pi'ofessor Studer in einem Privatgespràche mir gegen iiber àusserte : Seit der Wege-
bau in den Alpen so grosse Fortschritte gemacht hat, kommt es selten vor, dass Last-
tiere abstiirzen, was in alten Zeiten, wo die Wege noch sehr mangelhaft waren, sehr
hâufig geschah. Die letzten Bartgeier fanden kein Aas, bezw. keine Knochen mehr
und suchten deshalb ans Hungersuot Tiere in den Abgrund zu sttirzen. — Ich fiige
hinzu : Waren sie wirklich so gefâhrlich gewesen, wie es nach jenen abnormen Ein.
zelfàllen glaubhaft schien, so wàren sie nicht ans Nahrungsmangel ausgestorben. In
Bosnien hat, soviel ich weiss, die Regierung Schutzmassregeln fiir den seltenen Vo-
gel angeordnet.
144 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Alpenlandschaft. Wir in Deutschland haben ihn fast nur iioch als Wap-
pentier. Hier haben Sie ihn wirklich.
Zu clem zoologischen Interesse kommt hier der allgemeine âsthetische
Wert des Tieres als Naturdenkmal. Dem Menschen wird der Adler nicht
gefâhrlich. Man liest zwar von Zeit zu Zeit grauenvolle Schilderungen
von Kâmpfen zwischen Jâgern und Adlern in der Tagespresse, die darum
jede Erlegung eines Adlers als eine Heldentat feiert. In Wirklichkeit
wird der Steinadler von dem kleinsten Falken an Mut ùbertroifen. Das
Adlei'paar flieht, sobald es die Nâhe des Menschen am Horst gewahr wird
und wagt sich nicht herbei, Solange man bleibt. Ja, ein alter Steinadler,
den ich im Horst fing, machte keinen Versuch, mich anzugreifen, als ich
ihn fasste und auf die Hôhe der Felswand emporbrachte.
Wohl vermag der Vogel der Jagd und jungem Weidevieh vereinzeltzu
schaden, aber schâdlich wird eine Tierart doch nur, wenn sie in grôsse-
rer Anzahl auftritt. Eine beschrànkte Anzahl von Steinadler-
Brutpaaren kann manalso unbedenklich an verschiedenen
Stellen des Landes schonen. Wenn fiir den Schaden, den die Jagd
an diesen wenigen Plâtzen erleidet, die Staatskasse aufkame', so wiirde
man das Ueberhandnehmon der Tiere in gewissen Landesteilen sotbrt
merken und jederzeit fàhig sein, den Bestand zu regulieren.
Eine der merkwûrdigsten Gestalten der Alpenornis warder Waldrapp
oder Kahlkoptïl)is, der heute nur noch in Afrika und am Euphrat vor-
kommt. Vor etwa hundert Jahren dùrften die letzten Brutpaare dièses
Vogels aus Europa verschwunden sein. Ich lege hier zwei Bâlge meiner
Sammlung aus Marocco und Abessinien samt den alten Abbildungen des
Vogels vor. Das eine Stûck bringt durch das Fehlen des roten Flugel-
spiegels den Beweis, dass Oeronticns eremita L. mit Oeronticus comatiis
Hempr. u. Ehrb. vollstândig identisch war. Der Vogel wurde fruher viel-
fach mit einem Kormoran (Carbo gramdns desmaresti) verwechselt und
war dadurch lange vôllig in Vergessenheit geraten. Merkwûrdig, dass
auch ein neuaufgefundener Brutplatz in Marocco mir zuerst als Kormo-
ran-Kolonie gemeldet wurde -.
' Dasselbe ist bei uns iu Deutschland beziiglich der Saatkràhenkolonien enipfeh-
lenswert. Der weitere Umkreis, also das Land, hat Nutzen davon. In der engeren
Nàhe des Brutplatzes haben die Grundbesitzer Schaden, Es wiirde im Interesse des
ganzen Landes, mindestens des Kreises liegen, die Wenigen zu entschâdigen, welche
im Interesse der Gesamtheit den Nachteil tragen.
^ Ich begegnete nach meinem Vortrag bei anwesendeu Ornithologen dem alten
Zweifel, ob Gessner nicht s. Zt. mit diesem Vogel betrogen worden sei. Die vielen
Spuren einstigen Vorkommens des <■ Waldrapp » in Europa, die verschiedenen grund-
verschieden aufgeftissten, also selbstitndigen Abbildungen und endlich die Kenntnis
Gessners von der Entwicklung des Kopfgefieders, dem Mageninhalt, der Lebensweise
und Zugzeit des Vogels schliessen solche Zweifel vôllig aus.
TAFELERKI.ARUNG
Parus Salicnrius rhenanus (Kl.).
Artgenosse des Parus montanus Baldenst., des Parus borealis Selys, und
des amerikanischen Parus atricapillns L., nur noch an wenigen isolierten
Brutplâtzen am Rhein vorkommend, die den hier abgebildeten Landschafts-
charakter tragen.
Hinter dem Vogel ist die Oefînung der nach Art der Spechte angelegten
Nisthôhle sichtbar.
Die fiinf Linien unter deniBilde stellen das Maximum der bis jetztgefundenen
Fliigeliânge bei den nacbstvervvandten Fornien dar. Das verdickte Ende dieser
Linien bedeutet die tells individuelle, teils durch Alter und Geschlecht bedingte
Variationsweite, sovveit dieselbe nach den bis jetzt vorliegenden sicheren
Messungen ermittelt werden konnte.
Cf. Journal fur Ornithologie 1897, p. 112, Taf. III. — Orn. Monatsberichte 1900,
p. 168 (OriginalbeschreibuDg) — Journ. f. Orn. 1903, p. 141, Taf. V.
Verh. VI. Intera. Zool. Congr.
Kleinschmidt, Bedrolite Tierarten.
Flûgellânge von Parus Salicarius
* in England,
am Rhein,
* in Mitteldeutschiand,
in Schweden,
^ in der Schweiz.
Steinzeichn. jr. O. Kleinschmidt. Buntdnick v. Fr. Eugen Kohler.
Parus Salicarius rhenanus (Kl.)
O. KLEINSCHMIDT — BEDROHTE THIERARTEN 145
Hier ist es nun zu spiit, aber bei der Leichtigkeit, mit cler sich Ibisso
in Gefangenschalt zur Fortpflanzimg' bringen lassen, kônnte maii die
interessanten Vôgel in Volieren ziichten, und sogar mit einer freilich sebr
geringen Aussicht auf Erfolg einen Wiedei'einbïirgerungsversuch wagen'-.
Zum Schluss muss ich hier noch von einem aktuellen Beispiel reden,
wo es sich in den nâchsten Jahren entscheidet, ob ein wissenschaftlich
hochinteressantes lier sozusagen uiiter unsern Augen vor der rastlos
fortschreitenden Bodonkultur fur immer verschwinden wird oder nicht.
Es ist nur ein kleiner Vogel ; aber das wissenschaftliche Interesse rich-
tet sich ja nicht nach der Kôrpergrôsse der Tiere. Es ist auch nicht
der letzte Rest einer Art, vielmehr ein Vogel, der von England bis nach
Japan nnd Nordamerika in zahlreichen iihnliclien spezifisch identischen
Formen verbreitet ist, Neben ail diesen Formen kommen in der alten
Welt ihnen tâuschend ahnliche Formen einer ganz anderen Species vor.
Fiir die modernsten zoologischen Problème ist dies ein Musterbeispiel,
\\\e sich wenige in gleicher VoUstândigkeit hnden. In dièse Gruppe
bricht nun die Ausrottung gerade des fiir ihr Verstândnis allerwichtig-
sten Gliedes eine Ltlcke. Es handelt sich um den vor einigen Jahren auf-
gefundenen in den nnzugânglichsten Rheinsiimpfen lebenden Parus sa-
licariiis rhenanus oder Parus montanus rlienanus, iiber den ich bereits
gestern in der Sektion fiir Tiergeographie gesprochen habe und den ich
hier inmitten der tatsâchlich verwaudten und der nur ausserlich âhn-
lichen Formen vorlege. Dièse merkwtirdige Meisengruppe hat bereits
eine ganze Litteratur hervorgerufen und wird die Zoologie, nicht nur
die Spezialisten, noch lebhaft beschaftigen. Wenn aus einem so vollstân-
digen Bilde ein Sttick mitten herausgeschnitten wird, so ist das fast noch
argerlicher als wenn das ganze nun doch einmal entstellte Bild nicht da
witre. Gewissermassen handelt es sich hier auch um einen Alpenvogel
— dem Nanien, der Nomenklatur nach, denn der Vogel ist eine dunkel
gefarbte in der Ebene lebende Zwergform der Alpenmeise (s. die Abbil-
dung). Man kônnte annehmen, dass der Vogel sich von den Alpen aus
an den Rheinufern entlang ausgebreitet und gleichzeitig umgebildet
hâtte, ahnlich wie mit der Flut des Rheines, der ja auch ein Schweizer
Kind ist, die Bergkristalle hinabrollen und dann noch selten als abge-
schliffene « Rheinkiesel » sich finden. Aehnlich kônnte die Sumpfmeise
zur Alpenform sich bildend und in die Ebene zurilckkehrend der ge-
wôhnlichen Form wieder ahnlich geworden sein, indem sie die Alpen-
1 Es sei hier an die interessanten Erfolge des Zoologischen Gartens in Berlin er-
innert.
^ Der interessanteste derartige Versiich wiirde die Uebertragung von Sitta ivhite-
headi von Corsica in einen isolierten Alpenwald sein. Dem steht nur die Seltenheit
des Vogels entgegen.
Vie CONGR. INT. ZOOL., 1904. 10
140 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
charaktore verlor. Aber das Gesamtbild zwingt zii ganz audereii An-
nahmen, und darum ist seine YoUstandigkeit fur das ganze Verstandnis
der Alpenfauna wie fiir die kûnftige zoogeographische Arbeitiiberhaupt
von ausserordentlichem Wert^
Es wiu'de in diesem Falle genûgen, an einzelnen Stellen der Rlieinufer
die vollstândige und i)lôtzliclie Abholzung von Kopfweidendickichten zu
verhindern. Dann wird der Vogel erlialten bleiben und noch zu mancher
fôrdernden Débatte Anlass geben.
Die Gegner haben ja an der Tatsache, liber die sie streiten, das gleiche
Interesse. Und darum ist hier ein Gebiet, in dem wir aile einig sein mils-
sen. Man wird uns in spateren Zeiten Dank wissen auch fiir das Geringe,
was wir in der Erhaltung vielleicbt nur vereinzelter Tierforinen vorlau-
lig erreichen. Moge es der bescheidene Anfang zu grôsseren Ertblgen
sein-.
Ich unterbreite dem permanenten Congress-Comité folgende Be-
schiiisse mit der Bitte, sie bis morgen zu prûfen und sodann eine Ab-
stimmung des Congresses darûber zu bewirken :
Die Beschltisse, wie ich sie mir vorzuschlagen erlaube, lauten :
1. Der VI. internationale Zoologencongress spricht den Herren Prasi-
denten kiinftiger internationaler Zoologencongresse die Bitte aus, die
Angelegenheit des Schutzes gefâhrdeter Tierarten vor dem Aussterben
weiter im Auge behalten zu wollen.
2. Der in der Schweiz versammelte YI. internationale Zoologencongress
stellt an die einzelnen Staaten den Antrag, solche Vertilgungs-Prâmien,
die zur Gefiihrdung oder gânzlichen Vernichtung irgendwelcher Tiere
beitragen kônnten, rechtzeitig aufzuheben, wenn dièse Tiere einen iïber-
wiegenden wissenschaftlichen oder asthetischen Wert besitzen und wo-
môglich einzelue sichere Heimstâtten fiir die Landesfauna zu schatïen
tiberall da, wo die fortschreitende Kultur dies als geboten erscheinen
lasst.
Der Congress stellt an den hohen Bundesrat das Ansuchen, diesen Be-
schluss den einzelnen Regierungen ûbermitteln zu wollen.
' Ich freue mich, hier hereits den zahireichen Congressmitgliedern, die meiiie Ab-
fiicht befiirwortend begutachtet haben, mitteilen zu kônnen, dassdas grossherzogliche
Ministerium des Innern zu Darmstadt sich inzwischen bereit erkiârt bat, der Ange-
legenheit seine Fôrdernng nngedeihen zn lassen.
^ Da in Amerika so Grosses auf diesem Gebiet geleistet worden ist, haben wir von
dem niichsten Congress sicherlich dankenswerte Anregungen zu erwarten.
M. le Président donne la parole à M. F. Sarasin.
F. SARASIN — CELEBES 147
TIERGEOGRAPHISCHES, BIOLOGISGHES UND ANTHRO-
POLOGISCHES AUS CELEBES
Von D'' Fritz SARASIN
(Bascl).
Es geschieht eigentlicli gegen meinen Wiinsch, dass ich heute in einer
allgemeinen Sitzung einen Vorti'ag liber Celebes halte, denii die Ergeb-
nisse unserer letzten Reise sind noch weit davon entfernt, durchgear-
beitet zu sein ; aber es ist mir nicht môglich gewesen, dem liebonswur-
digen Driingen unseres verehrten Herrn Kongressprasidenten auf die
Dauer Widerstand zu leisten, nnd so muss ich Sie schon um Entschukli-
gung bitten, wenn ich auf manches tVûher schon verôffentlichte zurûck-
greife (13).
Die T i e r g e g r a p h i e hat in den letzten Jahren eine durchgreifende
Umgestaltung ihrer Àufgaben erfahren. Zur Zeit als Sclater in geist-
reicher Weise die Erde in seine Regionen einteilte, glaubte man, dass
dièse Regionen Realitâten seien, und man musste es glauben, denn
Darwin's Werk war noch nicht erschienen, und die Regionen deckten
sich mit dem gewohnten Begriff der Schôpfungscentren. Keine Auf-
gabe schien klarer und dankbarer zu sein, als nach dcn Grenzen dieser
Centren zu suchen und die Regionen weiter in Unterregionen einzu-
teilen. Da nun aber nach der Descendenzlehre die gesamte Welt der
Organismen sich bildlich als ein vielverzweigter Riesenbaum darstellt
und nicht, wie man fruher dachte, als nebeneinander gepflanzte Einzel-
bâumchen, deren Grenzen wohl bestimmbar wâren, so erscheint die
Fragestellung wesentlich verandert. Die sog. Regionen sind nun nicht
mehr Primasr-Divisionen des Erdballs, sondern blos Teile der Ei'dober-
fliiche, die wâhrend mehr odei' minder langer Zeit mehr oder minder
vollstândig isoliert geblieben sind, wobei sich neue Familien, Gattungen
und Arten ausgebildet haben oder alte vor dem Verdriingen bewahrt ge-
blieben sind, Dabei ist es von jeher der Willktir jedes Einzelnen ûber-
lassen gewesen, fur welche Zahl eigener Formen er eine Région oder
Subregion creieren mochte, woraus allein schon das Kiinstliche solcher
Einteilungen sich des deutlichsten ergiebt.
Die Aufgabe der Tier- und Pflanzengeographie kann also nicht mehr
sein, nach den Grenzlinien von Phantomen, wie es die Regionen sind, zu
suchen, sondern sie ist heute wesentlich eine historische Wissenschaft
geworden. Ihr Ziel ist, die Besiedelungsgeschichte der Kontinente und
Insein zu ergriinden, sie sucht die Wanderrichtungen und w^omôglich die
148 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Wanclei'ui-!<acheii der Lebewcsen in vergangenen Erdperioden zu ermit-
teln, schlagt Bi'iicken ûber Strecken, wo jetzt Meere liegen und wird da-
durch zu einer Hilfswissenschaft der Géologie, einer Art subuiariner
Géologie, wenn Sie wollen. Dass sie selber nur denkbar ist in Yerbindung
mit geologischen Studien oder wenigstens Kenntnissen, ist selbstver-
stândlicli. Wahi'end frûher die Tiei'geographie gewissermassen aus der
Vogelperspective die Erde in Regionen teilte, so ergiebt sich jetzt, dass
jede Insel, und sci sie nocli so klein, ja unter Umstanden, wie dies bei
Celebes der Fall ist, jeder Teil einer Insel eine eigene verwickelte Besie-
delungsgeschichte haben kann, die zu ermitteln ebendie Aufgabe unserer
Wissenschaft ist.
An keinem Punkte der Ei'de hat der Streit um eine Regionengrenze
so heftig getobt als auf der Insel Celebes. Hie australische, hie orienta-
lische Région ! trennte als Feldgeschrei die Lager, wahrend Dritte ein
Uebergangsgebiet zwischcn den beiden Regionen aufstellten. Als wir
vor ca. 10 Jahren unsere Arbeiten in Celebes begannen, sind wir von
dem Gedanken ausgegangen, der heutige indo-australische Archipel sei
entstanden durch Zersplitterung eines vortertiaren Kontinentes, der
einst Asien mit Australien verbunden habe, und es handle sich nun
darum, zu verfolgen, in wolcher Weise dièse Autlosung vor sich gegangen
sei und wo die iiltesten Bi-uchlinien dièse Landmasse durchsetzt hatten.
Allein die Géologie der Insel Celebes zeigte bald, dass dièse Voraus-
setzung unrichtig sei. Miichtig entwickelte, frûhtertiare Kalke bewiesen,
dass in dieseï- Pei"iode die Insel unter Wasser gelegen hatte; ihre Erhe-
bung und Auffaltung begann, wie es scheint, erst im Miocân. Ablage-
rungen aus dioser Zeit tragen ihren Einschlûssen nach den Charakter
von Strandbildungen. Erst in's Miocan verlegen wir die erste Besiede-
lung des neu gebildeten Landes und zwar von der asiatischen Seite lier.
Dieser ersten Invasionsscliicht mochten wir die verschiedenen altertiim-
lichen oder heutzutage im Archii)el ohne nahei'e Verwandte dastehenden
Formen in der Tierwelt der Insel zuschreiben, unter den Sâugern vor-
nehmlich den Bahinissa, vielleicht den Pavian, den seltsamen Fara-
doxurns Mnsschenbrœki und einige Muridie, unter den Vogeln Gat-
tungen wie Streptocitta, Cittura, Scissirostrum, Malia, Araniidopsis u. a.,
unter den Reptilien Testmlo Forstenii, unter den MoUusken Mira-
testa u. s. w.
Die im Miocan begonnene Hebung von Celebes und mit ihm des ganzen
umgebenden Archipels setzte sich im Laufe des Pliociin fort und fuhrte
zu einer Période ausgedehnter Landverbindungen mit umliegenden Ge-
bieten. IJm nun die Herkunt't der Fauna von Celebes zu ermitteln, haben
wir fiir jede Species von Land- und Siisswasserschnecken (es waren deren
2o8), weiter fur die 108 Reptilien und Amphibien der Insel und fur eine
Anzahl V()gel und SiUigetiere Yerbreitungskarten angefertigt. Bald
F. SARA8IN — CKLEBE8 149
ste'lto sich heraus, dass diose Kartou fiir zahlreiche Specios ûbcrein-
stimmten, iind so woitei" kombinieivnd, erhielten wii' eudlich cinon Ein.
blick sowolil in die Verteilung der Arten auf der vielgestaltigen Insel
selbst, als in die Bezieliungen zu den Nachbarlândern.
So ergab sich z. B., dass Sùd-Celebes mit Java ebenso viele MoUusken-
Arten gemein liât als mit Nord-Celebes, dass Nord-Cclebes in demselben
Vorhaltniss zu den Philippinen steht, wie Sùd-Celebes zu Java, und daraus
schlossen wir, dass Landverbindungen mûssen bestanden haben, welche
Java mit Siid-Celebes, die Philippinen, speziell Mindanao, mit Nord-
Celebes vereinigten. Ausser Java und den Philippinen ergaben sich aber
noch zwei weitere Bezugsquellen, nâmlich die kleinen Sundainseln im
Sûden und die Molukken im Osten.
Wir erhielten somit das folgende geographische Bild: Die nôrdliche
Halbinsel setzte sich nordwarts fort liber die heutige Sangigruppe nach
den Philippinen; die ostliche Halbinsel schloss dieSulainseln ein,gabelte
sich dann in zwei Arme, von denen der nôrdliche liber das heutige Obi
nach den nordlichen Molukken lief, der sûdliche Buru und Ceram mit
Celebes verknûpfte. Die Molukken ihrerseits hingen mit dem zu dieser
Zeit mâchtig angeschwollenen Neu-Guinea und somit indirekt mit
Australien zusammen. Von der sûdlichen Halbinsel von Celebes endlich
gingen zwei Landbrùcken aus, von denen die eine nach Java, die andere
nach dem kleinen Sundagebiet, speziell nach Flores fùhrte. Auf allen
diesen vier ans der Analyse der Fauna als notwendige Fordei'ungen
sich ergebenden Landbrùcken erhielt Celebes Tiere und gab solche
weiter ; so lâsst sich verfolgen, wie javanische Tiere nach Celebes kamen
und sich weiter liber die Molukkenbrllcke nach Osten verbreiteten, oder
wie philippinische Tiere Celebes erreichten und dann slidwarts bis Flores
wanderten oder molukkische Elemente liber Celebes nach den Philippinen
gelangten. Dabei ist es flir unsere Betrachtung gleichgiltig, ob dièse
Landbrlicken aile gleichzeitig bestanden oder ob, was heute noch nicht
entscheidbar ist, eine gewisse Abwechslung stattfand.
Ganz anders als zu Java, den Philippinen, Molukken und kleinen
Sunda-Insein ist das Verhaltniss von Celebes zu Bornéo. Mit allen den
genannten vier Gebieten namlich hat Celebes eine ganze Anzahl von
Arten gemeinsam, ohne dass sie eine weitere Verbreitung im Archipel
besâssen. Solche ausschliesslich gemeinsame und daher deutlich eine
alte Verbindung anzeigende Arten besitzen aber Bornéo und Celebes
keine, obschon sie nur durch die schmale und in ihrem sûdlichen Teile
wenig tiefe Makassarstrasse von einander getrennt sind. Aile Species
vielmehr, welche Bornéo und Celebes zugleich zukommen, finden sich
auch auf Java oder auf den Philippinen. Die Art ihrer Wanderung wird
hiedurch ohne weiteres klar. Es sind asiatische oder sundaische Tier-
arten, welche entweder die Landbrûcke von Java nach Sùd-Celebes be-
150 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
niitzten oder von Xord-Borneo aus, sei es ûber die Palawan-, sei es ûber
die Sulubriicke nach den Philippinen gelangten und von dort ausCelebes
erreichten. Die ui'sprûngliche Heiniat anderer Bornéo und Celebes ge-
meinsamer Arten kann auf den Philippinen gesucbt werden, von wo aus
sie leicht Nord-Borneo und Nord-Celebes invadieren konnten. Eine
direkte Uebei-brûckung der Makassarstrasse gab es indessen nicht.
Die Einsicht, dass Bornéo und Celebes keine Tierart ausschliesslich
beherbergen, erhielten wir zuerst aus dem Studium der Land- und
Sûsswasser-Mollusken. Auch unsereneuen Sammlungen, die wir auf der
langen Reise durch das westliche Central-Celebes, aLso gerade auf der
Bornéo zugekehrten Seite der Insel anlegten, haben hierin keine Ver-
ânderung gebraclit. Es war aber damais, als wir dièses Ergebniss zuerst
aussprachen, auch die MoUuskenfaiina des Osthorns von Bornéo, welches
sich Celebes sobegehrlich entgegenstreckt, dass man eine alte Verbindung
vermuten konnte, noch unbekannt. Dièse Liicke ist nun auch ausgefiillt
worden, und es schrieb neuerdings hierûber von Martens (9) : Es bleibt
also dabei, dass die Celebes nâchste Gegend Ost-Borneo's in den Land-
und Sûsswassermollusken ganz entschieden auf der Seite von Bornéo und
im Gegensatz zu Celebes steht.
Dasselbe Ergebniss hatten uns die Reptilien und Amphibien geliefert,
und auch unsere neue, von Dr. Roux (11) bearbeitete Sanimlung hat
nichts daran modifiziert. Fur unsere Annahme der Besiedlung der In-
sel mittelst Landbrucken ist es wichtig, dass einige javanische Kriech-
tiere, die bisher nur vom Norden von Celebes bekannt gewesen waren,
sich nun auch im Sûden gefunden haben, da ihre angenommene Wan-
derung von Java her ihr Vorkommen im Sûden der Insel als notwendig
voraussetzte.
Nicht anders steht es mit der Verbreitung der Sâugetiere und Vôgel,
und es ist namentlich bei der scheinbar so grossen Beweglichkeit der
letzteren Tiergruppe wunderbar genug, dass Bornéo und Celebes, deren
Kûsten liber 6 Breitengrade hin einander fast parallel laufen, keine ein-
zige Vogelai't auschliesslich gemeinsam beherbergen. Auch hieran ân-
dern unsere neuen Sammlungen nichts. Seit dem Abschluss unserer tier-
geographischen Arbeit sind noch eine Anzahl weiterer faunistischer Pu-
blikationen ûber unser Material erschienen. So berichtete Breddin (1),
dass von den 239 heute bekannten Rhynchoten-Arten von Celebes keine
einzige ausschliesslich Bornéo und Celebes eigen sei, wogegen zahlreiche
mit Java oder den Philippinen oder den Molukken gemeinsame Arten be-
stânden. Nicht anders âusserte sich Emery (4) ûber die Ameisen. Ich kann,
sagt er, den Satz, dass keine Tierart ausschliesslich Bornéo und Celebes
zukomme, fur die Ameisen bestâtigen. Die Sûsswasser- und Land-Crus-
taceen, eine in Celebes reich entwickelte Tiergruppe, geben nach Schen-
KEL (15) und Roux's (12) Arbeiten dasselbe Verbreitungsbild, keine ein-
F. SARASIN — CELEBES 151
zige mit Borueo ausschliesslich gemeinsame Forin gegenùbcr beispiels-
weise einev ganzen Anzahl ausschliesslich mit tien kleinen Sunda-Inseln
uberoiiistimmcnden Arten. Beililutig gesagt, ist es môglich, dass die
reiche Crustaceenentwicklung auf Celebes eine Folge der Armut seiner
Fischfauna ist.
Nur bei den (31igochîeten glaubte Michaelsen (10) eine nâhere Be-
ziehung zwischen Bornéo imd dem Norden von Celebes zu sehen. Dass
dièse aber keine direkte war, sondern dass die Wanderung ûber das heute
noch schlecht bekannte Mindanao gefûlirt hat, beweist das Vorkommen
eines Vertreters der einzigen gemeinsamen Artengruppe von Pheretima
SteJJeri (Michl.) auf dem Inselchen Gross-Sangi zwischen Nord-Celebes
und Mindanao.
Wir erhalten somit das durchaus gesicherte Résultat, dass keine Tier-
wanderung von Bornéo direkt hinûber nach Celebes stattgefunden liât,
sondern dass die Besiedlung von Celebes mit asiatischen Tiei'formen
einerseits von Java ans nach Slid-Celebes und andererseits von don Phi-
lippinen aus nach Nord-Celebes vor sich gegangen ist. Die Makassarstrasse
ist somit eine tiergeographische Scheidelinie, aber durchaus nicht etwa
im alten Sinne eine Regionengrenze, sondern lediglich ein Meeresarm,
der in jiingerer geologischer Vergangenheit niemals in festes, verbin-
dendes Land sich verwandelt hat.
Wir haben nun des Weiteren versucht, nachzuweisen, wie etwa in Pro-
centen die Anteile der vier Landbrûcken am Aufbau der celebensischen
Tierwelt sich verhalten môchten und fanden das folgende : Nach Abzug
der weitverbreiteten Arten und der endemischen unsicherer Verwandt-
schaft, welche zusammen 26% der Fauna bilden, stellt sich der Anteil
der Javabrûcke auf 28 7o, der der Philippinenbrûcke auf 227», der Mo-
lukkenbrucke auf 157o und der Floresbruekeauf l)7odergesamten Tier-
welt. Dièse Zahlen wurden gewonnen aus der Analyse der MoUusken,
Kriechtiere und Vôgel. Die Javabrûcke ist somit die wichtigste der Be-
siedlungsstrassen, ein Ergebniss, zu dem auch Breddin, vom Studium der
Wanzen ausgehend, gelangt ist; sie dûrfte auch die jiltesto sein, denn
auf ihi- vollzog sich vermutlich schon die miocâne Wanderung nach Ce-
lebes hin, womit aber nicht gesagt sein soU, dass sie nicht, was sogar
wahrscheinlich, zeitweilig Unterbrechungen erlitten haben kônnte.
In zweiter Linie folgt die Philippinenbrûcke; beide zusammen liefer-
ten reichlich die Hâlfte der celebensischen Fauna. Dagegen tritt die Mo-
lukkenbriicke mit 15 7o selii" zuruck und noch mehr die Floresbriicke mit
nur 97o- Wenn man es nicht allzugenau nimmt, kann man sagen, dass
die Anteile der vier Briicken sich verhalten wie 4:3:2:1. Die Fauna
von Celebes ergibt sich somit als eine verhaltnismâssig moderne Misch-
fauna aus vier benachbarten Gebieten, nâmlich aus Java, den Philip-
pinen, den Molukken und den kleinen Sunda-Inseln, wobei der javanisch-
152 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
philippinische Charakter ûbenviegt, vergesellschaftet mit Resten einer
âlteren Invasionsschicht.
Die Tierwelt von Celebes zeigt weiter die Eigentiimlichkeit, dass ein-
zelne Gruppen reich, andere dagegen schwacli vertreten sind. An Arten-
zalil reich entwickelt sind beispielsweise die Mollusken, gewisse Insekten-
gruppen, die Landplanarien u. s. w., etwas schwâcher die Amphibien,
Reptilien und Vôgel, noch schwâcher die Sâugetiere, ganz schwach die
Susswassertische. Die Erklârung fur dièse Erscheinung ist unschwer zu
finden, sie liegt in der angenommenen Besiedelungsweise der Insel mit-
telst unserer Landbi'ùcken.
Es ist erstlich klar, dass dièse Wandergelegenheiten jeweilen nur von
einem gewissen Bruchteil einer Fauna beniitzt wurden oder beniitzt
werden konnten, und nun zeigt sich, dass nur diejenigen Tiergruppen
in Celebes gut vertreten sind, welche in allen vier Quellgebieten eine
mehr oder minder reichliche Entwirklung aufweisen. Dies gilt unter
anderem fur die Mollusken. Fiir die Sâugetiere aber versagten z. B. die
Flores- und die Molukken-Briicke fast ganz, weil dièse Gebiete selbst an
Sâugern âusserst arm sind. Bios Fhalangei- ist eine charakteristische
Gattung der Molukken-Brùcke. Somit blieben nur die Philippinen,
welche selbst an Saugern nicht eben reich sind, und Java als Bezugs-
quellen tibrig, und dieFolge ist die ziemlich schwache Vertretungdieser
Gruppe auf Celebes. Noch mehr gilt dies fur die Siisswasserfische. Bei
diesen beginnt die Abnahme an Artenzahi bereits deutlich in Java, und
die anderen Gebiete kommen als Lieferanten gar nicht in Betracht, daher
die ungemeine Armut von Celebes an Siisswasserfischen. Die Vertretung
jeder Tiergruppe auf Celebes — so kann der Satz etwa lauten — ist pro-
portional der Vertretung derselben in den vier Quellgebieten.
Es frâgt sich nun, wie sich die Resultate der oceanographischen Unter-
suchungen, wie sie in so ausgezeichneter Weise die niederlandische Si-
boga-Expedition unter Prof. Max Weber's (16 u. 17) Leitung im Archipel
voi'genommen hat, zu unseren angenommenen vier pliocânen Land-
brûcken stellen. Da fand sich erstlich, dass Slid-Celebes mit Ost-Java
durch ein wenig tiefes Plateau verbunden ist. welches die Paternoster-
und Postillon-Inselgruppe, Kangeang und Madura trngt. Dièses Plateau
wird durchschnitten von Tiefen, welche 600 m. kaum iiberschreiten und
fâllt nach Osten steil in die bis 5000 m. tiefe Flores-See ab ; es ist der un-
verkennbare Rest der alten Javabriicke.
Des weiteren wurde durch die Siboga nachgewiesen, dass die Insein
zwischen Nord-Celebes und Mindanao auf einem Riicken liegen, der die
kalten tiefen Wasser des pacifischen Océans von dem 5000 m, tiefen
Becken der wârmei-en Celebes-See abhalt. Die tiefste Stelle dièses Rûckens
wurde siidlich von Mindanao zu 1638 m. bestimmt ; durch seinen Nach-
weiserhâltauch unsere Philippinenbrucke ihre oceanographische Stûtze.
F. SAKASIN — CELElîES 153
Schwieriger liogen die Verliâltnisse bei den beiden andern tiergeo-
graphisch gefoi'derten Landverbindungen, vornehmlich der Molukken-
bi'ùcke. Wohl fand sicli zwischen den Sula-Inseln und der Molukken-
insel Obi eine Barre, welche in einer Tiefe von nicht melir als 15-1600 m.
die Ceram-See von der Molukken-See trennt; ebenso sind Ceram und
Buru durch eine Barre vcreinigt, aber zwischen Buru und den Sula-
Inseln wurde bei einer Lothung die énorme Tiefe von liber 4000 m. ge-
funden. Ob nun freilich damit bewiesen ist, dass nicht doch ein un-
tieferer, schmaler Verbindungsrûcken existieren kônnte, dièse Frage
scheint bei den so sehr abrupt sich ândernden Reliefverhaltnissen im
Archipel wohl kaum endgiltig erledigt. Aber selbst wenn dièse Tiefen
dui'chgehen sollten, miissten wir bei der Forderung einer Landverbin-
dung zwischen Celebes und Buru bleiben. Ein Tier wie der Babirussa
kann nur ùber Land und nur von Celebes her Buru erreicht haben, und
nicht anders steht es mit einer ganzen Reihe anderer Lebewesen ; hat
doch noch unlilngst Hartert (6) nachgewiesen, dass die Vogclwelt der
Berge von Buru ausserordentlich starke, westliche Verwandtschaft be-
sitze. Wir finden dort z. B. einen Papagei aus der durch lange Schwanz-
federn charakterisirten Gattung Prioniturus, die nur Celebes und den
Philippinen eigenthiimlich ist, eine âchte Brûckenform.
Es ist eine naheliegende, aber sicherlich unrichtige Betrachtungs-
weise, bei der Rekonstruktion alter Landmassen sich ausschliesslich von
den heutigen Tiefenverhaltnissen der Meere leiten zu lassen. Ein seich-
tes Meer kann natiirlich sehr wohl und wird auch in der Regel ein
junges sein; es kann aber auch ein altes, durch Auffûilung seichtgewor-
denes sein, was namentlich im Archipel bei der enormen Erdzufuhr der
Fliisse leicht denkbar ist; es kann endlich auch ein in Hebung begriffe-
nes sein.
Andererseits giebt es tiefe Meerestheile, die ohne Zweifel jung sind.
So fand die Siboga eine bis 3000 m. tiefe Dépression zwischen den Aru-
und Kei-Inselgruppen, deren Fauna einen noch jungen Zusammenhang
verlangt. So fischte dieselbe Expédition in der Ceram-See zwischen 1300
und 1600 Meter Tiefe, 30 Seemeilen von den Kiisten entfernt, mit Man-
gan ûberzogene Fragmente litoraler Korallen, die zu ihrem Gedeihen
ein untiefes Meer voraussetzen. Von den spattertiâren Veranderungen
des Mittelmeerbeckens wollen wir hier nicht reden.
Lokale Senkungen gehen auch heute noch im Archipel rasch vor sich.
So haben wir auf der letzten Reise in der Mingkoka-Bai auf der sudôst-
lichen Halbinsel zu unserem Erstaunen bemerkt, dass dort Kokospalmen
und àchte Waldbâume bei Fluth im Meerwasser und nur bei nied-
rigster Ebbe noch auf trockenem Grunde standen. Die meisten waren
auch bereits abgestorben, und ein chinesischer Kaufmann versicherte
uns, er habe im Laufe weniger Jahre seine Vorrathshâuser ganz betracht-
154 TROISIÈME ASSEMBLEE GENERALE
lich landeinwârts rûcken mûssen, um sie vor dern immer weiter vor-
dringenden Meerwasser zu schûtzen.
Ganz dasselbe berichtet Caethaus (3) von einer Stelle an der West-
kiiste von Central-Celebes. Dort stehen die toten Stâinme des Urwaldes
sogar wahrend der Ebbe schon fusshoch im Meerwasser. Es sind dies
Fâlle ausserordentlich rascher, wahrend der Lebensdauer von PHanzen-
individuen sich abspielender, lokaler Senkung, denen ebensolche von
Hebung angereiht werden kônnten. Wûrde es uns gegeben sein, die Jalir-
tausende in Minuten zu verwandeln, und dann den ganzen Archipel zu
uberblicken, so wûrden wir das Bild einer wogenden Masse erhalten ;
wir wûrden Insehi langsam verschwinden und an andern Stellen Fest-
lânder auftauchen sehen, nicht willkûrlich zwar, sondern grossen tek-
tonischen Leitlinien folgend.
Eine ganz besondere Aufmerksamkeit verdient die Sûsswassertierwelt
von Celebes. Im Herzen der Insel liegt der grosse und iiber 300 m. tiefe
Posso-See, den wir im Jahre 1895 besuchten. Dieser ist namentlich an
Mollusken ungeheuer reich, so zwar, dass die toten Schalen den Strand
stellenweise wie an Meereskûsten bedecken. Dièse Molluskenfauna zeigt
einen decidiert altertiimlichen Charakter. Ihre Melanien gehôren mit
Ausnahme von zwei weitverbreiteten Arten derjenigen Gruppe an, die wir
nach Bau von Deckel und Gebiss als Alt- oder Palaeomelanion bezeichnet
haben ; eine eigene Gattung mit schwieligem Mundrand musste als
Tylomelania abgetrennt werden. Weiter waren die Limnjeiden durch zwei
merkwûrdige, kiementragende Gattungen, Miratesta und Proiancylus
vertreten. Eine Fauna âhnlichen Charakters beherbergen die beiden
grossen SeenMatanna und Towuti im Norden derslidostlichen Halbinsel,
welche tektonisch in der Fortsetzung derselben Mulde liegen, die auch
den Posso-See trâgt.
Das aulïallende ist nun, dass die MoUusken-Welt dieser drei obenge-
nannten Seen ausserordentlich abweicht von der der iibrigen in Celebes
vei'teilten Sûsswasserbecken, des Tondano-, Liinbotto- und Tempe-Sees.
In diesen dominieren dieNeomelanien, und die oben namhaft gemachten
drei Gattungen fehlen ganz. Es ist dies ans zwei Griinden bemerkens-
wert. Einmal zeigt es, wie schwierig die Verbreitung der Siisswasscr-
MoUusken-Fauna vor sich geht und zweitens gestattet es, einen Schluss
auf das relative Alter der genannten Seen zu ziehen. Die Bildung und
Besiedelung der drei grossen central en Becken môchten wir dem
Charakter ihrerTierwelt nach in's Miocàn oder in den Beginn des Pliocans
setzen, wâhi'end die anderen Seen pleistocâne Bildungen sind.
Wir haben nun auf unserer letzten Reise 1902 einen weiteren See zum
ersten Maie untersuchen kônnen, den Lindu-See im westlichen Central-
Celebes. ein Becken von etwa 8 Kilometer Lange und circa 70 m. Tiefe,
in grossartiger Berglandschaft etwa 1000 m. hoch gelegen. Da er vom
F. SÂRA.SIN — (;elebes 155
Posso-See in Luftlinie nur etwa 90 Kilometer entl'erut ist, erwartcten wir
eine Uebercinstimmung im Charakter der Fauna zu finden. Allein dièse
Vermiitung traf nicht zu. Unter den Mollusken herrschten hier die
Neomelanien vor, und die beiden einzigen Palaeonielanien waren keine
eigenen Arten wieim Posso-See, sondern solche weiter Verbreitung. Der
iibrige Bestand setzte sicli aus Ampullaria, Vivipara, Limnœa, Planorbis,
Bithijnia und Corhicula zusammen. Die drei eigenen Gattungen des
Posso-Sees fehlten. Der Lindu-See gehôrt somit nicht in die Kategorie
der drei Seen des centralcelebensischen Seengrabens mit altertûndicher
Fauna, sondern mussjûngerer Entstehung sein.
Einer der Charakterziige der Sûsswasser-Fauna von Celebes ist das
Fehlen der Union i den, und es ist dies um so merkwûrdiger, als einer-
seits im Westen Java, Sumatra und Bornéo und andererseits im Osten
Australien und das stidliche Neu-Guinea Unioniden beherbergen. Aus
den hydrographischen Verhâltnissen von Celebes ist dieser Mangel nicht
zu erklaren, denn mit tiefen Seen und grossen Fliissen ist die Insol iiber-
reich gesegnet. Wir mûssen vielmehr auch tûr die Verbreitung dieser
Gruppe nach geologischen Ursachen suchen. Beilaufig gesagt, ist der
Unionidenmangel auf Celebes ein schlagender Beweis fur die Ohnmacht
der kùnstlichen Verbreitungsfaktoren, da es den seit Jahrtausenden und
Jahrtausenden aus Unioniden reichen Gebieten hergeflogenen Myriaden
von Wassergeilûgel nicht gelungen ist, die Gewasser von Celebes mit
Unioniden zu bevôlkern.
Wir haben uns frùher gedacht, die Verbreitung der Unioniden nach
Australien sei auf einem vortertiiiren, asiatisch-australischen Continent
vor sich gegangen; dieser Continent sei dann zerfallen, Australien iso-
lierend, und bei unserer sekundâren Briickenperiode im Pliocan hâtten
die Unioniden aus irgend einem Grunde, wahrscheinlich wegen ihrer
Empfindlichkeit gegen Brackwasser, die neuerdings gegebene Verbi'ei-
tungsniôglichkeit nach Celebes und den Molukken nicht benûtzen kônuen,
Allein je weiter die geologische Erforschung des indo-australischen
Archipels fortschreitet, um so schwieriger wird es, fur diesen alten asia-
tisch-australischen Kontinent einen Platz zu finden. Ein Jurafestland ist
durch die Arbeiten von Martin, Wichmann, Bohm u. A. zur Unmôglich-
keit geworden. In die cretacische Zeit hinûbcrgerettet, wird ihm auch
hier durch immer mehr sich haufende Nachweise mariner Kreide-
ablagerungen der Boden Schritt fur Schritt strittig gemacht. Nun hat
zwar im Beginn der Tertiârzeit eine grôssere Festlandentwicklung
stattgehabt ; ihr gehôren die abbruchfahigen Kohlenlager von Sumatra,
Java und Bornéo an, die auch in Celebes unterhalb der mâchtigen Decke
von Nummulitenkalken nachweisbar sind. Aber nichts beweist, dass diè-
ses Festland sich ostwàrts ilber die Molukken nach Neu-Guinea und Au-
stralien fortgesetzt habe.
156 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Andererseits mehren sicli die Stimmen derjenigen Forscher, welclie
Australien mit Siidamerika durch einen alten, erst in der Kreideperiode
sich auflôsenden, siidlichen, pacifischen Kontinent in Verbindung setzen.
So glaubte unlangst C. Burckhardt (2) auf geologischem Wege den Nacli-
weis fûhren zu kônnen, dass die Ostkuste dièses Kontinentes ungefâhr
mit der heutigen pacifischen Kûste von Chiie zusammengefallen sei.
Ans dieser Quelle konnte Australien unter anderem seine Beuteltiere
erhalten haben, und es ist gewiss bemerkenswert, dass nach Zschokke
(18j und V. Janicki's (7j Befunden dieselbe Cestodengattung Linstowia
australische und sûdamerikanische Beutler heimsucht. Speciell fur die
Unioniden, von denen wir hier ausgegangen sind, suchte v. Jhering (8)
nachzuweisen, dass die australischen Vertreter zu chilenischen in nahen
Beziehungen stehen.
Wenn ail dies richtig ist, so brauchen wir allerdings nicht mehr nach
einem alten asiatisch-australischen Kontinent zu suchen, und es wûrde
unsere pliocâne Brùckenperiode genûgt haben, um Australien und
Neu-Guinea ihre asiatischen, westliclien Formen zuzutûhren. Auf dem
Wege ûber Celebes und die Molukkenbriicke hittten dann Neu-Guinea
und Australien beispielsweise ihre placentalen Sâugetiere erhalten, und
es ist auch kein Zweifel, dass mehrere australische und neuguinensische
Muridengattungen zu Celebes und den Philippinen enge Beziehungen
aufweisen. Auf diesem Wege erhielt Australien auch den Menschen und
den Dingo.
Es fuhrt uns dies zur ietzten hier zu besprechenden Frage, dem Ver-
hâltniss des Menschen zu unseren Landbrilcken. Wie bereits mehrfach
gesagt, verlegen wir dièse Landverbindungen in's Pliocan; ihre Auflô-
sung mag im Pleistocân vor sich gcgangen sein. Es ist somit kein Grund
vorhanden, weshalb der Mensch sie nicht beniitzt haben sollte.
Wir glauben in der Tat, dass Celebes seine Urbevolkerung auf diesem
Landwege von Asien her ei-halten habe. Es gelang uns nàmlich, in der
Bevôlkerung der Insel zwei Schichten zu unterscheiden, eine altère und
niedrigere und eine hôhere. Die erstere wird dargestellt durch eine Reihe
kleinwiichsiger, ziemlich dunkel gefarbter, wellighaariger und breitnasi-
ger Stâmme, die sowohl somatisch, als ergologisch eine bedeutsame
Aehnlichkeit mit den Weddas von Ceylon und anderen indischen Ur-
stàmmen aufweisen. Hieher gehôren die Toâla von Siid-Celebes, ferner
die Tomuna und Tokeja in der sûdôstlichen Halbinsel. Reste dieser
kleinen Urbevolkerung haben wir auch in Central-Celebes mehrfach an-
getroffen, dort zwar nicht in ihren eigentlichen, abgelegenen Wohn-
sitzen, sondern stets nur als Sklaven der hoheren Vôlker. Dièse kleinen
Stamme halten wir fur die Nachkommen der auf dem Landwege nach
Celebes gelangten Menschen, Reste aus jener alten Wanderperiode, die
auch nach Australien den Menschen brachte. Die hoheren celebensischen
F. SARASIN — CELEBES 157
Stamme dagegen mochten wir als spâtere, uberseeische Zuzûge be-
trachten, welche sich daun in sehr ungleichem Maasse mit dev Urbe-
vôlkeriing vermischten iiiid dieser einen Teil ihres Blutes sowohl, als
ilires Kulturbesitzes iibermittelten. Ganz analog wie die Sprache der
Weddas in Ceylon, ist auch die der celebensischen Urstâmme durch die
der hôheren Vôlker verdrângt worden.
Ueber die frilhei-e Kultur der Urbevolkerimg haben uns Ausgrabungen
in den Hohlen der Toala ini (jebiete von Laniontjong, ostlich von Ma-
kassar, Aufschluss gegeben. Dièse Kalksteinhohlen, welche zuni kleinen
Teil jetzt noch von Toala's bewohnt sind, zeigten auf ilirem Boden eine
bis 80 cm. hohe Lage grauer Asche, und als wir dièse durcbsuchten, fan-
den wir darin zahireiche Artefacte. Die wesentlichsten waren Messer aus
Silex, aber auch aus anderem Gestein, wie Andesit, ja selbst Kalkstein,
weiter Schaber und Pfeilspitzen, dièse letzteren oft durch Einkerbungen
am Rande gesagt, ferner Spitzen aus Knochen, polierte Babirussahauer
und durchbohrte Schneckonschalen als Schmuck. Topfscherben fanden
sich in den unteren Lagen keine, sondern traten erst gegen oben zu auf;
Steinbeile fehlten durchaus.
Von grossem Interesse war die Meuge zerschlagener und angekohlter
Knochen und Zâhne, welche mit den Artefacten vermengt die Asche er-
fûllten; sie zeigten, dass wir es mit einem reinen Jagervolk zu thun
haben, ohne den Besitz zur Nahrung dienender Haustiere. Ein einziger
Zahn beweist die Anwesenheit des Hundes. Die heutigen Toala dagegen
haben, und zwar jedenfalls durch Beriihrung mit den Bugis, den Acker
zu bebauen gelernt und treiben Jagd nur als Nebenbeschâftigung.
Das Knochenlager in den Hohlen war aber auch nach anderer Rich-
tung von Interesse, nàmlich nach der zoologischen und tiergeogra-
phischen hin. Die Dicke der Aschen- und Knochenschicht liess auf ein
langes Bewohntsein der Hohlen schliessen, und so durften wir hoften,
ein ziemlich altes Lager vor uns zu haben. Die Untersuchung ergab
zwar keine fur Celebes neue Tierart, aber doch eine andere Verteilung
als heute. Namentlich ist die in vielen Exemplaren konstatierte Anwesen-
heit des Babirussa wichtig. Dieser fehlt heute in Sûd-Celebes, so viel man
weiss, und bewohnt blos den Osten, das Centrum und den Norden. Da
aber der Babirussa von der asiatischen Seite lier Celebes besiedelt haben
muss, so war uns sein Fehlen in Sûd-Celebes immer râtselhaft gewesen,
und die Ausfûllung dieser Verbrcitungslûcke kam somit hôchst will-
konimen. Unter den anderen Nâhrtieren ist in erster Linie die Anoa zu
nennen, deren Ueberreste sich sehr zahlreich vorfanden; sie ist heute
zwar aus dem Gebiet von Lamontjong verschwunden, ist aber auf den
hôheren Waldgebirgen der sûdlichen Halbinsel noch haufig. Weiter
sammelten wir reichliche zerschlagene Skelettstilcke vom Wildschwein,
Sus celebeiisis, vom Affen, Macacus maurus, von den beiden Beuteltier-
158 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
arten, Fhalanger ursinus und celehensis, von einer Paradoxurusart, meh-
reren Flederhunden iincl Waldratten, worunter sich auch die im Sûden
noch nicht konstatierte grosse Lenomys Meyeri vorfand. Massenhaft
zeigten sich ferner angekohlte Reste von Python reticidatus, ferner zer-
schlagene Schalen von Muscheln, Cyrena imd Batissa, undeinergrossen,
noch heute im Gebiet lebenden Landschnecke, die wir Nanina ioalarum
benannt haben.
Dagegen t'ehlte im Hohlenknochenlager der Hirsch, hente ein unge-
mein haufiger Bewohner des Gebietes. Zwei Schneidezâhne von ganz re-
centem Aussehen und ganz oben aufliegend gefunden, bilden seine ein-
zige Spur ; kein einziges Artefact erwies sich als aus Hirschhorn hergestellt.
Der Hirsch gehôrt also zweifellos nicht der ui'sprttngiichen Fauna der
Insel an, sondern muss ein spater Import des Menschen sein ; sein Fehlen
als Jagdtier in den Hôhlen lâsst k(ine andere Erklârung zu.
Wir haben daraiifhin bei Beamten und Missionaren Erkundigungen
eingezogen nach allfalligeii Traditionen iiber die Geschichte des Hirschs.
In der Minahassa, wo er heute ein hâufiges Wikl ist, wurde er nachweis-
lich erst in den dreissiger oder antangs der vierziger Jahre des letzten
Jahrhunderts durch Europaer eingefûhrt. Sonst sind nicht die Euro-
pàer, sondern die jagdlustigen Bugis die Verbreiter des Hirsches gewesen.
Die Toradja's von Central-Celebes erinnern sich teilweise noch an sein
ei'stes Erscheinen ; andei-e lassen dièses Ereigniss zu Grossvaters Zeit ge-
schehensein; in manchen Gebieten fehlt er heute noch. Am friihsten
muss er in den buginesischen Reichen vonSûd-Celebes importiert worden
sein, denn Valentyn berichtet im Beginn des 18. Jahrhunderts, dass
Amboina seine fur Jagdzwecke erforderlichen Hirsche von Java und von
Makassar beziehe. Der Hirsch ist somit endgiltig aus der Liste der cele-
bensischen Tiere zu streichen, womit auch die gelegentlich vorgeschlagene
Abtrennung pmeHCervus celehensis \OTimoluccensis als nichtig dahinfallt.
Doch es ist hohe Zeit, zum Schlusse zu eilen. Auf die Période der
Landvei'bindungen folgte iin Pleistocan eine solche, wo das Land etwas
tiefer untergetaucht war als heute, wie die zahlreichen subfossilen, iiber
die Strandhugel ausgesti*euten Meej'schnecken beweisen, eine Zeit, in der
z. B. die sûdliche Halbinsel durch einen Meeresarm in der Gegend von
Tempe quer durchschnitten war. Vermutungsweise kônnen wir in dieser
Epoche die Besiedelung der Insel mit hoheren Volkerschaften beginnen
lassen. In Nord-Celebes und auf Sangi besteht (nach Graafland 5) eine
Sage, nach welcher die Insein nôrdlich von der Minahassa in alter Zeit
mit der Sangigruppe und noch weiter nôrdlich mit einem grossen Land
verbunden gewesen seien ; dièses Festland sei vom Meere verschlungen
worden, wonach sich die Bewohner siidwârts nach Celebes gewandt hatten.
Sollte vielleicht in dieser uralten Ueberlieferung eineErinnerungdurch-
klingen an jene verschwundene Verbindungsbriicke zwischen Nord-Ce-
F. SARASIN — CELEBES 159
lebes und don Philippiiien, welche die Tiergeographie zu fordeni sich
genôtigt sah ?
CITIERTE LITTERATUR
1. Breddin, G. Difi Hemiptereii roii Celehes. Abhandiungen der Naturforsch.
Ges. zu Halle, 24, 1901.
2. BuRCKHAHDT, G. Thiccs f/éolof/iques d'un Ancien Continent Pari figue. Revlsla
del Museo de La Plata. 10, 1900.
^. Carthaus, E. BeohdclitKnf/en auf Celebeii und Sumfitni, Sammiunf/en des
(/eolof/ischen Reichstniifieiuns in Leiden, I. Beitrage zur Géologie Ost-
Asiens und Australiens, 6, 1900.
4. Emery, g. Fonniciden von Celehes. Zoolog. Jahrb., Abteil. fiir Systematik,
etc., 14, 1901.
5. Graafland, N. De Minahmsa. Eerste deel., Haarlem, 1898.
6. Hartert, E. The birds of Buru. Novit., Zoolog. 7, 1900.
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8. Jhering, h. V. Diefieofiniphische Verhi'eitnnfj der Ftussmnscheln. Ausland,
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9. Martens, E. V. Land- und Sassivasuer-Conclii/lien vonOst-Borneu. Sitzungs-
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12. — Décapodes d'eau douce de Celehes. Revue suisse de Zoologie, 12, 1904.
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moUushen von Celehes, Bd. III, 1899 ; Ueher die Geolog. Geschichte der
Insel Celehes auf Grund der Tierverhreitunf/, Bd. IV, 1901 ; Entuurf
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16. Tydeman, g. F. Hijdrograpkic results of tlie Siboga-Expedition. Siboga-
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17. Weber, m. Introduction et description de l'Expédition. Siboga-Expeditie,
Monogr. I, Leiden, 1902.
18. ZscHOKKE, F. Die Darmrestoden der amerikanischen Beuteltiere. Central-
blatt f. Bakteriologie, Parasitenkunde, etc., 36, 1904,
160 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
M. le Président donne la parole à M. C, Emery.
ÉTHOLOGIE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION
Par le Prof. C. EMERY
(Bologne).
Wissen môchten wir ob das
20. Jahrhundert nicht, wenn
nian die Kunst das Leben im
Leben zu beobachten wieder ge-
lernt bat, uber die Selbstzufrie-
denheit des 19. lacheln wird,
mit dor es glaubt, aus dem Leich-
nam das Leben in seinergauzen
Fiille erkennen zu kônnen.
K. E. VON B^R.
Mesdames et Messieurs,
Lorsque, sur les instances de mon ami le professeur Aug. Forel, j'ai
accepté de faire une lecture dans une séance générale de ce Congrès, je
me proposais de retracer l'influence exercée par la reprise des études
éthologiques sur les progrès de la phylogénie et de la classification des
animaux. Il m'eût fallu pour cola faire des recherches bibliographiques
étendues, dont je vous aurais apporté ici les résultats.
Un ensemble de circonstances est venu mettre à néant mes bonnes in-
tentions. Un mois seulement me séparait encore de l'ouverture du Con-
grès et mon travail était à peine commencé. Aussi ai-je dû renoncer à
mon plan primitif, et ce n'est que pour ne pas manquer à ma parole que
je me présente aujourd'hui à cette assemblée. A la place d'un discours
longuement préparé, je ne puis vous ottrir qu'une causerie pauvre en
aperçus originaux et, pour ainsi dire, l'expression d'un état d'âme du mo-
ment présent, de sentiments personnels, se i-apportant au sujet dont le
titre figure au programme sous mon nom. Veuillez, je vous prie, m'ac-
corder votre indulgente bienveillance.
Les sciences de la nature montrent de nos jours une tendance toujours
plus marquée vers la forme de sciences exactes. La physique et la chimie
sont depuis longtemps sur cette voie ; leurs lois générales, tout en se
transformant dans le cours des années, sont susceptibles d'être résu-
mées, dans leur état du moment, en formules qui se prêtent au calcul et
aux applications mathématiques. Parmi les sciences de la vie, c'est sur-
tout la physiologie qui s'efi"orce d'emboîter le pas sur celui de sa sœur la
chimie. Une nouvelle branche, science encore au berceau, est issue de
son sein : la biologie générale, dont le but ultime et idéal est de détermi-
ner les propriétés des particules élémentaires des corps vivants, pourar-
C. EAIERY — ÉTHOLOGIE, PHYL0C4ÉNIE ET CLASSIFICATION 1(51
river à définir et à expliquer la nature de la vie, la raison d'être intime
des phénomènes de Torganisation et des fonctions des êtres vivants. F]lle
interroge les structures subtiles des cellules et celles de leurs noyaux,
mystérieux rouages du mécanisme vital, régulateurs des échang'^s maté-
riels du plasma, déterminateurs des propriétés des cellules, transmet-
teurs secrets de Thérédité. Elle scrute les fonctions physico-chimiques de
ces éléments, pour jeter les fondements d'une physiologie cellulaire.
Ainsi nos regards plongent dans l'abîme de l'ultra-visible, pour y cher-
cher la solution des questions que l'étude des phénomènes visibles a fait
naître dans notre esprit.
Mais le vif intérêt qu'excitent en nous ces questions, ces hypothèses,
ces mystères de la vie ne doit pas nous faire oublier la source même
à laquelle nous en avons puisé les éléments; l'observation directe de la
nature vivante, l'étude des formes, des activités des êtres vivants, de
leurs conditions d'existence, de leurs rapports réciproques. Chacun de
ces êtres, quelque compliqué qu'il soit, constitue un tout coordonné, doué
d'une activité propre et dépendant en même temps du milieu qui l'envi-
ronne, ainsi que des autres êtres avec lesquels il se trouve en contact.
C'est là ce qui donne à l'étude éthologique ' des animaux un intérêt
tout particulier. La variété infinie des formes et des structures que nous
remarquons aussi bien sur le corps inanimé que sur l'animal vivant n'a
évidemment sa raison d'être que dans la variété non moins grande des
fonctions physiologiques et de leurs combinaisons ; c'est la somme de
leurs activités qui détermine l'harmonie entre les êtres vivants et le mi-
lieu qui les entoure, en d'autres termes, l'adaptation au milieu ambiant,
sans laquelle aucun animal (ni aucun végétal) ne serait capable d'exis-
ter.
C'est dans l'éthologie que nous trouvons l'expression la plus complète
de l'espèce animale, la manifestation la plus évidente de dilîérences mor-
phologiques, qui ne se montrent parfois qu'à un examen minutieux et
que les recherches les plus exactes n'arrivent même pas toujours à dé-
couvrir. Bien souvent, nous en sommes réduits à supposer des différen-
ces morphologiques absolument hypothétiques, pour ne pas laisser sans
fondement matériel les différences que révèle l'observation des mœurs
des animaux ; ou encore des différences chimiques non moins hypothéti-
ques, pour nous représenter la raison d'être des différences évidentes
qu'offrent des galles produites sur la même espèce de Chêne par deux
Inse(^tes que nous ne sommes pas capables de distinguer l'un de l'autre,
ou bien encore pour expliquer la spécificité des parasites qui vivent sur
différentes espèces de plantes ou d'animaux.
' Pour la significatiou et l'extension du nom A'éthologie voir W.-M. Wheeler,
Natural... history^ œcology or ethology; in : Science, n. s., v. 15, p. 971-976, 1902.
Vie CONGR. iNT. ZOOL., 1904. 11
162 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
Quelle que soit la nature morphologique ou chimique des faits fonda-
mentaux dont dépendent en théorie ou en hypothèse les phénomènes
éthologiques, tant que ces faits ne sont pas réellement observés ou obser-
vables avec les moyens dont la science dispose, nous sommes contraints
de nous borner à reconnaître les phénomènes qui tombent sous l'obser-
vation directe et de chercher à les classer, en attendant que, dans un
avenir plus ou moins éloigné, la connaissance plus complète de la mor-
phologie et de la physiologie en ait dévoilé le mécanisme intime.
Un cas très semblable a donné lieu récemment à un débat extrêmement
intéressant, dont a fait partie la conférence tenue au Congrès zoologique
de Berlin par Auguste FouErJ. Est-il légitime de donner le nom de psy-
chologie comparée ou psychologie des animaux à une bi-anche d'études
scientifiques ? ou, comme le soutient un groupe de jeunes physiologistes
et neui'ologistes,ce que l'on a appelé ainsi par le passé n'est-il autre chose
qu'une physiologie de certains centres nerveux ? Il est évident pour moi
que les deux partis ont raison, chacun à son point de vue. Pour quiconque
n'admet pas la nature spirituelle c'est-à-dire transcendentale de l'âme, les
manifestations psychologiques, soit instinctives, soit intellectuelles ne
sont autre chose que des faits physiologiques, du ressort de centres dits
psychomoteurs. Toutefois, à l'état actuel de la science, et sans doute
pour bien longtemps encore, nous ne sommes ni ne serons en mesure de
rapporter les phénomènes qui paraissent d'ordre psychologique à des
fait fonctionnels élémentaires des centres nerveux. Je pense donc que la
thèse de Forel qui soutient la légitimité de la psychologie animale est
parfaitement établie, mais en même temps je suis d'avis que cette thèse
est conciliable avec celle de Beer, Bethe, Uexkuell qui prétend réduire
la soi-disant psychologie des animaux à un chapitre de neurophysiologie.
L'un et les autres ont pour point de départ une théorie mécaniste de la
* Forel, Aug. Die psychischen FàJiigkeiten der Ameisen und einiger andern In-
sekten, etc. Vortrag gehalten auf dem 6. internat. Zoolog.-Kongress in Berlin. Mûn-
chen, 1901.
Forel, Aug. Die Berechtigung der ver gl. Psychologie und ihre Objekte, in : Journal
f. Psychol. u. Neurol., Bd. 1, 1902.
Bethe, A. Dûrfen idr den Ameisen und Bienen psychische Qualitàten zuschrei-
ben, in: Arch. ges. Physiol., Bd. 70, 1898.
Beer, Bethe, v. Uexkuell. Vorschlàge zu einer ohjektivierenden Nomenklatur der
Physiologie des Ne rven Systems, in: Biol. Centralbl., Bd. 19, p. 517-521, 1899.
Wasmann, E. Die psychischen Fâhigkeiten der Ameisen, in : Zoologica, Heft 26,
1899.
Wasmann, E. Nervenphysiologie und Tierpsychologie, in : Biol. Centralbl., Bd. 21,
1901.
Buttel-Reepen, h. V. Sind die Bienen Beflexmaschinen? in : Biol. Centralbl., Bd.
20, 1900.
C. EMERY — ÉTHOLOGIE, PHFLOGÉNIE ET CLASSIFICATION 163
vie et de tous ses phénomènes, ceux de l'instinct et de l'intelligence non
exclus; seulement Forel considère l'état actuel de nos connaissances et
son avenir |)rochain ; Bethe et ses confrères se rapportent à un état
futur plus ou moins lointain, auquel ils prétendent conduire la science.
Par contre, je pense qu'une conciliation n'est pas possible entre les opi-
nions de ces auteurs et le transcendentalisme de Wasmann.
Nous nous trouvons aujourd'hui dans la nécessité d'étudier séparé-
ment la psychologie des animaux et les phénomènes plus simples, (lirec-
tement réductibles aux fonctions élémentaires du système nerveux,
réservant à l'avenir la fusion des deux domaines actuellement distincts.
Il en est de même du vaste domaine de l'éthologie, se rattachant d'une
part à la psychologie, en ce qui concerne l'étude dos instincts et de ses
produits, de l'autre à la physiologie mécanique et chimique, ainsi qu'à la
biologie générale. Le domaine de l'éthologie comprend l'ensemble des
phénomènes dont l'analyse physiologique n'est pas faite, ou n'est même
pas faisable dans le moment actuel; ce que Karl Semper appelait la
« physiologie des organismes », par opposition à la physiologie des orga-
nes. Elle constitue avec la zoologie descriptive et systématique la bran-
che historique par excellence de la zoologie, l'histoire naturelle des ani-
maux.
Dans un avenir certainement encore lointain, éthologie et physiologie
ne feront plus qu'un ; les faits de la vie des animaux, leurs conditions
d'existence, leurs instincts d'une part, leur évolution morphologique de
l'autre pourront alors être réduits à des sommes de fait physiologiques
élémentaires; des rapports de dépendance mutuelle entre les faits d'ob-
servation se montreront toujours plus nombreux, permettant peut-être
un jour d'établir de véritables formules, capables d'exprimer, non seule-
ment chaque forme réellement existante, mais en outre toutes les formes
possibles, comme les formules chimiques, établies sur les corps connus
et bien étudiés, nous mettent en mesure de prévoir des séries entières
de composés encore inconnus et d'établir à l'avance leurs propriétés
principales \
La zoologie cessera alors d'appartenir à la catégorie des sciences histo-
riques, pour devenir une science exacte. Mais cette pensée qui hante
quelques-uns des plus hardis champions de l'école biomécanique moderne
^ Des tentatives ont été faites d'exprimer })ar un symbole mathématique l'ensemble
des formes vivantes existantes et possibles; notamment: Schiapparelli, G.-V. Studio
comparativo ira le forme organiche naturali e le forme geometriche pure. Milano,
1898.
Voir aussi: Emeey, C. Osservadoni critiche, in: Riv. Se. biolog. Como, v. 1, fasc.
4, 1899 ; et Volterra, V. Sui ientativi di applicazione délie matematiche aile seienze
hiologiche e sociali, in : Giorn. d. economisti, Bologna, novemb. 1901.
164 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
semble n'être actuellement quun décevant mirage, une illusion magnifi-
que, un rêve prophétique peut-être.
Les lois générales de la vie, desquelles dépendent les propriétés parti-
culières de chaque forme, lois immuables, conséquence des propriétés
mêmes de la matière, lois communes à notre terre et aux autres corps
célestes sur lesquels nous aimons à nous représenter que la vie s'est dé-
veloppée comme chez nous, existent certainement ; du moins un besoin
logique de notre esprit nous en fait admettre la nécessité, par analogie
avec les lois physico-chimiques qui gouvernent unifoj-mément toute la
partie à nous perceptible de l'univers. Mais pour le moment, nous sommes
forcés de le reconnaître, la zoologie n'est pas encore sortie de la période
historique. Elle a à rassembler les faits morphologiques et physiologi-
ques, à reconnaître les unités systématiques (espèces, sous-espèces, etc.)
clans toutes leurs manifestations de structure et d'activité vitale, à les
coordonner, à en rechercher l'origine, c'est-à-dire la généalogie et les
migrations. Ce n'est donc pas la vie animale en général qui fait actuel-
lement l'objet de notre science, mais l'histoire de la vie animale sur la
terre. Le résultat synthétique auquel elle aspire tout d'abord est la phy-
logénie.
L'historien de la société humaine commence par rassembler les docu-
ments qui établissent les faits et leur ordre de succession, puis il cher-
che leurs connexions de cause et d'effet, pour en déduire, autant que pos-
sible, des conséquences d'ordre scientifique. De la simple chronique naît
ainsi la science historique, étudiant les lois de la vie et de l'évolution des
sociétés humaines.
Ni la zoologie descriptive pure, ni l'éthologie simplement narrative ne
constituent véritablement la zoologie scientifique; elles sont la chronique
et non pas la science historique du règne animal. Ce n'est pas que je dé-
daigne le simple chroniqueui*, l'observateur méticuleux, le fouilleur patient
des archives indéchiffrables de la nature. Honneur à lui lorsqu'il signe
De Geer, Roesel, Réaumur ou Huber ! honneur à ceux qui ont suivi la
trace de ces maîtres ! Ne saurait être bon observateur qui n'est capable
de penser. Le passant distrait peut trouver sur ses pas une pépite, mais
la mine d'or ne sera découverte que par le chercheur intelligent. A la lu-
mière de l'évolutionisme et des théories qui s'y rattachent, l'étude étho-
logique des animaux acquiert un intérêt nouveau et l'entomologie, trop
négligée, dans un moment oîi l'attention des zoologistes se portait toute
entière sur les formes infimes de la faune marine et sur leur développe-
ment, alors presque inconnu, reprend peu à peu l'importance qui lui re-
vient. Le nombre immense des Lisectes, constituant à eux seuls plus que
la moitié du règne animal, leur ubiquité, la variété étonnante de leurs
mœurs et de leurs métamorphoses, les sociétés admirablement organi-
sées des Abeilles, des Guêpes, des Fourmis, des Termites, avec leurs in-
C. EMERY — ÉTHOLOGIE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION 1G5
nombrables commensaux et parasites offrent un champ d'études sans li-
mites, un champ fécond en résultats souvent imprévus, toujours intéres-
sants.
Sous les mains et par la plume de Paul Marchal, Charles Janet, Geor-
ges et Elisabeth Peckham, Woldemar Wagner et d'autres encore, l'œu-
vre des brillants observateurs de la vieille école revit et se complète;
l'histoire des Insectes commence à se développer sur la souche de la chro-
nique, par la critique sévère des sources, la comparaison des faits, la gé-
néralisation prudente et éclairée : Auguste Forel, Lubbock, Mac Cook,
W. M. Wheeler renouvellent la connaissance des sociétés des Fourmis ;
V. Buttel-Reepen se fait l'historien attitré du royaume des Abeilles ;
Wasmann nous révèle le monde caléidoscopique des myrmécophiles et
termitophiles, leurs mœurs et leurs adaptations mei-veillcuses.
Tandis que je salue avec joie cette renaissance évolutioniste de l'étho-
logie entomologique, ma pensée se porte vers un vieillard, digne con-
tinuateur de l'école des Réaumur et des Léon Dufour. L'âge qui anéan-
tit tant d'énergies n'a pas diminué en lui la vigueur d'esprit, ni l'en-
thousiasme pour la « petite bête », dont nul mieux que lui n'est habile à
surprendre les secrets. A Henri Fabre, doyen des éthologistes, adres-
sons un hommage de respect et d'admiration.
A plus d'un égard, les Lépidoptères ont acquis un intérêt tout particu-
lier: l'aile du Papillon, avec ses écailles colorées, composant des dessins
si riches et si variés, est un admirable réactif de l'influence du milieu
sur l'organisme. Les belles études de Weismann sur le dimorphisme de
saison ont ouvert la voie; Merrifield, Standpuss, Fischer ont suivi, étu-
diant l'influence de la température et de l'humidité, éléments constitu-
tifs du climat ; leurs études nous ont révélé l'origine et l'importance des
aberrations et éclairé d'une lumière inattendue des questions de phylo-
génèse. Enfin voici les expériences dernières venues de A. Pictet sur
l'influence de la qualité de la nourriture sur les couleurs et les formes
des papillons et sur leurs effets héréditaires, qui viennent ouvrir des
horizons nouveaux à l'étude de la variation et de l'adaptation.
Les ailes des Papillons me conduisent à la question si embrouillée du
mimétisme, à propos de laquelle tant d'encre a été versée, depuis que
Bâtes et Fritz Mueller avaient cru l'avoir définitivement résolue. A
quoi servent ces taches, ces marbrures délicates? pourquoi ces ressem-
blances, évidentes à nos yeux, mais dont la signification éthologique est
si fort contestée ? Piepers ^ a-t-il raison de combattre avec tant d'achar-
nement l'interprétation classique? ou bien celle-ci a-t-elle un fond de
vérité ? Et les colorations et ornements sexuels des Oiseaux et des Insec-
tes ? les chants, les stridulations, les phosphorescences ? Autant de pro-
' Piepers, M.-C. Mimicry, Selektion, Darwinismus. Leiden, 1903.
166 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
blêmes dont la solution paraissait aisée au temps de l'enthousiasme pour
le darwinisme naissant, et qui réclament aujourd'hui de nouvelles recher-
ches et une revision critique approfondie.
L'influence de la reprise des études éthologiques se fait sentir vive-
ment dans les travaux récents de phylogénie paléontologique : les modi-
fications successives qui ont transformé les espèces animales dans le cours
des- âges ne sont pas un pur effet du hasard, une somme de variations
fortuites ; elles se sont formées sous l'étroite dépendance de modifica-
tions correspondantes de la manière de vivre, c'est-à-dire de la nourri-
ture, du milieu ambiant liquide, aérien, arboréal ou souterrain, du cli-
mat, de la flore, etc. Ainsi le développement des Insectes, à partir du
carbonifère, a eu lieu parallèlement à celui de la végétation; nous le
voyons s'accentuer avec l'apparition des angiospermes et atteindre enfin
son épanouissement complet par la formation de la symbiose merveil-
leuse des plantes et des Insectes, se manifestant dans la fleur et sa fé-
condation croisée, opérée par ses visiteurs ailés'.
Les conditions d'existence des ancêtres ont laissé des traces dans la
descendance; nous nous en apercevons tous les jours davantage. Déjà
l'école américaine et surtout Cope avec ses coreligionnaires néola-
marckiens se sont servis fréquemment d'observations et d'hypothèses
éthologiques; mais ils visaient, au delà de la phylogénie, la théorie gé-
nérale de la transformation des organismes.
L'auteur qui, à ma connaissance, a le mieux compris la valeur de l'étho-
logie pour la phylogénie paléontologique est Dollo-. Le travail par le-
quel il démontre l'origine arboréale des Marsupiaux, ainsi que son ré-
cent mémoire sur VEoclielone hrabardica peuvent être cités comme mo-
dèles du genre et méritent de trouver des imitateurs. Les rapports que
nous observons actuellement entre les structures et les fonctions, entre
les conditions anatomiques et le mode d'existence, le milieu, la nourri-
ture habituelle, ont pu servir à Cuvier à retracer les parties demeurées
inconnues des animaux fossiles et leur manière de vivre. Le principe de
l'évolution nous conduit à rechercher les vestiges de la transformation
éthologique, en ra^ort avec la transformation morphologique des espè-
ces. L'une doit servir de contrôle à l'autre, car elles ont eu lieu en même
temps et sont unies l'une à l'autre par des liens nécessaires de dépen-
dance mutuelle.
* Handlirsch, a. Ueber die InseJcten der Vorivelt und ihre Beziehungen zu den
Pflanzen, in: Ver. Ges. Wien, p. 114-119, 1904.
* Dollo, L. Les ancêtres des Marsupiaux étaient-ils arboricoles ? in : Trav. stat.
zool. Wimereux, v. 7, p. 188-203, 1899.
Dollo, L. Eochelune hrahantica, tortue nouvelle du Bruxellien de la Belgique et
l'évolution des Chéloniens marins, in : Bull. Acad. Belgique, 1903.
C. EMERY — ÉTHOLOGIE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION ]()7
Actuellement, les gi'ands problèmes de la phylogénie ne sont guère ac-
cessibles à la méthode éthologique. La conjecture y tient une large place
et imagination peut s'y donner libre cours: aussi les thèses îes plus
étranges ont-elles été soutenues et les transformations d'organes les plus
invraisemblables exposées sérieusement, par exemple par ceux qui pré-
tendent faire dériver les Vertébrés d'Arthropodes plus ou moins limuloï-
des. De pareilles aberrations sont le produit de vues unilatérales et d'une
méthode morphologique imparfaite, dominée par une auto-suggestion in-
tense et continue. Quelques purs morphologistes ont pu oublier que les
organes dont ils étudiaient la forme inerte sur leurs séries microtomiques
ont été vivants et fonctionnels, à toutes les périodes de leur évolution
phylogénique, et qu'ils ont dû servir à quelque chose, dans des organis-
mes également vivants. Il faut combattre ces exagérations de la méthode
morphologique et chercher à nous rendre compte autant que possible
du mécanisme éthologique et physiologique de la phylogénèse, auquel se
rattache nécessairement celui de la transformation morphologique. Le
principe du changement de fonction des organes (Princip des Functions-
wechsels), formulé par A. Dohrn^ dès 1875, est l'expression d'une juste
considération de l'importance de la physiologie et de l'éthologie dans les
questions de phylogénie.
La distribution géographique des animaux présente des problèmes
nombreux, dont la résolution demande une connaissance de l'éthologie
bien plus approfondie que celle que nous avons aujourd'hui. Sans doute
les changements de la configuration géographique du globe, ainsi que de
la répai'tition de la terre ferme et de la mei-, l'exhaussement et l'abaisse-
ment des montagnes éclairent bien des questions, donnent la clef de nom-
breux problèmes; les brillantes études de Paul et Fritz Sarasin'' sur
la distribution et la provenance des mollusques de Célèbes, pour ne citer
qu'un seul exemple, en sont la preuve. Elles nous rendent compte de la
lignée des formes qui, venues de différentes terres, se sont avancées vers
le centre de Célèbes, ainsi que de leur itinéraire, le long des bras de cette
île au contour étrangement découpé.
Mais il ne suffit pas que les barrières des montagnes s'abaissent, que
les bras de mer se dessèchent, pour qu'un groupe faunistique puisse se
répandre sur de nouveaux territoires; il faut qu'il y trouve des condi-
tions d'existence favorables, que le sol, le climat, la végétation convien-
nent à son régime et à ses habitudes; il faut qu'il soit capable de vaincre
la concuri'ence des formes rivales. Les conditions d'existence des espèces,
' DoHRN, A. Ber Ursprung der Wirbelthiere und das Princip des Functionswech-
sels. Leipzig, 1875.
2 Sarasin, p. et F. Ueber die geologische GtschicMe der Insel Celebes auf Grund
der Thierverbreitung. Wiesbaden, 1901.
168 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
leurs rapports réciproques, leurs moyens de transport à distance, Tin-
fluence du milieu sur leur structure, quel sujet magnifique d'études-'
Karl Semper' en a tenté autrefois l'esquisse avec une rare compétence
dans un livre admirable, mais qui n'a malheureusement pas trouvé de
continuateur. Les temps n'étaient pas mûrs ; la microtomie (qui venait
de se perfectionner, précisément dans le laboratoire de Semper par l'in-
vention des coupes à sec en paraffine) offrait un champ trop fécond en
découvertes faciles !
Certains faits de la distribution discontinue des espèces ont quelque
chose de mystérieux : ainsi Bonaparte a décrit autrefois une petite Vi-
père provenant du massif du Gran Sasso d'Italia, la Vipera ursinii. Ex-
trêmement rare dans son habitat typique, cette espèce est répandue dans
une partie de la vallée du Danube ; un Carabe très remarquable (C. va-
riolatus Costa), propre en Italie au même massif, n'est qu'une variété du
C. cavernosns Friv. de la Bosnie et de la Serbie. Je ne sais si d'autres es-
pèces ont une distribution analogue, dont les faits géologiques et géo-
graphiques connus ne me semblent pas ])ouvoir fournir une (explication
suffisante.
La distribution géographique des animaux est en grande partie l'effet
de leur différente capacité de migration active et passive, dont les élé-
ments sont loin d'être suffisamment connus. L'ubiquité de la microfaune
d'eau douce est, comme on sait, en rapport avec le transport passif de
ses germes par les Insectes et les Oiseaux, et ceux-ci sont capables d'ac-
complir des traversées lointaines, emportant sur leurs pattes le limon
des étangs, riche en œufs et en kystes microscopiques. Les détails de
cette distribution donnent lieu à des problèmes variés, dont s'occupent
les spécialistes de la faune des lacs et des rivières. — Permettez-moi de
choisii- quelques exemples parmi les Fourmis, dont la chorologie m'est
plus familière.
Pourquoi telle espèce, sans avoir été transportée par l'homme ni vo-
lontairement ni par hasard, est-elle largement répandue ou même cos-
mopolite, tandis que ses proches parents ont un habitat restreint?
Il y a des Fourmis qui sont capables de se l'épandre dans les îles à tra-
vers l'océan, tandis que leurs congénères en sont incapables. Leptogenys
Jalcigera Rog., VoUenliovia leviihorax Emery, Fheidole megacephala F.,
divers Monomorium et Cardiocondt/la, Prenolepis bourbonica For. en
sont des exemples. La plupart sont de petites espèces dont on peut sup-
poser que les femelles ailées se laissent porter par les vents ; mais pour-
quoi alors ces espèces seulement et non pas une foule d'autres V Lepto-
genys falcigera a probablement une femelle aptère (encore inconnue)
comme ses congénères; il faut donc lui supposer d'autres moyens de
' Semper, K. Die naturlichen Existenshedingungen der Thiere. Leipzig, 1880.
C. EMERY — ÉTHOLOGIE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION 109
transport maritime, bois flottés ou aiiti-es, car je ne pense pas que la dif-
fusion (le la faune entomologique insulaire suffise pour légitimer l'hypo-
thèse de vastes continents disparus ou de ces ponts de terre ferme que
quelques chorologistes élèvent et submergent au gré de leur imagination.
Mais tant que nous ne saurons pas comment vit et où habite chaque es-
pèce, toute discussion sur ses moyens de difï'usion et sur les raisons de
ses limites géographiques sera vaine. Et nous nous demanderons en vain
pourquoi Crematogaster tricoïor Gerst. et Tetramorium blochmamd For.
ont pu passer de l'Afrique continentale à Madagascar et aucun de leurs
nombreux congénères, ni d'autres Fourmis largement répandues en Afri-
que et en Inde, comme par exemple Oecopliylla smaragdina F.
Le genre Odontomachns compte une quarantaine d'espèces et sous-es-
pèces, la plupart strictement localisées, ou du moins ne dépassant pas
les bornes d'une région zoo-géographique. Seule la forme typique du
genre, la Formica hsematoda de Linné, se trouve dans presque tout le
monde tropical, avec quelques sous-espèces locales en Amérique (certai-
nes formes australiennes telles que 0. coriarius Mayr et 0. cephalotes
F. Smith se rattachent aussi de très près à 0. hxmatoda). Si l'on veut
donner une explication purement géographique de ces faits, il faut sup-
poser que 0. hiematoda est la forme primitive, archaïque, qui a envahi
le monde par des ponts intercontinentaux aujourd'hui disparus, émettant
de sa souche des branches divergentes localisées. Mais rien ne prouve la
primitivité de l'espèce linnéenne; une raison d'ordre éthologique me pa-
raît bien plus vraisemblable, mais dans l'état actuel de nos connaissan-
ces, nous ne saurions faire que de vaines hypothèses, car nous savons
fort peu de chose de la manière de vivre d'O. hœmatoda et absolument
rien de la plupart de ses congénères.
Sans aller aussi loin, la faune myrmécologique de l'Europe présente
des problèmes non moins intéressants. La paléontologie montre que le
genre Formica est d'origine boréale, probablement américaine' ; F.flori
Mayr abonde dans l'ambre de la Baltique, tandis qu'aucune espèce du
genre n'a été vue dans l'ambre de Sicile, où domine une faune de type
indo-australien '-. Ces Fourmis sont donc pour l'Europe méridionale des
immigrants relativement modernes et leur distribution présente des dé-
tails fort curieux. Ainsi les espèces acervicoles ont pour limite sud, en
Italie, la plaine du Pô, où aucun obstacle apparent ne s'oppose à leur
diffusion ultérieure ; elles n'ont pas non plus suivi la montagne, car je
les ai cherchées en vain dans l'Apennin; F. sanguinea Latr., au con-
' Emery, c. Beitrdge zur Kenntnis der nordamerikanischen Anieisenfauna. AII-
gemeiner Teil, in : Zool. Jahrb. Syst., Bd. 8, p. 339-358, 1895.
^ Emery, C. Le fonniche délV Ambra Siciliana, ecc, in : Mem. Accad. Bologna,
(5) V. 1, 1891.
170 TROISIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
traire, s'est répandue le long de l'Apennin jusqu'en Sicile. Le littoral
adriatique sablonneux de la Romagne est littéralement infesté par la
Formica cinerea Mayr, tandis que les îles non moins sablonneuses de la
lagune vénitienne n'ont à ma connaissance que F. fusca L. D'autres
Fourmis très communes en Italie paraissent manquer aux îles de la la-
gune, p. ex. PheidoJe pallidida Nyl., du moins à Lido, où je les ai cher-
chées. Comme ces îles sont d'émersion récente, il est naturel que leur
faune offre de grandes lacunes; une étude détaillée de cette faune serait
du plus grand intérêt. Quant aux Fourmis dont je viens de parler, il fau-
drait, pour expliquer les particularités de leur diffusion, connaître exac-
tement pour chaque espèce comment se comportent les femelles fécon-
dées, germes ailés de l'espèce, de quelle manière se fondent les nouvelles
sociétés et bien d'autres choses encore que nous ignorons complètement.
D'après mes observations, les femelles de Pheidole pallidida volent peu ;
le plus souvent, elles se dépouillent de leurs ailes aussitôt après l'accou-
plement et deviennent ainsi incapables d'être transportées par le vent à
de grandes distances. Formica fusca vole au contraire fort loin. Je n'ai
pas eu occasion d'observer le vol nuptial de F. cinerea.
Je me borne à ces exemples, poui- ne pas abuser de votre patience.
Si les conditions éthologiques de tout genre entrent en jeu pour dé-
terminer la possibilité de la diffusion au delà de certains obstacles natu-
rels, ce sont elles encore qui favorisent ou arrêtent le progrès de la dif-
fusion et assignent des limites au territoire de chaque forme animale ou
végétale. Nous constatons l'existence de ces limites, nous voyons les for-
mes différentes se substituer les unes aux autres dans les territoires con-
tigus, le plus souvent sans en apercevoir les véritables raisons, parce que
nous ignorons presque toujours dans quelles conditions chaque espèce
peut vivre et soutenir victorieusement la concurrence de ses rivales. Ce
sont ces conditions qui déterminent le faciès faunistique local. Celui-ci
trouve son expression dans l'ensemble de la population zoologique d'un
territoire, ensemble dans lequel il faut prendre pour unités les individus
et non pas les espèces : cet ensemble comprend donc des espèces domi-
nantes, représentées chacune par de nombreux exemplaires, espèces qui
sont les vainqueurs du moment dans la lutte pour l'existence. Les re-
cherches sur la composition numérique ou statistique des faunes locales
et leurs modifications selon les années et les saisons, dans la forme pro-
posée par Adalbert Seitz ' et Friederich Dahl'^ donneront l'expression
graphique du faciès faunistique, base de faits pour poser des problèmes.
* Seitz, A. Allgemeine Biologie der Schmetterlinge, in : Zool. Jahrb. Syst., Bd. 5,
p. 281-334, 1890.
^ Dahl, Fr. Da.s Leben der Ameisen im Bismark-Archipel, in : Mitt. Zool. Mus.
Berlin, Bd. 2, 1901.
C. EMERY — ÉTHOLOC4IE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION 171
La solution de ceux-ci ne pourra être donnée que lorsqu'on aura reconnu
les conditions qui favorisent la propagation de telles ou telles espèces au
détriment de leurs concurrentes.
Notre époque a une tendance marquée vers les méthodes statistiques,
tendance qui n'est pas sans inconvénients, contre lesquels il est bon
d'être en garde : rien n'est plus aisé que d'accumuler des chiflres, de les
aligner en colonnes et d'en tirer des sommes, des moyennes, voire même
des diagrammes plus ou moins intelligibles. Ce n'est pas que je condamne
cette méthode qui, dans des mains intelligentes, conduit à des résultats
de haute valeur; mais elle se prête trop facilement (et chacun devra le
reconnaître) à couvrir d'écriture beaucoup de papier et à charger la lit-
térature scientifique d'un lest encombrant. Les effrayants grimoires du
dilettantisme biométrique sont là pour le prouver.
C'est précisément dans la concurrence pour la diffusion géographique
que se combat la véritable lutte pour l'existence entre les formes spécifi-
ques et subspécifiques. délaisse de côté la première formation de l'espèce
et les théories qui s'y rattachent ; elle est du domaine de la variation, de
ses modes et de ses causes que je n'ai pas à traiter ici. Mais une fois cons-
titué, tout nouveau groupe spécifique se trouve nécessairement localisé et
en concurrence avec ses prédécesseurs, déjà en possession du terrain et
des moyens de subsistance qu'il produit. La lutte ne tarde pas à s'enga-
ger et l'extension du territoire est le signe de la victoire.
Sauf les cas de migration à distance, conduisant à la formation de co-
lonies, le territoire des formes jeunes doit être continu ; la discontinuité
du territoire de l'espèce fait supposer des défaites subies dans la lutte
•entre les formes vieilles ou nouvelles, sous l'influence des changements
du milieu climatique ou biologique. La chorologie statistique, en nous
révélant l'état actuel de la lutte entre les éléments des faunes locales,
pourra nous mettre sur la trace des éléments éthologiques détermina-
teurs de la phylogénie, dans ce sens, qu'ils donnent lieu à la sélection
naturelle.
Mais les faits éthologiques eux-mêmes ont leur phylogénie dont l'étude
est extrêmement intéressante; elle se reflète encore sur cette forme ap-
pliquée de la phylogénie, qui a pour formule la classitication. Des grou-
pes systématiques fondés sur des faits morphologiques sont souvent en-
core caractérisés par des faits éthologiques saillants, consacrés même par
la nomenclature : Oligochètes terricoles. Lamellicornes coprophages, Ves-
pides sociaux, Mammifères carnassiers en sont des exemples. Dans la
phylogénie de ces groupes, les caractères morphologiques ont dû se déve-
lopper en connexion nécessaire ou accidentelle avec les caractères étho-
logiques; l'étude de l'origine des uns pourra nous aider à retracer celle
des autres et les deux genres de recherches se viendront en aide mutuel-
lement. Comme nous avons une morphologie comparée, nous devrions
172 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
avoir une éthologie comparée. J'ai dit « nous devrions » car, si l'on fait
exception pour les Oiseaux, les Mammifères et quelques groupes privilégiés
des Insectes, l'on peut dire que l'étliologie en est encore à la période pri-
mitive de la chronique, à la pénible recherche des faits, à des générali-
sations timides et trop souvent contredites par des observations ulté-
rieures.
Nul ne soupçonnait l'existence de la vie conjugale chez les Coléoptères,
lorsque Fabre' nous fit connaître successivement l'idylle du Géotrupe,
puis celles du Sisyphe et du Coprobie des Pampas, représentants de dif-
férents groupes de la souche des Coprophages. Nous étions accoutumés à
regarder les mâles des Hyménoptères comme des êtres incapables de
toute autre fonction que celle de la reproduction, et voilà les obsei'va-
tions de G. et E. Peckham ^ nous appi-enant que chez Trypoxylon le
mâle garde le nid en l'absence de sa femelle. Et combien de choses étran-
ges et imprévoyables dans la symbiose des myrmécophiles et termitophi-
les avec leurs hôtes, Fourmis et Termites !
Les origines et le développement des faits éthologiques sont au nom-
bre des problèmes les plus difficiles. Le fait morphologique est palpable
et persiste après la mort ; il est susceptible d'être conservé en prépara-
tion, observé à nouveau et comparé à d'autres objets du même ordre.
L'observation de l'animal vivant est au contraire fugitive, lorsqu'elle ne
laisse pas pour trace l'œuvre de l'ouvrier, le nid, le dégât, la victime.
Impossible d'appliquer la « loi biogénétique » si commode aux morpho-
logistes, malgré les erreurs sans nombre auxquelles elle a conduit ! Oii et
comment, par exemple, retracer les origines de la vie sociale des Insectes ?
Nous en sommes réduits à la méthode comparative. Pour les Fourmis et les
Termites, dont nous ne connaissons pas de proches parents solitaires,il est
naturel que nous ne puissions faire que des suppositions plus ou moins fon-
dées. Mais pour les Abeilles et les Guêpes nous ne sommes guère plus
avancés, quoique les formes solitaires soient nombreuses. Verhœff^
avait bien signalé chez les Halictus une condition qui paraît être un pré-
lude de vie sociale, et les nouvelles observations de Fabre'' sont venues
à l'appui. Mais, pour des raisons morphologiques, les Ealictus ne peu-
vent être regardés comme proches des ascendants directs des Abeilles
sociales. Puis ils ne font pas de cire et la cire est un matériel commun
aux constructions de tous les apides sociaux; leurs ancêtres communs so-
^ Fabre, J.-H. Souvenirs entomologiqties, 5« et 6® série. Paris.
* Peckham, G. and E. On theinstincts and habits of the Solitary Wasps. Madison,
Wis., 1898.
' Verhoeff, C. Beifràge zur Biologie der Hymenopteren, in : Zool. Jahrb. Syst.,
Bd. 6, 1892.
* Fabre, J.-H. Souvenirs entomologiques, 8» série. 1903.
C. EMEEY — ÉTHOLOGIE, PHYLOGÉNIE ET CLASSIFICATION 173
litaires ont dû vraisemblablement travailler la cire. L'on a reconnu des
traces de sécrétion cireuse sur le corps de certaines Antliophores ; tout
récemment H, v. Jhering a signalé un nid d'Abeille du Brésil dont les
cellules d'argile sont crépies intérieurement avec de la cire. C'est, me
semble-t-il, un pas important sur cette voie difficile. Nous avançons len-
tement, mais nous avançons ! Que chacun apporte sa brique au chantier,
et l'édifice que les beaux travaux de v. Buttel-Reepen' et dev. Jhering^
ont fondé pi-ogressera plus vite.
C'est surtout dans les pays tropicaux, où la vie pullule en formes in-
nombrables, qu'il faudra chercher la solution des problèmes que notre
faune européenne, appauvrie par les frimats et la culture séculaire, nous
permet à peine de formuler. Que les naturalistes y travaillent, non pas
seulement en chasseurs avides de rapporter de riches dépouilles, mais en
observateurs patients et intelligents ; les résultats ne se feront pas long-
temps attendre.
Ce n'est pas par des généralisations hâtives que l'on arrivera à fonder
des conclusions éthologiques applicables à la phylogénie et à la classifi-
cation. A mon avis, les grandes lignes du système resteront du domaine
à peu près exclusif de la morphologie : celle-ci est en mesure de retrou-
ver plus facilement les traces d'un passé lointain, l'héritage des antiques
générations, inscrit dans la structure générale des organismes ou dans
des détails en apparence insignifiants, qui ont échappé à l'influence mo-
dificatrice de l'adaptation. Les propriétés éthologiques, par contre, se
rapportent principalement à des conditions d'existence actuelles ou ré-
centes, dont elles sont l'expression la plus intense. Toutefois le passé
éthologique a laissé souvent des traces profondes dans la structure et les
coutumes des animaux. Ainsi l'Anguille conserve dans sa reproduction
et sa métamorphose les modes de ses parents, habitants des abîmes de la
mer : la Salamandre terrestre confie à l'eau, domicile de ses ancêtres, sa
progéniture branchiée ; l'Abeille domestique, suspendue en essaim, atta-
che quelquefois encore un rayon de cire à la branche d'un arbre, comme
font certaines espèces de l'Inde {Apis dorsata F., A.florea F.), qui ont
conservé des mœurs plus primitives. Restes et rudiments éthologiques
non moins intéressants que les rudiments morphologiques. Mais les ru-
diments morphologiques eux-mêmes ont une portée éthologique: Les
plaques imaginales des ailes dans la nymphe d'un Insecte aptère, les
moignons d'ailes de l'Oiseau coureur montrent que les ancêtres de ces
animaux ont volé; et la fonction du vol a modifié non seulement le mem-
• Buttel-Reepen, H. v. Die stammesgeschichtliche Entstehung des Bienenstaates,
etc. Leipzig, 1903.
^ Jhering, H. v. Biologie der stachellusen Honigbienen Brasiliens, in : Zool. Jabrb.
Syst., Bd. 19, p. 179-287, Taf. 10-22, 1903.
174 TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
bre devenu aile, mais le système musculaire et le squelette tout entier, y
laissant des traces indélébiles, alors que la locomotion aérienne est de-
puis longtemps abolie ; la structure des extrémités des Marsupiaux,
quel que soit leur mode actuel de locomotion, révèle les mœurs arboréa-
les de leurs précurseurs ; les fentes viscérales embryonnaires des Verté-
brés pulmonés montrent la respiration branchiale et la vie aquatique de
leurs progéniteurs paléozoïques.
La morphologie et l'éthologie se complètent donc mutuellement, ré-
coltent sur le même champ d'étude des fruits ditïérents, signalant l'une
à l'autre les questions à poser, les pi-oblèmes à résoudre, ainsi que les
résultats obtenus, dont découlent à leur tour de nouvelles questions et
de nouveaux problèmes.
Pour me servir d'une image exprimée autrefois par notre collègue
Arnold Lang*, les serrures qui ferment les portes de la phylogénie sont
extrêmement compliquées et ne sauraient être ouvertes au moyen d'une
seule clef. Ce n'est que par le concours de toutes les méthodes, em-
ployées avec discei'nement et sans exclusion a priori, que nous pou-
vons espérer le succès. L'éthologie est une de ces méthodes, une des clefs
du labyrinthe; elle contribuera sans doute à nous ouvrir plus d'une
salle, où personne n'a encore pénétré et dans laquelle sont renfermés des
trésors inestimables.
Ne nous lassons pas d'étudier les êtres vivants ; c'est d'eux surtout que
nous apprendrons à connaître l'histoire de la vie.
' Lang, a. Mittel und Wege phylogenetischer Erkenntniss. Jena, 1887.
QUATRIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Vendredi 19 août 1904
à midi
au Kursaal d'Interlaken
sous la présidence de
M. le Professeur E. Perrier.
Vice-Présidents : MM. G. S. Miller (Washinj^ton), D"' G. Horvatii
(Budapest), Prof. A. Lang (Zurich), D" 0. W. Stiles (Washington).
M. le Président annonce que M. le Prof. A. Giard, empêché de se rendre
à Berne, ne pourra pas faire la Conférence annoncée. Il donne la parole
à M. P. P. C. HOEK.
ZIELE UND WEGE DER INTERNATIONALEN
MEERESFORSGHUNG
Von D'' P.-P.-C. HOEK
(Kopoiihafçeii).
Das Meer ist gross und mit klei-
nen Mitteln ist ihm iiicht heizukom-
men. Heincke.
Hochverehrte Versammlung!
Ich môchte fast um Entschuldigung bitten, dass ich hier zwischen den
schônen Seen, am Fusse der herrlichen Alpen, den grauen nordischen
Meeren und deren mûhseliger Erforschung Ihre Gedanken zuwende.
Ich wûrde mich gewiss nicht bereit erklart haben, hier iiber dièses
Thema einen Vortrag zu halten, wâre ich nicht der Ansicht, dass die
jetzt international organisierte Meeresforschung sich auch fur die zoolo-
gische Wissenschaft als nutzbringend herausstellen wird, und hiltte ich
nicht zugleich die Ueberzeugnng, dass gerade auch die Schweiz und die
schweizer Gelehrten sich in hohem Grade fui' die Meeresforschung in-
176 QUATRIÈME ASSEMBLEE GÉNÉRALE
teressierten. Die Schweiz hat uns Agassiz, Vater und Sohn, Claparède
und Fol geschenkt ; hier fand Cari Vogt, um von so vielen anderen auch
noch lebendeu, tûchtigen marinen Zoologen nicht zu reden, ein neues
Vaterland. Ist die Schweiz noch dazu das Land, das sich um die Erfor-
schung der Binnenseen besonders verdient gemacht hat, eine Forschung,
von der man erwartet, dass ihre Arbeiten kûnftig mit den internationa-
len Meeresuntersuchungen in Einklang stehen werden.
Und das^s die Idée einer internationalen Organisation dieser Unter-
suchungen hier lebhaf te Sympathie wach gerufen hat. dafûr bûrgt uns der
Umstand, dass wir uns hier im Lande der internationalen Oi'ganisation
xaiî'^oxf^v befinden : in seiner Abhandiung liber die internationalen
Bureaus sagt der Belgier Descamps : « La part faite à la Suisse dans
l'établissement des bureaux annexés aux unions universelles est hors
de pair. Si Berne n'aspire pas à devenir la capitale du monde, elle
peut légitimement revendiquer le titre de chef-lieu des offices interna-
tionaux. 11 en faut rendre hommage au Gouvernement fédéral qui a tou-
jours manifesté l'empressement le plus louable à offrir Thospitalité du
sol helvétique aux nouvelles institutions comme aux conférences qui ont
précédé leur création. ^ » Der Empfang, der unserem Kongress in diesen
Tagen hier zu Teil wird, ist ein neuer Beweis fur die Bichtigkeit von
Descamps' Behauptung.
Der Gedanke, die Erforschung der nord-europâischen Meere auf in-
ternationalen! Wege, nach gemeinschaftlich festgestelltem Programm
und nach dem Prinzip der Arbeitsteilung zu organisieren, ist ein so ra-
tioneller, dass man sich nicht darùber wundern kann, dass er fast zu
gleicher Zeit in verschiedenen und verschiedenen Nationen angehôr-
enden Hauptern entstanden ist. Das Verdienst, zu der Ausfïihrung dièses
Gedankens die Initiative ergriffen zuhaben, kommt aber unbestritten dem
schwedischen Chemiker und Hydrographen Professor Otto Pettersson in
Stockholm zu. Er beschaftigte sich schon seit vielen Jahren mit einer
umfangreichen Erforschung der physikalischen Wasserverhaltnisse des
Skageraks und Kattegats. jenes charakteristischen Grenzgebietes zwi-
schen der salzarmen Ostsee und der salzreichen Nordsee, und hatte sich
zu dem Ende schon mit Erfolg mit einigen hierbei in erster Linie in
Betrachtkommenden Uferstaaten in Verbindung gesetzt: in den Jahren
1893—94 wurden von den Schweden Untersuchungen angestellt, an wel-
chen sich auch dânische, deutsche, norwegische und schottische Forscher
beteiligten, und die somit als die ersten internationalen Untersuchungen
auf diesem Gebiete betrachtet werden kônnen. Durch die ausserst wich-
tigen Resultate dieser hydrographischen Forschungen angeregt und in
^ Descamps, E. Les offices internationaux et leur avenir, Bruxelles, p. 16, 1894.
P.-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERE8F0RSCHUNG 177
der festen Ueberzeugung, dass nur internationale Arbeit nacli festen
Prinzipien im Stande sein wurde, dièse Untersuchungen weiter zu fuhren
und zu vertiefen, wandten die schwedischen Forscher G. Ekman und
0. Pettersson sicli an ihre Ptegierung mit der Bitte, eine internationale
Konferenz zur Besprechung ilirer Plane ziisammenzuriifen. Es war ihnen
ein leichtes, fur ihre weitblickenden Ansichten die Sympathie ihres
Kônigs zu gewinnen: im Winter 1898 — 99 richtete die scliwedische
Regierung an die hier am meisten in Betracht kommenden Staaten Nord-
Europa's die Einladung, zur Besprechung des Planes, Vertreter auf eine
in Stockholm abzuhaltende Konferenz zu beschicken. Dièse Konferenz,
an welcher sich acht Staaten (in alphabetischer Reihe: Danemark,
Deutschland, England, Finnland, Holland, Norwegen, Russland und
Schweden) beteiligten, fand im Juni 1899 in Stockholm statt. Nichtbloss
sprach sie sich dahin aus, dass es vom rein wissenschaftlichen, wie vora
volkswirtschaftlichen Standpunkte (im Interesse der Fischerei-Industrie)
im hochsten Grade ervvûnscht sei, dass die Arbeit auf internationalem
Wege in Angritf genommen werde ; sondern die Konferenz benutzte
sofort die Gelegenheit, die Art und Weise, wie zur Ausfûhrung geschrit-
ten werden solle, eingehend zu studieren und fur dièse Ausfûhrung ein
vorlaufiges Programm aufzustellen.
Nachdem in einer zweiten Konferenz (Kristiania, Mai 1901) eine
nâhere Prûfung und Besprechung der Plane, sowie des Programms fiir
die Ausfiihrung, stattgefunden hatte, entschieden sich dieoben genann-
ten Staaten, zu welchen sich spater auch Belgien gesellte, an den in den
Konferenzen geplanten Untersuchungen teilzunehmen, und wurden in
sàmmtlichen Lândern, sowohl fiir die Ausfûhrung der eigenen Untersu-
chungen als fur die Einrichtung eines centralen Bureaus und fur die
Stiftung eines internationalen Laboratoriums die Mittel bewilligt. Im
Juli 1902 fand darauf in Kopenhagen die konstituierende Versammlung
des Central-Ausschusses fur die internationale Meeresforschung statt,
und schon wenige Wochen spater konnte mitgeteilt werden, dass die
Untersuchungen in den meisten Staaten in Angritf genommen waren.
Im Oktober des nâmlichen Jahres fingen das in Danemarks Hauptstadt
sesshafte centrale Bureau, und ungefâhr zu derselben Zeit das in Kris-
tiania gestiftete internationale Laboratorium ihre Wirksamkeitan.
Môge dièse ausserst skizzenhafte Darstellung der Entwicklungsge-
schichte unserer Oi'ganisation hier genugen : fur eine ausfûhrlichere
Behandlung wird auf die Protokolle der Konferenzen, sowie auf den
ersten vom Bureau verôfïentlichten Verwaltungs-Bericht verwiesen. Fur
Sie, meine Damen und Herren, hat nicht die Frage, wie unsere Organisa-
tion zu Stande gekommen, und wie sie nun arbeitet, besonderes Interesse,
wohl aber diejenige, von welcher Bedeutung die Untersuchungen fur
die biologische Wissenschaft sind und werden konnen. Formel! sind
vie CONGR. INT. ZOOL., 1904. 12
178 QUATRIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
dièse Untersuchungen in zwei Hauptabteilungen getrennt : die hydro-
graphischen Untersuchungen, die man auch das Studiura der Physik
und der Cliemie des Meeres nennen kônnte,unddiebiologisclien, diesich
mit dem Studium der lebenden Organismen des Meeres, besonders
derjenigeii beschaftigen, die fiir die Fischerei-Industrie von Wichtig-
keit sind. Es liegt aber auf der Hand, dass von einer wirklich getrennten
Behandlung dieser Wissenschaftszweige derMeeresforschungkeineRede
sein kann und vora Anfang an keine Rede sein durfte. Ein prâchtiger
Beweis dafûr liefert gleich der Unistand, dass man von hydrograpliischer
Seite die sofortige Inangriffnahme des Studiums ûber Vorkommen und
Verbreitung der schwebenden Lebewesen (des sog. Planktons) in den
Vordergrund gedrangt bat, in der festen Ueberzeugung, dass die klei-
nen, hier in Betracht kommenden Tiere und Pfianzen so viele Leitorga-
nismen fur die Unterscheidung von Wasserscliichten und Wasserstro-
mungen abgeben. Ich komme spâter noch auf das Studium des Planktons
zuriick ; ich habe dessen liier nur erwâhnt, um zu zeigen. dass die Hy-
drographie fur bestimmte Fragen gewissermassen der biologischen For-
schung bedarf, wie sich umgekehrt die Fôrderung der biologischen
Kenntnisse des Meeres ohne genauere Kenntnis der hydrographischen
Verhâltnisse gar nicht denken lasst. Die bekannten Fâlle, in welchen es
gelungen ist, eine Aenderung in der Zusammensetzung, namentlich in
dem Gasgehalt des Meereswassers auf die Lebewesen (d. h. auf das mas-
senhafte Vorkommen von bestimmten Lebewesen) zurilckzufiihren, sind
schon heute nicht mehr so gering an Zahl : Heringe und Copepoden, die
den Sauerstoff des Seewassers ausnùtzen, Sauerstoff-Vermehrung durch
die assimilierende Wirksamkeit von Diatomeen u.s.w. Noch viel weniger
schwierig ist es aber, eine Reihe von Beispielen zu geben, welche die
grosse Bedeutung der physikalischen und chemischen Bedingungen fiir
das Vorkommen und das Gedeihen der Lebewesen im Meere dartun:
Laichreife, die bei einer bestimmten Tempei-atur eintrifft, Rassen-Diffe-
renzen, die mit dem Salzgehalt zusammenhangen, Wanderungen be-
stimmter Fische, des Herings in erster Linie, die von den Meeresstro-
nmngen beeinflusst werden u.s.w.: ein richtiges Verstanduis desLebens
und der FortpHanzung irgend eines Organismus ist ohne genaue Kennt-
nis der physikalischen und chemischen Bedingungen seines Lebe-
Mediums absolut undenkbar.
Also auch abgesehen von dei* hohen Bedeutung der Pflege der hydro-
graphischen Wissenschaft um ihrer selbst willen, ist eine môglichst
genaue Kentnis der physikalischen Bedingungen und der Wasserbewe-
gung « eine der unerlâsslichsten Clrundlagen, auf denen eine praktisch-
wissenschaftliche Erkenntnis des organischen Lehens der Meere, ins-
besondere der Ost- und Nordsee, aufgebaut werden muss ». LTnd wie
fur die biologischen Untersuchunuen t>ilt unzweifelhaft auch fiir die
P.-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERESFORSCHUNG 179
Erforschung dcr hydrographischeii Verhaltnisse, dass nur « internatio-
nale Arbeit nach festen Prinzipien im Stande sein wird, jene grosse
Fûlle von korrekten Einzelbeobachtungen in unseren nordischen Meeren
zu sammeln, die zur Gowinnung sicherer Schliisse notwendig sind ». *
Also werden tûr die Erforschung dieser Verhaltnisse seit Anfang un-
serer Untersuchungen, seit zwei Jahren ungefâhr, vierteljâhrlich von
allen beteiligten Staaten (England und Schottland als gesondert zu be-
trachten) an festgesetzten Tagen, mit speziell dafûr eingerichteten For-
si'hungsdampfern, eine Reihe von gemeinschaftlich festgestellten Statio-
nen in den Meeren Nord-Europas besucht und dort eine Reihe von
Beobachtungen angestellt. Die Resultatc dieser Beobachtungen werden
nach der Rilckkehr des Dampfers von dem Hydrographen des betreffen-
den Landes ausgearbeitet und in tabellai'ischer Form der Central-Orga-
nisation, der hydrographischen Abtcilung des in Kopenhagen befindli-
chen Bureaus, mitgeteilt und von diesem vierteljahi-lich verôffentlicht.
Mit Anfang des zweiten Jahres sind dieser Publikation, dem sogen. Bul-
letin, Tafeln beigeftigt, auf welchen die Verhaltnisse, was Temperatur
und Salzgehalt anbetritt't, in sogen. hydrographischen Schnitten, gra-
phisch dargestellt sind. Es ist ein iiusserst wertvolles Material, das in
dieser Verôffentlichung in ûbersichtlicher Form zusaminengetragen
wird. Um nur ein paar Beispiele zu geben, so wird es gewiss mit Ei'folg
angewandt werden zur nâheren Begrùndung der von Pettersson und
Ekman aufgestellten Théorie, dass die physikalischen Verhaltnisse un-
serer Meere von dem Gegensatz zwischen dem stark salzigen, ozeani-
schen Wasser und den siissen Abwasserungen der Festlande, sowie von
der besonderen Figuration der Festlande, des Meeresbodens und der
Verbindungsstrassen zwischen der Nord- und Ostsee und dem Ozean
beherrscht werden. Demnachst wird das nâmliche Material âusserst
niitzlich sein fiir die Prûfung der Hypothèse, dass die Wanderungen der
Fische in erster Linie durch die Strômungen bestimmt werden. Auch
wird es sich als wertvoll herausstellen fur die nâhere Erforschung der
von den namlichen schwedischen Forschern stammenden Vermutung,
dass die Mceresstrômungen, die durch den Gegensatz des ozeanischen
Golfstromwassers, des kalten, aus dem Eismeer kommendon Polarstro-
mes und der stissen Abwasserungen der Festlande entstelien, eine iius-
sei'st wichtige, ja sogar wesentlich bestimmende Roi le fur das Klima
Nord- und Mitteleuropas spielen.
' Ueher internationale Untersuchungen der nordeuropdischen Meere im Interesse
der Seefischerei. Mitteil. d. Deutscben Seefischerei-Vereins XX. 5, S. 117, 1904.
180 QUATRIÈME ASSEMBLEE GENERALE
Also aucli fur die biologische Erforschung der iiordischen Meere, zu
deren Besprechung ich jetzt schreiten môchte, werden, wie ich oben
schon betonte, die Ergebnisse der hydrographischen Untersuchung von
sehr grosser Bedeutung sein. Es ist nicht leicht gewesen, aucli fur dièse
biologische Forschung ein gemeinschaftlichesProgrammaufzustellen.Es
ist ein ungemein weites Gebiet, nicht bloss den Dimensionen nach, son-
dern auch nach der Verschiedenheit der Erscheinungen, das man als
zur Biologie der nordischen Meere gehôrend zu betrachten hat; es kann
nicht wundern, dass, als eine Anzahl von Gelehrten zusammenkamen, um
liber die Feststellung eines Programms fiir die biologische Erforschung
dieser Meere zu beraten, sehr verschiedene Ansichten dariiber laut wur-
den, was als das wichtigste zuerst in Bearbeitung genommen werden
sollte. Und als die Angelegenheit aus dem Stadium der voi'bereitenden
Konferenzen in das der Ausftihrung ûbergehen sollte, stellte es sich
bald als notwendig heraus, dass, sollte wirklich in absehbarer Zeit etwas
wertvolles geleistet werden, die internationalen Untersuchungen sich
wenigstens anfânglich auf die Bearbeitung einzelner Hauptprobleme
beschranken mûssten. Da nun noch seitens einiger der Staaten, die sich
bereit erklart hatten, an derjinternationalen Arbeit teilzunehmen, die
Bedingung gestellt wurde,dass die Untersuchungen sich in erster Linie
mit der Lôsung von bestimmten praktischen, fur die Nordseestaaten
wichtigen Aufgaben beschaftigen sollten, handelte es sich nur noch da-
rum, dièse genauer zu bestimmen.
Es drângten sich besonders zwei Hauptfragen in den Vordergrund,
welche beide sowohl von rein wissenschaftlichem Standpunkte aus als von
ôkonomischer Seite als ausserordentlich wichtig betrachtet werden
dïirften. Und wahrend die einzelnen Forscher die besseren, ihnen jetzt
zur Verfûgung stehendcn Mittcl nebenbei zu zahlreichen anderen zur
Meeresbiologie gehôrenden Nachforschungeu benutzen, wird von ihnen
Material zur Lôsung dieser Hauptprobleme gesammelt und mehr oder
weniger ausgearbeiteteinem vom Central- Ausschuss ernannten Geschâfts-
fûhrer, zum Teil auch direkt dem Bureau, zu weiterer Bearbeitung
zugeschickt.
Die Problème, welche hier als Hauptprobleme angedeutet werden,
sind a) das Problem der Wanderung der Fische und b) das Problem der
sog. Uebertlschung. Wahrend beide besonders das Studium von Nordsee-
Fischen und Nordsee-Verhaltnissen umfassen, wurde ihnen spâter die
Untersuchung der Ostsee-Fische, der Ostsee-Fischerei-Verliâltnisse
u. s. w, als ein drittes Problem hinzugefilgt. Es môge mir erlaubt sein,
Ihnen die Bedeutung der beiden Nordsee-Probleme in kurzen Zugen zu
erlâutern.
Geschâftsfïihrer fur die sub a gemeinten Untersuchungen ist Herr
Dr. Johan Hjort, Bergen. Die fur die Nordseefischerei wichtigsten
P.-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERE8F0R8C;HUN(J 181
Fische, deren Wanderungen Gegenstand diesor Untersuchungcn bilden,
sind der Dorscli und der Hering. Man tindet dièse Fische nicht das
ganze Jahr hindurch auf den namlichcn Fischgrûnden in der Nordsee,
sondern an bestimmten Stellen nur in einer gewissen Jahreszeit. Seit
Jahrhunderten, kann man wohl sagen, ist dies den Fischern bekannt,
und der Fischereibetrieb bat sich natûrlich diesen Wanderungen der Fi-
sche ganz angepasst : will man Ende Juni an der Westseite der Nordsee
Heringe fangen, so muss man dièse auf der Hôhe der Shetlands Insein
suchen, im September findet man sie aber auf der Hohe von Newcastle,
im November in dem sûdlichen Telle der Nordsee.
An der Ostseite der Nordsee bis in den Skagerak hinein bat man,
wenn auch nicht die namlichen, so doch gleichartige Diflferenzen : an
der Kiiste Schwedens kann der Hering vom September bis Februar vor-
koinmen ; an der Kiiste Norwegens, besonders zwischen Stavanger und
dem Korsfjoi'd, wird der sog. Fi-tihjahrshering (Vaarsild) im Februar
und Marz gefangen, wahrend der sog. Sommerhering und der Fett-
hering (Fedsild) ausschliesslich in den Sommer- und Herbstmonaten ge-
fangen werden. Letztgenannte Fischereien finden in der Regel an den
Kûsten der nôrdlichen Pi'ovinzen Norwegens, ausnahmsweise auch um
den Eingang des Kristianiafjords hei'um statt.
Nicht anders verhaltessich im Norden mit dem Dorsch und vielleicht
auch mit einigen anderen dorschartigen Fischen (Kohler, Ling u. s. w.)
An der norvvegischen Kiiste, auf den sog. Kiistenbânken, findet der Fang
von sog. « Skreien » (laichreifen Dorschen) in den viei* ersten Monaten
des Jahres und besonders im Milrz und April statt : der Haupt-Dorsch-
fang Norwegens ist also eine richtige Winter-Fischerei. Es ist dies aber
nicht die einzige Dorschfischerei Norwegens : an der Kiiste von Finmar-
ken hat man im April und Mai einen zweiten Dorschfang, der als
« Lodde ))-Fischerei bezeichnet wird, weil man beobachtet hat, dass die
Dorsche sich der Kiiste nàhern, um der sog. Lodde (Mallotus villosus)
nachzustellen. Eine richtige Sommerfischerei auf Dorsch findet dann
auch bei Island statt. Doch sind nach Hjort die Mengen, die dort ge-
fangen werden, nicht gross genug und die Gebiete, auf welchen sie dort
und in Finmarken vorkommen, zu begrenzt, als dass man annehmen
diirfte, dass sammtliche grosse Dorsche sich im Sommer dort auflialten
sollten. Es muss hier also noch von einem râtselhaften Verschwinden
der grossen Fischschwârme gesprochen werden.
Mit den Dorschen auf der Doggerbank und auf den sog. Fischerbanken
hat es nun insofern eine andere Bewandtnis, als es schwierig sein wiirde
zu sagen, was dort die beste Zeit fur den Dorschfang wai'c. Sowohl
Dorsch als Schellfisch fischt man dort, sowie an anderen Stellen in der
Nordsee, das ganze Jahr hindurch : seit Jahrhunderten, môchte ich sagen,
ist auch dies eine bekannte Sache, und seit .lahrhundei'ten werden die
182 QUATRIÈME ASSEMBLEE GÉNÉRALE
auf diesen Bânken mit Angeln gefangenen Fische in den wârmeren Mo-
naten des Jahres als g'esalzene Fische, in den Wintermonaten als fi-ische
Fische auf den Markt gebracht.
Ob dièse Dorsche von denjenigen Norwegens verschieden sind, ob sie
auch wandern, ob ihre Wanderungen sich ùber ein weniger ausgedehntes
Gebiet erstrecken u. s. w., das sind Fragen, deren Beantwortung noch
auf sich warten lasst. Wenn auch einzelne Tatsachen bekannt und
zum Teil bis in die Einzelheiten studiert sind, irrt man sich doch, wenn
man glauben wiirde, dass dièse FûUe von Erscheinungen auch nur so
weit ei'klârt wâre, wie es fiir den praktischen Bedarf wlinschlich ist. Die
Wanderungen geschehen zum Teil der Fortpflanzung, zum Teil der Er-
nâhrung wegen — so weit war man schon vor vielen Jahren ! In den letzten
Wochen, die der Geschlechtsreife vorangehen, nehmen die meisten Fische
entweder gar keine oder nur sparliche Nahrung: Fische, die in diesen
Wochen wandern, tun dies nicht der Nahrung wegen, sondern um fiir die
Entwicklung ihrer Eier und Brut geeignete Stellen aufzusuchen. Hinge-
gen gilt fur die geschk^chtlich unentwickelten Fische, die auf der W^ande-
rung sind, ganz im AUgemeinen, dass sie sich solchen Stellen, wo reichliche
Nahrung vorhanden ist, zu nâhern suchen. Die Heringsscharen sind aber
oft aus laichi-eifen, aus ausgelaichten und aus geschlechtlich unent-
wickelten (sog. Matjes) zusammengesetzt ; sie wandern an der Westseite
der Nordsee gegen Siiden, ohne dass man sagen konnte, dass sie sich dort
bestimmten Laichplâtzen nâhern, noch dass sie der Nahrung wegen dort
hinziehen ; die Théorie, die die Wanderungen ausschliesslich entweder
als Fortpflanzungs- Wanderungen oder als Nahrungs- Wanderungen er-
klaren will, scheint also wohl kaum auszureichen.
Die Studien Heincke's, die die Existenz verschiedener Rassen unter
den in den nordischen Meeren vorkommenden Heringen nachgewiesen
haben, haben viel dazu beigetragen, diealte Ansicht von den sehr weiten
W^anderungen der Nutzfische zu widerlegen. Wir nehmen jetztdie Exis-,
tenz lokaler Fischstamme an, die die einzelnen physikalisch und biolo-
gisch verschiedenen Gebiete der noi'dischen Meere als indigène Rassen
bewohnen. Aber auch die Wanderungen dieser Rassen enthalten noch viel
Râtselhaftes und unterliegen periodischen Schwankungen, die wir nicht
verstehen, die sich abei- wirtschaftlich sehrunangenehm fiihlbar machen
kônnen. Dass die physikalischen Verhaltnisse des Seewassers, Tempera-
tui-, Salzgehalt. Stromungen u. s. w. dabei eine grosse Rolle spielen, wird
jetzt allgemein angenommen : wir sind aber noch weit davon entfernt
sagen zu kônnen, dass wir die Abhângigkeit der Fisch wanderungen von
diesen Verhâltnissen in den einzelnen Fiillen auch wirklich verstehen.
Der âusserst merkwiirdige und von den schwedischen Forschern sorg-
fâltig studierte Fall des Bohuslân-Herings, der allerdings schon sehr oft
als Beispiel des engen Zusammenhangs zwischen den Wanderungen des
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Herings uncl cleii Meei'esstrômungen gediout hat, darf hier in Erinne-
rung gebracht werden.
Der alteren, fast sagcnliafton Geschiclite der Heriiigsiischei'ei Bohus-
lân's zu geschweigen, schcint es wohl begrûndet zu sein, dass nach einem
langjahrigen Ausbleiben der Heringe ungefahr 1746-49 wiedei-um eine
besondei's reiche Période der Fischerei angefangen hat ; dièse hatte wohl
in den -lahren 1770-80 ihreu Hôhepunkt erreicht, dauerte aber bis in die
ersten Jahre des 19. Jahrhunderts fort, DieHeringsscharentingen dann
wiederuni an, die Bohuslan-Iviiste zu nieiden, und verschwanden allmâh-
lich ganz von dort; die Période ihres Wiedererscheinens begann erst
wieder 1877 : in gewaltigen Zûgen drang der Hering in diesem Jahre,
wie in den folgenden, voni September bis in den Mârz wieder in die
Scheren der Bohuslan-Kùste ein. Man glaubte, dass von neueni eine
langere Période von reichen Heringsjahren filr Bohusiân angefangen
habe — als ini Herbst und Winter 1896-97 der Hering wieder ausbiieb
und grosse Schwierigkeiten fur die Fischer davon die Folge waren. Es
sind nun bei dieser Gelegenheit die in jenen Monaten herrschenden Zu-
stânde des Skageraks in umfassender Weise untersucht worden, und es
hat sich gezeigt, dass sich in Folge anhaltender und starker Winde aus
ôstlicher Richtung dei- sog. baltische Strom, der dort die Oberflachen-
schicht bildet, weit nach Westen ausgebreitet und das sog. Bankwasser
grôsstenteils verdrângt hatte, und dass das Wasser aus der Tiefe —
das sehr salzige Ozeanwasser — in Folge dièses Umstandes in die Hôhe
gezogen war. (3b man auch bei friiheren Gelegenheiten die hydrogra-
phischen Verhâltnisse so genau studiert hat, dass sich die Umstande mit
denjenigen, die jetzt beobachtet wurden, vergleichen liessen. muss ich
unentschieden lassen. Filr den Fall von 1896-97 stellte man aber dièse
Erklârung auf : der Heringsfang ist fehlgeschlagen, weil in Folge des
Ostwindes das Bankwasser sehr nahe an die Oberflâche gekommen und
nur wenig Meter tief war und das salzige Ozeanwasser von 34 und 3.5
Salz pro Mille ein zu hohes Niveau erreicht hatte.
Eine neulich von dem norwegischen Hydrographen Nordgaard auf-
gestellte Théorie kommt der Hauptsache nach zu âhnlichen Resultaten.
NoRDGAARD geht vou der Annahme aus, dass die Wanderfische im allge-
meinen mit dem Strom schwimmen : die Heringe mit dem Obertiâchen-
strom, die Dorscbe mit dem Strom in der Tiefe. Ist also an der Kuste
Norwegens der Oberflâchenstrom mit anhaltendem Ostwind landabwârts
gerichtet, dann bleiben die Heringe aus. Bei Ostwind ist aber der Kom-
pensations-Strom in der Tiefe gerade nach der Kiiste gerichtet, und dieser
Strom also fiihrt die Dorsche mit sich. Richtung und Kraft der Winde
sind also nach ihm die Hauptfaktoren, die (las Résultat der Fischerei be-
dingen. Mit Hiilfe seiner Théorie lâsst sich gut erklâren, dass oftein ge-
wisser Gegensatz in dem Vorkommen des Friihjahrsherings an der nor-
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wegisclien Kûste und des Bohuslânherings beobachtet wird : hat das
Vorkommen des einen ein Maximum, dann hat oft das des anderen ein
Minimum und umgekehil.
Ich halte es fiir sehr môglich, dass dièse Theorien einen wichtigen
Kern von Wahrheit enthalten, dass man aber doch von ihnen nicht die
ausschliessliche Erklarung der hier in Beti'acht kommenden Erschei-
nungen erwarten darf. Unter den Biologen und wohl auch unter den
Hydrographen wird es manche geben, denen es wie mir geht, denen es
sehr schwer wird anzunehmen, dass es nur von den physikalischen Um-
stânden der letzten Wochen abhangen soll, ob sich der Hering an einer
bestimmten Stelle, z. B. an der Kliste von Bohuslân, massenhaft zeigen
oder ganz ausbleiben wird, um sich dann sogar an eine andere Stelle zu
begeben. Da soll doch erst festgestellt werden — um bei unserem Falle
zu bleiben — dass wirklich die Bohuslân- und die norwegischen Frûh-
jahrsheringe die nâmlichen (oder verscbiedene Altersstufen der nam-
lichen) Fische seien! Nach dem, was wir jetzt davon wissen, ist dies
kaum wahrscheinlich. Auch ist es nicht leicht einzusehen, angenommen
die hydrographischen Verhâltnisse veranlassen, dass in einem bestimm-
ten Jahre die Heringstischerei an einer bestimmten Stelle fehlschlâgt,
wie sie auch das Wegbleiben der Hei'inge von einer bestimmten Gegend
wâhrend einer langjâhrigen Période (z. B. vom Anfang des vergangenen
Jahrhunderts bis ungefahr 1877) erklâren konnen : die Annahme, dass
wâhrend einer so langen Période immer die nâmlichen oder ungefahr die
nâmlichen hydrographischen Bedingiingen in der Wanderzeit der He-
ringe geherrscht haben, wird wohl von keinem verteidigt werden.
In allen Fàllen liegt hier fiir die internationale Forschung ein âusserst
intéressantes und aus praktischen, okonomischen Riicksichten wichtiges
Problem vor! Die Bohuslân-Heringsfischer benutzen kleine Boote und
betrachten nur solche Jahre als Heringsjahre, in welchen die Heringe
bis in die Scheren hinein ziehen und sich dort in Massen fangen lassen.
In den Jahren, in welchen derHeringsfang an der Bohuslân-Kiiste fohl-
schlug, handelte es sich also, aller Wahrscheinlichkeit nach, nicht um
ein voUstândiges Ausbleiben der Heringe, sondern um einen nicht loh-
nenden Fang infolge desUmstandes, dass die Heringe zum grôssten Teil
aussci-halb der Scheren blieben. Welche waren nun die nâchsten Stellen,
an welchen die Heringe sich in reicheren Scharen ansammelten? Es
konnen sich selbstverstândlich nur dann sehr reiche Scharen der Kliste
nâhern, wenn in einer friiheren Laichperiode i-echt viele von der nâm-
lichen Basse oder Varietât (oder wie man es nennen will) geboren und
seitdcm hei-angewachsen sind. Desshalb bilden die reicheren Jahre eine
Gruppe, die wohl von Grupjjen von ârmcren Jahren unterbrochen wer-
den konnen, nicht aber von Jahren, in welchen die Heringe dieser Basse
ganz fehlen. Wie auf ihre Wanderungen iiben die physikalischen Be-
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dingungenauch auf die Entwicklung, auf das Heranwachsen der Heringe
einen ùberaus mâchtigen Einfluss ans, Heincke's Untersuchungen haben
auch schon einiges Licht ûbcr die Bohuslân-Heringe (ihre Laichpliitze
u. s. w.) vorbreitet: an dièse anknûpfend, ohne dabei die Bedeutung
der hydi'ographischen Bedingungen ans dem Auge zu verlieren, wird es
wahrscheinlich gelingen, der Losung des Problems nâher zu kommen.
Ich môchte hieran anschliessend auf einen schon im Anfang von mir
beruhrten Punkt zuruckgreifen, nâmlich auf die Bedeutung der kleinen
Lebewesen des Planktons als Leitorganismen fiir die Bestimmung von
Wasserschichten. Ein âusserst interessanter Streit ist auch ûber diesen
Gegenstand entbrannt ! Es wird natûrlich die Bedeutung der Meeres-
strômungen fiir die Verbreitung der Plankton-Organismen von keinem
bezweifelt. Wâhrend aber nach einigen Gclehrten die Plankton-Organis-
men regelmâssig mit dem Wasser einer bestimmten Herkunft kommen
und gehen und sie somit viele dieser Organismen als fur bestimmte
Wasserschichten charakteristisch betrachten, nehmen andere Forscher
an, dass die Strômungen gewissen Plankton-Arten (und wie es sich all-
mâhlich herausgestellt hat, gar nicht wenigen) behiilflich gewesen sind,
eine sehr weite Verbreitung zu erhalten. Nach ihnen haben aber auch
die Plankton-Lebewesen (Diatomeen, Peridineen, Copepoden u. s. w.)
eine bestimmte gcographische Verbreitung: einige eine beschrânktere,
andere eine weitere, wâhrend auch einige fast ûber die ganze Welt
verbreitet in dem Plankton vorkominen. Zeigen sie sich, wie mit einmal,
in bestimmten Wasserschichten in autfallend grosser Anzahl, dann wird
von letztgenannten Foi'schern nicht angenommen, dass sie aile mit diesem
Wasser mitgekommen sind, wohl aber, dass sie in diesem Wasser fiir
ihre Entwicklung und ihi- Gedeihen die Bedingungen giinstig gefunden
und sich in Folge dessen dort sehr schnell und sehr krâftig entwickelt
und vermehrt haben. Letztere Annahme schliesst natûrlich nicht aus,
dass sich hier und da Plankton-Formen von dem Wasser getragen in
Gegenden verirren, wo sie nicht zu Hause sind und also gewissermassen
als zufâilige Gâste betrachtet werden mûssen, und natûrlich auch nicht,
dass es bestimmte Wandei'formen giebt : die grosse Mehrzahl der Formen
soU aber eine lokale Verbreitung mit einer schwankenden Hâufigkeit
haben, je nach den Umstânden (Jahreszeit, Zusammensetzung des Was-
sers u. s. w.).
Man sieht nun leicht ein. dass die Frage, wie man sich die Verbreitung
der Plankton-Organismen-zu denken hat, auch fur die Losung des Pro-
blems der Fischwanderungen von besonderer Bedeutung ist. Ist die
Ansicht richtig, dass bestimmte Plankton-Formen massenhaft mit den
Wasserschichten wandern, so gewinnt auch die Ansicht, dass gewisse
Wanderfische von diesen Wasserschichten geti-agen und verbreitet wer-
den, eine grosse Wahrscheinlichkeit. Die Wanderfische sind aber auch
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in ihrem Wandcrn voneinander sehr verschieden, und was fûrden oinon
gilt, braucht fur den andcren kein Gesetz zu sein : wie so oft, wird sich
bel fortgesetzter Untersuchung herausstellen, dass auch dies Problem
viel verwickelter ist, als man Anfangs angenommen undfûr einebaldige
Losung fiir erwûnscht halten môchte. Alte Problème spalten sich in neue,
grôssere allgemeinere in kleinere und speziellere, und die Wissenschaft
schreitet fort, indem sie kleinere Irrtûmer an die Stelle grôsserei- setzt !
Das Problem der Uebertischung ist von rein praktischem Standpunkt aus
vielleicht nocli wichtiger als das der Fischwanderungen. Huxley konnte
seiner Zeit noch der Meinung sein, dass die Produktivitât des Meeres
eine so grosse sei, dass im Vergleich damit der von Menschen auf dessen
Reichtum ausgeûbte Einfluss kaum in Betracht komme. Die Erfahrung
der letzten 20 Jahre bat aber fiir die Nordsee und besonders fiir ge-
wisse Fischarten gezeigt, dass die menschliche Tatigkeit durchaus so
harmios nicht ist. Besonders bat die Meinung, dass der Fang von klei-
neren (sog. untermassigen) Platttischen auf die Dauer fiir die Erhaltung
des Fischbestandes eine Gefahr soi, allmahlich viele Anhânger gewon-
nen. Als im Jahre 1890 eine von der « National Sea Fisheries Protection
Association » nach London bei-ufene internationale Konferenz zusam-
mentrat, uni iiber die Schonung und die Entwicklung der Nordseefi-
schereien zu beraten, wurde wo\\\ schon der Wunsch nach einem interna-
tionalen Vertrag, der dem Landen und dem Vei'kauf von untermassigen
Plattfischen entgegentreten soUte, ausgesprochen, wurde aber zu glei-
cher Zeit betont, dass die Massregel nicht genommen wei'den sol le, so
lange man nicht iiber eine genaue Kenntnis, statistisch sowohl als bio-
logisch, des durch den Fang von untermassigen Fischen angerichteten
Scbadens verfùge. In verschiedenen Staaten bat man sodann iiber dièse
Frage Untersuchungen angestelltund auch versucht, der Losung der all-
gemeineren Frage, ob wirkîich Ueberfischungstattfinde, naher zu troten.
Ueber vieles haben die von einzelnen Landern unternommenen For-
schungen schon Licht verl)reitet : je weiter man kam, je mehr stellte sich
aber die Notwendigkeit heraus, die verschiedenen hier in Betracht
kommenden Fragen nach dem Prinzip der internationalen Arbeitsteilung
von neuem zu studieren. Will man fiir die rationelle Bewirtschaftung
des Meeres eine wissenschaftliche Grundlage finden, so mûssen die Un-
tersuchungen sich zu gleicher Zeit iiber ein môglichst grosses Gebiet
erstrecken ; dann mussen auch gemeinschaftlich aufgestellte Arbeits-
plâne und iibereinstimmende Untersuchungsmethoden den einzelnen
Forschern der verschiedenen an der Sache interessierten Lander die
Zusammenstellung der Resultate ermôglichen und erleichtern.
Es wiirde kaum von Hôflichkeit fiir mein gegenwiirtiges Auditorium
P.-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERE8F0RSCHUNG 187
zeugen, falls ich einc ausfùhrliche Darstellung der Artund Weise geben
wtirde, in der man sich vorgenommen hat, das Problem der Ueberfi-
schung zu erforschen. Ich moclite iiiir nur erlauben, liber ein paar die-
sen Gegenstand berùhrende Punkte etwas zu sagen.
Es ist môglich, dass die Grosse der Produktion des Meeres an belebter
Substanz sich theoretisch ])erechnen lasst — wie dies schon vor einigen
Jahren von Hensen vei-sucht wurde. Bei einer Berechnung der Grosse der
Produktion eines bestimmten Meeres an tûr menschiiche Nahrung sich
eignenden Fischen wird schon die Ungleichniassigkeit der Verteilung,
die lokale und zeitliche Anhàufung von Exemplaren, wie dièse z. B. mit
den Wandertischen vorkomnit, die allergrossten Schwierigkeiten in den
Weg legen. Nach meiner Meinung wird man also nicht leicht, vielleicht
nie, dazu kommen, sagen zu konnenrdasMeer (oderauch nur: dieNord-
see) produziert pro Tag oder pro Jahr so viel, und da ihm mehr als dies
Quantum entnommen wird, findet Ueberfischung statt!
Um die Ueberfischung zu konstatieren, muss also einanderer Wegge-
wâhlt werden. Die Ueberfischung muss, wenn sie stattfindet, nach kûr-
zerer oder langerer Zeit Riïckgang der Fangergebnisse zur Folge haben.
Es liegt also auf der Hand, dass man sich von dem in den einzelnen Lan-
dern gesammelten statistischen Materiale fiir die Beantwortung der
Frage, ob Ueberfischung wirklich stattfinde, viel Nutzen versprochen hat.
Jedoch wûrde man sich irren, wenn man glaubte, dass das jetzt schon
vorliegende Material von statistischen Angaben sich ohne weiteres lui'
eine endgûltige Beurteilung dieser Sache anwenden liesse. Wer sich mit
statistischen Untersuchungen beschaftigt hat, weiss, dass, soll die Sta-
tistik fiir die Beantwortung bestimmter Fragen einen entscheidenden
Wert haben, so muss sie auch speziell mit Riicksicht auf dièse Fragen
gesammelt sein. Nun ist die Fischerei-Statistik fast ausnahmslos im
Interesse des Handels gesammelt — nicht im Interesse der Lôsung der
hier in Betracht kommenden Fragen. So giebt sie z. B. nur selten Aus-
kunft tiber den Gesammtfang irgend eines Landes, wohl iiber die Ge-
sammtmasse von Fischen, auch von bestimmten Fischen, die in einem
P'ischereihafengelandetsind; sieschweigtmeistens liber die Fangplâtze,
sowie liber die Zahl der Schiff'e, mit welchen die Fische gefangen und ans
Land gebracht sind. Es ist natûi-lich besonders die Frage, wo die Fische
gefangen sind, von der allergrossten Bedeutung; die statistischen Anga-
ben sind selbstverstandlich nur dann unter sich vergleichbar, wenn sie
sich auf das nâmliche Fischereigebiet beziehen. Hat sich aber die Fischerei,
wahrend die Statistik gesammelt wurde, liber ein viel grôsseres Gebiet
verbreitet, so ist der Vergleichswert verloren gegangen. Nur in dem
Falle, dass der Gesammtfang ungeachtet dieser Ausbreitung nur wenig
grôsser geworden, konstant geblieben oder sogar kleiner geworden ist, ist
es klar, dass die Ertrage des ursprùnglich befischten engeren Gebietes
188 QUATRIÈME ASSEMBLÉE GENERALE
abgenommen haben. In der Regel sind die Verhâltnisse aber nicht so
einfach und setzt die ziir Verfûgung stehende Statistik uns nur sehr
mangelhaft in Stand, derartige Konklusionen zu ziehen, zumal da man in
den meisten Lândern erst neulich angefangen hat, sie zu samraeln und sie
in anderen Lândern nur insofern existiert, als sie sich auf die exportier-
ten Fische bczieht. Bedenkt man, wie schwankend die Ergebnisse vieler
Fischereion so wie so sind, so sieht man schon deshalb ein, dass nur eine
sich iiber langere Perioden erstreckende Statistik wirklich brauchbar
sein konne. Dass aber doch eine sorgfâltige Bearbeitung der in den ein-
zelnen Lândern bisher verôffentlichten Fischerei-Statistik in Angriff
genommen wurde, geschah teils, weil sie in einzelnen Beziebungen, z.
B. was bestimmte Fischarten betrifft, wertvolle Auskunft zu geben ver-
spricht, teils, weil man in allen Fallen von dieser Bearbeitung erwarten
darf, dass sie zu einer eingehenden Prûfung und sorgfâltigen Beantwor-
tung der Frage fiihren wird, wie soll die Fischerei-Statistik gesam-
melt und aufgestellt werden, umeine richtige Beurteilungder Abnahme
oder Nicht-Abnahme des Fischbestandes zu ermoglichen?
Im engsten Zusammenhang mit der Verwendung der Fischerei-Stati-
stik im allgemeinen steht die Frage, ob es môglich sein wird, auf stati-
stischem Wege den schon oben von mir berùhrten, den Fang und Verkauf
von untermassigen Plattfischen bctreft'enden Piinkt hinlanglich klar zu
legen. An welchen Stellen und in wclchen Jahreszeiten werden in der
Nordsee die meisten kleinen Platttische gefangcn, welche Grosse haben
dièse Fische, in welchen Quantitâten werden sie gelandetV Das sind ganz
einfacho Fi'agen, deren genaue Beantwortung aber unerlasslich ist, soll
es je gelingen, gegcn die Vernichtung der kleinen Fische auf entschei-
dende VVeise einzuschreiten.
Der hier zunitchst in Betracht kommende Fisch ist einer, dei' das ganze
Jahr hindurch in der Nordsee mit den sog. Trawls getischt wird und
doch gewissermassen als ein Wanderfisch betrachtet werden muss : es ist
die SchoUe. Die Eier dièses Fisches treiben, schwimmen im Wasser
und werden in der Laichzeit iiber ein sehr ausgedehntes Gebiet verbreitet
vorgefunden. In untieferem Wasser, ganz in der Nahe der Kûste halten
sich die ganz kleinen Exeniplare auf, und mit der Zunahme ihrer Grosse
verbreiten sie sich iiber tieferes Wasser weiter von der Kûste ab. An den
tiefsten Stellen, wo Schollen noch ziemlich liaufig sind (d. h. bis auf 60 m,
Tiefe), findet man auch die grôssten Exemplare. Von diesem Fisch
wurden und werden inimer noch gewaltige Quantitâten gefangen und
ans Land gebracht : er ist wohl der wichtigste Plattfisch der Nordsee-
Schleppnetzfischerei. Mit der Zunahme dieser Fischerei ist aber nicht
allein eine Verminderung der Durchschnittsgrôsse dieser Fische Hand
in Hand gegangen; man ist wohl dariiber einig, dass sich allmâhlich
auch eine Verminderung der Gesammtquantitât konstatieren lâsst.
P,-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERESF0R8CHUNG 189
Neben mittelgrossen und grossenExemplaron werden nun ingewissen
Jahreszeiten auchsehi' bedeiitende Quantitâten von kleinen Exomplaren
dioser Fischart gefangen und gelandct. Das ist auch frûher geschchen;
M/oil damais aber die Trawlfischerci noch keine so grosse Ausdehnung
batte, weil also fur den damaligen Betrieb hinlanglich grosse Fischc da
waren, ktimmerte man sich nicht um den Fang der kleinen Fische. Jetzt
ist die Sachlage eine andere geworden : es werden wohl noch grosse
Quantitâten kleiner Fische gefangen und gelandet; man môchte aber gern
mehr mittelgrosse und gi'osse Fische auf den Fischgrûnden vorfinden
und fragt sich nun, ob dies nicht durch Schonung der kleineren Exem-
plare zu erreichen sei. Aus Untersuchungen der letzten Jahre tiber die-
sen Punkt scheint hervorzugehen, dass die Schollen der sog. zweiten
Grôssenstufe in bestimmten Gebieten der Nordsee grosse Anhâufun-
gen bilden und sich dort aufhalten, bis sie eine Grosse von wenig liber
20 cm. erreicht haben. Nachher soUen sie sich mehr zerstreuen und
die Dichte ihres Vorkommens nie mehr eine so grosse werden, als bevor
sie die genannte Grosse erreichten. Die internationalen Untersuchun-
gen nehmen sich nun in erster Linie vor, diesen Punkt naher zu er-
forschen. Eine speziell zu diesem Zweck gesammelte Statistik soll ûber
das Vorkommen, die Haufigkeit, die Grosse der jungen Schollen in den
hier am meisten in Betracht kommenden Teilen der Nordsee Auskunft
geben: dazu werden in den einzelnen Lândern in den verschiedenen
Monaten des Jahres an den Hauptanfuhrplâtzen zahlreiche Messungen
von jungen Plattfischen ausgefiihi-t, von welchen bekannt ist, wo sie ge-
fangen wurden. Dies Material wird dem centralen Bureau zu weiterer
Bearbeitung iibergeben. Es sollen aber auch die Wanderungen, die
Wachstumsgeschwindigkeit, die Grosse, bei welcher sie zuerst laichreif
werden, die Fruchtbarkeit u. s, w. dieser Fische so genau wie moglich
untersucht werden. Zu dem Ende sollen sowohl das ganze Jahr hindurch
die an bestimmten Stationen in der Nordsee gefangenen Schollen auf
das genaueste untersucht und miteinander vei-glichen, als auch das
Markieren von Schollen in grôsserem Massstabe angewandt werden.
Dies Markieren und Wiederaussetzen von markierten Schollen (um
mit den Fischzlichtern zu reden) soll nun auch dazu angewandt werden,
um zu kontrollieren, ob mit dem Uebersiedeln von kleinen Schollen von
solchen Stellen, wo man sie in ungemein grossen Mengen antrifft, nach
tieferen und von Schollen nur sparlich besuchten Teilen der Nordsee
praktische Resultate erzielt werden kônnen. Es ist dies ein von dem
danischen Biologen Dr. C. G. Joh. Petersen vorgeschlagener Versuch.
Petersen stiitzt sich dabei auf eine von ihm in dem Limfjord (im Norden
Jûtlands)gemachteErfahrung und hait es fiir wahrscheinlich, dass dort,
wo die kleinen Schollen so âusserst zahlreich sind, ihre Wachstumsge-
schwindigkeit eine geringere ist, als sie sein wlirde, wenn man die jun-
190 QUATEIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
gen Fische nacli anderen in Folge der Fischcrei oder anderer Ursachen
wegen nur schwach mit Scliollen besetzten Teilen umpflanzte. Er hait
es somit fur môglich, dass was sich mit gutcm Erfolg in dem Limfjord
hat machon lassen, auch mit Vorteil in der Nordsee anzuwenden ware.
Aile diesc Untersiichungen sind jetzt in vollem Gang und versprechen
in absehbarer Zeit ûber viele Punkte aus der Naturgeschichte dieser fur
den menschlichen Haushalt so ausserordentlich wichtigen Fische Licht
zu verbreiten, Neben den Schollen sollen zu gleicher Zeit besonders die
Seezungen und von den runden Fischen die Schellfische berûcksichtigt
werden. Letztgenannter Fisch, der sich, bevor die Dampfschleppnetz-
fischerei sich entwickelt hatte, vom Herbstbis Friihjahr regelmâssig und
in so grossen Scharen, den sûdlichen Kûsten der Nordsee nâherte, dass um
die Zeit an der deutschen Kuste, z. B. von der Insel Norderney aus, und
an der hollandischen Kilste von Helder aus, Angelfischerei auf diesen
Fisch als Kïistenfischerei, sogar mit ofîenen Booten, betrieben werden
konnte, wird jetzt wohl noch in grossen Mengen von den Trawls gefan-
gen und von den Trawlfahrzeugen gelandet, unter den feilgebotenen hat
aber die Zahl der kleinen (3. Sorte) und derjenigen der 4. Sorte allmah-
lich ein sehr bedenkliches Uebergewicht iiber die der mittelgrossen und
grossen bekommen — und die einst als Kûstentischerei betriebene Schell-
fischangelfischerei hat ganzeingestellt werden mûssen.
Ich will mich hier in diesen Gegenstand nicht weiter vertiefen. Ich
mochte nur noch hinzufûgen, dass Hand in Handmitden oben skizzier-
ten Untersuchungen auch solche angestellt werden sollen, die ûber die
Môglichkeit Licht verbreiten sollen, die Schleppnetze und die Fischge-
rate im allgemeinen so zu modifizieren, dass ihre Schadlichkeit gemin-
dert wird. Gelingt es, Netze zu konstruieren, mit welchen ein lohnender
Pang gemacht wird, und die doch die kleinen Platttische sowohl wie die
kleinen Kundfische durch die Maschen entwischen lassen, so ware damit
der Fischerei-Industrie ein ausserordentlich wichtiger Dienst erwie-
sen ! Sieht dies augenblicklich noch aus wie ein Suchen nach dem
Stein der Weisen, die grossen Mittel ûber welche die internationale
Meeresforschung verfûgt, berechtigen aber gewiss dazu, sehr bedeu-
tende Leistung(>n zu erwarten, und dass dièse in erster Linie der Fischerei-
Industrie zu Gute kommen sollen, ist in vollkommcner Uebereinstim-
niung mit den Gedanken, welche dem Zustandekommen unserer Orga-
nisation zu Grunde gelegt wurden.
Sie, nieine hochverehrten Zuhôrer, muss ich nun auch deshalb um
Entschuldigung bitten, weil ich Ihre Gedanken in dem Masse von
den idealen Bahnen der reinen Wissenschaft ab auf ein so praktisches
Gebiet der Naturforschung hingelenkt habe. Es ist ganz richtig, dass
die Wissenschaft, die allein um ihrer selbst willen geptlegt wird, eine
hôhere Bildung voraussetzt — das Streben aber, auf wissenschaftlichem
P.-P.-C. HOEK — INTERNATIONALE MEERE8FOR8CHUNG 191
Wcge Problème zu erforschen, die fur das Wohl der Menschen von her-
vorragender Bedeutung sind, hat docli gewiss auch seine Berechtigung,
Man verliere dabei nicht aus dem Auge, dass, sei es auch das Hauptziel
der internationalen Meeresforschung, die Fischereibetriebe zu fordern
und fur internationale Fischereivertrâge eine moglichst zuverlâssige
Grundlage zu bescliaflfen, die Untersuchungen sich deshalb, weder was
Breite noch was Tiefe anbetritft, zu beschranken brauchen. Dem einzel-
nen Forscher ist von Anfang an vollkommene Freiheit gewalirleistet,
seine Untersuchungen so zu unternehmen und seine Aufgabeso auszuar-
beiten, wie es ihm fur die Lôsung dieser Aufgabe erwûnscht voi-kommt.
Diefiir die gemeinschaftlichen Untersuchungen aufgestellten Programme
sollen leiten, nicht zwingen oder beschranken. Hieran ankniipfend
môchte ich zum Schluss noch einmal auf die grossen Mittel aufmerksam
machen, iiber welche die Meeresforscliung dank der internationalen
Organisation jetzt verfûgt. Ihnen branche ich nicht zu explizieren.
wie ausgezeichnet sich dièse Mittel zu gleicher Zeit fur die Bear-
beitung verschiedener in biologischer HinsichtwichtigerFragen anwen-
den lassen, auch wenn dièse Fragen mit den in erster Linie in Behand-
lung genommenen Problemen nur indirekt in Zusammenhang stehen
soUten. Und dass dies jetzt schon geschieht, dafiir branche ich bloss
Brandt's Untersuchungen iiber den Stofifwechsel im Meere, ilber die Be-
deutung der StickstoiïVerbindungen fiir die Produktion im Meere als
Beispiel anzufiihren, welche sich den schon vor dem Zustandekommen
unserer Organisation ausgefiihrten Untersuchungen Hensen's iiber die
Produktion des Meeres an belebter Substanz anschliessen. Als Bei^piele
solcher Plntersuchungen nenne ich weiter Gran's Stiidien iiber Meeres-
bakterien, Ehrenbaum und Strodtmann's Untersuchungen iiber die
Eier und die Jugendformen der Ostseefische, Stuart Thomson's Studien
iibêî' das periodische Wachstum der Schuppen der Oadidœ, um aus so
vielen neuerdings erschienenen grosseren und kleineren Arbeiten nur
einiges heranzuziehen.
Meine hochverehrten Damen und Herren, die die Geduld gehabt
haben, mir bis hier zu folgen, ich môchte meine Skizze hiermit ab-
schliessen. Hotïentlich ist es mir, wenn auch nnr einigermassen, gelun-
gen, Ihnen davon die Ueberzengung zu geben, dass, wenn die interna-
tionale Meeresfoi'schung im Norden Europas in Folge der Kooperation
von neun Staaten iiber verhàltnismassig grosse Mittel verfiigt, die Be-
deutung der Ziele, die vonihr angestrebt werden, zu diesen Mitteln in
cinem nicht zu ungtinstigen Verhâltnis steht.
M. le Président donne la pai-ole à M. le Secrétaire Général du Comité
permanent.
192 QUATRIÈME ASSEMBLEE GENERALE
RAPPORT SUR LE VŒU DE M. 0. KLEINSGHMIDT, PRÉSENTÉ
A LA TROISIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CONGRÈS
Par le Prof. R. BLANCHARD
Secrétaire général du Comité permanent.
Le comité permanent, après avoir examiné le vœu de M. 0. Klein-
scHMiDT, propose à l'Assemblée générale de l'adopter et de le transmettre
au Conseil fédéral de la Confédération Suisse.
Après une discussion à laquelle prennent part MM. Zerleder, Klein-
scHMiDT, Stiles et HoEK, l'assemblée générale adopte cette proposition.
M. le Président de l'Assemblée donne la parole à M. le Président du
Congrès :
M. le Prof. Studer, Président du Congrès :
Hocliansehnliche Versammlung!
Indem icli hier den VL Internationalen Zoologenkongress schliesse,
môchte ich noch in llirem Namen den Dank aussprechen an die hohen
Behôrden, welche das Gelingen desselben ermôglicht haben. Vor allem
dem hohen Bundesrate, der Regierung des Kantons Bern, dem Gemeinde-
rate und dem Bûrgerrate der Stadt Bern, den Vorstândeu der medizini-
schen, der tierârztlichen und der naturforschenden Gesellschaften der
Schweiz, den Behôrden und Vereinen von Interlaken, welche uns heute
in so liebenswiirdiger Weise empfangen haben. Moge auch der VI. Inter-
nationale Zoologenkongress fruchtbringend auf die Weiterentwicklung
unserer Wissenschaft gewirkt haben.
Hiermit erklâre ich den Kongress fur geschlossen.
SEANCES DES SECTIONS
TENUES A l'université
r- SECTION
ZOOLOGIE GÉNÉRALE
Séances du lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 août 1904.
Président: M. le Prof. W. Salensky
Vice-Président : M. C. Schlumberger
Secrétaire : M. le D'' A. GuR^A'ITscH
Stegomyia Fasciata, der das Gelbfieber ûbertragende
Mosquito und der gegenwàrtige Stand der Kenntnisse ùber
die Ursache dieser Krankheit.
Voii Prof. E. A. GOELDI (Para).
1. Unter den zahlreiclien blutsaugenden Culiciden oder Mosquitos der
Aniazonas-Region haben metliodische Aufsamnilungen, die sich bereits
liber mehrere Jahre erstrecken, uns als solche kennen gelernt, die vor-
zugsweise dem Menschen lâstig fallen und somit in sanitarer Beziehung
in Betracht gezogen zu werden verdienen, die Arten: 1. Anophèles
argyrotarsis und die vielfach gleiclizeitig und an den gleichen Oert-
lichkeiten vorkomniende, so nahe verwandte Varietat aïbitarsis. 2.
Fanoplites titillans und amazoniens. 3. Tantiorhynchus fasciolatns.
4. Janthinosonia LutziL 5. Cnlex confirmatiis. 6. Stegomyia fasciata.
7. Culex fatigans.
2. Die 5 zuerst aufgezâhlten Arten, neben einigen anderen, die mehr
eine sekundare RoUe spielen, verfolgen den Menscben, die einen mehr
VI« CONGR. INT. ZOOL.,' 1904. 13
194 V SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
des Tages, die andern mehr des Nachts, zumal im Freion : im Walde, aiif
dem Felde, im Gestrûpp und im Sumpfe, wahrend die beiden letzteren,
Stegomyia fasciata und Culex fatigans so recht eigentliche Hausplage-
geister geworden und namentlicli dem Stadtebewohner aufsassig sind.
Ihr Leben und ihr ganzer E)itwicklungsgang spielt sich in und um die
menschliclien Behausungen ab. Dabei ist Stegomyia fasciata vorzugs-
weise Tagtier, mit ausgesprochenphotophilenNeigungen,wâhi'end Culex
fatigans in derselben Weise ein nachtlicheslnsekt genannt werden muss.
Die Tiitigkeit beider substituiert und ergânzt sich gegenwârtig in der
Stadt Para zu einem Tages-Cyklus.
3. Neben den Arten, die durch ilire Blutdûrstigkeit und Zudringlich-
keit. durch ihre Zahl und den beim Stiche vei'ursachten physischen
Schmei'z beschwerlich fallen und sich zu einer besonderen Rangordnung
einteilen lassen, tritt eine unverkennbare sanitare Wichtigkeit heute
schon klar zu Tage bei den 3 Arten : 1. Anophèles argyrotarsis in Be-
ziehung zur Malaria. 2. Stegomyia fasciata m Beziehung zum gelben
Fieber. 3. Culex fatigans in Beziehung zum Filariose.
4. Anophèles koinmtweniger fiir die Stadt Para, als fur die sumptigen
Niederungen im Innern des Staates, fur das Land in Betracht. Da
unseren persônlichen Beobachtungen zufolge Anophèles in der Stadt und
in deren Peripherie selten sich einstellt (circa 8—12 Exemplare inn^rhalb
2 — 3 Jahren), glaube ich mit Bestimintheit vorauszuselien, dass von den
zahlreichen Fallen von Fieberkrankheiten, die von der einheimischen
Medizin unter dem Allgemein-Begrifï" « impaludismo.» zusammenge-
wûrfelt werden, das Ailermeiste an der Hand des mikroskopischen
Befundes und methodischer Blutuntei'suchung als ausserhalb des Be-
gritt'esder « Malaria » stehenderkannt werden wird. Was an eigentlicher
« Malaria » dort angetrott'en wird, ist wohl in der Regel im Innern des
Landes erworben und von ausseu eingeschleppt.
5. Da das Problem der Nahrung in ihrem Einfiusse auf die Dauer des
Lebens und auf elle Fruchtbai'keit der iWeibchen, sowie dasjenige der
Coi)ula in ihrer Rûckwirkung auf die Blutliebhaberei der Weibchen bis-
hc)' bei keiner Culiciden-Art der neuen noch der alten Welt griindlich
untersucht worden war, ist wahrend des Jahres 1H03 in Para eine lange
Versuchsreihe zumal \\\\i Stegomyia fasciata und Culex fatigans angestellt
worden, in der an circa 220 erwachsenen Individuen der einen Art und
annâhernd 260 Individuen der anderen Art dièse Verhaltnisse auf
experimentellem Wege und nach einem methodischen (frundplane und
Frageschema definitiv festgestellt wurden.
6. Unter den Resultaten besagter Untersuchung, die den Gegenstand
einer ausfûhrlichen, poi-tugiesischen, vor einigen Monaten veroffent-
lichten Abhandlung bildet. môchte ich nachfolgende besonderer Beach-
tung empfehlen :
E,-A. GdOLlJI — STEGOMYIA FASCIATA 195
a) Honig uikI Zuckersaft bilden fur das weibliche Individuum der
linago besag'ter beider Mosquitospezies eine vorteilliafte Nahrung insofcrn,
als sie dieLebensdauer vcrlangert ; dieBeurtoilung fallt hingcgen umge-
kehrt aus vom Standpuiiktder Arterhal tiing, demi diesei'Ernâhrungs-
modus ûbt in ersichtlicher Weise einen vei'zôgernden Einiiuss aus auf
den Repi'oduktions - Vorgang, beziehungswoise die Eierablage. Durch
ausschliessliche Honignahrunggelang es die Eierablage bis iiber lOOTage
zurûckzuhalten, um sie ani 102ten Tage zur sofortigen Auslôsung ge-
langen zu lassen durch Einschaltung von Blutnahrung.
b) Das Biutsaugen ist fur die Weibchen der namhaft gemachten Mos-
quito-Arten ein notwendiges, unentbehrliches Postulat zur Ablage ent-
wicklungsfahiger Eier geworden. Ich sage ausdriicklicli geworden ; denn
verschiedene Grûnde veranlassen mich, anzunehmen, dass hier eine ver-
haitnisinâssig neue Anpassungs-Erscheinung vorliegt, deren Vorteile
einerseits vielleicht in einer beschleunigten Ausreifung der Eierstocks-
eier, andererseits aber hauptsachlich in eineni quantitativen Zuvvachs
der Eier gefunden werden diirfte.
c) Schon bei einer einmaligen Blutration macht sich die fôrderliche
Wirkungauf dieEier-Ablage bemerklich. Doch hat eine soiche bloss eine
partielle, fraktionierte Ei-Auslôsung zur Folge. Eigentliche Erschopfung
des Ei-Vorrates erfolgt bloss nach mindestens 2 — Smaliger Blutration in
der Schnelligkeit der Verdauung parallel laufenden Intervallen.
d) Bemerkenswert ist nun, dass auch unbefruchtete weibliche Imagi-
nes nach Blutaufnahme zui* Eierablage schreiten kônnen. Die gelieferten
Eier erwiesen sich jedoch in allen Fallen als nicht entwicklungsfâhig;
ich bezeichne sie als pseudo-parthenogenetische.
e) Durch experimentelles Verfahren ist aber mindestens bei den bei-
den vorgenannten Culiciden-Spezies ein Abhangigkeits-Verhaltnis zwi-
schen normaler Eier-Ablage und Biutsaugen bei einem hôheren Wirbel-
tier festgestellt, — Abhangigkeits-Verhaltnis, das als eine Uebergangs-
phase zum definitiven Parasitismus wird anerkannt werden mûssen. Es
wird Sache spezieller Untersuchung sein, nachzusehen, ob und bis zu
welchem Grade sich dièses Abhangigkeits-Verhaltnis auch bei anderen
dem Menschen und den hoherën Wirbeltieren durch Biutsaugen be-
schwerlich fallenden Mosquito-Arten nachweisen lâsst.
f) Bei Stegomyia fasciata kann es keinem Zweifel unterliegen, dass
auch die Mannchen dem Menschen beschwei'lich fallen durch Schliirfen
von Schweisstropfchen an den entblôssten Stellen der Kôrperoberfiàche.
Zum wirklichen Durchstechen der Epidermis ist aber ihr Rïissel zu
schwach gebaut. Die in dieser Beziehung besser ausgertisteten Weibchen
haben sich nun nicht mit dem Schweiss- und Serum-Saugen begnùgt
und sind zum habituellen Anstechen und Anzapfen ûbergegangen in di-
rekter Absicht auf das Blut der Wirthstiere. Es wird auf soiche Weise
196 V SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
bei diesel- Art auf s Sclionste d^r von der Hœmaphilie durchlaufene his-
torische Weg iind Entwicklungsgang dargetan. Es ist auch vom sanità-
rischen Standpunkte aus bemerkenswert, dass lângsderKûste Brasiliens
die Zudi-inglichkeit der Stegomyia, in den Imagines beider Geschlechter
ersiehtlich proportional sich verhalt der Temperaturbôhe respektive der
Intensitât der Schweissabsonderung.
7. Entgegen der bisher vielfach vertretenen Aimahme, die die Heimat
der Stegomyia fasciata in die Antillen-Region verlegt und ibr friihestes
Auftreten mit der Entdeckungsfabrt des Columbusin Verbindungsetzt,
scheue icb mich nicht, aus verschiedenen Grûnden, zumal aber ans sol-
eben, die sich mir in erster Linie aus einer kritiscben Priifung iïber die
beutige geogi-apbiscbe Verbreitung des gesammten ij^mx^ Stegomyia qv-
geben, die Meinung aufzustellen, dass Vaterland, Herkunft und Disper-
sions-Zenti'um dieser gefahrlicben Mosquito-Art in Afrika zu suchen sein
werde. Ibre Verbreitung liber die neotropiscbe Kuste atlantiscberseits
erkiâre icb mir (gerade so wie l)ei mancben anderen Uebertragern, die
heute in Brasilien zum anscheinend einbeimiscben-Kranklieits-Inventar
gerechnet zu werden pHegen) durch den Skhivenhandel in friiberer Zeit.
8. Was den augenblicklichen Stand der Frage nacb der Ur sache des
Gelben Fiebers anbetrifft, so bat i lie bereits universel 1 acceptierte, auf
Versucbe basierte Annabnie der nordamerikanischen Aerzte auf Cuba,
Reed, CaroU und Agramonte — namlicb, dass dièse Krankheit deni Stiche
der Mosquito-Art Stegomyia fasckda ibre Entstehung verdanke. nun in
allerneuester Zeit auch in Brasilien und in ganz Siidamerika dei-artig
allgemeinen Anklang gefunden, dass in der medizinischen Presse dieser
Lânder andere Deutungen und Zweifel sich nur noch vereinzelt hervor-
wagen.
Dîis Geluhl der Sicherheit in dieser Schlussfolgerung bat in Brasilien
seine hauptsâcbliche Bestarkung erfabren durch die VViederholungsver-
suche des cubanischen Expérimentes 'der kiinstlichen Uebertragung
durch eine iirztliche Kommission im Staat Sâo Paulo einerseits und die
vom Institut Pasteur in Paris bebufs Studiums des Gelben Fiebers nacb
Ptio do Janeiro abgesandte arztliche Kommission (D'"* Marchoux, Salim-
BENi und Simon) andererseits.
9. In ihrem im November 1903 in den « Annales de l'Institut Pasteur »
erschienenen Rapport ûber die Resultate ihrer Studicn stellt die erwahnte
franzosischc Kommission im weiteren noch folgende Ergebnisse, Schlûsse
und Konjekturen auf:
a) Um (îelbes Fieber hervorzurufen, muss der Mosquito vorerst sich
infiziert haben, indem er Blut eines Gelbfieberkranken wahrend der 3
ersten ïage des Krankbeitsverlaufes einsog (pag. 729, Conclusion 17) und
das Sérum des Kranken am dritten Tage ist virulent (pag. 728, Conclu-
sion 1).
E.-A. GŒLDI — STEGOMYIA FASCIATA 197
bj Die infizierte Stegomyia ist bloss gefâhrlich nach einem Intervall
von inindestens 12 Tagen seit Aufnahine von virulentem Blute (Conclu-
sion 18) und ihre Gefahrlichkeit nimmt in dem Maassstabe des Zeitun-
tei-scliiedes zu, welcher zwischen Selbst-Infektion und abermaligem Stiche
liegt (Conclusion 20).
c) Der Stich von zwei inticirten Stegomyias kann Veranlassung eines
schweren Gelbtieber-Falles werden (Conclus. 19). Aber dei' Stich von in-
ficirten Mosquitos veranlasst nicht nothwendigerweisc das golbe Fieber
(« ne donne pas fatalement la lièvre jaune ») (Conclus. 21).
d) Die populare Annahme, dass die Gelbtieberansteckung Nachts er-
folge, wird inderWeise erklart,dass das «S'^eç'om/ïa-Weibchen nach ein-
nialiger Biutaufnahme seine bisherige Tages-Lebensweise umkehi-e, zu
einem nachtlichen Insekte werde (pag. B93). Eine nothwendige comple-
mentare Schlussfolgerung dazu ergâbe, dass die inficirenden Stegomyia-
Weibchen also einzig und allein unter den nâchtlicher Weile stechenden
Individuen gesucht und gefunden werden mûssten.
e) Auch die Copula werde zur Nachtzeit und in der Dunkelheit voll-
zogen, sei selten und schwer zu beobachten (pag. 681) und tiberhaupt
vollzôgen sich unter dem Schutze des nachtlichen Dunkels die wichtig-
sten Lebensfunktionen dieser Art (pag. 686) (« c'est surtout à la faveur
de l'obscurité et pendant la nuit que s'accomplissent les fonctions les plus
impo)-tantes de l'existence de l'espèce »).
f) Obwohl zugestanden wird, dass die Mission insofei-n negativ ver-
laufen, als abermals weder im Mosquito selber, noch im Blut das Ageiis
des Gelbtiebers nachgewiesen werden konnte (a nous n'avons réussi jus-
qu'à présent de mettre en évidence l'agent de la fièvre jaune ») (pag.
730, Conclus. 30), so geht doch ans dem ganzen Gange der Unter-
suchung, ans der Fragestellung und der Argumentation mit unverkenn-
barei* Deutlichkeit hei-vor, dass die Existenz und Wirksamkeit eines
Blutparasiten, als eines oi-ganisirten thierischen Krankheitsei-regers, mit
zeitlich bestimmtem Entwicklungsgang und gegebener Incubations-
Dauer, gebunden an die Uebertragung durch gewisse speziell inficirte
«S'^p^om?/?Vf-Weibchen-Individuen, die in der Luft schwebende Voraus-
setzung, Annahme uud Ausgangspunkt bildete — wir kônnen also kurz
sagen, ein genau kongruentes Analogie- Verhâltniss vermuthet wurde
zwischen iStegomyia und Gelbfieber, wiees zwischen Anophèles und Ma-
laria durch das Bindeglied des Plasmodïwn malariœ und zwischen Cnlex
fatigans und Filariose durch das Intermedium von Filaria sanguinis
hominis thatsâchlich besteht.
10. Gewissenhafte Originalstudien nun iiber die Einzelheiten der
Lebensweise von Stegomyia fasàata einei'seits, die persônliche Gelegen-
heit der genauen Beobachtung und Begleitung vom ersten Anfang bis
zum leider letalen Ausgange eines typischen Gelbtieberfalles anderseits.
198 r^ SECTION — Z00L0C41E GÉNÉRALE
im Weiteren die Vertiefung in die neueste* und altère medizinische
Litei'atur tiber Gelbfieber und schliesslich die kritische Ueberlegung und
Sichtung des von mir wahrend 20 Jaliren in einem mehr oder weniger
als klassisch angesehenen Gelbfieber-Medium selbst Erlebten und Edah-
renen undaus vertrauenswtirdigei* Quelle Gohôrten,hat mich nun zuder
felsenfesten Ueberzeugung gefûhrt, dass gerade in einzelnen von den-
jenigen biologischen Fragen bezûglich der Lebensweise von Stegomyia,
die als springende Punkte fur die henvartige Diskussion in Betracht
fallen, die Wahrheit anders liegt, als es nach den Darstellungen der
franzôsischen Mission den Anschein hat. Gerade so, wie meine eigenen
biologischen Resultate bezûglich des Gelbfieber-Mosquitos divergiren,
so werde ich auch hinsichtlich der Aetiologie des Gelbfiebers selbst zu
einer verschiedenen Auffassung gedrângt, die in kurzen Ztigen zu cha-
rakterisiren mein Bestreben ist :
11. Fur das Erste halte auch ich an der Erkenntniss fest, dass in Ste-
gomyia fasciata der Uebertrâger und Vei'breiter des gelben Fiebers zu
suchen ist ;
12. Entgegen aber der neuen Meinungsstromung, dass das Agens des
gelben Fiebers in einem organischen Blutparasiten etwa nach Analogie
des Verhaltnisses zwischen Anophèles und Malaria (Plasmodium nuda-
riœ) zu erblicken sei, fûhle ich mich zu der Annahme gedrângt. dass
eine genau deckende Analogie nicht vorliegt, dass das Agens in Form
und Gestalt eines organischen Giftes, eines Toxin's, vorauszusetzen ist,
welches in erster Instanz normaler Weise in den Speicheldrûsen von
Stegomyia fasciata seinen Sitz und Ausgangspunkt besitzt und durch
den Stich dem Menschen eingeimpft wird'^
' Hicboi kaim ich nicht iimhin zu betonen, dass mir der uinfaugrciche, treffliche
« Beport ofthe Yellow-Fever-Expedition to Para 1900 », heraiisgegeben von « School
of Tro])ical Medicine » in Liverpool (1902) und verfasst von den englischen Aerzten
DuRHAM und Myers (wovon der letztere aïs Opfer seines Berufseifers in Para erlag)
durch ihrc niichterne, sachliche Darstelluug von ganz besonderem Werte gewesen ist.
■' Um meine Meinung und Ansicht genauer zu definieren gegenûber den augen-
blicklicb in Mode stoheuden Tendeuzen Tn medizinischen Kreisen, môchte ich hier
ein fur allemal betonen und festnageln, dass ich weniger gegen die Annahme
eines Blutparasiten tiberhaupt mich ablehnend verhalte, als gegen diejenige
eines verhàltnismàssig so grossen und relativ hoch entwickelten
Blutparasiten wiebei Malaria und Filariose.
Die Vorsicht erheischt, immerhin noch fiir die Mogli chkeit Raum offen zu lassen,
dass eventuell schliesslich doch noch eine von jenen winzigen Bakterien-Formen die
Hand im Spiele liaben kônnte, die, zwar als Einzelindividucn fiir unsere bisherigen
optischen und sonstigen Erkcnntnismittel nicht direkt fassbare, iudcssen als kompakte
Mengen doch sinnlich wahrnehmbare Form und Gestalt anzunehmen vermôgen.
Eine solche Moglichkeit spricht ja auch ans so manchen Stellen des verdienstvollcn
E.-A. GŒLDI — STEGOMYIA FASCIATA 199
13. Jede»' oinzelne Stich wirkt also ûberhaupt giftig uncl als normaler
Uebert rager dient jedes einzelne weibliche Individuum von Stegomyia
im Momente des Stiches. Jeder Stich ist eine Pai'tial-Infektion ; die Total-
Infektion wird dui-ch die summierende Wirkung aller Einzelstiche be-
ziehungsweise aller Partiallufektionen hervorgebracht.
14. Das Speicheldrûsengift von Stegomyia wird durch das Blut von
der Peripherie nach innen verfrachtet und die Leber, sei es im Kampfe
gegen dasselbe (was ich fiir das Wahrscheinlichere halte), sei es als
Bundcsgenosse desselben (indem sie môglicherweise dasselbe ihrerseits
in neue, giftige Toxine mnsetzen kônnte) wird zu einer abnormen Tatig-
keitangeregt, die in einem hochgradigen Icterusinnerlich wie âusserlich
ihren Ausdruck findet. (Nach iibereinstimmendem Urteil ist beim
Sektionsbefund die intensiv gelbe, fettig degenerierende Leber ebenso
regelmâssig die vorderste, die Aufmerksamkeit fesselnde Erscheinung,
als das mehr oder weniger ausgedehnte Gelbwerden der Kôi'perhaut zu
den standigen nosologischen Merknialen auf einer gewissen Krankheits-
phase zu zahlen pflegt — so sehr, dass es ja mit Fug und Recht zur
Namengebung der Krankheit selbst herangezogen wurde.
1.5. Schâlt man bei den Beschreibungen von Vergiftungen, die ander-
weitig durch den Biss giftiger Tiere, also auch durch deren Speichel-
driisensekret hervorgerufen worden sind, die lokalen Erscheinungen
(die der Grosse der Wunde und derQuantitat des injizierten Giftes pro-
portional sich verhaltend , natûrlich manchmal iiberwiegen), los, so
gewinnt das von den AUgemein-Erscheinungen gelieferte und zuriick-
verbleibendeKrankheitsbild eine gewisse nicht zu verkennende Aehnlich-
keit mit dem Gelbtieber. (Vergl. Symptomatologie-des Schlangenbisses
(Ophidismus) bei Scheube « Krankheiten der warmen Lânder», 190.S
(pag. 450 — 461) pag. 453. Speziell scheint der Ictei'us als eine gewohnte
Begleiterscheinung aufzutreten, was mir beim Durchlesen der einschiâ-
Rapportes der englischea Aerzte-Kommission (Dr. Durham und Dr. Myers) bezllglich
ihror Stndien in Para. Es ist dort die Rede von einer gewissen Bakterien-Art, die
teils in den verschiedenen Organen von Gelbiîeberkranken, teils auch in der Stecjo-
myia-Mûcke selbst angetroffen wurde und es scheint, als ob die Regelmàssigkeit ihres
Vorkommens nicht verfehlte, auf die erwâhnten Autoren Eindruck zu machen.
Wenn sich durch Einràumung einer solchen Môglichkeit einerseits der strengtheo-
retische Standpunkt einigermassen verschiebt, so vermag ich andererseits vom prak-
tischen Gesichtspunkte aus eine sehr wesentliche Veranderung der Sachlage nicht
einzusehen. Aile die ins Gebiet der Prophylaxis und Défensive einschiagenden Fragen
z. B. wûrden jedenfalls durch den Entscheid, ob er nun so oder so ausfalle, keines-
wegs beriihrt. Auch das Spezifische an meiner Auffassung ilber die Art und Weise
der Uebertraguag und Ausbreitung des Gelben Fiebers erleidet nicht die geringste
Moditikation, ob nun ein organisches Toxin oder eine unendlich kieine Bakterien-
form sich als letzte Ursache herausstellt.
200 1"" SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
gigen medizinischen Literatur (vide z. B. Scheube, loc. cit., 3. Aufl. 1903,
pag. 461 sag.) einen besonders nachhaltigen Eindruck hinterlassen hat.
Mail vei'gleiche doch was dort gesagt wiud bezûglich der Symptomatologie
bei Biss von Skorpionen (pag. 463 — 464), von Spinnen, z. B. Latrodectes
nactans (pag. 465) und Zecken (Ixodiden) (pag. 465—466).
16. Aber auch einzelne andero Vergiftungen mit organischen und
anorganiscben Stoften ergeben einlvrankheitsbild, indemderlcterus und
die hcTemolytische Zerstôrung imponierend im Vordergrund stehen; ich
bi'auche z. B. bloss an die Phosphor- Vergiftungen zu erinnern.
17. Der Ausbruch des Geibfiebers bei einem Neu-Ankômmling — der,
wenn Horidaussehend, voilbliitig und stark schwitzend, fiir die Stegomyia
bcsondere Anziehungskraft besitzt — scheint in der Regel in der Weise
von sich zu gehen, dass nach voraufgegangener Total-Infektion durch
Stegomyia, die sich éventuel! ûber Wochen undMonate ersti-ecken kann,
die Auslosung durch eine gasti'ische Storung (Darmkatarrh, Erkaltung,
etc.) erfolgt. Die Situation ist zutreffend derjenigen einergeladenen und
gespannten Schusswaffe zu vergleichen, wo die Entladung durch die
kleine niechanisclie Leistung am Di'ticker ausgelôst wird ; erfolgt dièse
nicht, so wird auch die Entladung ausbleiben: Die Waffe kann, geladen
und mit gespanntem Hahn. einrosten — es ist die naturiiche Immuni-
sation.
18. Die gastrische Storung wird in letzter Instanz die Funktionen der
Leber affizieren und so diirfte voraussichtlich das von der Stegomyia-
Intoxication gelieferte und aufgestapelte Toxin zur Virulenz angeregt
und in seiner verheerenden Wirkung unterstiitzt werden.
19. Es wird also zwischen Intoxication und Begleiterscheinung zu
unterscheiden sein. Die erstere wird am Tage zu stande kommen, wahrend
letztere in der Regel Nachts aufgeleseu wird. So losst sich denn auch das
Râtsel der sogenannten « Diarios de Petropolis » (es braucht bloss noch die
an und fur sich schon wahi-scheinliche Annahme hinzuzutreten, dass der
tagsiiber im (ieschâftsviertel der Stadt Rio de Janeiro erworbenen Intoxi-
cation durch die von den klimatischen Veranderungen begiinstigte
Bildung eines Antitoxins regelmassig erfoigreich entgegengewirkt wird)
— das so viel Kopfzerbrechen verursacht hat und dem zulieb, « pour le
besoin de la cause », die franzosische Mission in Rio de Janeiro den Tat-
sachen Gewait antat, indem sie das Stegomyia - V( e'\hd\QYi zu einein
nachtlichen Tiere stempelte. Was also nachts gehoitwird, ist wohl nicht
eigentlich die Ansteckung des Gelben Fiebers selbst, sondern der Zûnd-
stoff zur Explosion und der Anlass zur Auslosung der Katastroi)he.
Damit wird der Kompromis zwischen volkstûmlichem Empirismus und
tatsachlichem Sachverhalte auf's einfachste in ein verstandliches Licht
geriickt.
Das mir voi-schwebende gegenseitige Verhaltnis zwischen Intoxication
E.-A. GQCLDI — STEGOMYIA FASCIATA 201
und Antitoxin môchte ich am ehesten initoiner Conto-Corrpnt-Reclinuiifï
voi'gleiclien, wo im Soll und im Haben tagliche Posten zur Buchunti
gclangcn, di(> sich nahezu das Gleichgpwicht lialton : nach Quantitat
und Zeitdauer summierte Wirkungen nacli boiden Seiton hin. Ein klcinos
tagliches Plus zu Gunsten des Antitoxins rûckt ftir den im Gelbfiobcr-
Modium kontinuierlich Verweilenden die Annalierung der Imniuni-
si(n'ung herbei; das unigekelirte Verhâltnis wird z. B. durch eine gastri-
scheStôrung angebahnt und schliesslieh dieWirkung des Wassertropfens
wiederholt, was das voile Glas zuni Ueberlaufen bringt. Dass das bei
einer jeweiligen Bilanz den Ausschlag gebende Deiizit auf der einen und
anderenSeite quantitativ nicht selir gross zu sein braucht, wird am best(Mi
durcli die Tatsache beleuchtet, dass bei den « Diarios de Petropolis » ni(>
eigentlich eine tatsachliche Immunisierung erfolgt.
20. Mit vorgehendeni soll nun keineswegs die Moglichkeit einer
Infektion von eineni Gesunden durch einen Gelbfieberkranken durch
direkte Uebertragung vermôge des StegoniijiaStidie^A in Abredegestellt
werden. Im Gegenteil : meine eigene Ansicht von der Natur und Ent-
stehungsweise des Gelben Fiebers bedarf dieser Moglichkeit und ich
vermute sogar, dass solchem Toxin eine erhôhte Virulenz und potenzierte
Wirkung zukommt. Ich bringe mit diesem direkten Uebertragungs-
Modus die Fillle mitkurzester Entwicklungs-Dauer und die eigentlichen,
cyklisch um sich greifenden Epidemien in Zusamnienhang, wahrend ich
auf dem langsamen Wege der fraktionierten Intoxication durch die sich
summierenden Wirkungen der Einzelstiche die si)rungweiseEntstehung
vôllig neuer Krankheitsherde erklare, vorausgesetzt natiirlich, 1. dass
tiberhaupt Htegomyia an der betreffenden Lokalitat vorkommt und
2. dass dort die zu ihi-er ungehinderten Vermehrung erforderlichen
klimatischen Existenzbedingungen gegeben sind.
21. Beim Krankheitsverlauf des Gelben Fiebers wird 1. ein inflamma-
torisches-congestives Stadium und daranf, 2. ein Piemissions-Stadium
unterschieden, welchesgegeniiber von demersteren dui'ch denTempera-
tur-Fall sich abgrenzt. Nun ist es eine bekannte Eigentûmlichkeit dieser
Krankheit, dass das Eintreten der erwithnten Ptemission keineswegs sich
an eine bestimmte Zeitregel hait und sie kann ebensowohl nach 2 — 3
Tagen, als nach dem doppelten Zeiti"aum sich einstellen. In dieser
launenhaften Unregelmassigkeit dùrfte ein weiteres gewichtiges Argu-
ment zu Gunsten der Annahme eines Toxins gegeben sein, denn lâge ein
Blutparasit vor nach Analogie der Malaria, so stande zu erwarten, dass
seine Existenz in einer zeitlich mehr oder weniger scharf ausgepi'âgtcn
Poriodicitat, in einer an Regel und Gesetz gebundenen Incubations-
Dauer ihreii ausserlich ersichtlichen und tïihlbaren Ausdruck fânde.
22. Es sollte moglich sein , durch sorgfaltiges , geduldiges Heraus-
prâparieren a en masse» vonfrisclien»S'fe(70>M^ym-Thorax, wo im vorderen,
202 T" SECTION — ZOOLOGIE OÉNÉRALE
uuteren Quadranten die Speicheldriisen lokalisiertsind, Speicheldriisen-
sekret in reaktionfaliigem Zustande in solchen Qiiantitaten aufzusammeln,
die direkte physiologische iindtherapeutische Versuche zu unternehmen
erlaubten und uns so den Intoxications- Vorgang in etWas vergrôssertem
Maassstabe verdeutlichten. Solclie Versuche waren zunaclist in zweierlei
Richtung von besonderem Interesse : 1. in Bezug auf die Frage nach dem
Verhalten des Blutes ûberhaupt bei dem Zusammentreften mit dem
iS^o^H^/ft-Speicheldi-usenseki-et; 2. hinsichtlich des Verhaltens der
Leber bei direkter Injektion mit demselben Sekret.
23. Eine der hauptsâehlichsten medizinischen Fachzeitschriften Bra-
siliens, das wôchentlicli in Rio-de-Janeiro erscheinende « Brazil-Medico »,
bringt in einer neuesten, mir kurz vor der Abreise zugekommenen Num-
mer einen Artikel mit der Nachriclit, dass inzwischen erfolgreiclie Heil-
versuclie an (ielbticberkranken vermittelst Injektion von « Anti-Crota-
lin-Serum » und « Anti-Bothropin-Serum » angestellt worden sind, also
durchEinimptung eines durch Schlangengift gowonuenen und attenuir-
ten und gegen Sclilangen-Biss- und (xift gerichteten Heilserums. Aucli
die hervorragendsten Homôopathen Brasiliens weisen mit Stolz auf die
gilnstigen Resultate hin, die sie seit Jahren und zu Zeiten intensiver Epi-
d(^mien gegen das Gelbfieber erzielten durch ihr « Crotalus » genanntes
und ans Klapperschlangen-Drûsensekret gewonnenes Spezilikum. Man
mag hierùber denken, wie man will, man wird sich der Erinnerung an
den Wahlspruch a Similia similibus » nicht erwehren kônnen und wenn
im Alloopathen- wie im Homoopathen-Lagei' aui erfolgi-eiche Anwen-
duug solcher aus Schlangengift hergestellter Arzneistolfe einstweilen als
Résultat lediglich empirischer Erkenntniss hingewiesen wird, so wird es
erlaubt sein, zu konstatiren, dass auch die Théorie heute bereits ihre Er-
klârung hiefiir zu bioten hat und dass meine Auffassung von dem Gelb-
fieber als einer Intoxication durch das Speicheldrïisensekret der Stego-
myia von dieser empirischen Seite her eine bedeuiungsvolle Bundes-
genossenschaft erfâhrt.
24. Wenn meine vollig uuabhangig gewonnene Théorie, wie ich fest
iiberzeugt bin, seitens der medizinischen Wissenschaft in nicht allzu
ferner Zukunft in den wesentlichen Punkten ihre Bestàtigung erfahren
wird, so sehe ich auch wie ein freundliches Gestii'u iïber der leidenden
Menschheit die begrilndete Hotfnung leuchten, dass ûber kurz oder
lang dei' Kahn auf der Suche nach wirksamor Proi)hy]axie und Défen-
sive nach wissenschaftlich uuanfechtbaren Grundsiltzen aus dem Bereiche
der schaukelnden Wogen auf dem breiten Meere des Zufalles den richti-
gen Weg finde und einfahre in den sicheren Hafen positiven Wissens.
25. In propliylaktischer Hinsicht bleibt nach wie vor als Hauptgrund-
satz zu Redit bestehen : « Das letzte Gelbfieber- Vorkomnien wird mit
dem letzten StegoinyiaA\ eïbchen zusammenfallen. Rottet in und um die
L. PLATE — MUTATIONSTHEORIE 203
Stadte diesen Uebertrager ans, so wird die Kranklieit von selbst aus-
sterben. » Das Gelbe Fieber wird bloss in den Stadten nicht erlôschen,
wo man nnd so lange man nicht will ! — VoUste Anerkennung verdient
das auf dieser Erkenntniss fussende, radikale Vorgehen, welches seitens
des Chefs des brasilianischen Sanitats-Wesens, Dr. Oswaldo Ckuz, neuer-
lich bezïiglich der Stadt Rio-de-Janeii'O mit glanzendem Erfolge ange-
wendet wird, nach dem Muster nnd ^'orbilde der von dem verdienten
englischen Arzte Ronald Ross inscenirten « IVIosquito-Brigaden ».
Die Mutationstheorie im Lichte zoologischer Tatsachen.
Von Prof. L. PLATE (Berlin).
Da der Vortrag in erweiterter Form und mit den notigen litterari-
schen Hinweisen im « Archiv fur Rassen- und Gesellschaftsbiologie »
Bd. II erscheinen soll, so gebe ich hier nur ein kurzes Résumé meiner
Erôrterungen.
/. Lassen sich Variationen und Midationen begrifflich streng imter-
scheiden f
Es kommen hier folgende Gesichtspunkte in Betracht :
1. Die Variabilitat soll nach de Vries von der Ernahrung abhiingen
(dièses Wort im weitesten Sinne genommen), welche die individuelle
Kraft bald gûnstig, bald ungûnstig beeinflusst. Sie wird also in letzter
Linie erzeugt von den wechselnden Faktoren der Aussenwelt. DieMuta-
bilitât hingegen soll unbekannten Ursprungs sein. Es ist klar, dass sich
hiermit kein Gegensatz begrïinden lâsst. Auch die Mutationen mùssen
irgendwie, direkt oder indirekt, von ausseren Faktoren abhângen, welche
auf das Keimplasma plôtzlich verandernd einwirken.
2. Ebenso wenig stichhaltig ist der Unterschied, wonach die Variatio-
nen nur quantitative Aenderungen nach Plus und Minus, die Mutationen
hingegen qualitative Abweichungen bedeuten soUen. Denn quantitative
Vei'anderungen kônnen leicht einen solchen Grad annehmen, dass sie als
qualitative beurteilt werden (Riickbildung der Schuppen auf Schmetter-
lingsfliigeln Dis zurErzeugungvon Glasllûgeln u. dgl.). Umgekehrt kom-
men manche typische Mutationen zustande nur durch Verlust oder Zu-
nahme dervorhandenen Elemente (ôblâtteriges Kleeblatt im Gegensatz
zum Sblatterigen; Aurea-Mutationen der Blatter beruhen auf der Zu-
nahme des Xanthophylls gegenûber dem Chlorophyll).
3. Variationen sollen mit Uebergangen auftreten und dem Quetelet'-
schen Gesetz gehorchen (je grôsser die Abweichung vom Mitteltypus ist,
204 V SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
desto scltenerwird sie beobachtet); beidenMutationenfehlen die Ueber-
gânge, sie treten plotzlich und stossweise auf. Icligebe zu, dass indieser
Thèse viel Wahrheit enthalten ist und dass in vielen Fallen Abweichun-
gen von geringer Erblichkeit « fluktuiren^' uni einen Mitteltypus, wah-
rend umgekehi't stark erbiiche Abanderungen «spontan », unvermittelt
auftreten. Ein wirklich brauchbares Kriterium erlialten wir aber hier-
durch niclit, weil
a. allesog. moristischen Variationen (ûbor- resp. unterzâhlige Organe:
Wirbel, Rippen, Zahne, Augenllecke etc.) ihrer Natur nach einen discon-
tinuirlichen Stossoder Schritt bedeuten; derartige Veranderungen sind
sehi" oft gai* nicht oder nur in geringem Masse erblich, stehen also
dann in der Mitte zwischen typischen Variationen und Mutationen.
b. Dasselbe gilt fur viele andere Variationen : zwischen einer links ge-
wundenen Belix und einer normalen gibt es keinen Uebei'gang, trotzdem
ist aber erstere durchaus nicht erblich. Ebenso treten viele Farbenvaria-
tionen plotzlich, ohne Uebergânge auf und zeigen dabei keine oder nur
sehr geringo Erblichkeit.
c. Typische Mutationen weisen zuweilen zahlreiehe Uebergânge auf,
sind also keineswegs immer vôllig diskontinuierlich. Die gefiillten Blu-
men zeigen oft aile Grade der FiiUung ; Trijolmm praterise quinquefoUnm
zeigt inmier noch viele dreischeibige Blâtter, Plantago lonceolata ramosa
weist noch zahlreiehe unverzweigte Aehren auf.
4. Mach inanchen Autoren bedeuten die Variationen kleine Abweich-
ungen,Schritte,wâhrenddieMutationengrossere Abanderungen. Spriinge,
darstellen. Sie sehen daher in der Mutationstheorie eine Stiitze fiïr eine
« sprungartige Evolution», wie sie von Kolliker in seiner Théorie der
« heterogenen Zeugung » vei'treten word(>n ist. Dièse Auffassung ist un-
haltbar und auch von de Vries bekampft worden, denn viele seiner Muta-
tionen stellen nur sehr geringe morphologische Veranderungen dar. Er
unterscheidet sogar manche Halbrassenund Mittelrassen als Mutationen,
die sich morphologisch ûberhaupt nicht, sondern nur physiologisch an
ihrer verschiedenen Ei-blichkeit von einander trennen lassen (tricotyle,
syncotyle Mutationen).
5. Variationen sollen bei grossem Material immer nach den verschie-
densten Richtungen hin nachweisbar sein, wahrend die Mutationen
(= single vai'iations, Darwin) selten, meist sogar sehr selten sind. Es
liegt anf der Hand, dass auch dieser Gegensatz, wenngleich oft vor-
hauden, nicht scharf ist, zumal einzolne typische nicht erbiiche oder
schwach erbiiche Variationen (links gewundene oder scalarifornie Hélix,
manche Farbenaberrationen der Schmetterlinge)zu den grossten Selten-
heitcn gehôren.
6. Variationen zeigen eine geringe Neigung, als corrélative Gruppen-
abanderungen aufzutreten, wahrend die Mutationen meist « Habitus-
L. PLATE — MUTATI0N8THE0RIE 205
andei-ungen », gesetzmassige « Urapragungeu » der verscliiedonsten
Teile darstollen. De Vries erwâhnt aber auch einzelne Mutationen, bei
denen imr ein Charakter sich vei'andert bat, z. B. Daiura stramonium
Friicbt mit Doriien, Datura stramonium inermis Fruclit glatt.
7. Sélection von Variationen soll nacb de Vries, Correns und Johannsen
nur zu labilen. erblicb nicbt gefestigten Zuchtrassen fiibron, die nacb
dem Aufboren der Zucbtwabl wieder in dieStanimf'ornizuriickscblagen;
liingegen sollen Mutationea durcb Sélection rascb von alleu fremden
Beimiscbungen sicb reinigen lassen und dann scbon nacb wenigen Ge-
nerationen ein festes Erblicbkeitsverbaltnis zeigen, das nacb de Vries
freilicb in dem Prozentsatz der Erben erbeblicbe Unterscbiede aufweist.
Darnacb unterscbeidet er reine Rassen mit ca. 100 % Erben, Mittel-
rassenmit ca. 50 7o Erben und Halbrassen mitsehr geringer Erblicbkeit
(V2 bis 0%). Ob dieser angeblicbe Gegensatz inder Wirkung der Zucbt-
wabl wirklicb vorbanden ist oder nur aut'Tauscbung berulit, ist eine der
dunkelsten und scbwierigsten Fragen der Abstammungslebre. Mancbe
Tatsacben aus der Gescbicbte der Haustiere scbeinen zu beweisen , dass sicb
durcb andauernde Auslese kleiner Abanderungen scbliesslicb konstante
Formen erzielen lassen. AndereBeobacbtungen lebren, dass nacb dem Auf-
boren der Sélection die Rasscnmerkmale ungefabr ebenso scbnell ver-
scbwinden, wie sie durcli die Ziicbtung entstanden sind, woraus zu fol-
gern ware, dass lang andauernde kiinstlicbe Zucbtwabl scbliessbcbeinen
solcben Grad von Festigkeit berbeilûbren muss, dass er in praxi einer erb-
licb^n Constanz gleicbkommt. So wicbtig die ganze Frage f'iir die prak-
tiscbe Tier- und Ptianzenziicbtung ist, so wenig Bedeutung bat sie fur
die Evolutionstbeorie, denn die Natur bôrt — solange die jeweiligen
Formen des Kampfes ums Dasein sicb nicbt ândern — nie auf mit der
einmal begonnenen Ziicbtung, also kann aucb kein Rlickscblag ein-
treten.
8. Die Anbânger der Mutationstlieorie betonen besouders, dass Varia-
tionen bâufig gar nicbt oder nur in sebr geringem Masse erblicb sind,
wâbreud die typiscben Mutationen (nota bene bei Selbstbefrucbtung)
100 7o Erben liefern. Hieraus kônnte man ein pbysiologiscbes Critérium
ableiten, wenn nicbt de Vries selbst aucb solcbe Abanderungen zu den
Mutationen recbnete, die wie die Mittelrassen ca. ôO^/q, oder gar wie die
Halbrassen nur 1 "/(, oder nocb weniger Erben aufweisen.
Aus den angegebenen Erwagungen folgt, dass aile Uebergânge exi-
stieren zwiscben nicbt oder wenig erblicben Variationen und vollstandig
erblicben Mutationen; es kann demnacb kein prinzipieller Gegen-
satz zwiscben Variationen und Mutationen vorbanden sein, denn eine
begrifflicbe Trennung ist weder auf Grund morpbologiscber nocb pbysio-
logiscber Cbaraktere durcbzufïibren.
Sollen wir nun desbalb den Begriff der Mutation vollig fallen lassen?
206 T" SECTION — ZOOLOGIE (GÉNÉRALE
Icli glaiibe, dies wâre niclit riclitig, demi fur die Abstammimgslehre ist
es von grôsster Wichtigkeit, den Grad der Erblichkeit festzustellen. De
Vries liât sicli ein selir grosses Verdienst erworben durcli den Nachweis,
dass Abânderuiigen plotzlich auftreten kônnen, die von vorn hereiu im
hôchsten Grade erblicli sind. Solche Fornien verdienen aiich eine beson-
dere Bezeichnung und môgen dalier aucli in Zukunft als « Mutationen »
gelten, wâhrend das andere Extreni die wenig erbiichen Variationen
darstellen. Beide Gegensâtze sind in der Natur durch aile Uebei-gange
verbunden und lassen sich dalier spi'achlicli nuruntersclieiden, wenn nian
ubereinkommt, den Begriff'jedes Wortes aus Zweckmâssigkeitsgriinden
in irgend einer Weise zu begrenzen. Ich schlage tblgende konventiouelle
Nomenclatur vor:
Aile individuellen Abweicliungen, welclier Art und welchen Erblich-
keitsgrades sie auch sein môgen, werden zusamniengefasst mit der
alten Darwin'schen Bezeichnung « Variationen ». Dadurcli wird zugleich
angedeutet, dass scharfe principielle Gegensâtze sich unter den Varia-
tionen nicht aufstelhm lassen. Die Variationen zerfallen in drei Gruppen:
aj Die Somationen sind ûberhaupt nicht erblich, weil sie rein soma-
tische Abanderungen darstellen und in ihrer Wirkung nicht bis zum
Keimplasma vorgedrungen sind.
b) Die Fluctuationen sind Abanderungen mit einer Erbziffer von
WôOVoî hierhin wûrden demnach auch die de VRiEs'schen « Halbrassen »
zu rechnen sein, die ûbrigens besser als « Schwachrassen » bezeichnet
werden, da das Wort Halbrasse zu leicht nach seiner Bildung mit « Mit-
telrasse » verwechselt werden kann.
c) Die Mutationen haben eine Erbziffer von 50-100 7o-
Die Mittelrassen von de Vries mit einer um 50 "/q schwankenden Erb-
lichkeit wûrden den Uebergang von den Fluctuationen zu den Muta-
tionen bilden K
Bei dieser Auffassung handeit es sich demnach uni physiologischc
Differenzen des Keimplasmas, die sich in einer wechselnden Erblichkeit
aussern. Es ist aber sehr wahrscheinlich, dass diesen Kategorien meist
auch eine Tendenz zu morphologischen Gegensatzen innewohnt, derart,
dass die Fluctuationen in der Regel Uebergânge und geringekorrelative
Vei'kettung zeigen, wâhrend die Mutationen, namentlich diejenigen mit
hochster Erblichkeit, ohne Uebergânge, aber als Gruppenabânderungen
auftreten. Wir sind gewohnt, Erblichkeit und Variabilitât als Gegen-
' In dem nmndlichen Vortrag habe ich die Abgrenzung etwas anders formuliert,
namlich: Variationen 0-25 ",i., Mittelrassen 25-75 °c. ; Mutationen 75-100 "/n; es
scheint mir aber praktischer zu sein, fiir die bis jetzt wenig bekannten Mittelrassen
keiue besondere Kategorie zu niachen, hingegen die nicht erbiichen Abweichungen
durch einen Fachausdruck hervorzuheben.
L, PLATE — MUTATIONSTHEORIK 207
sâtzo aufzufasscii. Bei der reinen Rasse mit 100% Erblichkeit, schlagen
aile Kinder nacli den Eltern, so dass eine variable Nachkommenschaft
ausgeschiossen ist, wahreiid umgekehrt in der Mittelrasse nur 50 ^/q der
Kinder den elterlichen Charaktei- ei'ben, wahrend die ûbrigen hiervon
mehr oder weniger abweichen, also das Bild einer «Variation mit Ueber-
gângen » darbieten. Tlieoretisch wareanzunelimen, dass das Keimplasma
bei den Fluctuationen eine geringlûgige, bei den Mntationen eine plôtz-
liclie intensive Veranderung erlitten liât, wahrend es bei den Soma-
tionen intact geblieben ist.
Es fragt sich nun, ob de Vries Redit bat mit seiner Ansicht, dass die
Erblichkeitsstufen der Schwachrasse,Mittelrasse und i-einen Rasse nicht
in einand(>r ûbergelien konnen.
II. Tatsachen, welchefiir die Moglichkeit einer Steigerung der Erblich-
keit eines Charakters im Lnufe von OenerationenJ'ïir die Entwickhutg einer
Fluctuation zu einer Mutation sprechen.
1. Der Umstand, dass bei dei'selben Art oder bei nahen Verwandten
Schwachrassen, Mittelrassen und reine Rassen auftreten konnen, macht
es wahrscheinlich, dass eine Steigerung der Erblichkeit unter gewissen
Umstanden môglich sein niuss, zumal de Vries an vielen Beispielen den
Eintiuss der ausseren Faktoren auf die Vererbungspotenz nacligewiesen
hat. Fur sehr viele Anomalien gilt der Satz, dass giinstige Lebensver-
haltnisse sie steigern, ungiinstige sie schwachen.
2. Bei manchen Atavismen, z. B. wenn gestreifteBlûten, bunte Blâtter,
Linaria mdgaris peloria, und Plantago lanceolata ramosa zumTj\)US der
Art vollstiindig zurûckschlugen, sank die Erblichkeit von dei* Stufe der
Mittelrasse auf die der Schwachrasse. Wenn eine solche Régression môg-
lich ist, darf auch der umgekehrte Prozess angenommen werden.
3. De Vries erwâhnt selbst zwei Falle letzterer Art, namlich den
Uebergang der Schwachrasse Linaria vulgaris hemipeloria zur
Mittelrasse Linaria vulgaris peloria und der Schwachrasse Chrysan-
themum segetum grandiflorum zur Mittelrasse Chrgsanthemum segetum
plénum.
4. Die vergleichende Anatomie lehrt an vielen Beispielen, dass die durch
Uebergânge miteinander verbundenen und daher als « Fluctuationen »
anzusehenden individuellen Differenzen denselben Charakter haben, wie
die zur Unterscheidung von Arten verwendeten Mei'kmale. Aus dieser
morphologischen Erscheinung lasst sich nur der eine Schluss ziehen, den
ich in meiner « Anatoinie und |Phylogenie der Chitonen » schon ange-
geben habe, da:ss namlich viele Mntationen aus individuellen Fluctuationen
hervorgehen, was eine allmahliche Steigerung der Erblichkeit voraus-
setzt. Bei jenen Tieren schwankt sehr oft die Zabi der Kiemen auf den
beiden Seiten desselben Individuums oder bei verschiedenen Individuen
derselben Art. Auf Grund solcher Schwankungen mlissen sich in der
208 1"* 8K0TI0N — ZOOLOGIE GENERALE
Phylogenio die merobranchialen (mit wenigen Kiemon) Arten zu den
iiolobranchialen entwickelt haben. Dasselbe gilt flir die im Laufe der
phyletischen Entwicklung zu beobachtende Zunahme in der Lange des
Hauptkanals der Niere und des Renopericardialganges, tïir das allmâh-
iiche Anwacbsen der Kôrpergrôse und fur die Vermehrung der Zabi der
Atrioventricular-Ostien um 2 i-esp. 3. Paare. Aile dièse pbyletischen Ver-
ânderungen stimmen ûberein mit den individuellen Fluctuationen, und
eine solcbe Identitât in so vielen beterogenen Punkten kann nicbt Zufall
sein, sondern muss darauf beruben, dass neue Arten aus Fluctuationen ber-
vorgeben.
5. Derselbe Scbluss folgt aus lieobaclitungeu, die wiederbolt an Arten
mit einem grosseren Verbreitungsgebiet gemaclit worden sind : be-
stimmte Verând(>rungen treten an einer Lokalitatmitzablreicben Ueber-
gângen auf, babenalso den Cbarakter von Variationen, wàbrend sie an
andern Stellen scbarf gesondert als Lokaivai-ietâten resp, Subspezies,
als erblicb konstante liassen auftreten. Solcbe Beobacbtungen liegen z. B.
vor : von Friese, und v. Wagner iiber Hummeln, von Forel ûbor Ameisen,
von Lang iiber Hélix hortensis, von Davenport tiber Feden opercularis.
(). Die Temperaturexperimente von Standfuss und Fischer baben ge-
zeigt, dass sicb kunstlicbe « Aberrationen » erzielen lassen, die wegen
ibrer geringen Erblicbkeit und ibrer Ui^bergange als Fluctuationen zu
beurteilen sind. Ganz abnlicbe, ja zum Teil fast identiscbe Veranderungen
liegen in erblicb gefestigter Form bei mancben saisondimorpben Faltern
vor, sind also bei diesen zu Mutationen geworden.
Um zunâcbst eine Arlieitsbypotbese zu baben, so kann man anneli-
men, dass im Keimplasma der Eizellen éiner Art jede erblicbe Eigen-
scbaft durcb eine Anzabl bomodynamer Determinanten bestimmt wird.
Aendern dièse aus irgend einem Grunde aile in derselben Weise ab, so
baben wir eine Mutation vor uns, die aber dann im bocbsten Grade
erblicb sein wird (wenigstens wenn durcb Reinzucbt fremde stôrende
Elemente ferngebalten werden). Verândern sicb bingegen nur einige der
bomodynamen D(^te)'minanten, wâbrend andere unverandert bleiben oder
spalten sicb die bomodynamen Determinanten in mebrere Gruppen, so
wird die Erblicbkeit berabgesetzt sein : es resultiert eine Fluctuation,
welcbe die Tendenz baben wird, Uebergange zu bilden. Es ist a prioi'i
wabrscbeinlicb, dass eine Mutation zustande kommt, wenn ein unge-
wobnlicb intensiver Reiz auf das Keimplasma ausgeiibt wird, denn er
muss so stai-k sein, dass aile oder fast aile bomodynamen Determinanten
in demselben Sinne umgestaltet werden. So wiii'de erstens die Seltenbeit
der Mutationen sicb erkiaren und zweitens ibre Neigung zu correlativer
Abàndcrung, denn ein derartiger Reiz wird wabrscbeinlicb aucb die
Det(M*miuanten anderer Cbaraktere beeintlussen, soweitsie ûberhaupt fui-
jenen Reiz empfanglicb sind.
L. PLATE — MUTATIONSTHEORIE 209
III. Die descendenztlieoretiscJie Bedeutung der Fluctuationen imd der
Miitationen.
Fïir die Abstammungslelire kommen die Somationen selbstverstand-
licli nichtinBetraclit. Esfragtsicli,ob die Evolution ïiberwiegendmit Mu-
tationen arbeitet, wie de Vries behauptet, oder vornehmlich mit Fluctua-
tioiion oder ob beide Kategorien in dieser Hinsicht als gleichwei-tig gelten
konnen. Fur den Biologeu ist es ebenso wiclitig, die relative Constanz
der Arten innerhalb gewisser Zeitrâume wie die Môgliclikeit eines For-
menwechsels im Strome der Erdgeschiclite zu erklilren. Nach meiner
Auffassung machen uns die Mutationen das erste Problem verstandlicli:
sobald der hôchste Grad der Erblichkeit erreicht ist, ersdieint der be-
treffende Charakter mit Regel mâs.sigkeit bei den Nachkommen wieder,
und ist er erst durch Tausende von Generationen hindureh befestigt
worden, so scheint er iiberhaupt nicht mebr aufgehoben werden zu kon-
nen, denn man bat z. B. nocb nie geselien, dass ein Wirbeltier seine
Wirbelsâule oder irgend einen andern fundamentalen Cbarakter des
ganzen Vertebratentypus eingebûsst batte. Das Auftreten neuer Arten
und die allmablicbe Aenderung der Formen aber vermag die Mutations-
tbeorie niclit versLandlidi zu macben, denn es ist keine Erklârung, wenn
man behauplet, die neueForm sei plôtzlicli aufgetretenund eine Mutation
liabe die andere abgelôst. Die Fluctuationen bingegen,deren Erblicbkeit
noch nicbt voUig lixiert ist und die in der Regel in Uebergangen auf-
treten, vermôgen sebr wohl eineallmahliche Umgestaltung, eine «Ent-
wicklung» uns begreifiich zu macben. Sie sind nocb labil unddaber pro-
gressiv oder regrcssiv wandelbar und erst in dem Masse, als sie stabil
und erblich constantwerden,hôrtihrepbyletische Bedeutung auf. Ueber-
sehen wir das Gebiet der Abstammungslebre, so zeigen sich in der Tat
viele Erscbeinungen, die durcb Mutationen nicbt erklârt werden kon-
nen, sodass die Fluctuationen fur die Deszendenztheoriegar nicbt zuent-
bebren sind.
1. Die Mutationen sind nach de Vries richtungs- und
regellos. Die aufeinander in langen Zeitintervallen folgenden Stôsse
divergieren nach allen Richtungen.
Dadurch werden sie ungeeignet, die Tatsachen der a bestimmt gerich-
teten phyletischen Entwicklung » zu erklilren. Eine solche « Orthevolu-
tion » kann regressiv sein, wodurch Organe zur Rudimentation und
schliesslich zum Scbwund gebracht werden, oder progressiv, wenn Or-
gane aus kleinen Anfângen zu immer bedeutenderer Grosse und Vervoll-
kommiiung heranwachsen ohne die einmal eingeschlagene Entwick-
lungsbahn zu verlassen, z. B. wenn ein Riissel zuerst so klein ist wie beim
Tapir, allmahlich aber so gross wird wie beim Elefanten. Es ist nicht
einzusehen, wie die in ihrem Auftreten keiner Gesetzmiissigkeit unter-
worfenen Mutationen plôtzlich im Stande sein soUten, Schrittauf Schritt
VI" CONGR. INT. ZOOL., 1904. l'A
210 1" SECTION — Z00L0(4IK GÉiSÉRALE
in dorselben Richtung auszufûhren. Die labilen Variationen liingegen
kônnen selir wohl eine bestimmte Entwicklungslinie einhalten, sei es in-
dem Selektion aïs richtendes Prinzip wirkt, sei es indem der Gebraucli
oder ein beliebiger anderer giinstiger Dauerreiz die Organe und die
ihnen entsprechenden Determinanten in den Keimzellen starkt.
2. Die M u t a t i n e n s i n d n a c h den d e r z o i t i g e n E r-
f a h r u n g e n b e i i h i- e m e r s t e n A u f t r e t e n a u s s e r s t s e 1-
ten, d. h. sie zeigen sich nur bei sehr wenigen Individuen. De Vrie.s
fand bei seinen Oenothereu im I-aufe von 10 Jahren unter 50.000
Exemplaren nur 1 — 2 7o Mutanten, in giinstigsten Jahren 3 7o- Hâutig
ist der « Mutationscoefficient » viel geringer, z. B. bei Oenothera ruhri-
nervis 0,1 7o5 bei 0. gigas 0,01 7o- Dièse Seltenheit tut ihrer Bedeu-
tung tïir die gartnerische Praxis keinen Abbrucli. da man bei Pflanzen
durcli ktinstliche Selbstbefruchtung und bei grossen Kulturen leiclit
die gewûnschte Zahl von Individuen erhalten kann. In der freien
Natur aber liegen die Verhâltnisse anders. Zunaclist sorgt die « kata-
strophale Elimination » dafûr, dass von allen abgesetzten Keimzellen
eines Elternpaares weitaus die Mehrzahl durch die Ungunst der ausse-
ren Faktoren zu Grunde geht, môgen sie gut oder schlecht organisiert
sein. Die Wahrscheinliclikeit ist also âusserst gering, dass die so selte-
nen Mutanten iiberleben, Trifft aber dieser gïmstige Zufall einmal ein,
so hat ein mutiertes Individuum nicht Gelegenheit, mit einem andern
in demselben Sinne mutierten sich zur Fortpfianzung zu vereinigen ;
dazu sind die Mutanten zu selten. Es wird also eine Kreuzung mit der
Stamiiiform erfolgen, wobei die neue Mutante in der ersten oderzweiten
Génération zwar wieder erscheinen kann, aber nur bei sog. Mutations-
kreuzungen und bei MENDEL'schen Bastardierungen. Dièse gelten aber
nacli DE Vries nicht fui' die Fiille von progressiver Mutation, d. h. wenn
eine wirklich neue Eigenschaft bei dem Mutanten aufgetreten ist, son-
dern dièse folgen den Regeln der unisexuellen Kreuzung, nach denen
keine Spaltung erfolgt, sondern die neue Anlage nur zur Halfte auf den
Bastard ûbergeht. Da der Bastard, wenigstens bei Tieren, als Begel keine
Môglichkeit zur Selbstbefruclitung oder Pieinzucht bat, so ist er wieder
zur Kreuzung gezwungen, woduiTh die neue Eigenschaft abermals auf
die Halfte reduziert wird, und sofort, bis sie schliesslich durch den ver-
wischenden Eintiuss der Kreuzung vôllig entfernt ist. Dieser letztere
kann fur die progressiven Mutanten nicht geleugnet werden, was um so
bedeutungsvollei* ist, als dièse fiir die Descendenzlehre in erster Liniein
Betracht komnien. Sie alleinfugen neue Charaktere zu den vorhandenen
hinzu, l)ewirken also einen Fortscliritt, wahrend bei retrogressiver und
degressiver Mutation nur eine aktive Anlage latent resp. eine latente
wieder aktiviert wird; dadurcb konnen, nach de Vries, nahverwandte
Formen geschaflfen werden, also « Varietaten « in der iiblichen Autïas-
L. PLATE — MUTATIONSTHEORIE 211
sung, aber niclit wirklicli neue Arten. Solange also die iVlENDEL'sclien
Spaltungsgesetze nicht aucli fur progressive Mutanten nacligewiesen
sincl, halte ich an deia durch viele Beobachtungen gestùtzten Satze fest,
dass in der freien Matur eine Singularvariation als Regel nicht aufkom-
men kann, sondern dui'ch den verwischenden Einfiiiss der Kreuzung
wieder beseitigt wird. Da die bis jetzt bekannten Mutationen (mit Aus-
nahme der WniTE^schen Washington Tomate) ausgesprochene Singular-
variationen sind, so kann ihnen schon ans diesem Grunde in der freien
Natur nur eine untergeordnete Bedeutung fur die Evolution zukommen.
3. Ans Mutationen lassen sich keine Anpassungen
ableiten. Wer als Gegner des Vitalismus iiberzougt ist, dass die
Organismen nicht die Fâhigkeit zu « direkter Anpassung » besitzen,
sondern dass sie unter bestimmten ausseren Bcdingungen nur in einer
bestimmten Weise reagieren konnen, die bald niitzlich, bald indiffèrent,
bald sehadlich sein wird, fur den gibt es nur eine Môglichkeit der Er-
klarung komplizierter Anpassungen : die Selektion. Eine ganz einfache
Anpassung mag dadurch zustande kommen, dass zufallig die Reaktion
auf den ausseren Reiz nûtzlich ausfallt. Die meisten Anpassungen aber
sind zusammengesetzter Natur und langsam erworben worden durch
Auslese giinstiger Variationen. Dies setzt voraus, dass zu jeder Zeit
zahlreiche Varianten, die nach den verschiedensten Richtungen von
einander differiei'ten, vorhanden waren, eine Bedingung, die von den
Mutationen nicht erfûllt wird, denn wie de Vêtes selbst zugibt, tritt
eine Art nur ausserst selten in eine Mutationsperiode ein, und die dann
erzeugten Mutanten sind zwar richtungslos, aber sie bedeuten doch nur
Stôsse nach einigen wenigen Richtungen. Es fehlt ihnen die Allseitig-
keit und Universalitat der Abanderungsmôglichkeit, durch welche um-
gekehrt die in zahllosen Uebei'gangen auftretenden Fluctuationen das
geeignete Material fiir die nattirliche Zuchtwahl abgeben. Tatsachlich
beziehen sich die bis jetzt bekannten Mutationen ganz iiberwiegend auf
indifïerente, manchmal auch schadliche, hôchst selten auf nûtzliche
(OenotJiera gigas) Charaktere und nie auf komplizierte Verbesserungen.
Da nun jeder Organismus ein « Komplex von Anpassungen » ist und als
solcher erklârt werden muss, so versagt hier die Mutationstheorie.
Aus dem Gesagten ergibt sich als allgemeinerSchluss: die Mutationen
sind nicht das Material gewesen, welches eine Entwicklung, eine Evolu-
tion, von ursprûnglich einfachen zu immer komplizierteren Lebewesen
ermôglichte, sie haben also nicht die eigentlich fûhrende RoUe in der
Descendenz der Organismen gespielt. Dagegen haben sie sehr wohl dazu
beitragen konnen, auf einer bestimmten Stufe der Komplikation den
Reichtum an nahverwandten Formen zu vergrôssern. Wenn Organismen
durch Migration, Verschloppung oder Domestikation plôtzlich in ganz
noue Existonzverhâltnisse kommon, so kann das Kcimplasma soerschiit-
212 r^ SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
tert werden, dass einzelne Determinanten sich erheblich verandern; das
Résultat ist dann eine neue Lokalrasse, Subspecies oder eine neue Zuclit-
rasse. Hiertùr spriclit, dass aucli die Oenothera ZaîMarrtoa;?rt, dieStamm-
form der de VRiEs'schen Mutationen, eine von Amerika nach Eiiropa ver-
ptlanzte und in Holland verwilderte Pflanze wai- und dass fast aile bis
jetzt bekannten Mutationen an Ptlanzen beobachtet werden, die seit lan-
ger Zeit im Garten oder als Gemûse gcpflegt worden und daher durch
den Mensclien vielfach wechselnden Lebensbedingungen ausgesetzt ge-
wesen sind.
Diskussion.
O.Kleinschmidt. Siclier mûssen zoologische Begritfe aus den konkreten
Einzeltatsachen gewonnen werden. Da scheint mir zweierlei fiir « Muta-
tionen » charakteristisch zu sein : 1. Dass gewissermassen mit einem
Schlage etwas Fertiges entsteht, eine Varietat sofort auf ihrer denkbar
hôchsten Stufe und 2. dass dièse Erscheinung da auftritt, wo Pflanzen
oder Tiere in ein andres Land, in ein andres Klima gebracht oder doch
unter eigenartigen geographischen Bedingungen erzeugt werden. Auf
ornithologischein Gebiet verdienen hier besonders 3 Fiille Erwahnung,
die sogenannten : Corvus varius (leucophœiis) auf den Farôern. Sylvia
heineheni auf Madeira und Palma und AfJiene chiaradiœ in Italien. Als
hoher Grad zufalligen \'ariierens kônnen dièse Falle nicht erklâi't werden,
da dièse sonderbaren Farbungen regelmassige Erscheinungen sind, die
sich wiederholen. Sie finden sich, soviel man bis jetzt weiss. einzeln in
demselben Nest mit normalen Geschwistei-n. Dabei stimmen sie unter
sich so sehr iiberein, dass sie irrtûmlich als Spezies beschrieben werden
konnten. Eher kônnte man sie als hohen Grad geographischen Variierens
auflfassen, denn genauere Untersuchung hat ergeben, dass auch die Nor-
malstïicke der betrefltenden Liinder ein wenig und zwar in derselben
Richtung vom Kontinentaltypus abweichen. Vielleicht verdankt die Er-
scheinung ihr Auftreten Stôrungen des (jleichgewichts zwischen pro-
duktiven und ausgleichendon Faktoren, wobei erstere allein wirken. Die
Frage, ob man das w i e d e r h o 1 1 e Auftreten dieser geographischen « Muta-
tionen» nicht auf Abstammung von einem zufâllig abnormon Indivi-
duum zurûckfïihren kann, ist zu verneinen: denn icli crhielt Anklange
an AtJie/te ckiaradiœ aus Sardinien undMarokko, fcrner eine Sylvia aU-ica-
jnlla mit schwarzem Nackenstreif von Korsika. Auf Korsika variieren
aber die normalen Schwarzplattchen geographisch ahnlich wie auf Ma-
deira, und das Gleiche gilt von den normalen Steinkâuzen von Italien
und Marokko.
W. PETERSEN — BEDEUTUNtt DER GENERATI0N80RGANE 213
Ueber die Bedeutung der Generationsorgane fur die
Entstehung der Arten.
Von W. PETERSEN (Revcl).
Es mag als Vermessenlieit erscheinen, dass ich es unternelime hier vor
einer so angesehenen Versammlung eiii Tlioma zu beliandeln an dem
sich seit mehr als einem Jahrliundcrt der Scharfsinii unserer grôssten
iiiologen geubt liât, ohne zu einem allseitig befriedigenden Résultat ge-
langt zu sein. Doch ist dieFrage der Artumwandlung iind die damit ini
Zusammenliang stehende Définition des Artbegriffes in letzter Zeit wie-
der in den Vordergrund des Interesses getreten. Wenn nian eine zeit-
ang in der DARwra'sclien Naturziichtung den Schlussel gefunden zu
baben nieinte, der uns das Verstandniss erôffnete fiir die ganze Formen-
fulle der Organismenwelt, so muss es doch als sehr charakteristisch be-
zeichnet werden, dass zu einer Zeit, wo sich die DARwm'scheu Ideen ini
Siegeslauf die Welt eroberten, die WAGNER'sche Migrationstheorie wenig-
stens vorûbergehend Beachtung finden konnte, und dass heute einer-
seits das Axiom von der Allmacht der Naturziichtung aufgestellt wird
andererseits in schroffem (legensatz dazu die alten LAMARK'schen An-
schauungen sich in ein modernes Gewand kleiden, wâhrend wiederum
die Lehre von den Mutationen bisher scheinbar unbetretene Pfade
wandelt.
Aile dièse Erscheinungen deuten darauf hin, dass man noch weit da-
von entfernt ist, in der Frage der Artumwandlung zu einem vôllig befrie-
digenden Abschiuss gelangt zu sein, und lassen das Besti-eben gerecht-
tertigt erscheinen, dass man immer wieder neue Tatsachen aufsucht mit
deren Hilfe man die Zulânglichkeit oder Unzulanglichkeit der mit'ein-
ander concurrierenden Theorien und Hypothesen prûft. Sucht man in
einer derselben das Heil, so bleibt bel dem Exempel stets ein Rest der
uns in die Bruche fûhrt.
Von diesem Gesichtspunkte ans sei es mir nun gestattet. Ihre Auf-
merksamkeit auf einige Gruppen von Tatsachen zu lenken, die, wie mir
scheint, bisher zu wenig Beriicksichtigung gefunden haben; ich wûrde
weit mehr Bedenken tragen, Ihnen das Résultat meiner Forschungen
vorzutragen, wenn mir nicht ein Rûstzeug von inorphologischen Befun-
den zur Verfugung stiinde, die an sich der Beachtung wert sind und
die vie leicht von andern mit mehr Gluck und Geschick in ein System
gebracht werden. ^
Meine Untersuchungen beschaftigen sich seit dem Jahre 1891 mit den
214 1™ .SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
Generationsorganen der InsektPn, iind zwar sind es hauptsâchlicli die
Lepidopteren gewesen, die mein specielies Interesse erregten. Ich begann
mit der Untersuchung der innern Organe und habe sodann in einer so-
eben im Druck befindlichen Abhandlung, als Fortsetzung einer frûhern
Arbeit, ' den Kopulationsappai'at in den Bereich meiner Untersuchung
gezogen. Es erscheint mir notwendig, hier gleich zu betonen, dass ich
ohne jede vorgefasste Meinungandie rein morphologische Untersuchung
gegangen bin, und dass erst zum Schluss die Notwendigkeit, die Fiille
der neuen Tatsachen untei-einen allgemeinen Gesichtspunkt zu bi'ingen,
mich zu den Ideen gefûhrt hat, die ich Ihnen hier in Kiirze vorzulegen
die Ehre habe. Vor allem konnte ich nachweisen, dass die bis dahin
geltende Ansiclit von der Monotonie des Baues der innern Generations-
organe eine durchaus irrige war, und dass l)ei den Blattwespen, den Tri-
chopteren,insbesondereaberbei den Lepidopteren inBezugaufdieBiklung
der im Innei-n des Abdomens liegenden Teile des Sexualapparates eine
schier unerschôpfliche Formenmannigfaltigkeit herrscht, die zudem ge-
eignet scheint, uns sicherer als andere Organsysteme einen Einblick in
die phylogenetischen Beziehungen der Formen zu gewâhren. Die bedeu-
tenden morphologischen Verschiedenheiten der Keimdrûsen mit ihren
Ausfuhrungsgangen und den Anhangsgebilden mussten uni so auttal-
lender erscheinen, als es sich hier um Organe und Organteile handelte,
die mehr als andere Teile des Kôrpers dem direkten Einfluss âusserer
Agentien entzogen sind, und bei dénen fiiglich von irgend einer Anpas-
sung an neue Lebensbedingungen nicht die Rede sein kann. Um ein
Beispiel anzutïihren, verweise ich auf die merkwiirdige Thatsache, dass
innerhalb der Gattung Aygijnnis bei zweifellos nahe stehenden Arten
das Pigment der Hodenkajjsel bei einigen Arten lebhaft rosenrot, bei
andern grûn ist, wahrend wiederum bei andern Arten derselben Gat-
tung die Hodenkapsel schwach gelblich tingirt oder fast farblos ist. Ein
Eintiuss besonderer Ernâhrungsverlialtnisse der Raupe ist hier ausge-
schlossen und wenn man mir auch etwa einwenden wollte, dass der rote
und grûne FarbstoflF dieselbe chemische Zusammensetzung haben, so bleibt
die physikalische Verschiedenheit gleichwohl bestehen, und wir hatten
noch keine Antwort auf die Frage, warum denn bei einigen der nahe-
stehenden Arten das Pigment iiberhaupt nicht auftritt. Ein âhnliches
Beispiel bieten ani weiblichen Apparat die Ovariali'ohren, die, bei den
Schinetterlingen bekanntlich meist 4 auf jeder Seite, sich in sehr
verschiedener Weise zum Oviductus communis vereinigen. Auch hier
kann bei der Abweichung von dem Grundtypus an irgend eine Anpas-
sung nicht gedacht werden, und wir werdcn zu der Annahme gezwun-
' Beifiàge sur Morphologie der Lepidopteren. K. Akademie der AVissensch. St.
Petersburg, 1900.
AV. PETERSEN — lîEDEU'rUN(i DER GENERATIONSORGANE 215
gcn, (lass (liose im Laufe der phylofionotischcn Entwicklimg aufgetro-
tenon erblichcn Abwoichungen wodei- durcli Gobrauch rosp. Nichtgo-
braiich nocli auch durch Naturzûchtung iKn'vorgei'ufoii und fur Failli lie,
Gattung oder Art charaktoristisch geworden sein kôiiiien. Es handelt
sicli eben hier um Merkmale, die wir in die Kategorie der indifféren-
te n C h a r a k t e r e setzen mlissen.
Anders schien die Sache bei den Forinverschiedenheiten der Copula-
tionsorgane zu liegen. Hier weist die Bildung des Fortptlanzungsappa-
rates bei nahe verwandten Arten in der Tat bisweilen so starke Differen-
zen auf, dass eine Bastardierung ausgeschlossen erscheint, und die An-
sicht von Siebold und Dufour, dass durch dei-artige \'erschiedenheiten
in der Biklung der Copukationsorgane ein Riegel vorgeschoben sei gegen
die Verniischung nahe verwandter Arten, hat sich bis heute allgemeiner
Zustimniung erfreut. Die Anhilnger der Naturzûchtung kounten einen
solchen Bundesgenossen ruhig annehmen und linden es sehr begreiHich,
dass die Natur sich auch dièses Mittels bediene, um einmal erworbene
niitzliche Charaktere nicht verloren gehen zu lassen, sondernaufdiesem
Wege mit dem grossten Erfolge rein weiterzuzûchten. Ans meinon Un-
tersuchungen haben sich nun schwerwiegende Bedenken gegen die Sie-
BOLD-DuFouR'sche Interprétation ergeben. Die Annahme, dass eine, die
Bastardierung ausschliessende Verschiedenheit in der Bildung der Co-
pulationsorgane den Zweck habe, die Art rein zu erhalten, setzt
voraus, dass jeder Art bei dem Verlust der Artmerkmale durch Bastar-
dierung Nachteile irgend welchor Art erwachsen wiirden, und dass der
Vorzug dieser Einrichtung darin bestehe, die jeder Art eigentiimlichen
niitzlichen Charakten^ nach Môglichkeit zu erhalten.
Gelange es nun, bei Formen mit stark difterenziertem Copulationsap-
parat Gruppen von Arten zu finden, die zweifelsohne streng distinct sind,
sich aber nur durch sogenannte indifférente Charaktere unter
einander unterscheiden, so ware die SiEBOLD-DuFouR'sche Ansicht nicht
zutreff'eud, und die DifterenzierungderCopulationsorgane kônnte nicht
durch Naturzûchtung ins Lebengerufen sein, um jene indifferenten Art
trennenden Merkmale zu erhalten und einen Riegel gegen die Verniischung
nahestehender Arten zubilden.WennesnunauchimeinzelnenFalleschwer
sein mag zu entscheiden, welche Merkmale den indifferenten zuzurech-
nen seien, so haben wir doch bei den Insekten und speziell gei-ade bei den
Schmetterlingen eine grosse Menge solcher Falle, die ungemein klar lie-
gen, und wo bei nahestehenden Arten dieeinzigen Art trennenden Merk-
male sicher keinen Nùtzlichkeitswert tur die betreftenden Arten haben
kônnen. Ich habe in meiner neuen Arbeit eine Anzahl solcher Falle aus-
fiihrlicher besprochen und glaube annehmen zu miissen, dass die Diffe-
renzierung der Copulationsorgane, wenigstens in einer grossen Zahl von
Fâllen, nicht durch Naturzûchtung hervorgerufen ist. und dass bei der
216 1"' SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
Artbildung aucli andere Faktoi'cn als die Natui'al sclection in hervoi-ra-
gendem !\Iasso iliron Anteil liaben.
Zur Klarlcgung der liier aufgeworfonen Fragen liabe icli folgendon
Weg eingeschlagen :
Yor allem suclite ich einc A.ntwort aiif die Frage, ob bei den Lepidop-
terenalle Arten durch die Beschaiïenheit ihrei* Generationsorgane so wolil
charakterisiert sind, dasssie sich nacli diesen Organen allein unterschei-
den lassen. Den Begriff der « Art » fixierte ich dabei provisorisch im
weitesten Sinne so, dass ich darunter Gruppen von Individuen verstand,
die sich nicht nur morphologisch durcli konstante Unterscheidungs-
merkniale von aUen andern Gruppen trennen lassen, sondern auch phy-
siologisch getrennt sind, d. h. bei denen eine geschlechtliche Vermischung
normalerweise nicht vorkommt.
Die Feststellung der physiologischen Trennung bei einzehien nahe ver-
wandten Arten-Gruppen, bietet in vielen Fâllen crhebliche Schwierig-
keiten ; docli hat speziell bei den Schmetterlingen die grosse Zabi der
Liebhaber durch Zucht und Beobachtung der Wissenschaft wesentlicho
Dienste geleistet und zui- Lôsung luancher schwierigen Frage beigetra-
gen. Allerdings hat dagegen ein Heer von Unberufenen durcli « Arten-
macherei » aus materielicn oder Eitelkeitsriicksichten vorilbergehend
manchem Irrtum Vorschub geleistet, doch sind in den hohen Werten
solcher Pseudo-Arten geniigende, natiirliche Sicherheitsventile gegeben,
und das Hauptkontingent der sogenannten fraglichen Arten stellen in-
tblge schwieriger Kontrolle im Augenblick wohl die Tropen, so dass wir
in der europâischen Lcpidopteren-Fauna iiber ein gentigendes Material
von Formen vei'fiigen, bei dcni^n obige Définition dei* Art nach der inor-
phologischen und physiologischen Seite zutrifît.
Meine Untersuchungen an zirka 1000 Arten von Schmetterlingen ha-
ben nun ergeben, dass in derTat jede Art (mit Ausnahme eines Teih^s
der sogenannten geographischen Formen) durch ihre Genei'ationsorgane
so wohl charakterisiert ist, dass man sie mit Sicherheit nach diesem Ap-
pai'at erkennen und meist mit Leichtigkeit seibst von den nilchstver-
wandten Arten unterscheiden kann. Ich suchte nach Moglichkeit Kom-
plexe nahe verwandter Arten aus den heterogensten Gruppen zuberiick-
sichtigen von den Micropterygiden, Nepticuliden, Hepialiden und Tinei-
den hinauf bis zu den Arctiiden und Noctuen und Pyraliden, Uberall
zeigte sich dasselbe Verhalten : bei verhaltnismassig geringer oder auf
ein Minimum beschninkter individueller Variabilitiitscliarf zu fixierende
artliche Ditï'erenzierung der Generationsorgane, die bei nalie verwandten
Arten bisweilen so weit gehen konnte, dass eine Bastardierung dieser
Formen als eine mechanische Unmoglichkeit erscheinen musste.
Die mannlichen Copulationsorgane der Schmetterlinge sind schon
frïiher Gegenstand der Untersuchung gewesen und auch praktisch zur
W. PETERSEN — BEDEUTUNtt DER GENERATIONSORGANE 217
Untci'sclieidung schwer zu tronnender ArtcMi beimtzt worclen, da man
aus einer verhaltnissmâssig kleinon Zahl von wii-klichen Boobachtungen
sich begi'oitlichorwcise zu einer Verallgcmeinerung der Beobachtungs-
resultate hinreissen lioss. Wenn nun auch durch moine Untersuchungen
das Beobaclitungsmatei-ial um ein betrachtliches angewachsen ist, so
kônnte immerhin die Verallgemeinerung bedenklich crscheinen, und in
der Tat hat in jïmgster Zeit der Hauptarbeiter auf diesem engern Gebiet
der anatomischen Untersucliungen, Dr. K. Jordan, mit voiler Entschie-
denheit seine frûhere Ansicht, dass die mannliclien Copulationsorgane
stets artiich differenzirt seien, als irrthiimlic'h bezeichnet und seine frii-
here Artenbiidung durcli mochanical sélection in eine soiche durch geo-
g'.apliical isolation verl)essert. Hei'r Jordan hat umfangreiche Unter-
/iuchungen an tropischen Papilioniden, Aj)aturiden, Agaristliiden ange-
, ' stellt, vor aliem aber in seinei* kiii'zlich ei'schienenen grossen Monogra-
/ phie der Sphinginen nicht allein den Copulationsapparat der Mânnchen
untersucht, sondern auch bei den Weibchen auf die Formverschieden-
heit am aussern Copulationsorgan aufmerksam gemacht. Trotz dieser
gewichtigen und, wie wir sehen, auf zahlreiche Untersuchungen sich
stïitzenden Einsprache muss ich doch meine obige Behauptung beziiglich
der artlichen Ditferenzierung der Generationsorgane aufrecht erhaltcn
und zwar aus folgenden Griinden :
Erstens habe ich mich bei meinen Untersuchungen nicht auf die Copu-
lationsorgane allein beschrankt, sondern wo dièse nicht ausrcichten auch
die andern Telle des ganzen mannliclien Sexualapparats, wie Keimdrû-
sen, ausfïihrende Gange, accessorische Drûsen und Duftapparate hinzu-
gezogen, und in dem einen odor andern dieser Teile, oft in allen, weit-
gehende artliche Differenzierungen constatieren kônnen.
Zweitens ergab, was bis dahin nodi nicht Gegenstand einer verglei-
chenden Untersuchung gewesen war, eine Pi-iifung der im Innern des
Abdomens liegenden Teile der weiblichen Generationsorgane, wie z. B.
der Bursa copulatrix und der Receptaculum seminis, eine unerschôpf-
liche Fûlle von Formverschiedenheiten, wodurch auch bei den Weib-
chen nahe verwandter Arten sichere Unterscheidungsmittel gefunden
waren.
Drittens erwies sich die Zahl der Falle, wo die Differenzierung der
a u s s e r e n C p u 1 a t i n s r g a n e b e i m cf ode r d i e Bi 1 d u n g des s t i u m
bursae beim 9 zurUnterscheidungnahe verwandter Formen nicht aus-
zureichen schienen, als vorschwindendklein im Vergleich zu den Fâllen,
wo eine pracise artliche Trennung nach diesen Organen moglich war.
Viertens war nicht allein die Quantitat sondern auch die Qualitât der
von mir mit positivem Erfolg untersuchten Falle von Bedeutung. Meine
Stichproben erstreckten sich auf fast aile grôsserenGruppen derSchmet-
terlinge, und die artliche Diffei-enzierung der Generationsorgane trat
218 1"" SECTION — ZOOLOGIE UÉKÉRALE
bcsonders deutlich in Gattungen zu Tage, cleren Ai'tcn durch Farbung,
Zeichnung und andere aussere Merkmale sich oft nur scliwer unter-
sclieiden lasscn, wie z. B. Tephroclystia (Eupithecia), Scoparia, Nepti-
cula etc.
Fûnftens liessen sich gerade bei solchen Arten, wo die Copulations-
organe minime oder gar keine Differenzen aufweisen, starke mor-
phologische Unterschiede im Bau der Duftorgane feststellen, wie z. B.
bei Argynms niobe und adippe oder bei den fur Gerïiche bekanntlich
besonders emptindlichen Apaturiden, wie Apatiira iris und ilia. Dass
hier mit dieser morphologischen Dilï'erenzierung der Duftapparate auch
eineDifferenzierungderFunctioneingetreten ist, liesse sich schonapriori
erwarten, wird aber dadurch zur Gewissheit erlioben, dass Bastardierun-
gen bei diesen Artenpaaren nicht vorkommen oder hôchstens zu den
allergrôssten Seltenheiten gehôren.
Auf dièse Momente gestùtzt, glaube ich meine Behauptung aufrecht
erhalten zu dûrfen, dass jede Sclimetterlingsart durch ihren Fortpflan-
zungsapparat so gut charakterisirt ist, dass sic sich nach demselben er-
kennen und von allen anderen, auch den nâchst verwandten Formen mit
Sicherheit unterscheiden lasst. Fine Ausnahme machen vielleicht einige
Formen. die als sogenannte geographische Arten durch locale Isolierung
entstanden sind. Im iibrigen ist mir eine Schwierigkeit der morpholo-
gischen Trennung sehr nahe stehonder Formen nur dort nicht gelungen,
wo die Artbcrechtigung derselben ïiberhaupt noch nicht vôllig sicher
gestellt ist. Es ergab sich ferner, dass auch die Familien- und Gattungs-
charaktere in den Generationsorganen einen mehr oder wenigei" j)ra-
gnanten Ausdruck finden. Somit dûrften dièse morphologischen Eigen-
tiimlicldveiten wohl geeignet sein fur die Zukunft in der Systematik und
besonders in zweifelhaften Fallen der Artberechtigung ein Factor von
weittragender Bedeutung zu werden. Wenigstens wird eine artliche Vor-
schiedenhcit zweier Formen in fraglichen Fallen, wo die Prûfung der
Duftappai-ate auf Schwierigkeiten stosst, durch verschiedenen Bau der
Generationsorgane mit Sicherheit zu entscheiden sein, die Variabilitiits-
amplitude ist bei den meisten Teilen desApparates eine sehr geriuge; in
einigen Gruppen, wie z. B. den tropischen Papilioniden scheint sie nach
Jordan's Untersuchungen bedeutender zu sein, doch diirfte hier eine
nochmalige Priifung in Bezug auf aile Teile des Apparates und beson-
ders der inneren weiblichen Organe von grossem Interesse sein, da nach
meinen Erfahrungen ncdien variablen auch sehr constante Abweichungen
in dem einen odei- andern Teil vorkommen. Im allgemeincn scheint es,
als ob auch in Bezug auf den Sexualapparat gewisse Arten sich in einer
Période der Constanz oder der Yariabilitat befinden kônneu, wie wir
das in Bezug auf aile andern Merkmale bei allen Organismen beobachten
kônnen. Mur ist es hier wichtig, zu betonen, dass die Varianten in Far-
W. PETER8EN — BEDEUTUNG DER GENERATIONSORGANK 219
buiig, Zciclinung etc. oincrseits und den Sexualorganen niidererseits im
allgomoinen von einander uiial)hangige lîeilien bilden (einige Ausnaliiiien
coi'i'olativor Abânderungcn wei'dcn wir spiitcr kcnneii lernen).
Im woiteron Verlaufe der Untersuchungon kam es mir nun darauf an
t'estzustollcn, ob der von vielon Foi'schern supponiorte Fall haufig auf-
tiT'te, dass die Difforenziorung der Copulationsorgane bei nah(> verwand-
ten Arten eine so weitgehende sei, dass einc Bastardierung mecbaniscli
unmôglicb wûrde. Eine genaue Priitung der entsprcchenden Organteile
zeigte, dass dieser Fall v^ohl vorkomme — klassisclie Beispiele dafûr lie-
ferten Larentia autiwmatis Str. (implnviatuBvh.) und sordidaia F. oder
Angiades comma L. und sylramis Esp., sowie einige Tephrodystia-
Arten; doch stebt diesen vereinzelten Filllen ein ganzes Heer von
solcben gegeniiber, wo streng distincte Arten von ihren nachsten Ver-
wandten dnrch minime aber sehr konstante Diffcrenzen im Bau
der Copulationsorgane morphologiseb mit Leichtigkeit getrennt werden
kiJnnen.
Durcb dièse Tatsachen muss die Annabme, es sei der verscbiedene Bau
der Copulationsorgane als Riegel zur Reinerhaltung der Art durch na-
tûrlicbe Zucbtwabl ins Leben gerufen, im hôchsten Grade problematisch
erscheinen, und wir mtissen nacb einem andern Urgrunde der Erschei-
nung sucben. Die praktiscbe Erfahrung zeigt uns, dass die Schmetter-
linge und wohl auch dieûbrigen Ordnungenderinsekten inibrenDuft-
organen Mittelbesitzen, durcb welche dieManncbenund Weibcben der-
selben Art sicli aufzusuclien und zu erkennen im Stande sind, wobei die
den Duftapparaten cntstrômenden Stoffe dem Gescblecbt nacb verschie-
den sein mûssen. Wird das Manncben durch die vom Weibcben ausstrô-
nienden Dûfte angelockt, so wirken wiederum die von den oft sebr auffal-
lend gebauten Duftorganen der Manncben ausgehenden Stoflle nur aufdas
Weibcben derselben Art, und zwar als auslôsender Reiz beim Geschlechts-
akt. Ein Manncben wird von den Duftstoffen eines andern Milnncbens der-
selben Art nicbt angelockt; somit besitzen die Duftstolît'e der Weibcben
nocb etwas speziell weibliches, das nur fur die Manncben derselben Art
berechnet ist. Hinzufugen will icb liier gleicb, dass dièse Art der Verstân-
digung oder der Auslôsung des Geschlecbtsreizes nicbt die einzige zu sein
braucht. Icb babe kùrzlicb beim Scbmetterling ein Organ gefunden, das
icb nur als Obr deuten kann und das icb mir spater Ibnen zu demon-
strieren erlauben werde. Jedenfalls baben wir es hier bei dieser Verstan-
digungsmethode mit einem sehr komplizierten Mechanismus zu tun, der
mit einer staunenswerten Sicherheit funktioniert, und wenn wir damit
die geringen Ditferenzierungen am Copulationsapparat, den geringen
Formverscbiedenheiten der Valvae, des Uncus oder anderer Teile ver-
gleichen, so kônnten wir derartige Einrichtungen zur physiologischen
Trennung der Arten nur fiir plump, im hôchsten Grade mangelhaft und
220 !'■*' SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
ûberflûssig erklaren. Die Môglichkeit mussen wir offen lassen, dass bei
Artongruppen, wio wir sic oben konnen lernten, die Difïerenzierung
bei den Copulationsorganen stârker ist, aïs bei den Uuftapparaten der-
selben, und somit durdi die grosse Verschiedenheit des Baues trennende
Schranken gegeii die Artvci'mischung gesetzt sind, aber im ganzen bleibt
dies, wie vorhin ausgefiihrt, immer nur ein seltener Fall oder — eben
nui- eine Môglichkeit.
Und docli bilden jene oft sehr geringen Abweichungen im Bau der
Valvœ, des Uncus, Pénis und anderer Teile des mânnlichen Copula-
tionsapparates oder jene wunderbaren Formverschiedenlieiten der Bursa
copulatnx beim Weibchen ein unfelilbares Mittel, die einzelnen Arten zu
untersclieiden. Ich habe, uni die Stichhaltigkeit und Zuverlassigkeit
diescr morphologischen Artmerkmaie eingehend zu prûfen, nach Môg-
lichkeit ganze Gattungen durchgearbeitet und bin z. B. bei der Gattung
Argytmis erstaunt gewesen, mit welcher Pragnanz die unbedeutendsten
specifischen Abweichungen gerade beim Copulationsorgane ihren Aus-
druck finden. Dabei Hess sich zugleich zeigen, dass in dieser an Varie-
taten und Aberrationen so reichen Gattung nur die wirklich verschie-
denen Arten sich nach ihrem Copulationsapparat unterscheiden lassen,
wâhrend die Aberration und Varietat gleiche Bildung wie die Stammart
aufweisen. Es ist eine sehr autïallende und beachtenswerte Tatsache,
dass ich bei den zahlreichen Varietaten der Argynnis pales = Gruppe
von den verschiedensten Lokalitaten Europas und Asiens nicht die
gei'ingsten Abweichungen von der sogenannten Stammart im Bau der
mânnlichen Copulationsorgane habe tinden kônnen, wahrend andererseits
niohe und elisa, von denen letztere als « geographische Art » der erstern
betrachtet wird, identischen Bau dieser Organe besitzt, ohen^o gong und
eva oder aglaja und alexandra. Aehnliches habe ich auch in andern Gat-
tungen bestatigt gefunden und glaube daraus mit Sicherheit folgern zu
miissen, dass geographische Isolierung ganz unabhângig von einer mor-
phologischen Umbildung der Copulationsorgane zur Bildung von Lokal-
formen fïihren kann. In dieser Beziehung kann ich mich den Schluss-
folgerungen Jordan's nicht anschliessen, der in der geographischen Iso-
lierung die al leinige Quelle neuer Artbildung sieht. Die Isolierung
einer Gruppe, die im Begriff ist,aufGrundlage allgemeiner Variabilitilt,
sich zu einer besondern Art herauszubilden, schien mir eine uneriassliche
Forderung in den Fiillen zu sein, wo die betreti'ende Individuengruppe,
die sich als neue Art absondert, als unterscheidende Charaktere der
Stammform gegenliber nur inditterente morphologische Merkmale auf-
zuweisen hat. In einem solchen Fall erweist sich eben die Natural sélec-
tion als machtlos, denn sie kann nur mit neuen specifischen Charakteren
arbeiten, die der neuen Gruppe von irgend einem Nutzen sein mussen.
Dièse Ueberlegung hat mich zur Formulii'ung der « physiologischen Iso-
W. PETERSEX — HEDEUTUNG DER GENERA TIONSORG ANE 221
lierung» gefiihi'tS welche in ihrem Effcct der geographischen Isolierung
gleicht. Dass verscliiedone Arten normalor Woise sich goschlechtlicli
niclit venuischon, hat frïiher schon oftcr dazu gefuhrt, die sogcnannto
geschlochtliche Entfromdung als Ausgangspunkt bel der Bildung
nouer Arten eine wichtige RoUe spielen zu lassen. Als rein theoretische
Hilfshypotheso loistete die « geschlochtliche F.ntfremdung » gute Dionste
und half, wo die Naturzfichtung nicht gut ausreichen wollte, iiber manche
Schwierigkeit hinweg. Im Grunde genommen aber handelte es sich um
nichts aiideres, als um einen Ausdruck, der die Tatsache wiedergab, dass
bei divergenten Formengruppen die geschlochtliche Affinitat grôsser,
geringer odor ganz fohlond ist, odor mechanische Hindernisse fur don Co-
pulations- resp. Befruchtungsakt vorlagen. Andere nahmen obonfalls die
Hilfe der geschlechtlichen Entfromdung in Anspruch, stollten sie aber
vollstandig als eine Errungonschaft der natlirlichen Zuchtwahl hin, da
sio oin unfehlbares Mittol bot, non auftretende, niitzliche Charaktere
nicht wieder verloron gohen zu lassen, sondorn rein weiter zu zïich-
ten ; hier wurde sie dann in der Tat zu einem Mittel der Reinerhaltung
der Art oder zu einem Riegel gegen die Vermischung der Arten. Fïir
die matérielle Grundlagc der merkwiïrdigen Erscheinung sind aber nur
selir dûrftige Daten gesammelt worden, und wie wir vorhin gesehen
haben, hat man sicherlich die Differenzierung der Copulationsorgane
als Grundlage fur die geschlechtliche Entfromdung weit ûberschatzt.
Wir miissen nun nach dem vorliegenden Tatsachenmaterial die Quelle
und Bedeutung der geschlechtlichen Entfremdung fostzustellon suchen.
Tatsache ist, dass bei den Schmetterliugen, und wahrscheinlich wohl
bei allen Insekten, jede Art einen dermassen differenzierten specifischen
Duft besitzt, dass Bastardierungen als durchaus anormale Ausnahme-
erscheinungen aufzufassen sind.
Die specifische Verschiedenhoit dos Duftes geht in den bisher nâher
untersuchten Fâllen, wahrscheinlich aber wohl in allen Fallen, Hand in
Hand mit einer morphologischen Verschiedenhoit der Duftorgano, wo-
durch der Schluss nahe gelogt wird, dass die Funktion dieser Gebilde
in direktor Abhangigkeit von ihrem Bau steht : morphologische Varian-
ten derselben fûhren zu Varianten der producierten Duftstoffe. Damit
wâre aber die geschlechtliche Entfremdung auf eine morpho-
logische Grundlage gebracht. Eine weitere, im hôchsten Grade be-
merkenswerte Tatsache ist nun die, dass die durch différente Duftstoffe pliy-
siologisch getrennten Arten nicht nur durch morphologische Eigentûm-
lichkeiten der Duftapparato, sondern auch durch den Bau der ûbrigen
Toile des Soxualapparates, moistens gerade der Copulationsorgane, mor-
phologisch getrennt werden kônnen. Wenigstens habe ich das an fast 1000
^ Cf. Biolog. Centralblatt, Band XXIII, Nr. 13 u. Band XXIV, Nr. 13 u. 14.
222 T" SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
Sclimetterlingsarten aus den verschiedensten Gruppen des Systems besta-
tigtgcfunden und ausserdem liegt, wenigstens fur die Teilc des mannliclien
Copulationsorganes, noch eine gi'osse Zabi von andern Beobaclitungen
vor, die dasselbe Résultat ergeben haben. Bei Arten dagegen, die sich
durch eine ganz aussergewôhnliche Variabilitat in Bezug auf Farbung
und Zeicbnung auszeichnen, bei denen aber selbst zwischen den am
meisten abweichenden Varianten, untoreinander und der Stammform
gegeniiber, keine geschlechtliche Entfremdung eingetreten ist, wo also
die Duftoi'gane noch in frûherer Weise funktionieren, lâsst sich oft nicht
die geringste Abweichung voin normalen Bau der Generationsorgane
auffinden. Eine sorgfaltige Prïifung an langen Reihen von Individuen
solcher variabler Arten gestattet mir. dièse Beobachtung als gesichert
anzusehen.
Wir haben also hier einen offenbaren Zusammenhang zwischen den
morphologischen Eigentlimlichkeiten des Copulationsapparates, der Duft-
organe und der von letztern producierten Duftstoffe. Durch den Ge-
schlechtsapparat ist jede Art von allen andern scharf geschieden, und die
Forinverschiedenheiten dièses Apparates bei nahe verwandten Arten
beziehen sich der Regel nach gar nicht nur auf den einen oder andern Teil.
sondern treten meist gleichzeitig in mehreren Stûcken deutlich zu Tage,
Dies aber zwingt uns eine Corrélation zwischen ail diesen Teilen anzuneh-
men. Dièse gleichzeitigeAbanderungin den einzelnenTeilen des ganzen
Sexualappai-ates tritt mit einer solchen Klarheit und Gesetzmassigkeit
auf, dass wir sie eben einfach als Tatsache hinnehmen mûssen, wenn wir
auch haufig, wenigstens zur Zeit, noch keinen Einblick in den innern
Zusammenhang dieser Erscheinungen gewinnen kônnen. In vielen Fal-
len freilich sehen wir klar, wie die ûbermâssige Ausbildung einzelner
Telle auf Kosten anderer benachbarter geht, die dann in der Entwick-
lung bedeutend zuriickbleiben ; ja ich habe sogar beobachten kônnen,
dass die corrélative Abandei'ung der Duftorgane andere Telle des Kôr-
pers, wie die Beine, ja sogar das Geadei" direct in Mitleidenschaft ziehen
kann, und es sind auch die sog. Duftflecken, als zu den Elementen der
Zeichnunggehôrig, nach Vorhandensein oder Fehlen, nach Ausdehnung
und Farbung von den Systematikern vielfach zur TJnterscheidung der
Arten in Anspruch genommen worden. Fei-ner habe ich in der Bildung
des von mir als Ohr gedeuteten Apparates specifische Differenzen con-
statiren kônnen.
Auf die komplizirte Frage, wie der Fortpflanzungsapparat in Corréla-
tion mit den tibrigen Teilen des Organismus steht, kann ich hier natûr-
lich nicht specieller eingehen und muss mich mit dem Hinweis begnïi-
gen, dass dieser noch wenig untersuchte Zusammenhang dui'ch die Kas-
tration und b?i den sogenannten halbirten Zwittern deutlich zu Tage tritt.
Ueber die dominierende Stellung des Sexualapparalos am Organismus
W. PETERSEN — BEDEUTUNG DER (4ENERATION80RGANE 223
dom Soma gegeniiber kôunen wir uns niclit wundern, wenn wir die
Stufenloiter der Lebeweseii von den niedersten zii den hoclisten FoniH'ii
durchgehen, und wenn wir uns von dem landlâutigcn Vorurtcil inimcr
melii' frei gemacht haben werden, als sei der rein somatische Teil des
Organismus die Hauptsache und das Wesentliche, wahrend es nur der
unserer directen Beobachtung ani leicbtesten zugangliche Teil ist. Vcr-
ânderungen im Ccntrum, Stôrungen des Gleichgewichts irgend welcher
Art im Centralorgan, bilden den Ausgangspunkt fur Abânderungen
nach der Periphei-ie hin. Zu dieser Annahnie werden wir immer mehr
gedrangt, und so allein kônnen wir eine plausible Erklarung fiir die
unendliche Fiillc der Formverscliiedenheiten gewinnen, die uns die ein-
zelnen Telle des Sexualapparates, derKeimdrûsen sammt den mit ihnen
im directesten Zusammenhang stehenden Hilfsapparaten, darbieten.
Nun konnte nian freilicli meinen, dass umgekehrt Veranderungen an
der Perii)lierie, am Soma, das Ursprïmgliche seien, und dass die Natur-
ziichtung, bildlich gesprochen, sich des Sexualapparates bediente, uni
durc'h physiologische Trennung der Formengruppen neue Charactere
artlich zu fixieren.
Die Untersuchung dieser Môglichkeit hat einen wesentlichen Teil
meiner Arbeit gebildet, und ich glaube als Résultat meiner Untersu-
chungen den Satz verteidigen zu kônnen, dass bei den Schmetterlingen
wenigstens fur ganz grosse Gruppen von Arten dieser Modus der Artbil-
dung auszuschliessen und die Naturzûchtung als Erklârungshypothese
in den Ruhestand zu versetzen sei.
Ich wahlte hier grossere Gruppen von Arten aus, bei denen die einzi-
gen arttrennenden Charactere zweifellos indifférente waren, wie z. B.
in der Gattung Tephroclystia (Eiqnthecia), Scoparia, der Zancloguatlia-
Gruppe und andere. Es zeigte sich nun die erstaunliche Tatsache, dass
jene âussern, indifferenten Unterscheidungsmerkmale fur die einzelnen
Arten geradezu verschwindend zu nennen waren im Verhâltniss zur
specifischen Ditterenzierung des Geschlechtsapparates und nicht nur in
den Teilen des Apparates, wo noch die Spur eines Verdachtes vorliegen
konnte, als handle es sich um coadaptive functionelle Abânderungen,
und nicht nur in einem einzelnen Telle des Apparates, sondern oft auf
der ganzen Linie von den Keimdrûsen bis zu den Duftapparaten. Beson-
ders waren es die im Innern des Abdomens liegenden Telle des weibli-
chen Apparates, die eine liberraschende Fûlle von Formverschiedenheiten
boten. Dem praktischen Lepidopterologen gegeniiber werde ich mich viel-
leicht am deutlichsten ausdrïicken, wenn ich sage, dass es nach den in-
nern morphologischen Merkmalen der Bursa copulatrix, des Ductus
seminalis und dos Receptaculum seminis nicht schwieriger ist, zwei nahe
verwandte Eupithecien oder Scoparien artlich zu trennen, als etwa zwei
Arten der Gattung Vanessa nach ihren âusseren Merkmalen.
224 r*" SîXTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
Hier giebt es keinen andern Ausweg fiii* die Erklârung, als die All-
macht der Naturzûchtung fallen zu lassen, da os sicli nur uni minime
arttrennende j\Iei'kmale in Fiirbung und Zeichnung liandelt, zu deren
Erhaltung und artiicher Fixierung der ganze Sexualapparat umgestaltet
sein mûsste, wâhrend die âussern Mei'kmale docli durchaus indiflferenter
Natur sind.
Da reicht fernor aucli die Erklârung durch geographische Isolierung
nicht aus, da die betreffenden Arten auf beschriinkten Fluggebieten neben
einander leben, — hier versagt aucb dasLAMARK'scheErklarungsprincip;
denn es handelt sich um Organe, die der Regel nacli nui- einmal im Leben
in Function treten.
Es bleibt somit nur noch die Annahme iibrig, dass bei diesen Gruppen
von Arten die artlicbe Divergenz ihren Anfang genommen liât mit einer
morphologischen Differenzierung des Gescblechtsapparates, die zu einer
physiologischen Isolierung der Individuengruppe geiïihrt bat,
wâlirend durch dièse physiologische Isolierung wiederum auch inditie-
rente Charactere an der Peripherie des Sonia durch Reinzùchtung zn
Artcharacteren werden konnten.
Wie weit dièses Princip der physiologischen Isolierung auf
morphologischer Grundlage zur Entlastung der Naturzûchtung
beitragen kann, wird die Zukunftlehren; einstweilen handelt es sichum
einen Versuch, eine Summe neiier Tatsachen unter einen einheitlichen
Gesichtspunkt zu bringen mit deni trostreichen Ausblick, den uns das
Wort Baco's von Verulam gewahrt: Veritus potins ex errore emergit,
quam ex confusione.
Démonstration des Bakterienkernes.
Von Prol". F. YEJDOVSKY (Prag).
In dem Garschina-See im Rhatikon lebt in grosser Menge eine Gam-
inams-Art {G. Zschokkei Vejd.), welche von vielen Parasiten infiziert
ist. Von diesen ist gewiss das Interessanteste eine Baktcrium-Art. diezu
Tausenden in der Hîemolymphe des Krebses ihr Dasein fristet. Reforent
hat dièses Baktorium als B.gammari im « Zentralblatt fur Bakteriologie »
(1901 und 1904) beschrieben und namentlich dem hier iiber jeden Zweifel
vorkommondcn Zellkerno die Aufmorksamkoit gowidmet. Referont niacht
auf die moglichon Untorschiodc zwischon dor Entwicklung dièses Bak-
teriums und andern, meist als koi'ulose aufgofasste Bakterien. aufmoi-k-
sam. Indessen sind in dioser Richtung noue Beobachtungen an Ort und
Stelle anzustellen und in vcrschiedonen Jahreszoiton zu wiederholen.
A. LOOS — ANCYL08T0MUM 225
Rotèrent spriclit dio Hoffnung aus, dass es in Anbetracht der definitiven
Stolliing deii BakteriniH gammari im Système den einheimischen Zoologen
gelingen wird, dies(> Fragen bald und befriedigcnd zu beantworten.
Réfèrent ladet die Fachgenossen ein, das ausgestellte Praparat zu
besichtigen.
Siehe : F. Vejdovsky. Ueber den Kern der Bakterien und seine Teilung.
In : Centralbl. f. Bakteriologie, H. Abt., XL Ed., N" 16/18, 1904.
Diskussion.
Prof. ScHAUDiNN schliesst sich dem Antrag des Referenten an.
Die Verànderung der tierischen Zelle wàhrend
der Verjùngung und der Veraltung.
Von Prof. CH. S. MINOT (Boston).
L'auteur n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
Die Wanderung der Ancylostomum- und Strongyloides-
Larven von der Haut nach dem Darm.
Von Dr. A. LOOSS (Cairo).
Das Folgende ist eine kurze Uebersicht uber die Versuche, die ich mit
den Larven von Ancylostomum- und Strongyloidesa.rteTï angestellt habe,
um ihre Wanderung von der Haut nach dem Darme in den Einzelbeiten
kennen zu lerneu. Die ersten Beobachtungen, die mich zu dem Scblusse
fûhrten, dass das Ankylostoma des Menschen noch auf einem anderen
Wege als dem durch den Mund in seinen Wirt gelangen mtisse, liegen
bei-eits eine Reihe von Jahren zuriick. Ich hatte versucht, die reifen Lar-
ven auf Tiere zu ilbertragen, um ihre Métamorphose zum geschlechts-
reifen Tiere zu studieren. Dièse Untersuchungen wurden in Alexandrien
angestellt zur Zeit als die Choiera dort herrschte, und sie wurden in
demselben Laboratorium vorgenommen, in dem auch die Leichenteile
behufs bakteriologischer Feststellung der Choiera untersucht wurden.
Es ist unschwer einzusehen, dass es unter diesen Yerhâltnissen in meinem
ureigensten Interesse lag, die Beziehungen zwischen den Handen und
dem Munde auf das genaueste zu ûberwachen ; ausserdem wusste ich,
VI<' CONGR. INT. ZOOL., 1904. 15
22fi 1™ SECTIOX — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
dass (las Ankylostoma ein g(?tahrliclier Gast des menschlichen Kôrpers
ist, imd dass es duj'ch den Mund erworben wird. Trotz aller bewusst und
systematiscli angewandton Vorsichtsmassregeln fand ich mich einige
Monate spater ausserordentlich stark mit dem Parasitcn behaftet ; aus
deni. was ich gesagt habp, wird es aber verstàndlich werden, dass ich die
Moglichkeit, dièse Infektion konne durch den Mund crfolgt sein, positiv
in Abrede stellte, obwohl und trotzdem ich zunachst keiuerlei Vermutung
dariiber batte, wie sie in Wirklichkeit erfolgt sein konnte. Kurze Zeit
spater (im Sommer 1897) fand ich durch Zufall, dass die Ankylostoma-
larven, wenn sie auf die Haut des Menschen gelaiigen, sich in dioselbe
einbohren; ein am lebenden Menschen vorgenommenes Experiment (bei
dem die Larven auf ein zu amputierendes Bein eine Stundevorder Ope-
ration aufgeti-agen und spater in Schnitten durch die Haut wiederge-
funden wurden) zeigte, dass sie dabei hauptsachlich die Haarfollikel als
Eintrittspforte benutzen, in diesen bis zur Haarzwiebel vordringen und
von da aus in das Corium iibertreten. Fur mich personlich war es von
vornherein klar, dass es sich in diesem Eindringen der Larven in die
Haut nicht uni ein zufâlliges und bedeutungsloses Phanomen haudeln
konnte, sondern dass es einen tieferen Sinn haben musste. Es ware fer-
ner nicht rccht einzusehen gewesen, warum die Larven, nachdem sie sich
in die Haut eingebohrt hatten, nun gerade in dieser verbleiben und nicht
die Fâhigkeit besitzen soUten, von der Haut aus auch noch weiter im
Kôrper vorzudringen; glûckte es ilinen dabei, auf irgend eine Weise in
den Darm zu geiangen, dann war eine Erklilrung fiir meine eigene In-
fektion gegeben, denn die Gelegenheit zum Eindringen in die Haut der
Hjinde hatten die Larven wâhrend meiner fruheren Expermiente reich-
lich gehabt. Ich habe nach wiederholter, eingehender Priifung der Ver-
hâltnisse die Behauptung ausgesprochen. dass dieser zweite Infektions-
modus tatsachlich existiere. Meine Angaben sind einem allgemeinen
Zweifel begegnet und von Seiten italieniseher Autoren sogar positiv als
unrichtig bezeichnet worden auf Grund von Experimenten, die samtlich
ein négatives Résultat ergeben haben soUen. Ich habe daraufhin noch-
mals einen Versuch am Menschen gemacht unter Bedingungen, die eine
zufâllige anderweite Infektion so gut wie volligausschlossen. Es handelte
sich um einen Krankenwârter des Kasr-el-Aini-Hospitales, der bereits fi
Jahre im Dienste war, wahrend dieser Zeit teils im Hospitale, teilsin der
Stadt Cairo gelebt hatte, und bei der Untersuchung sich alsfrei von An-
kylostoma erwies. 71 Tage nach der Auftragung einer reichlichen An-
zahl reifer Larven auf seinen linken Vorderarm konnten in seinen Stiih-
len zum ersten Maie Ankylostomaeier nachgewiesen werden, und zwar
durchschnittlich etwa zwei in einei- Kotmasse von ca. 4 cmm. In der
nachsten Zeit stieg die Anzahl der Eier merklich und nach etwa andert-
halb Monaten fanden sich im Mittel zwischen 25 und 35 in einer Kot-
A. LOOS — ANCYLOSTOMUM 227
masse von dei- obon angegebencn Gi'osse. Dièse Zahl ist bis heute, d. i.
wahreiid eiiier Zeit von 1 '/._, Jahren, ini Grossen und Ganzen konstant
geblieben. Leider benierke ich, dass ich meinc speziellen Notizen ùber
die vorgenommenen Zahlungen der Eierentwederin Cairogelassen oder
auf der Reisc verloren habe; ich muss niicli deshalb hier auf die eben
gemachten allgemeinen Angaben beschrânken ; die letzte, Mitte Juli diè-
ses Jahres angestellte Zahlung ergab bei 3 Praparaten aus demselben
Stuhle 39, 2!) und 33, iui Mittel also 34 Eier. Dièse Konstanz in der Zahl
der in den Stûhlen meiner Versuchsperson erscheinenden Eier weist
nieines Erachtens pnsitiv darauf hin, dass nach der Iiifektion durch die
Haut kein Zuwachs in der Zahl der vorhandenen Parasiten. d. h, keine
neue Infektion erfolgt ist. Der Mann war vordem Expérimente frei von
Ankylostoma, und produziert nach dem Expérimente eine durch 1 '/a
Jahre hindurch sich nahezu gleichbleibende Anzalil von Wurmeiern; es
ist mil- vorgeworfen worden, dass ich bei diesem Expérimente in irgend
eiiier VVeise getauscht worden sei; das, was ich hier iiber das Résultat
gesagt, spricht nient dafûr. Uebrigens soll dleser Versuch bis zum Ende,
d. i. bis zum allmahlichen Erloschen derintoktionauf natûrlichem Wege
fortgesetzt vverden.
Bei dem eben besprochenen Expérimente, eI)enso wie bei meiner ei-
genen Infektion, waren nur der Anfang und das Ende eines natûrlichen
Vorganges objektiv nachweisbar gewesen ; was dazwischen lag, entzog
sich einstweilen unserer Kenntnis; um es festzustellen, war das Experi-
ment am Tiere unerlâsslich, Nachdem es mir gelungen war, das mensch-
liche Ankylostoma — wenn auch immer nur in wenigen Exemplaren —
auf dem Wege durch den Mund in ganz jungen Hunden bis zur Ge-
schlechtsreifc zu erziehen, lag die Wahrscheinlichkeit vor, es in densel-
ben Versuchstieren auch auf dem Wege durch die Haut bis in den Darm
zu bringen; spatere Vei-suche haben ergeben, dass dies in der Tat môg-
lich ist. Fur den Anfang erschien es mir jedoch wûnschenswerter, unter
moglichst natûrlichen Bedingungen zu arbeiten, und ich wahlte zu den
Versuchen deshalb das Ancylostomum canimim, welches im Hunde sei-
nen normal en Wirt hat. Bei den beiden ersten Versuchen, welche mit
dieser Species angestellt, und in denen eine reichliche Anzahl von Lar-
ven auf die Haut des Rumpfes aufgetragen wurden, erlagen die Ver-
suchstiere bereits am 10. Tage einer akuten Ankylostomiasis, d. i. genau
soschnell,alsobsie durch den Mund infiziert worden waren. DieLarven
mussten hier also innerhalb von etwa 24 Stunden nach dem Darme ge-
langt sein; dièses Résultat warauffallend. Wàhrend beim Menschen zwi-
schen der Infektion und dem Erscheinen der ersten Eier in den Stiihlen
ca. 70 Tage verflossen waren, wiirde deivselbe Prozess bei den Hunden,
wenn sie nicht vorzeitig erlegen wâi-en, etwa 30—3.5 Tage, d. i. also nur
die Hâlfte der Zeit, in Anspruch genommen haben. Ich war anfanglich
228 T" SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
dei' Ueberzeiigung, dass dièse Verschiedenheit ihi-e Ursache liabe in der
verschiedenen Eiitfernung der Infektionsstelle vom Darme. Beim Meii-
schen waren die Larven auf den Unterarui dicht am Handgelenke appli-
ziert woi'den, sie hatten also erst die ganze Lange des Armes zu durcli-
wandern, elie sie in die Nâhe des Verdauungstractus gelangen konnten ;
boi den Hunden dagegen braucliten sie nur die Bauch- oder Brustwand
zu durchsetzen, um sich in unmittelbarer Nâlie des Darmes zu betinden.
Etliche weitere Versuche schienen dièse Annahme zu bestâtigen. So fan-
den sich bei einem jungen, etwa 3 Monate alten Hunde, der von der
Baucbwand aus infiziert und 4 Stunden nach der Infektion getôtet wor-
den war, zalilreiche Larven noch ini Coriuni, sehr zahlreiche im subcu-
tanen Gewebe und einige bereits in den oberflachlichen Schichten der
Bauchmuskulatur unter der Infektionsstelle. Bei einem anderen, in der-
selben Weise intizierten, aber bereits ca. 8 Monate alten Hunde, der 6
Stunden nach der Infektion getôtet worden war, fanden sich die Larven
dagegen samtlich noch im Corium der Haut oder in den Haarfollikeln
und ihren driisigen Anhangen. Auf diesen letzteren Versuch werde ich
noch zuriickzukommen haben.
Auf diesem Stadium wurden meine Untersuchungen durch eine mehr-
monatliche Abwesenheit von Cairo unterbrochen, wahrend deren mir
iiberdies das lebende Infektionsmateiial von Ancylostomiim canimim
ausging; erst Anfang dièses Jahres (1904) war ich im Stande, sie teils
mit den ebengenannten Species, teils mitdem menschlichen Ankvlostoma
wieder aufzunehmen. Hierbei stellte sich nun immer unzweifelhafter
heraus, dass meine bisherige Annahme iiber den von den Larven einge-
schlagenen Weg zum Darme nicht richtig sein konnte. Wohl gelang es
nach ontsprecliender Zeit immer, die Larven tiefer in der Muskulatur
der Kôrperwand. zum ïeil von der Infektionsstelle weit entfernt, ja so-
gar im Innern des Korpers, anscheinend im Peritoneum, aufzutinden ;
stets aber stand die Zahl dieser Larven in keinem Verhâltnis zu der
Zabi derjenigen, die auf die Haut appliziert woi'den waren. In keinem
Falle konnten sie dagegen frei in der Leibeshohle, im Mesenterium oder
endlich in der Wand des Darmes nachgewiesen werden, obwohl von die-
sem ganze Stiicke in Schnitte zerlegt und genau durchgesehen wurden.
Der von den Larven in Wirklichkeit genommene Weg musste ein ande-
rer sein als der, auf den die ersten Versuchsergebnisse scheinbar hinge-
deutet hatten. Um ihm auf die Spur zu kommen, wurde zunâchst das
Verhalten der Larven innerhalb der Haut nochmals einer genauen Prû-
fung uuterzogen. Hierbei fanden sich bei einem zirka 3 Monate alten
Hunde, der mit den Larven von Ayicylostowum diioderiale infiziert und
20—22 Stunden nach der Infektion getôtet worden war, einige Larven
vollkommen deutlich im Innern von Hautvenen. Wenn dièses Verhalten
ein normales war, dann liess sich annehmen, dass die Larven mit dem
A. LOOS — ANCYL08T0MUM 229
Blutsti'ome nach clcm rechten Herzen uncl von dort in dicLungogpfiilirt
wiirden. Indieser konnte es ilmen ferner nicht schwoi' sein, aus den fei-
neren Vei'âstelungen der Lungenarterie in die Luftwege ûberzutreten,
und von diesen aus lag dann durch Tracliea, Keliikopt' und Oesophagus
ein freier Weg nach dem Darme vor ihnen.
Schon die ersten Versuche, die Larven auf diesem Weg zu finden, er-
gaben ein durchaus positives Résultat und liessen keinen Zweifel darû-
ber, dass hier der normale Weg vorlag, auf dem sie nach dem Darni ge-
langten. Die interessantesten Verhaltnisse bot ein jungcr Hund dai-, der
zweimal mit Ancylostomum caninurn infiziert und 77 Stunden nach der
ersten und 5 Stunden nach der zweiten Infektion getôtet worden war.
Hier fanden sich auf Schnitten durch die Lunge zahlreiche Larven in
den Alveolen und den feineren und grôberen Bronchien; in der frisch
abgeschabten Schleimhaut des untersten, etwa 3 cm. langen Telles der
Trachea, der auf Deckgliiser ausgestrichen worden war, konnte ich spa-
ter noch 399 Ankylostomalarven zâhlen und dabei waren von den wirk-
lich vorhanden gewesenen sicher eine ganze Anzahl verloren gegangen.
Ebenso zahlreiche Larven fanden sich auf Schnitten durch den oberen
Tell der Trachea, die meisten freiauf der Schleimhaut wandernd, andei-e
in dieselbe eingedrungen, und noch andere endlich im Innern der
Schleimdriisen der Lufti-ôhre. Dasselbe Bild botderKehlkopf;auch hier
frei wandernde Larven neben anderen, die in das p]pithel und zum Teil
tief in die Drûsen eingedrungen waren. Schliesslich konnten Larven auch
im Oesophagus nachgewiesen werden, sowohl in dem frisch abgeschabten
Schleime, als auch spjiter auf Schnitten durch die iibrig gebliebenen Telle
des Oesophagus. Im Gegensatz zum Oesophagus erwles sich die Mund-
hôhle vollkommen frei von Larven, obwohl Ihr Epithel sowie das der
Zunge in nahezu ganzer Ausdehnung abgeschabt und genau untersucht
wurde. Die in den Bronchlen und in der Trachea vorhandenen Larven
waren fast ohne Ausnahme deutlich gewachsen, und die meisten zeigten
berelts die verschledensten Stadlen In der Anlage der provlsorischen
Mundkapsel, dagegen hatte keine schon die Hâutung durchgemacht,
durch welche dièse Mundkapsel frei wird. Im Darme endlich fanden sich
eineMengejunger Ankylostomen. die grôssten etwa 2 mm. langund von
diesen aus aile môglichen Uebergange zu den Larven, wiesiein der Tra-
chea vorhanden waren. Bel diesem Hunde fand sich somit ein vollstiln-
diger, ununterbrochener Strom von Larven von der Lunge aus bis zum
Darme und es zeigte sich gleichzeitig, dass der Wachstum der jungen
Parasiten schon in der Lunge seinen Anfang nimmt.
Etwas schwieriger war der Nachweis der Larven auf ilirem Wege von
der Haut nach der Lunge. der mit dem Blutstrome offenbar ziemlich
schnell zurïickgelegt wii'd. Doch gltickte es mir mehrmals, sie in Schnit-
ten durch das Herz und verschiedene grôssere Veneu aufzufinden. Bel
230 1'" SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
den Versuchen, die Larven in den Blutgefassen zu tretîen, ergab sich
noch ein anderes wichtiges Faktum. Bei einem ganz jungen, etwa 3 Wo-
chcn alten Hunde, der mit Ancylostonium duodenale infiziei't uiid etwa
2 Stunden danach getôtet worden war, fanden sich auf Flâchenschnitten
dui'cli die Haut ganze Schwarme von Larven an der Basis des Coriums
diclit liber der Hautmuskellage und anscheinend frei im Gewebe, Auf
Querschnitten durch benachbarte Hautstucke jedocb zeigte sich, dass
einzehie der Larven in Blutcapillaren und andere unzweifelhaft in
Lymphgefassen eingeschlossen lagen. Demnach schienes, alsobauch
die letzteren von den Wiirmern als Weg benutzt wurden. Wenn dies der
Fall war. dann musste die Mehrzahl der Larven die Lymphdrusen, be-
sonders also die Achsel- und Leistendriisen, passioren, und in diesen
niussten sic aller Voraussicht nach auch leicht nachzuweisen sein. Eine
Untersuchung der Lymphdrusen zu geeigneter Zeit ergab dennauch ein
durchnus positives Résultat. Ich will hierzunachst l)eilâufig erwahnen,
dass die Leisten- und Achseldriisen etwa 3 Stunden nach der Applikation
zahlreicher Larven auf die Haut intensiv anzuschwellen beginnen und
etwa 4 Stunden spiiter das 5— 8 fâche ihresursprùnglichen Volumenser-
i'(>ich(>n kônnen; nach 24 Stunden ist dièse Schwellung meist mehr oder
niiiider voUkominoii wieder geschwunden. Untersucht man nun die fri-
schen Lymplidriiscn im Zupf- oder Quetschpraparat zu einer Zeit, wo
die ersten Lai-ven in ihnen ankommen, dann sieht man dièse in ihren
charakteristischen Bewegungen zwischen den Lymphzellen umherwan-
dern ; nur etwas langsamer als sonst sind dièse Bewegungen, gleich als
ob es den Ticren schwerer wûrde, zwischen den Zellen vorwârts zu kom-
men. Untersucht man einige Stunden spater, dann finden sich unter den
jetzt zahlreicher gewordenen frei beweglichen Larven immer einige, auf
deren Korperobeitlache sich Lymphzellen in grôsserer oder geringerer
Zahl so festgesetzt haben, dass den Larven das Vorwârtskommen âusserst
erschwert oder schliesslich gânzlich unmôgiich gemacht ist; sie machen
noch langsam schlangelnde Bewegungen. ohne sich von der Stelle zu be-
wegen. Noch spater endlich findet man dièse Lai'ven von einem dicken
Besatz von Lymphzellen umhiillt und voUig bewegungslos, ihre inneren
Organe triibe und kôrnig, mit andei-en Worten dem Absterben nahe oder
gânzlich abgestorben. Demnach fungieren die Lymphdriisen hier, wie
auch bei anderen Infektioiien, als Sicherungsorgane fur den Kôrper, in-
dem sie schàdliche Keime festhalten und abtôten. Die Ankylostomalar-
ven, die auf dièse Weise abgefangen und unschadlich gemacht werden,
sind anscheinend diejenigen, denen es nicht innerhalb relativ kurzer Zeit
gelingt, den Ausgang aus den Drilsen zu finden ; die anderen setzen
ihren Weg in den Lymphgefassen fort und gelangen schliesslich durch
den Ductus thoracicus oder den rechtsseitigen kleineren Lymphstamm
in den venôsen Kreislauf, wo sie mit den von Anfang an in die Yenen einge-
A. LOOS — ANCYLOSTOMUM 231
druiigciienLarvenzusaminontretî'eu. Soweitmeiuebishci-igonBeobachtun-
tungen einenSchluss zulassen, sclieiiicn die Larven ziicrst die Lyiupligo-
t'asse zu bevoi'zugen und erst spâter in die Venen eiiizudringon.
Ein Uinstand nun, der die systematischen Untersucliungen iil)ei' die
Wanderung der Lai'ven betrachtlich erschwert, ist die ganz auffallend
vei'schiedene Geschwindigkeit, mit der der Prozess im einzelnen Falle
verlauft. Ich habe sdion erwahnt, dass ich die Ursache dieser Verschie-
denheit zuerst in der verschiedenen Lange des Weges suchte, den die
Larven imjeweiligen Falle von der Haut nach dem Darmezurûckzulegen
haben. Spiitere Erfahrungen baben jedocb gezeigt, dass dièse Erklarung
unhaltbar ist. Ich verweise hier auf das olien erwahnte Experiment an
einem 8 Monate alten Hund, bei deni sich die Larven des Ancylostomum
caninum (also in ihrem natûrlichen Wirte) 6 Stunden nach der Infek-
tion noch sâmtlich in dei- Haut befanden ; dagegen waren sie bei einem erst
3 Wochen alten Hunde 2 Stunden nach der Infektion bereits in die
Lymphdriisen vorgedrung(»n, hatten also einen nicht nur relativ, sondern
auch absolut grôsseren Weg zui-ùckgelegt, als in dem ersteren Falle.
Demnach scheint es mehr das Alter der Tiere zu sein, welches bestim-
mend auf die Geschwindigkeit der Wanderung dei' Larven einwirkt;
diese Erklarung bat bis auf weiteres die meiste Wahrscheinlichkoit fiir
sich und passt auf aile von mir angestellten Versuche. Ueberdies kann
man sich leicht vorstellen, dass die weicheren Gewebe junger Tiere den
Bohrbewegungen der Parasiten weniger Widei-stand entgegensetzen ; es
gelingt dieseu, leichter und schneller in die Gefasse einzudringen, sie
gelangen in grosserer Zabi gleichzeitig in die Lunge und von da in den
Darm, und ihre schadlichen Einwirkungen auf den Organismus des Wir-
tes summieren sich derart, dass sie tôtlich werden konnen. Bei âlteren
und alten Tieren verlangsamt sich das Eindringen der Larven in die Ge-
fasse etc. iinmer mehr; vielen Larven gelingt es, nach an mir selbst ge-
machten Erfahrungen, iiberhaupt nicht, in ein Blut- oder Lymphgefâss
einzudringen und nach dem Darmczu gelangen : auf diese Weise verlauft
der ganze Infektionsprozess schleichender und ohne ausserlich wahrnehm-
bare Symptôme.
Was ich bisher gesagt habe, bezieht sich speziell zuniichstauf die Lar-
ven der Ancylostomunmvton, bat aber, soweit meine bisherigen Ver-
suche gezeigt haben, in ganzer Ausdehnung auch Gûltigkeit fur die Lar-
ven der Arten des Genus Strongyloides. Dass die filariformen Larven
von S. stercoralis die Fâhigkeit besitzen. aktiv in die Haut von Sauge-
tieren einzudringen, ist von van Durme an Meerschweinchen erwiesen
worden. Mit diesem Nachweise war fiir mich persoulich bereits die Ge-
wissheit gegeben, dass diese Larven ebenfalls von der Hautaus nach dem
Darme zu wandern vermochten. Ein an mir selbst angestelltes Experiment
bat diese Ueberzeugung bestâtigt. Ich muss hierzu zunachst bemerken^
232 1''" SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
dass nieine frûhere Infektion mit Ankylostoma Anfang des Jahres 1903
spontan erlosclien war. Bis gegeii Eiide des Jahres 1902 war es mir in
jedem Falle môglich gewesen,inineinen Stûhlen iioch vereinzelte Anky-
lostoma-Eier nachziiweisen ; von Anfang 1903 abgelangdiesnichtmehr;
selbst gaiize Stûlile, die mit Tiei'kohle zin* Kultur angesetzt worden wa-
ren, lieferten beim Ausziehen mit Wasser keine Larven inehr. In diesen
wicdcrholten und tibei'einstimmend negativen Befunden kann wohl der
sichere Beweis ei'blickt werden, dass ich von 1903 ab keine Ankylostoma-
wiirmer mehr behei'bergte. Anfang dièses Jahres (1904) erhielt ich zur
Untei'suchung ans dem Kasr-el-Aini-Hospital einen Stuhl,doi' die*%vm-
[/yloides\a.r\en anscheinend rein, d. i. ohiie Beimengung von Ankylosto-
ma-Eiern enthielt. Dièse Stûhle wurden zur Vornahme eines Expéri-
mentes kultiviert und dann mit Wasser ailsgezogen; es ergabsichdabei.
dass ausser den Stro)igyloides\a.i'\en doch einige, wenn auch nur wenige
Ankylostomalarven vorhanden waren. Von dieser Kultur applizierte
ich Ende Marz 1904 einige hundert Larven auf meinen linken Un-
terarm und breitete die Flûssigkeit mit der Pipette auf eine grôss(>re
Flache ans. Infolge dièses Umstandes und der geringeu Zahl der auf-
getragenen Larven blieben die frûher beobachteten Symjjtome aus, da-
gegen zeigte sich in unmittelbarem Anschhiss an das Experiment eine
Erscheinung, die ich schon wâhrend der Dauer meinoi- ersten Infektion
zu wiederholten Malen ameigenenKôrperbeobachtet batte und die in der
medizinischen Litteratur unter den Namen creeping disease. creep-
ing éruption, Hautmaulwurf mehrfach beschrieben worden ist.
Bisher war als Ursache dieser eigenttimlichen Hauteruption, soweit ich
sehen kann, nur in einem Falle eine kleine, etwa 1 mm. lange Fliegenlarve
aufgefunden worden; nach den an mir selbst gemachten Erfahrungen
kann es indessen keinem Zweifel unterliegen, dass dicht unter der Haut
wandernde Ancylostomum- und Sfrongyloides\RVWGn die gleiche Alïektion
ebenfalls hervorzubringen ira stande sind. Ani 64. Tage nach dem Ex-
periment fand ich in meinen Stûhlen zum ersten Maie Strongyloides-
larven und auch ein Ankylostoma-Ei. Der Befund konnte bei allen sj)a-
teren Untersuchungen bestatigt werden, und jetzt liegen die Verhàltnisse
so, dass sich in jedem Kotpartikel von der frïiher bereits angegebenen
Grosse (ca. 4 cinm.) 2 — 3 Strongyloides\av\en, dagegen in jedem dritten
Praparate erst ein Ankylostoma-Ei findet. Mit diesem Expérimente halte
ich den Beweis erbracht, dass auch fiir Stroug yloides stercoralis diç^ielhen
zwei Infektionsmodi bestehen, wie fiir die Ancylostomumarten.
Ueber die Détails der Wandei-ung der Sfrongyloides\?iVwen waren be-
sondere Untersuchungen ûberfliissig, da sich dièse Détails nebenbei bei
einigen Yersuchen mit .4. catnnuw ergaben. Einer der jungen. wild
eingefangenen Fûchse. der mir das Infektionsmaterial mit dem eben ge-
nannten Ankylostoma lieferte, war ausser mit diesem auch mit einer
H. SPEMANN — LIN8ENBILDUNG 233
StrongyloidesRvt behaftet, derea Larven ich von denjeuigen des S. ster-
'coralis bis aiif Weiteres nicht zu unterschoiden vermag. Ich kann des-
halb noch nicht sagen, ob ich mit S. stercoralis oder mit ciiier anderen
•Species experimentiert habe; im ganzen dûrfte die Speciesfrage hier nur
von iintergeordneter Bedeutung sein, da anzunehmen ist, dass aile Stron-
f/f/loidesetrien sich biologisch gleich verhalten. Bei den mit dem gemisch-
ten Infektionsmateriale vorgenommenen Experimenten fand ich die
StrongyIoides\ai'\Qi\ an alien Stellen unter den Ankylostomalarven wie-
der, woraus hervorgeht, dass sie mit diesen den gleichen Weg genom-
men hatten.
Die Resultate meiner bisherigen Versuche lassen sich in folgenden
Satzen zusammenfassen : Fiir die Arten der Gattungen Ancylostomimi
und Htroncjyloides besteht neben dem Wege durch den Mund ein zweiter
Weg durch die Haut, auf dem die reifen Larven in ihren Wirt zuriick
gelangen kônnen. Ersterer Weg wird passiv, letzteror aktiv, und zwar
in der W^eise zurïickgelegt, dass die Larven, nachdem sie sich in die Haut
eiiigebohrt haben, in oberfiâchlich gelegene Lymphgefasse oder Venen
eindringen und in diesen durch das Herz nach der Lunge gefiïhrt wer-
den. Hier treten sie aus den Blutwegen in die Luftwege tiber, und wan-
dern schliesslich durch Trachea, Kehlkopf und Oesophagus nach dem
Darme. In den Lymphdrûsen wird anscheinend stets eine Anzahl zu-
riickgehalten und unschâdlich gemacht. Die Larven gelangen um so
leichter, schneller und in um so grôsserer Zabi an ihren Bestimmungs-
ort, je jiinger die befallenen Individuen der Wirtstiere sind. Bei alten
Wirten bleibt eine grôssere oder geringere Zahl von Larven in den Ge-
weben des Korpers zuriick, wo sie, wenn sie dicht unter der Oberhaut
umherwandern, die als ci-eeping éruption etc. bekannte Hautaflfektion
hervorrufen kônnen. Sie vermogen sich als wandernde Larven ungefâhr
ebenso lange wie die erwachsenen Wûrmer, i. e. etwa 5 Jahre am Leben
zu erhalten.
Ueber Linsenbildung nach experimenteller Entfernung der
primàren Linsenbildungszellen.
Von D'' H. SPEMANxN (Wlirzburg).
Durch friiher mitgeteilte Expérimente hatte sich feststellen lassen,
dass die Bildung der Linse des Froschauges nicht erfolgt, wenn der
Augenbecher verhindert wurde die Epidermis zu berûhren. Da direkt
234 1"" SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
schàdigentle Eintiûsse ausgeschlossen werden konnten, so ergab sicli
daraus, dass zur Linsenbildung ein auslôsendor Reiz des Augenbechers
auf die Epidermis nôtig ist. Die Expérimente, liber die ich jetzt zu
berichten liabe, betrelïen die durcli meine Versuche noch offen gelassene,
ul)rigens schou von andern Autoren behandelte Frage, ob die Linsen-
bildung nur an einer besonders dazu determinierten Stelle ausgelôst
werden kann, oder aucli an andern Teilen der Epidermis.
Die Exi)erimente bestanden darin, dass an Embryonen von Triton
tœniatus die Kuppe der primaren Augenblase mit den i)rimàren Linsen-
bildungszellen oder in etwas spâterem Stadium der aussere Teil des
Augenbechers mit der eben sichtbar gewordenen ersten Linsenanlage
entfernt wurde.
Dièse Expérimente ergaben:
r In vielen Fàllen blieb das mehr oder weniger regenerierte Augen-
riidiment in der Tiefe, ohne die Ejjidermis zu beriihren ; es entstand an
di(^ser keine neue Linsenanlage.
2" In andcren zalilreichen Fallen erreichte der regenerierte Augen-
beclier die Epidermis ; es entstand an ihr eine neue Linse, die sich in
normaler Weise weiter entwickelte.
3" In eine m Fall, wo der Augenbecher die Epidermis niclit er-
reiclien konnte, entwickelte sich am oberen Irisrand eine deutliche
kleine Linsenknospe, wie sie Colucci nach Verstïimmelung des Auges,
G. WoLFF nach reiner Linseuextraktion gefunden haben.
Aus diesen Tatsachen folgt, dass nicht nur die primaren Linsenbil-
dungszellen, sonderu zum mindesten auch die Zellen in ihrer nàheren
Umgebung befahigt sind, auf einen vom Augenbecher ausgehenden Reiz
mit LinsenbiUlung zu antworten. Dasselbe schloss bekanntlich sclion
frûher C. Herbst mit Wahrscheinlichkeit aus gewissen Missbildungen,
I). Barfurth aus Experimenten an Hûhnerembryonen und neuerdiugs
W. H. Lewis aus eigens hiezu angestellten, sehr beweiskraftigen Trans-
plantations- und Yerlagerungsversuchen an Froschembryonen.
Ferner gestattet der Fall von Linsenregeneration aus dem oberen
Irisrand eine etwas eingehendere Analyse der bekannten WoLFF'sclien
Entdeckung. Dièse gaiize Frage scheint mir durch die nun experimentell
festgestellte Fâhigkeit des Augenbechers, sich aus indifferentem ecto-
dermalem Material eine Linse aufzubauen, in ein neues Stadium einge-
treten zu sein.
Die Belege iïir die tatsâchlichen Angabcn und die nahere Ausfiih-
rung der theoretischen Folgerungen werden an anderem Ort mitge-
teilt werden.
E. GODLEWSKl — REGENERATION BEI TRITONEN 235
Nomenclalure générique.
Par M. p. DAUTZENBERG (Paris).
L'autour n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
Voir : P. Dautzenberg et G. F. Dollfus. Etudes critiques sur la nomen-
clature avec examen des genres Fectuncnlus et Olycimeris. In: Journal de
Conchyliologie. Vol. 52, n" 2, Paris, 1904.
Der Einfluss des Zentralnervensystems auf die
Régénération bei Tritonen.
Von Dr. E. GODLEWSKI (Krakau).
Mit 4 Textfiguren.
Der Redner bespricht zuerst die bisherige Literatur, weiche sich auf
den Einfluss des Zentralnervensystems auf die Régénération bezieht. Die
Autoren, welclie diesbeziigliche Expérimente an den embryonalen Orga-
nismen angestellt haben, sind tibereinstimmend zum Résultat gelangt,
dass in einer gewissen friihen Entwicklungsperiode das Zentralnerven-
system keinerlei Einfluss auf die Vorgânge der ontogenetischen und
regenerativen Entwicklung ausiibt.
Zu diesem Ergebnis sind auf Grund ihrer Expérimente J. Lceb, Scha-
PER, Barfurth, Rubin und Goldstein gekommen. Derselbe Schluss lâsst
sich auch aus den neuerlich publizierten Experimenten von Harisson
ziehen.
Die Forscher, weiche die erwachsenen Tiere als Untersuchungsmaterial
benutzten — und namentlich Rubin und G. Wolpf glauben, dass dem
Zentralnervensystem die Rolle einesformativenReizeszuzuschreiben ist.
Der Redner schildert weiter eigene Expérimente.
In der ersten Versuchserie wurde den 12 Tritonen der Schwanz in der
Mitte seiner Lange mit zwei Schrâgschnitten so abgetrennt, dass das ge-
bliebene Schwanzstùck gabelfôrmig endete. Durch dièse Opération wurde
in dem terminalen Schwanzteile der Achsenteil mit dem Riickenmark
ausgeschaltet. Am terminalen Schwanzendeging so lange die Régénéra-
tion nicht vor sich, bis zwischen den beiden terminalen Schwanzstiirken
236 l"* SECTION — ZOOLOGIE GÉNÉRALE
im Proliferationsgewebe das Rûckenmark sich diiferenzierte. Diesem
Experiment, aus welchem man schliessen konnte, dass die Verzôgerung
der Régénération auf Abwesenheit des Nervensystems zurûckzufûhren
ist, konnte jedocli ein Einwandgemacht werden : Man konnte nanientlicli
den Erfolg des Versuclies mit dem von Morgan beschriebenen Résultat
der Régénération bei der Fischtiosse analogisieren und dieselben Faktoren,
mit welclien Morgan seine Resultate erklârte, auch hier anerkennen,
Aus anderen Versuchen geht jedoch hei'vor, dass es sich hier um den
Eintiuss des Nervensystems handelt :
Den 25 Tritonen wurde der Schwanz in einer Entfernung von c;^. 1 cm.
von der Afterôtfnung amputiert und mit einer gliihheissen Nadel von
der Schnitttlache kopfwârts das ganze 8tiick des Riickenmarks, welches
den Schwanz innervierte, zerstort. Den Kontrolltieren wurde nach Am-
putation des Schwanzes das Rûckenmark nicht zerstort. Die Kontroll-
tiere haben die Schwanze regeneriert, bei den Tieren mit dem zer-
stôrten Riickenmark hat sich nur die Wunde bedeckt. (Die Tiere wurden
bei dem Vortrage demonstriert.) Bei jenen Tieren, bei welchen nach 6
bis 8 Wochen die Régénération begann, konnte auf den histologischen
Praparaten (welche im Demonstrationssaal aufgestellt wurden) nachge-
wiesen werden, dass das zerstôrte Rûckenmark schon hergestellt wurde.
Da bei dieser Experimentenserie nur das Rûckenmark zerstort wurde,
die Spinalganglien aber nicht verletzt wurden^ — so glaubt der Verfas-
ser zu den Schlûssen berechtigt zu sein :
1. Bei den erwachsenen Tieren ist das Vorhandensein des Rûckenmarks
zum normalen Verlauf der Régénération notwendig.
2. Die Sj)inalganglien selbst sind nicht im Stande, die Rolle des Rû-
ckenmarks zu vertreten.
Um den Eintiuss der Kontinuitatsunterbrechung des Rûckenmarks auf
den Verlauf der Régénération zu untersuchen, hat sich der Redner der
Méthode bedient, welche von Barfurth (01) zur Untersuchung der Ab-
hângigkeit der Regenerationserscheinungen angegeben wurde. Den 25
Tritonen wurde die Schwanzspitze amputiert. Einige Millimetervor die-
ser Schnitttlache wurde ein Loch mit dem scharfen Scalpel so ausge-
schnitten, dass die dorsalen VVirbelbogen mit dem Rûckenmark und den
Spinalganglien auf die Liinge von 3— 4 mm. entfernt wurden und da-
durch die Kontinuitilt des Rûckenmarks unterbrochen wurde '^ (Fig. 1).
Am terminalen Ende, wo dieSchwanzspitze abgeschnitten w^urde, ist die
Régénération in allen Filllen ganz normal vor sich gegangen. Die Kon-
tinuitâtstrennung des Nervensystems hat also keinen Eintiuss auf die Re-
* Das beweisen ebenfalls die histologischen Pràparate.
* Dièse Méthode hat sich von der von Barfurth angegebenen dadurch unter-
schieden, dass die Wirbelkôrper mit den Gefâsseu nicht entfernt wurden.
E. GODLEWSKY
REGENERATION BEI TRITONEN
237
genei'ation, wic es sclion Barfurth hervorgehobon hat. In cler Umgebung
der Wunde, welche zur Trennung des Rûckenmarks angelegt wurde, be-
gannen gleichzeitig die Reparationserscheiniingen. In einer Anzahl dor
Fàlle hat sich die Wunde mit dem Prolifei'ationsgewebe ausgetïillt und
nachher die Kontinuitat des Riicken marks liergestellt.
In anderen Fâllen f'allt der obère Gewebsabschnitt (Fig. 1 a) ab, so
Fig. 1.
Fig. 2
dass der Scbwanz das Bild vorstellt, welches Fig. 2 veranschaulicht. An
den Wundilâchen tt und q kann jetzt der Regenerationsvorgang begin-
nen, welcher zur Entstehung neuer Schwanzanlagen ans der Schnitt-
tlache Tt (Fig. 3) resp. jt und g fuhrt (Fig. 4). Auf dièse Weise kônnen
zwei- (Fig. 3) und dreischwânzige (Fig. 4) Tiere entstehen. Entwickelt
Fig.
Fig. 4.
sich die Sehwanzanlage auch von der Schnittflache g — so wachst sie an-
fangs kopfwarts, und erst nach ca. 2 Wochen verândert sich durch Wachs-
tumsregulation die Richtung des Wachsturas dieser Sehwanzanlage'.
Es ist bemerkenswert, dass in diesen Fâllen, in welchen von der Schnitt-
flache TT und Q neue Schwanzanlagen entstanden sind, dieselben nicht
von dem Querschnitt des ganzen Schwanzes, sondern vom Querschnitt
eines Teiles des Schwanzes entstanden sind. Diekleinei-e Elementenzahl
bildet hier den Ausgangspunkt der Sehwanzanlage, welcher doch die Po-
tenz der Ausbildung der Totalitât des Organs innewohnt.
Bei Erorterung der Frage, obdas Zentralnervensystemauch in der Pé-
riode der Ausgestaltung einzelner Organe einen Einfluss ausûbt — weist
der Redner auf die Tatsache hin, dass das Zentralnei-vensystem sich im
Prolifei'ationsgewebe zuerst differenziert, dass also die Môglichkeit nicht
ausgeschlossen ist, dass auch in der Differenzierungsperiode das Zentral-
nervensystem eine formative Wirkung haben kann.
' Das zwei- und dreischwânzige Tier werden demonstriert.
23S 1"" SECTION — ZOOLOGIE GENERALE
Auf Grund der aufgefuhrten Expérimente glaubt sicb der Redner zu
folgenden Schlussen berechtigt :
Im Einklange mit den Resultaten von Rubin und G. Wolff
muss der Einfluss des Zen tralnervensystems als unum-
ganglich notwendige Bedingung zum normal en Verlauf
der Régénération betrachtet wer den.
Die Spinalganglien vermôgen die formative Wirkung
der Rïrckenmarkszentren nie ht zu vertreten.
Die Kontinuitatstrennung des Zentralnervensystems
resp. des Rïickenmarks hat kei nen Einfluss auf den nor-
malen Verlauf der Regenerationsvorgânge (Barfurth).
DasVorliandenseindesZentralnervensystemsbedingt
die Aktivierung der prospektiven Potenzen dieser Ele-
mente, welche durch den operativen Eingriff zur Reali-
s i (' r u n g i h r (u- r e g e n e r a t i v e n T a t i g k e i t a n g e r e g t w o r d e n
s i n d.
Der formative Einfluss d e s Z e n t r a 1 n e r v e n s y s t e m s auf
die Ausgestaltung der Organe aus dem indifferenten
P r 1 i f e r a t i n s g e w e b e s c h e i n t w a h r s c h e i n 1 i c h z u sein.
Entwicklungsmechanische Studien an Schwàmmen.
\^)n Prof. 0. MAAS (Munchen).
Durch Entziehung des kohlensauron Kalks vor der Métamorphose
werden die jungen Schwamme skolettlos, auch wenn andere Ca-salze,
wie Gips, in norinaler Menge vorhanden sind. Die organische Grundlage
des Skeletts kann gebildet werden, wird aber unregelmassig, ebenso das
ganze Schwammchen; der Gastralraum fallt ohne den Hait der Nadeln
zusammen, resp. wird gar nicht erst richtig gebildet. Bei nachtraglichem
Zusatz von kohlensaurem Kalk erscheinen Skelettstûeke von anormaler
P'orm. jedoeh aus regelrechtem Kalkspat. Bei norinaler Métamorphose
und nachtraglicher Entziehung des kolilensauren Kalks lindet ein Ein-
sehmelzen schon gebildeter Nade.ln statt.
Die Expérimente spi-echen fiir die formative Rcizwirkuug, die die
Nadeln auf andei-e Schwammteile zur Weiterentwicklung ausûben; sie
zeigen ferner. dass bei der Nadelbildung zwei Prozesse auscinanderzu-
halten sind, ein organischer und eine reine Kristallbildung. Sodann sind
J. PAIACKI — POLYI'HYI.ÉTISMK 2H9
sic fur die Ozcanograpliie von Bedoutung, da sic zeigen, dass Organismeu
iùv iliro Skeletto aus kolilensaurem Kalk niclit durch chemische Um-
setzungen die aiideni Kalksalze des Moorwassoi's ausnutzen, sondorn iiiir
don sclion vorliandenen kohlensauron Kalk, wenn er auch nur in Spurcu
zur Verfùgung steht. verwenden kônnen.
Siehe : Maas, 0. Ueber den Aufhaii des Kalkskeletts der Spongien in
normalem und in CaCOg freiem Seewasser. In : Vcrhandl. d. Deutsdi.
Zool. Gesellschaft, 1904.
Sur le polyphylétisme.
Par le Prof. J. PALACKl (Prague).
L'auteur commence sa communication en réclamant la liberté absolue
pour la science, sans respect des autorités, même scientifiques. Le mono-
phylétisme est un reste des idées anté-cuvieriennes et un obstacle au
développement de la paléogéographie. Il oblige la paléogéographie à
admettre des choses impossibles telles que la Lémurie, l'Atlantis, etc.
Cette hypothèse, qui a déjà été battue en brèche par Peters, Rutimeyer
(Bos), WiNGE (Lemur), par l'auteur lui-même et beaucoup d'autres
savants, subsiste néanmoins par la force de l'inertie et par le manque
de connexion entre la Géographie et la Zoologie. L'auteur cite comme
exemples : le Nesopithecns roherti, Notelephas anstrcdis (Queensland), les
Discoglossides, Bypudeiis Wrangeli à Revilla Gigedo etc. Il rappelle
aussi ses travaux sur la distribution des Vertébrés. Tant que Ton ne
sera pas arrivé à acquérir des notions positives, il vaudra mieux l'avouer
que de faire des hypothèses et de chercher à forcer la nature.
Le polyphylétisme doit donc être admis jusqu'à ce que de nouvelles
découvertes aient prouvé le contraire.
L'auteur recommande l'étude approfondie des variétés individuelles
que l'on trouve dans l'aire de l'épartition de l'espèce, de même que les
expériences synthétiques. Il termine par cette parole d'un empereur
romain mourant : Laboremus.
.jme SECTION
VERTÉBRÉS
Systématique.
Séances du lundi 15, intirdi 10 H meycredi 17 août 1904.
Président: M. le D' F.-A. Jentink
Vice-Président : M. le D'' R.-F. Scharff
Secrétaire : M. le D'' E. André
The Mammalian fauna of the Santa-Cruz beds
of Patagonia.
By W.-B. SCOTT (Princeton).
As is probably known to many members of the section, Princeton Uni-
vei-sity niaintained exploring expéditions in Patagonia during the years
1896 to 1899, under the leadership of the lamented Mr. Hatcher. Owing
to the indomitable energy and ski 11 of Mr. Hatcher and his associâtes,
thèse expéditions were very successful in making extensive and valuable
collections in nearly ail departments of natural science, but the most
important is undoubtedly the i*emarkable séries of fossil mammals ga-
thered from the Santa Cruz beds.
The liberality of J. Piei-pont Morgan. Esq. of New- York, lias made it
possible to pubiish in an adéquate nianner the reports of the expéditions,
and I take much pleasure in presenting to the members of the Con-
gress, for their inspection, such ])arts of thèse reports as hâve already
appeared.
The admirable work of the brothers Ameghino long since attracted
the interest and attention of palaeontologists to the vertebrate fossils of
Patagonia, but much work remains to be donc before we can satisfacto-
rily interpret this wonderfui assemblage of animal types.
In what follows I shall assume that the Santa-Cruz beds are of Mio-
CONGR. INT. ZOOL., 1904. 16
242 2™'^^ SECTION — VER'J'ÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
cens âge, as bas, in my opinion been clearly demonstrated bytheworkof
Dr. A. E. Ortmann upon tbe invertebrates of tbe undorlying Patagonian
formation. (See Vol. IV tbe Reports.)
Tbe Santa-Criiz foi-mation itself is non-marine and largely of terres-
trial origin. and wbere tbe fossil mammals are found, tbe matrix almost
invariably consits of volcanic asb and tiiif. Tbis exi)lains tbe surpri-
singly large numlier of complète and nearly complète skeletons wbich
are found ; perbajjs many of tbe animais were overwbelmed alive by tbe
showers of asb and tbus buried in an uninjured state.
On looking over a séries of représentative Santa-Cruz mammals, we
are immediately struck by tbe strangeness of tbe assemblage; not a
single genus of tbese mammals occurs in any portof tbe nortbern bemi-
spbere and. wbat is more surprising. tbe différence from tbe nortbern
faunas is not only one of families nnd gênera, but of orders.
Tbus tbe beds bave yielded no Carnivora, Artiodactyla, Perissodactyla
or Proboscidea, and no Rodentia except tbe Hystricomorpba. Tbe place
of tbe Carnivora was taken by tbe carnivorous marsupials. of wbicb tbere
is a great variety, more or less i-esembling tbe Australian Tlnjlacymis.
Numlters of dispropodont marsupials. mostly of exti-emely small size.
accompany tbe carnivorous types, and of tbese Cœnotestes is an interes-
ting survivai to modem times.
One of tbe largest. niost varied and most cbaracteristic éléments oftbe
Santa-Cruz fauna is tbe subclass Edentata. wbicb. so far as at présent
known, is represented only by tbree of its suborders, tbe Dasypoda,
Glyptodontia and Gravigrada. Tbougb no trace of tbe true slotbs or of
tbe anteaters bas yet been found. it can bardly be doubted tbat botb
groups bad already become ditferentiated, but tliey are to be sougbt for
in some otber région of Soutb America.
Tbe armadillos are, for tbe most part, not ancestral to existing gênera,
but represent peculiar types, some of wbicb oxtended into tbe Pleisto-
cene, wliile otbors died out in tbe Miocène. A peculiarity oftbe Santa-
Cruz armadillos is tbe absence of a pectoral buckler, tbe carapace con-
sisting cbietiy of movable bands of plates, witb a small posterior, or
pelvic l)uckler, wbil(> in one genus ( fide Amec4hino) tbe entire carapace is
niade up of movable bands.
Tbe glyptodonts are relatively le.ss advanced than tbe armadillos. and
are strikingly smaller tlian tbeir gigantic succcssors of tbe Pampean
beds. Tbe Santa-Cruz gênera are not only smaller, but distinctly more
primitive tban tbe latter, as is sliown in ail parts of tbe exo- and endo-
skeleton. Tbe carapace always retains a greater or less nuniber of par-
tially movable bands and tbe tail sbeatb is composed tbrougbout of
rings, never fuscni into a clul)-lik(» mass. Several of tbe gênera retain
vestiges of incisors and tbe grinding teetb are mostly of a pattern sim-
W.-B. SCOTT — MAMMALIAN KAUNA 243
pler tlian that which prevails among tho Pampean gênera. The skeleton,
though tyiMcally glyptodont, yet shows many interesting points of
approximation to the armadillos, which indicatos that thèse two ordors
are more nearly allied than either is to any other edentate group.
The Gravigrada are extraordinarily numerous and varied, so variahle
indeed that it is not yet possible to make any satist'actory taxonomic
arrangement of them. More important is the fact that the three families
which occur in the Pleistocene are aiready recognizable and that the
ancestors of nearly ail the Pleistocene gênera of both North and South
America may be identified. As in the other groups of edentates, the
Santa-Cruz Gravigrada are of relatively small size, some of them extre-
mely small, and in structure they are far more primitive than their
Pampean successors. Time will permit the mention of only a few of the
moi'e signihcant différences between the ground sloths of the two epochs.
1. The dental formula is invariably V4 and in each jaw the first tooth is
always more or less distinctly caniniform. 2. The trunk is very long and
consists of numerous vertebrœ, as many as 25 dorso-lumbars; the articu-
lations of the posterior thoracics and of the lumbars is less complicated
than in the Pampean ground-sloths or the armadillos and anteaters of
the présent day. 3. The humérus always has an epicondylar foramen and
the fémur has a lai'ge third trochanter. 4. Ail the parts of the manus
and pes are free and uncoôssified ; the feet are always pentadactyl and
the digits ail hâve the full number of phalanges, including the claw.
From the form of the astragalus and calcaneum it is évident that the
foot was plantigrade and that rotation, so as to bring the fibular border
to the ground, could hâve been présent only in an incipient degree.
A carefnl studyof the Santa-Cruz Gravigrada reveals important resem-
blances, not only to later members of the same group, but also to the true
sloths and the anteaters, and we hâve the strongest évidence that ail the
American edentates are descended from a common ancestry, to which
the so-called edentates of the old world hâve no apparent relationships.
As is well known, continental South America contains no Insectivora
at the présent day, and it is therefore somewhat surprising to find re-
présentatives of tliis order in the Santa-Cruz beds. As yet only a single
genus (Necrolestes) has been obtained and this is a somewhat proble-
matic type, concerning which I am not yet prepared to express any very
definite opinion. Among récent insectivoi'ous gênera, Chrysochloris is
undoubtcdly the one which most resembles Necrolestes and, if this re-
semblance is really due to relationship, as it seems to be, it gives inte-
resting suggestions as to the former land connections between South
America and Africa.
No Cheiroptera hâve yet been found, but that is, of course, no sufficient
reason to doubt their présence in South America at that period.
244 2""* SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
The Rodentia are of particular interest; they consist exclusively of
Hystricomoi'pha; ail the myomorphs, sciuromorphs and lagomorphs
wiiich now inhabit South America, came in the great migration from
the North at the close of the Miocène. Of the six récent familles of South
American hystricomorphs, ail but the Dinomijidse and Dasyprodidse are
represented in the Santa-Cruz fauna and only one subfamily is now
extinct. Several of the gênera are plainly ancestral to living types, while
others belong to extinct Unes; it is interesting to observe that those gê-
nera which were most flourishing, most abundant and most varied in
Santa-Cruz times, are, for the most part, not those whose descendants
persist to the récent epoch.
Taken as whole, the Santa-Cruz rodent fauna is surprisingly modem,
but in a number of anatomical détails thèse gênera are more primitive
and serve to conncct existing types with the ancient generalized forms
ofthe Oligocène and Eocene. Some of thèse more generalized forms
persist, with little modification, into the Miocène and throw much
light upon the mutual relationships of the hystricomorphous familles.
Perhaps more interest attaches to the extraordinary séries of Santa-
Cruz ungulates than to any other group. Thèse remarkable animais ail
belong to différent orders from those which are found in the northern
hémisphère and includeneither Artiodactyla, Perissodactyla.Proboscidea,
nor Amblypoda. Roth ' has lately published a very important paper, in
which he shows that three of thèse ungulate groups agrée in a very
exceptional development of the auditory région, especially ofthe periotic,
and that they should therefore be regarded as subdivisions of the same
order. This conclusion is no doubt valid, though I must differ from
Roth's opinions regarding the other two groups of Santa-Cruz ungulates,
believing them ail to be more nearly related to one another than he is
disposed to admit.
The following table represents my présent ideas upon the taxonomy of
thèse animais :
Notoungulata.
I. Toxodontia.
1. Toxodonta.
2. Typotheria.
3. Homaladotheria.
II. AstrajyotJieria.
III. Litopterua.
The Toxodonta are extraordinarily abundant in the Santa-Cruz beds,
where they are represented by larger and smaller species of the genus
* Los Ungulados Sudamericanos. La Plata, 1904.
AV.-B. SCOTT — MAMMALIAN FAUNA 245
Nesodon; tho number of thèse species lias been mucli exaggerated, for,
as Ameghino lias sliown, tlio chaiigos in tlie appearance of tho animal,
due to tlie developmontal stages of the teoth, are niost unusual. Ame-
ghino bas also pointed out the very remarkable fact that Nesodon lias a
complète and functional séries of prelacteal incisoi's and canines. In-
credible as this statement may appear, the évidence for it is very
strong.
Though perhaps not the actual and direct ancestor of the Pampean
Toxodon, Nesodon yet shows us very nearly what that ancestor must
bave been. The skiiU is disjjroportionately heavy, the trunk massive, the
limbs short and thick and the feet ciiriously small. The feet are tridactyl
and, at first sight, very like those of the Perissodactyla,but the tarsus is
of a radically différent character and belongs to the type which ail of
the Santa-Cruz hoofed animais exemplify, without known exception. It
«hould be added, however, that the feet of Asfraijotherium bave not yet
been found.
Even more abundant individually than the preceeding group and far
more varied generically and specifically, is the suborder Typotheria. In
the Santa-Cruz beds they are represented by a surprising number of
small animais, with a great variety in dental and skelctal structure. The
typotheres bave a certain resemblance to the Hyracoidea, but this I be-
lieve to be entirely analogical, and I quite agrée with Roth in the opinion
that their closest relationships are with the toxodonts.
The Homaladotheria are comparatively rare and their structure is
much less completely known than it the case of the two preceeding su-
borders, but sutîicient bas been learned to make clear their systematic
position. The skull, dentition, cai-pus and tarsus, are fundamentally si-
milar to those of the Toxodonta, yet the feet bave undergone a curions
modification, the position of the phalanges with référence to the meta-
podials being quite unusual among the hoofed animais and the unguals
liaving assumée! the form of claws. A somewhatsimilar change hasoccur-
red in the Ancylopoda and, among artiodactyls, in the AgriocJiœridœ,
but the resemblance is nierely another of those cases of convergence,
which the Santa-Cruz fauna bas in such a striking degree.
The Astrapotheria still form an unsolved pi*oblein, for they are known
only from the skull, no other part of the skeleton having been certainly
identified. This is quite curions in view of the fact that skuUs of Astra-
2)otJierium are not rare in Patagonia and in view of the large number of
nearly complète skeletons of other animais which the coUectors bave
obtained.
Astrapotherium does not bave the exceptional structure of the audi-
tory région of the skull which charactei'izes the tliree precedinggroujjs;
alone among the Santa-Cruz ungulates, it bas large tusks in both jaws,
246 2"'* SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
whicli are canines and not incisors. The grinding teeth hâve a striking
siniilarity to those of the rhinoceroses, more particularly of Metamyno-
don and Cadurcotherium, of the North American and European Oligo-
cène respectively. So long as the feet remain unknown it will be impos-
sible definitely to détermine the taxonomic position of the Astrapotheria,
but the more ancient members of this order, from formations older than
the Santa-Cruz, show in their dentition suchan approximation to tlie cha-
racteristic molar-patterns of the other and specifically South Amei-ican
ungulate groups, as to indicate, in my opinion, a nearer relationship to
the Toxodontia than to the Perissodactyla. It is a highly signifigant fact
that in those more ancient gênera the molar-patern is less rhinocerotic
than it became in the Santa-Cruz epocli, a fact which, of itself, is sugges-
tive of convergent development.
Most remarkable of ail the hoofed animais are the Litopterna. In the
Santa-Cruz bods we find the ancestor of the Pampean Macraiwltenia,
and also a family which, as Ameghino long ago pointed out, has paral-
leled the horses in the most wonderful way. Certain of thèse gênera are
tridactyl, with the latéral digits reduced to dew-claws and the Aveight
supported entirely upon the médian or third digit, giving to the foot a
most striking and deceptive resemblance to that of Protohijjpiis and
Hiijparion. Another genus even sui'passes Eqiius in the completeness of
its monodactylism, the latéral metapodials being reduced to minute pro-
ximal l'udiments, far smaller than the splintbones of the horse. Hei-e
again the carpus and tarsus show that thèse animais are not related to
the perissodactyls, but to be much more nearly allied to the Toxodontia.
They afford one of the most remarkable and instructive examples of pa-
rallcl or convergent development known among maminals, but, at the
saine time, they demonstrate that in so complicated a structure as tjie
mammalian skeleton convergence or parallelism can never resuit in
complète itlentity, but merely in a greater or less number of striking
siniilarities.
The problem of i-elationships between thèse South American ungulates
and those of the northern hémisphère cannoi yet be definitely solved,
but it is my présent opinion, derived from an examination of the pre-
Santacruzian types of hoofed animais, that ail tlie South American
groups ai'e more nearly related to one another than to any northern
group, and that both the northern and southern types go back to a
commou ancestry, which is nearly represented by the Condylarthra.
Osborn's récent discovery of a true armadillo in the Bridger Eocene of
North Amei-ica proves the possibility of a communication, however
roundabout and indirect, between the two Amei-icas in late Mesozoic or
early Tertiai-y tinies. so that the existence of Condylarthra in the sou-
thern continent is what we sliould expect.
J.-C. MERRIAM — MARINE REPTILES 247
Remains of the Primates are very rare in the Miocène of Patagonia,
but they are entirely cliaractoristic and unequivocally dcmonstrate tlie
présence of monkeys of South American type in tho Santa-Cruz; beds.
In the Miocène i)ei-iod Patagonia appears rather to hâve boen an
outpost than the principal area of niammalian évolution in South Ame-
rica; hence it is that many groups which we might confidently expect
to tind there are not represented in the Santa-Cruz beds. Nevertheh\ss
the study of this fauna is of the utmost importance for the under-
standing of the taxonomic and geographical relations of tlie modem
Mammalia.
A new group of marine Reptiles from the Triassic
of California.
Hy J.-C. MKKUIAM (Berkeley).
In the collections of marine Triassic vertebrates at the Univei-sity of
California there are a number of spécimens repi-escntiiig a lieretofore
unknown forni of swimming Reptile. This form bas been made the type
of a new genus and species liaving the followingcharacters.
Tiialattosaurus Alexandrœ, n. gen. n. sp.
Cranium elongated, with slender snout. External nai'es separated
and not far in front of the orbits. Dentigerous portion of the premaxil-
laries elongated but sliorter than tlie maxillaries, Pi-emaxillaries and ma-
xillaries sculptured on the external surface.
Vomers with two rows of flat, button-like teeth. Pterygoids with four
or more rows of curved, conical teetli. Palatines not known to be denti-
gerous. Teeth of the premaxillaries and of the anterior end of the dentary
slender conical. Posterior part of dentary and possibly of maxillaries with
button-like, flat or only slightly tuberculate teeth.
Vertebrie amphiccelous, neural spines slender. Dorsal ribs single-
headed. Coracoid renifoi-m, elongated antero-posteriorly. Scapula narrow.
Humérus short, much expanded distally. Radius and ulna about half the
length of the humérus; radius with médian constriction. Pelvic arch
robust, inferior éléments not plate-like.
In its fundamental outlines, the skeletal structure in Thcûattosaiints
is strongly suggestive of the Rhynchoceplialia, but like many of the so-
called rhynchocephalian groups it differs so far from the typical forins
represented by Sphenodoti, Homœosaurus, etc., that itcannotbeincluded
in the same ordinal division. It is likewise so différent from ail of the
other described reptilian familles and orders that it must be given an
248
2™" SECTION — VERTÉBRÉS (sYSTÉMATIQUE)
independent position. The family name Thalattosaurid.e and the ordi-
nal name Thalattosauria are therefore used to express its position in
tlie scheme of classification.
For the présent the Tlmlattosmiria may be placed in the superorder
Diaptosauria of Osborn, though it is doubtful whether itwillberetained
in that division, or even whethei' the Dicqitosauria can hold together when
the varions forms included in it beconie better known.
Inside the Diaptosauria the closest affinities of the Tlialaitosauria are
with the Frotorosauria and Rhynchocephalia. From both groups they
differ more widely than thèse two differ from each other. In many res-
pects, particularly in limb structure, the Thalattosauria represent the
most highly specialized aquatic forms in the Diaptosauria.
Outside of the Diaptosauria thei'e are noticeable resemblances to the
Farasuchia and to the Lacertilians. The common characters are, however,
almost without exception, primitive or rhynchocephalian characters
which we find persistiug in the Farasuchia and Squamata.
Sur un Ours nain des Alpes grisonnes (Ursus formicarius)
Par le D'' S. BIELEK (Lausanne).
Avec 2 figures dans le texte.
J'ai reçu, il y a quelques années, un crâne d'Ours adulte de petite
dimension, à peine de la grosseur du crâne d'un Chien saint-bernard.
Le crâne est caractérisé en outr(> i)ar l'absence presque complète de crête
occipitale et par la rectitude des os du nez qui forment une ligne pres-
que droite avec le frontal
tandis que chez TOurs
brun il y a une concavité
prononcée à la naissance
du nez et que la crête oc-
cipitale est très prononcée,
comme les figures ci-des-
sous le montrent très bien.
L'animal dont il s'agit
avait été tué dans les Gri-
sons il y a 5 ou 6 ans.
L'échantillon était resté
pour moi à l'état d'énigme,
jusqu'à une visite de M. le
prof. Galli-Valerio à notre Musée agricole. Il me dit avoir vu dans
Ursus arctos (',r.) de Lithnaiiie.
s. BIELER — OURS NAIN
249
UrsHS formicarius ('/e) des Grisons.
les collections du Gymnase de Sondrio (Valteline) des Ours de petite
taille auxquels les montagnards donnent le nom de fumigaren, mangeurs
de fourmis. Ce crâne de petite dimension appartiendrait donc, probable-
ment, à un UrsusJormicarius\<lo\\i le nom se trouve dans tous les livres,
mais sans aucune description spéciale sur les caractères delà taille et des
mœurs de l'animal.
J'ai cherché des renseignements dans le mémoire d'EvERSMANN (Moscou
1840). Dans cet ouvrage, les carac-
tères différentiels de taille, de
forme, de crâne et de poils sont
nettement décrits et correspondent
à ce que l'on peut voir soit sur le
crâne du Musée agricole de Lau-
sanne, soit sur les exemplaires em-
paillés du Gymnase de Sondrio.
D'après Eversmann, les paysans
et les chasseurs de la Russie orien-
tale et de la Sibérie connaissent
deux espèces d'Ours, déjà décrites
par Pallas; un grand Oui"s nommé
Sterveniki fAasfresser, U.ardos), et un petit Ours Muraveiniki (U. for-
micarius, Ameisenbâr). Mais ces désignations populaires n'ont pas une
valeur réelle, les animaux des deux espèces mangent les uns et les au-
tres de la chair et des Fourmis. Lorsque les Ours quittent leurs ta-
nières, au printemps, ils se jettent sur les fourmilières et dévorent à la
fois les Fourmis, les pupes et les débris d'aiguilles de Pins qui y sont mé-
langés et qu'on retrouve dans les excréments.
La différence des deux Ours est dans la forme de la tête dont les ci'â-
nes donnent une idée. Comme taille, l'Aasfresser, Ours brun, est presque
le double de VU. formicarius; dans la fourrure, l'Ours brun jeune porte
un collier de poils blancs, qui l'a fait appeler U. collaris, et que le petit
Ours n'a pas. En outre, le poil de ce dernier est moins brillant et sa four-
rure a moins de valeur. En dernier lieu, l'C/.ybrix/canHS est plus planti-
grade et a une démarche plus ferme que le grand Ours.
Quoi qu'il en soit, on devrait inscrire dans la faune des Alpes des Gri-
sons et de la Valteline la présence de cet Ours puisqu'il y a diverses
preuves de sa présence.
M. le baron de Nopsca, qui assistait à la séance, dit que cet Ursus for-
micarius se trouverait aussi dans les montagnes de Transylvanie.
250 2""'' SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
Vom Biber an der Elbe.
Von Dr. A. MERTENS (Magdeburg).
Aïs Zoologen ist es Ihnen wohl bekannt, dass unser grôsster europai-
schor Nager, der Biber (Castor fiber), jetzt fast ïiberall in seinem, sicli
ursprimglich von der Pyrenaenlialbinsel bis tief nach Sibirienhinein er-
streckenden Verbreitungsgebiete ausgerottet ist. Nur noch an einigen,
weit von einander entfernten Stellen, die besonders geeignet waren, ibm
Zuflucht vor den Nachstellungen des Mensdien zu gewahren,hat ersich
bis beiite erhalten ; er wird noch angetroiï'en an der unteren Rhône in
der Nâhe von Lyon ' und im Mûndungsgebiete-, im westrussischen Sumpf-
wakle in den Bezirken Polesje, Pinsk, Minsk, Mohilew, Wolhynien, Kiew^,
in Norwegen'^ und an der Elbe zwischen Wittenberg und Magdeburg.
Da ich als Biirger der letztgenannten Stadt in unmittelbarer Nâhe der
Biber wohne — ein Bau befand sich bis vor drei Jahren sogar im vielbe-
suchten Stadtparke —, habe icli hâufig Gelegenheit gehabt, das Tier zu
beobachten, und ich glaube keinen Fehlgriff getan zu haben, wenu ich
mir erlaube, Ihnen hier etwas von dem zu berichten, was ich gesehen
habe, selbst auf die Gefahr hin, dass ich Ihnen schon Bekanntes bringe.
Die Kiirze der mir zurVertûgung stehenden Zeit machtesmirnatûr-
lich unmôglich, einen vollstandigen Ueberblick ïiber das Leben des merk-
wïirdigen Tieres zu geben; ich muss mich dahcr aut'einige Einzelheiten
beschranken und môchtc zunâchst iiber die Wohnung des Bibers und
seine Bauten sprcchen.
Der Biber legt seinen unterirdischen Bau in den steilen Ufern der
Elbe und ihrer Zufiusse, der Mulde, Saale, Nuthe und Ehle, lieber aber
noch als an dem von der Schiffahrt belebten Hauptstromean den stillen,
waldumrauschten Seeen und Altwassern — ehemaligen, jetzt von der
Elbe abgeschnittenen Strombahnen — an. Der Hauptteil ist ein gerâu-
miger, am Boden mit weichem Gras, aber auch mit Holzspahnen und
dergleichen bedeckter Kessel, der, wenn môglich, so hoch liegt, dass
dass Hochwasser ihn nicht erreicht. Er dient dem Tiere den Tag liber
als Aufenthaltsort und wird meist erst mit Einbruch der Dâmmerung
' Mixndliche Mitteiluug von Prof. Matschie, Berlin.
* Annales de la Société Entomologique de France, p. 147. Octobre, 1884.
Marion. Physionomie zoologique du Département des Boitches-dii- Rhône, p. 7.
Marseille, 1891.
3 V. Grevé. Zoologischer Garten, H. 3 u. 4. 1!)03.
♦ Brehms Tierleben, II, p. 463. 1890.
A. MERTENS — VOM BIBEK AN DER ELBE 251
verlassen. Nur wo Stôi-ungcn gar nicht vorkommon, hringt dor Bibor
zuweilon auch am Tage oinigc Stundon iiii Fi-oien zu, um sicli zu sonnon;
er schlâft dabei auch wohl ein und kaiin daiin loiclit iibcrrascht werden.
So wurdc an oineiu schonon Mittago in dor Ki-ouzborst Ijoi Magdoburg
ein schlafondcr Biber in dei- Nâhe seines Baues ang(>trotten, dei* erst im
letztcn Augenblicke erwaclite unddann sich naturlich in eiligster Flncht
ins Wasseï" stûrzte. Ottene Lagerstiitten, die sogar sorgfaltig mit trocke-
nem Gras gepolstert waren, liabe ich mehrfacli gcfunden.
Vom Kessel fuhren eine oder mehrere meterlange Rôhren schràgzum
Wasser hinab und mûnden hier meist unter der Oberflllche, uni den Zu-
gang zum Ban zu verbergen. Wenn das Wasser an dieser SteUe frei ist,
gelingt dies ja auch; wojedoch Rohr und Schilf das Ufer umsâunien,
sind die Halme an den Zugangsstellcn abgcbrochen und niedergedriickt,
sodass man daraus erkennen kann, wo das Tier einzufahren pflegt, auch
wenn das Eingangsloch nicht sichtbai- ist.
Wo die Gegend ganz ruhig ist, sieht das Tier von dieser Vorsicht auch
wohl ab und legt frei und ofien niiindende Rohren an. So berichtet Fried-
rich* in seinem Werke liber die Biber an der mittleren Elbe von eineni
solchen Bau auf dem rechten Muldeufer bei Dossau und von anderen im
Grosskûhnauer Forste, ich selbst sah eine ofliene Rôhre mehrere Schritte
vom Wasser in der Kreuzhorst bei Magdeburg und zwar ganz frisch be-
fahren, wie noch feuchter Schlamm auf den kurz vorher uingeknickten
Grashalmen bewies. Wenn auch gewôhnlich neben diesen otïenen Rôhren
noch unter Wasser mûndende fur den Fail der Not vorhanden sein mo-
gen, die sich nur der Beobachtung entzogen haben und erst bei beson-
deren Veranlassungen entdeckt werden^ hatte der erwàhnte Bau in der
Kreuzhorst wohl keine, denn am ganzen Ufer entlangwucherte ein wah-
res Dickicht von Wasserpflanzen, dui'ch das der Biber nicht hlltte zum
Eingang hindurchkommen konnen, ohne deutlich sichtbare Spuren zu
hinterlassen.
Sinkt in belebten Gegenden der Wasserspiegel, sodass die Zugangsôiï-
nung zum Bau sichtbar wird, so verlassen die Bibei* wohl ihre Wohnung,
wie es in diesem durch die iibergrosse Dilrre ausgezeichneten Sommer
in der Kreuzhorst der Fall war, oder aber sie suchen den Zugang zu ver-
decken. Zu dem Zwecke schleppen sie abgeschnittene Aesteund Zweige
herbei, i)acken sie in geschickter Weise in einander und bauen so einen
vom Ufei- weit in das Wasser hinausragenden Schirm, unter dem sie un-
bemerkt in das Wasser gelangen konnen, um erst weit vom Bau wieder
aufzutauchen.
Nach dem Lande haben die Biberwohnungen in der Regel keinen Aus-
' Friedrich. I)ie Biber an der mittleren Elbe. Dessau, S. 21. 1894.
■'' Friedrich. A. a. 0., S. 21.
252 2'"'' SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
gang. Der Kessel liogt meist dicht unter der Oberflache, und da kami
es vorkommen. dass die Decke eiumal einbi-icht. Dann kann der Biberan
dieserStelle wolil heraus. Gewôhnlichabersucht er dièse Oeiï'niing môg-
lichst schnell wieder zu verdecken, indem er abgeschnittene Aeste und
Zweige dariiber schichtet, die schliesslich grosse Haiifen bilden kônnen.
An einem Bau aber fand idi im vorigen Winter einen Ausgang, den die
Biber, als Eis die unter der Wasseroberflâclie miindende Rôhre unbe-
nutzbar machte, regelmassig befuhren, um zu den benaclibarten Stâm-
meu zu gelangen und sie abzuschâlen.
Solche absichtlich oder unabsichtlich entstandenen Oeff'nungen dienen
wesentlich zur Durchlùftung des Baues ; wo sie nicht vorhandeu sind, muss
die Luft jedenfalls durch die dtinne Bodendecke hindurch eindringen.
Dièse Hohlenwohnuugen sind jedoch nicht die einzigen Bauwerke, die
die Biber autiiihren. Wie bemerkt, werden sie nur an einem hohen Ufer
angelegt; wo nun das Ufer flach ist, ist eine solche Bauai't unmoglich.
Da haut der Biber Burgen, wie sie aus Berichten liber den anierikani-
schen Biber bekannt sind. An der Elbe sind bisher nur einigc aufgefun-
den worden, die beiden schonsten am Grosskiihnauer-See bei Dessau.
Am Nordufer dièses Sees, eines Altwassers derElbe, liegt nach demjetzi-
gen Strome hinûber eine weite, bruchige Wiesenflache. Das Seeufer ist
ein schwankender, sumpfiger Boden, der sich kaum ûber den Wasser-
spiegel erhebt und von einem dichten Rohr- und Schilfdickicht bedeckt
ist. Dièses Dickicht wird von einigen Biberkanalen durchzogen, die
dadurch entstanden sind, dass die Biber immer denselben Weg zu den
mit Nahi'ung liefernden Baumen bestandenen Hôhen genommeu und
dadurch den weichen, schwankenden Boden allmàhlich vertieft haben,
bis mit Wasser gefiilite Rinnen entstanden sind. Am Rande dièses Dik-
kichts liegen zwei Burgen. Sie haben die Form eines Backofens und sind
aus Zweigabschnitten, Schilf, Rohr und Schlamm aufgebaut; dabei sind
sie so fest, dass man sie besteigen kann, oline durchzubrechen. In die
ôstliche Burg fûhren drci Kanâle. Die Entstehung dièses Bauwerkes
wii'd in der Weise zu denken sein, dass die Tiere, um geschutzt zu sein,
an einer zusagenden Stelle auf ebener Erde aus Reisig ein Dach gebaut
haben, unter das die Kanale hinunterreichten. Dièses Dach ist dann im-
mer weitei- ausgebaut und verdichtet, sodass ein geschlossener Hohl-
raum entstand, der neben dem Wasser noch Platz zum Lager fiir die
Tiere bot, andrerseits diesen die Môglichkeit Hess, bei Stôrung sofort in
einem der Kanale zu entwischen.
Auch wenn die Bibei-, durch ungiinstige VerhJiltnisse gezwungen, lan-
gere Zeit ausserhalb ihrer Hôhlen zubringen miissen, legen sie sich zum
Schutze auf dem Lande wohl solche Reisighaufen an, unter denen sie sich
am Tage verstecken.
Weit grossartiger aber als die bisher besprocbenen Bauwerke sind die
A. MERTENS — VOM BIBER AN DER ELBE 253
Dammbauten cler Biber, von deneri ich einige Abbildungen vorzulegen
im stande bin. Man konnte, wenn man ihi-e Anlage iind ihre Festigkeit
betraclitPt, beinahe zu der Aiinahme kommen, dass man es dabei mit
menschliclien Erzeugnissen zu tun habe. Dièse Dâmme werden dann
angelegt, wenn in schmâleren Wasserarmen, an denen BibeiTôhren lie-
gen, der Wasserspiegol so sinkt, dass die Ausgânge sichtbar wei'den und
zugleich die Tiere in ilirem Elément sich nicht mehr schwimmend und
tauchend frei bewegen kônnen. An den verschiedensten Stellen des Ver-
breitungsgebietes, von Wittenbei'g bis nach Magdeburg, hat man sie
unter den angegebenen Bedingungen getrotfen, und die Tiei'e waren so
eitVig bei dieser Arbeit, dass sie die am Tage zerstôrten Werke in der
Nacht immer wieder auiïiihrten. Die Damme werden in der Weise ge-
baut, dass starke Holzabschnitte am Ufer und im Grrunde festgeklemmt
werden; dùnnere Zweige wei'den dazwischen geflochten; Schilf, Gras
und dergi. verstopft die Liicken, und endlich wird durch darauf gebrach-
ten Schlamm vôllige Dichtung erzielt, sodass dass Wasser aufgestaut
wird. Damit der Damm nicht durch den Wasserdruck zerstort wird, ist
er zweckmassig so eingerichtet, dass er unten breiter als oben ist und
die allmahlich ansteigende Seite der Druckrichtung entgenstellt.
Wenn dièse Biberdilmme an Ausdehnungauch denen in Amei'ika nicht
gleichkommen, diirfcen sie doch in der Art ihrer Anlage jedenfalls die-
sen an die Seite gestellt werden.
So lange das Tier sich darauf beschrânkt, nur im Ufer zu bauen, mag
der anliegende Besitzer es noch mit ansehen. Wo aber der Strom durch
die weite Ane tliesst, wahlt das Tier auch gern die zum Schutze der Nie-
derungen aufgefùhrten Deiche zur Anlage seiner Wohnung. Da kann
es dann allerdings sehr gefâhrlich werden; denn wenn schon das Hoch-
wasser durch Mâuse- und Maulwui'fslôcher sich leicht hindurchfrisst und
dadurch den Damm zerstort, wie viel mehr wird dass der Fall sein, wo
Eôliren von so gewaltigem Durchmesser, dass ein Biber hindurch kann,
die aufgeworfene Ei-dmasse durchziehen ? Da ist dann der Abschuss des
Tieres wegen Gefâhrdung der ganzen Umgebung geboten, vorausgesetzt,
dass es sich auf andere Weise nicht vertreiben lâsst.
Zu diesem Schaden, der jedoch nur hier und daverursacht wird, kommt
aber ein anderer, recht bedeutender. Wer im letzten Jahre Gelegenheit
hatte,dieschôneAuwaldungderKreuzhorst bei Magdeburg zu besuchen,
der konnte am Ufer der Alten Elbe Stellen finden, die aussahen, als ob
die Holzhauer hier tâtig gewesen waren.
An mehrei-en Platzen lagen 12 bis 15 Eichen von 20 selbst 30 cm
Durchmesser fein sauberlich dicht ûber der Erde abgeschnitten in Reihen
neben einander. Die kegelformigen Stûmpfe, der kegelfôrmige Schnitt
am Stammende, die massenhaft dabei liegenden langen Spahne liessen
gar keinen Zweifel aufkommen, dass die Biber die ïâter gewesen. Ueb-
254 2'"" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
rigens waren die Baume nicht, wie man vielfach vvohl lesen kann, nach
dem Wasser hin gefallen, sondern lagen samtlirh dem Uter parallel ; und
vom Wasser her fûhrten mehreredurchdenKôrper undden nachschlep-
penden Schwanz (die Kelle) deutlich ausgeprâgte Pfade. Die Zweige wa-
ren meist abgeschnitten und zuni Wasser geschaff't, wo sie dann entwe-
der sofort geschâlt oder weiter zuni Bau befôrdert waren. An einer sol-
chen Eiche war sichtbar, dass der Biber auch zu klcttern vermag. Der
Baum war durch stai-ke Aeste im Fall aufgehalten, sodass der Stamm
ganz schrâg lag. Auf ihm war das Tier emporgestiegen und dann auf
die stârkeren Zweige ûbergegangen, sie von oben und an den Seiten
schalend, wahrend die unerreichbaren Unterseiten ilire Rinde behalten
hatten; erst die diinnen Enden waren dann glatt abgeschnitten, unten
aufgenommen und weggeschleppt.
Im Kuhlenhagen, einem anderen Reviere der Kreuzhorst, sind selbst
Eichen von ilber 7-2 ^^- Durchmesser gefahrdet; einige solche sind vom
Biber gefâllt, andere so weit angeschnitten, dass sie auch bald stùrzen
werden oder doch bald abgehauen werden mûssen, bevor sie absterben.
Bei dem sûdlicher g<>legenen Dorfe Ranies ist sogar eine Rappel von 72
cm. Durchmesseï' umgestûrzt.
Solche Schâdigungen sind in den staatJichen und stiftischen Waldun-
gen, wo es auf einen Baum mehr oder weniger nicht ankommt, schliess-
lich zu ertragen, nicht dagegen in kleinen Privatforsten, und wenn nun
gar die Tiere in die Garten kommen und die Obstbâume fâllen oder, wie
in einem Falle eine ganze Obstanlage von etwa 150 Stâmmen abschnei-
den, dann kann man es wohl verstehen, dass die Besitzer bestrebt sind,
sich dièse Feinde vom Leibe zu halten.
So wird mancher Biber erlegt. Andere gehen den Fischern in die
Netze, verwickeln sich darin und mussen dann ertrinken, wieder andere
geraten in die fur die Fischottern gelegten Eisen. Das Hochwasser und
namentlich das von diosem mitgeftïhrteP^isbringt vielenTierendenTod.
Und bedenkt man, dass der kostbare Pelz auch Liebhaber findet und
daher mancher Biber sein Kleid lassen muss", so versteht man, dass die
Zahl der Tiere an der Elbe nicht mehr allzu gross geblieben ist.
Es mogen auf der ganzen Strecke von Wittenbei-g bis Magdeburg noch
etwa 150—200 Stiick vorhanden sein; eine ganz genaue Angabe ist bei der
versteckten Lebensweise, den vielfachen Abgangen und der Wanderlust
namentlich der Mànnclien nicht moglich.
Um die vôliige Ausrottung zu verhindern, besteht in Preussen seit
lange eine Cnbinettsordre, wonacli in den staatlichen und stiftischen
Forsten das Erlegen der Biber ganzlich verboten ist. In den Privatbe-
sitzungen dagegen war er bis jetzt vôllig vogelfrei; jeder, der ihn ti-af,
' Die Verwendiing dos Geils bat fast vôllig aiifgehôrt.
W. WOLTERSTORFF — TRITON BLA8II 255
konnte ihn ungestraft toten, uncl wenn dies niclit mehr ausgenutzt ist,
so boruht das wohl ausschliesslich auf Unkenntnis der Sachlage, da nian
glaubto, der Scluitz im Staatsgobiete gelte allgemoin. Seit diesem Jalire
ist der Bibei- dui'ch das neue Jagdschutzgesetz als jagdbares Tier aner-
kannt, d. h. seine Erlegung ist uur dem Jagdberechtigten erlaubt, jedem
anderen bei holier Strate verboten ; und ausserdem ist ihin eine 10 mo-
natlich Sdionzeit bewilhgt,die noch diircli besondereVerfûguiig auf das
ganze Jahr ausgedehnt wei-den kann'.
In Anhalt geiiiesst dei' Biber eine 4 monatliche Schonzeit, in den her-
zoglichen Privatforsten vôlligen Scliutz.
So ist denn zu hoflfen, dass nunmehr der Biber in unseren Elbwaldungen
als ein Rest ans alter Zeit noch langere Zeit ei'halten bleibt, umsomehr
als das Interesse fur Heiniatschutz, der sicli auch auf benierkenswerte
Tiere und Pflanzen erstreckt, immer reger wird und die weitesten Kreise
der Bevôllverung ergreift, also auch dem Biber zu gute kommen wird.
Triton Blasii und die Mendel'schen Regeln.
Von Dr. W. WOLTERSTORFF (Magdeburg).
Triton Blasii de l'Isle'-, dieser intéressante und seltene Molch Zenti'al-
frankreichs, wird bekanntlich seit langem mit mehr oder weniger Be-
stimmtheit als Bastardform zwischen T. marmoratus und cristatus be-
trachtet. Auch der Entdecker selbst, de l'Isle, hat 1872 •\ 10 Jahre nach
der ersten Verôtfentlichung, in einem Aufsatz ûber die Hybridation bei
Anuren und Urodelen die Vermutung ausgesprochen, dass Triton Blasii
vielieicht ein Kreuzungsprodukt dieser Molche sei. Leider geht er in
dieser Arbeit nicht nahei- auf seine diesbeziiglichen Bastardierungs-
versuche ein, sei es, dass sie misslangen, sei es, dass sie iiberhaupt
unterblieben sind.
Von anderer Seite, insbesondere von Bedriaga, wurde dagegen die
Bastardnatur des T. Blasii bis in die neueste Zeit angezweifelt. Mir
selbst gelang es erst im vorigen Jahre, nach vielen misslungenen Ver-
suchen, in Verbindung mit einigen Freunden durch die gelungene Kreu-
zung von Triton marmoratus und T. cristatus, insbesondere durch die
' Dièse Verfiignng ist jetzt erlassen, sodass der Biber iiberall das ganze Jahr hin-
durch Schonzeit hat.
^ Notice zoologique sur un nouveauBatracien.Ann.Sc.nat.(4)t. 17, p. 364.pl. 12.1862.
s Ann. Se. nat. (5) t. XVII. 1872.
256 2""' SECTION - VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Kreuzung von T. marmoratus çf mit einigen T. cristatus carnifex 9
von Neapol, den positiven Nachweis zu erbringen, dass Triton Blasii tat-
sâchlich eine hybride Form darstellt'. Ausfuhrlicher habe ich hierûber
in den « Zoologischen Jahrbtichern » und im « Zool. Anzeiger » berichtet.
Es ei'ûbi'igt niir daher heute nur noch zubemerken, dassmirinzwischen
aucli die Kreuzung zwischen T. marmoratus çf und T. cristatus subsp.
tijinca 9 s-us Zentralfrankreicli, den eigentlichen Stammformen, ge-
lungen ist, sodass jetzt jeder Einwand gegen die Richtigkeit dieser Auf-
fassung hinfâllig wird. Auch die Kreuzung zwischen T. cristatus cf und
T. marmoratus 9 i^t mir jetzt gelungen.
Ich erlaube mir, Ihnen hier einen jungen, einjâhrigen Bastard vorzu-
legen. Vater ist ein T. marmoratus von Porto mit schwarzen Seiten-
binden und griiner, gezackter Riickenmittenbinde, Mutter ein T. cristatus
carnifex mit orangegelbem, geflecktem Bauch.
Angeregt durch meinen verehi'ten Frcund Boulenger habe ich bei
dieser Gelegenheit auch auf die etwaigen Beziehungen zu den Mendel'
schen Regeln mein Augenmerk gerichtet.
Wenn sich unsere Beobachtungen auch naturgemàss erst auf dieerste
Génération der Hybriden erstrecken, so ergeben sich doch schon jetzt
manche intéressante Resultate.
DieVariabilitâtder B a star de ist weit grôsser als jene
der Stammformen.
Im allgemeinen herrscht auf der Obei'seite der Bastarde die Farbung
des T. marmoratus, auf der Unterseite jene des T. cristatus vor. Im
einzelnen ergeben sich aber manche Abweichungen.
Den vorherrschendeu domini ercnden Einfluss des T. marmora-
tus beobachten wir mit Sicherheit an einem ïeil der Bastarde (auch an
dem vorliegenden), welche einen T. marmoratus çf von Porto zum Va-
ter haben. Die griine Rûckenmitte, die dunkeln Seitenbinden sind auf
der Oberseite deutlich kenntlich.
Die Dilnipf u ng des grellen Griins bei vielen Bastarden ist dagegen
auf den abschwâchenden Einfluss des T. cristatus zurûckzuluhren.
Die Vertebrallinie, ein schmaler Streifen auf Riicken und Schwanz, ist
bald mehr gelb, wie bei Triton cristatus carnifex, bald mehr orangerôt-
lich, wie bei T. marmoratus.
Das Colorit der Unterseite junger kleiner Bastarde stimmt vôUig mit
T. cristatus ûberein. Der Bauch ist orangegelb bis orangerot, die Zeich-
nung besteht in rundlichen dunklen Flecken.
' Sic entspricht ganz dem Rackelhuhn (Tetrao hyhridus) der Oruithologen, der
Kreuzung zwischen Auer- und Birkhulin (l'etrao urogallus und T. tetrix). Es er-
scheint durchaus gerechtfertigt, den Namen « Triton Blasii » als Sammelbegriff fur
aile Hybriden zwischen T. marmoratus und cristatus beizubehalten.
W. WOLTERSTORFF — TRITON BLASII 257
Bei eiiiem Teil der Bastarde, auch dem vorliegenden, ist dièse Fârbiing
nocli jetzt, nach oinem Jahre, unverandert. Bei anderen Tieren srhiebt
sich spâter von der Brust- und dcn Bauchseiten her ein braunlicher Far-
benton vor, welcher das Orange zuriickzudi-ângen bestininit ist. Es ent-
steht so die eigentùniliche Mischungszeichnung, welche die Bauchf'arbung
der meisten Ireilebenden T. Blasii kennzeichnet
Dièse doniinierenden Merkmale bleiben in der Kreuzung zwischen T.
marmoratus und T. cristatus ini allgemeinen dieselben, ganz gleich, ob
Vater oder Mutter Triton marmoratus oder cristatus ist.
Die gleiclie Erfahrung làsst sich iibrigens an der Mehrzalil der impor-
tierten T. Blasii maclien. Fast stets ûberwiegt bei ilinen auf der Ober-
seite das Colorit des T. marmoratus, auf dei- Unterseite jene von T.
cristatus. Abweichende Individuen geliôren entweder der « 2. Génération
der Hybriden » an oder sind Mischlinge zwischen einer der beiden
Stanimformen mit T. Blasii. Solche Individuen stehen im Colorit auf
der Oberseite dem T. cristatus, oder im Colorit auf der Unterseite dem
T. marmoratus nahe. Im ersteren Fall tragen sie vielleicht ^4 cristatus-,
im letzteren Fall ^4 marmoratus-B\\ii, um den alten, laudlaufigen Aus-
druck zu gebrauchen. Gewôhnlich entspricht dann auch die Gestalt
mehr der einen oder anderen der Stammformen.
Da solche Tiere noch nicht geziichtet, sondern nur im Freien gefangen
wurden, enthalte ich mich hier weiterer Ausfiihrungen, welche doch nur
Vermutungen wiedergeben wurden.
Dagegen lasst sich jetzt schon sagen, dass manche der angefuhrten
Beobachtungen an Zuchtmaterial mit den Resultaten der Mendel-
schen Untersu'chungen gut ûbereinstimmen. Es wiii'de zu weit fiihren,
hier auch nur kurz die MENOEL'schen Regeln wiederzugeben. Es erlibrigt
sich um so mehr, aïs gerade im letzten Jahre von mehreren Zoologen,
wie Haecker, Lang, ausfiihrliche Arbeiten tiber diesen Gegenstand
erschienen sind, nachdem die Botaniker bereits seit einigen Jahren
Mendel's lange vernachiassigte Untersuchungen einer gerechten WUr-
digung unterzogen haben.
I. Es kann keinem Zweifel unterliegen, dass Mendel's « Pravalenz-
gesetz », wie es Correns bezeichnet, fur T. Blasii in Bezug auf die Fâr-
bung im Ganzen zutriflft. Im Einzelnen sind aber die Verhâltnisse zu
verwickelt, um schon jetzt klar sehen zu kônnen, denn T. Blasii ist ja
kein Monohybrid, sondern ein Polyhybrid, da sich die Elternformen in
vieler Hinsicht unterscheiden.
IL Nach Mendel ist es filr das Zeugungsprodukt durchaus gleichgûl-
tig, ob das dominierende Merkmal der Samen- oder der Pollenpfianze
entçtammt. Dies trifft, wie erwâhnt, allem Anschein nach bei T. Blasii
wenigstens in Bezug auf die Fârbung zu. Indessen liegt mir erst ein aus-
gebildetes, altères Stiick vor, welches T. marmoratus zur Mutter. T.
VI« CONGR. INT. ZOOL., 190-4. 17
258 2'"° SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
cristatus carnifex zum Yater hat. Auch hier ist der Rùcken wie bei T.
mannoraius grûnlich, der Baucli wie bei T. cristatus orange gelb.
Bei allen anderen ausgebildeten Bastarden ist T. marmorafus Vater,
T. cristatus Mutter. Ich môchte daher mit meinem endgûltigen Urteil
noch zuriïckhalten, bis meine diesjalirigen Bastarde vôUig ausgefarbt
sind. Jedenfalls ûberwiegt in der Fârbung nach meinen bisherigen Er-
fahrungen der miitterlicho Einfluss nicht. Correns und Tschermak
sind allerdings, im Gegensatz zu Mendel, der Meinung, dass bei Ptian-
zenhybriden der mûtterliche Einfluss ûberwiegt.
Fur die ûbrigen MENUEL'sdien Regeln fehlt es in meinem Material
nicht an Anhaltspunkten, doch sind die Untersucliungen noch nicht zum
Abschluss gelangt, da die Zûchtung der zweiten Génération der Hybri-
den noch aussteht. Doch dûrften die vorstehenden Ausfûhrungengenû-
gen, um darzutun, dass die « Triton Blasii » oder Bastarde zwischen
T. mnrmoraius und T. cristatus fiir Arbeiten in diesem Sinne ein aus-
gezeichnetes Vei'suchsobjekt darstellen.
Aber nicht nur die Kreuzung von Tierarten, sondern auch jene ver-
schiedener Varietâten oder Rassen wtirde von Wert sein. Sie wïirde viel-
leicht fur die sclieinbar sinnverwirrende Variation des Farbenkleides
mancher Molcharten — ich nenne nur Triton vulgaris — die Auf klârung
liefern. Auch hierfûr liegen mir bereits manche Anhaltspunkte vor.
Zwergformen der palàarktischen Urodelen.
Von Dr. \V. WObTERSTORFF (Magdel)urg).
Man findet in unseren gemâssigten Breiten ofter Lokalitiiten, Tûmpel
und Teiche, in welchen die Molche, seien es nun einzelne Exemplare
oder die Gesamtheit der Individuen, eine besonders stattliche Grosse
erreichen. Der Einfluss gunstiger Lebensbedingungen ist hier unabweis-
bar. Wahrscheinlich wii'ken hier vorschiedene Umstande, als reichliche
Nahrung, Tiete und Kïihle des Wassei's, Mangel an natûrlichen Feinden,
als Raubfischen, zusammen. Dagegen diirfte man meines Erachtons in
Deutschland, Frankreich, Ocsterreich — mit Ausnahme der siidlichsten
Gebiete — vergeblich nach Zwergformen suchen. Es fehlt zwar nicht
an einzelnen zuriickgebliebenen, schwachlichen Individuen, aber dièse
gehen meist bald im Kampf um das Dasein zu Grunde.
Anders liegen die Verhaltnisse im Siiden. Hier bilden sich, nach meinen
W. W0LTER8T0RFF — PALA.ARKTI8CHE URODELEN 259
mehrjâhrigen Erfahrungen und den Berichten meiner Korrespondenten
zu schliessen, tatsachlich hin und wieder konstante Zwergformen ans.
Triton iMlmntus, dei' intéressante westeuropaische Fadenmolcli', ist
noch in den Pyrenâen sehi* haufig und erreicht hier betrâchtliche Di-
niensionen. Aus Nordspanien ist er wiederholt, so von Coruna, bekannt
gcworden. Im nôrdiichen Portugal ist er so selten geworden, dass Be-
DRiAGA ini Gegensatz zu portugiesischen Autoren sein Vorkommen direkt
in Abrode stelit. Indessen erhielt icli aus der Umgebung von Porto seit
Jahren unter zahlreichen grossen und starken Triton Boscai regelmâssig
einige sparliche Exemplare von Triton palmatus, welclie sich in voiler
Brunstti'acht befanden, aber durch ihre geringe Grosse auti'allend von
ihren Stammesgenossen abweichen. Bei Harburg nahe Hamburg, dem
nordostlichsten Fundort in Europa, messen brûnstige Mânnchen 70 bis
73 mm. Lange, die 9 70—90 mm. Lange. In den nordwestdeutschen Berg-
landen sowie in den Pyrenilen eri'eichen die cf eine Lange von 70—80,
die 9 ^ine Lange von 70—92 mm. und melii", wahrend bei Porto die cf
nur ca. 55 mm., die 9 nur 60—70 mm. messen. Auch die Farbung ist et-
was abweichend. Bei Porto-Tiercn herrscht einlichter Bronzetonauf der
Oberseite vor. Icli benenne dièse ausgesprochene biologische Zwergform
bis auf weiteres nach dem P^ntdecker als forma Sequeirai, da es mir noch
nicht gelang, dièse Basse in der verworrenen, fur mich schwer zugâng-
lichen portugiesischen Fachlitteratur wieder zu finden. Triton pahnatiis
ist hier, an der Siidwestgrenze seines ausgedehnten Verbreitungsbezir-
kes, wohl unter dem Einfluss der zunehmenden Temperatur zu einrr
Kummerform gcworden, wahrend Triton marmoratus und T. Boscaihiei'
freudig gedeihen und hauiig sind!
Nach Sequeira's Mitteilungen weist T.palmatiis noch an der Nord-
grenze Portugais in hoheren, kiihleren Gebirgsgegenden bedeutendere
Dimensionen und dunklere Farbung auf. Ich selbst konstatierte an
mehreren der gefangen gehaltenen Tiere von Porto nach Jahr und
Tag eine erhebliche Grôssenzunahme. So wuchs ein cf von ca. 55 mm.
auf ca. 05 mm. an (beide Maie in Brunfttracht, mit Schwanzfaden, ge-
messen). Andere Individuen blieben klein. schritten aber nichtsdesto-
weniger im zweiten und dritten Jahre der Gefangenschaft wieder zur
FortpHanzung. Es ist mir wahrscheinlich, dass eine Kolonie dieser
Zwergform, in einen Teich etwa der Schweiz oder am Harzrande ver-
pHanzt, nach einigen Generationen zu normalen Dimensionen heran-
wachsen wùrde.
Auch bei Triton marmoratus, eineni der schonsten undgrossten Moiche
Europas, welcher ganz auf Frankreich und die Pyreniienhalbinsel be-
schrânkt ist, findet sich an der âussersten Grenze seines Yerbreitungs-
* Vergleiche meinen Aufsatz : T. palmattis bei Harburg. Zool. Anz. 1904.
260 2'"'' SECTION — VEETÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
bezirkes, in Sûdspanien, iim Cadix und Algeciras, anscheinend einc
Zwergform. Es war mir langst aufgefallen, dass die spârlichen Indivi-
duel!, welclie ich ab und zu von meinen dortigen KoiTespondenten und
Sammlcrn empting, an Grosse wesentlich hinter ihren Artgenossen in
Frankreich und noch in der Nordhalfte Portugais zuriickblieben. Ich
hielt die ersten Exemplare anfanglich fiir junge'Individuen,inussteaber
die Beobachtung machen, dass die Mannchen schon bei der geringen
Grosse von 95 — 105 mm. in Brunst traten. So besitze ich seit 4 Jahren
ein cf von Cadix, welches 3 Jahre nach einanderin Brunst trat, in einem
Fall sogar ein T. Blasii 9 erfolgreich befruchtete, ohne im Lauf der
Jahre zu wachsen. Esmisstjetzt 102 mm. Lange, gegenûber 125-135
mm. bei normalen geschlechtsreifen cf. Ein anderes, frisch importiertes
cf , welches mir im April 1904 zuging, weist jetzt bei 88 mm. Liinge be-
reits aile charakteristischen Merkmafe eines çf ausser Brunst auf, insbe-
sondero ist die Rûckenfirste, der kiinftige Kamm, durch schwai'ze und
orangengelbliche Banderung deutlich gekennzeichnet. Die Oberseite ist
saftig grïin, mit graubraunen Flecken, welche auf den Flanken zu zacki-
gen Langsbinden veriiiessen. Zeichnung und Colorit der Oberseite sind
daher bei diesem Stiick typisch. Der Bauch ist auf ursprûnglich licht
graubràunlichem Grunde stark weisslich geperlt und dunkel gefleckt.
Bei einem anderen, im Juni erhaltenen Tiere, einem anscheinend er-
wachsenen 9^ bctragt die Lange 105 mm., wahrendalte 9 in Frankreich
130-160 mm. Lange erreichen. Die Oberseite weist auf saftig griinem
Grunde jederseits eine Reihe rundlicher schwârzlicher Marmorflecken
auf, welche z. T. mit einander vei'tiiessen. Der Bauch ist auch hier ganz
licht, unbestiramt, brilunlich, mit einigen verloschenen dunkelbraunen
Flecken. Beide Exemplare weichen daher hochstens durch hellere Bauch-
fârbung vom Typus ab. Andere Stucke waren wieder verschieden ge-
farbt, doch diii-fte es zweckmassig sein, bei der Veranderlichkeit des
Colorits bei T. marmoratus und im Hinblick auf die geringe Anzahl von
Individuen, welche ich bisiier von Siidspanicn erhielt, auf die Farbung
noch keine Rucksicht zu nehmen. Lediglich auf Grund der geringen
Grosse bezeichne ich die Spielart als T. marmoratus forma pygmeea.
Es muss betont werden, dass der Marmormolch von der Siidspitze Spa-
niens iibe)-hauj)t noch nicht sicher nachgewiesen war, wâhi-end er in Por-
tugal mindestens bis Cintra und Lissabon heruntergeht. Die Lebensbe-
dingungen, die klimatischen und hydrographischen Verhâltnisse (viel-
leicht Hitze und Wassermangel ), scheinen seinem Fortkommen ungûnstig
zu sein. Hiedurch lasst sich sowohl seine Seltenheit — mein Freund in
Cadix ting im Lauf der Jahre nur 3 Exemplare, wàhrend er von Pleii-
rocleles Waltlii hunderte Stucke beobachtete — als die geringe Grosse er-
kliiren. Weitere Xachforschungen in dem herpetologisch so ungenûgend
erforschten Sùdspanien wiirden wohl Klarheit schalïen. Es ist nicht un-
W. WOLTERSTORFF — PALAARKT18CHE UROUELEN 2G1
môglich, dass T. marmoratus sclion in don Gobirgslandschaften der
Provinzen Cadix und Malaga, sowio an der Sierra Nevada — falls er hier
existiert! — betrachtliche Diniensionen erreiclit.
In den sudliclisten Teilen Italiens haust ein klciner Molch, T/iton ita-
liens, welclien Peracca erst vor wenigeu Jahren aufeiner Forschungsreise
entdeckte und im Boll. Mus. Zool. ïoriuo und Soc. Zool. London be-
schrieb.
Triton italicus ist der kleinste europilische Molcb, immerhin erreicht
er aber an der Nordgrcnze seiner Verbreitung, im Gebiete des Monte
Avellino, im Weibchen bis 80 mm. Lange. Die Normallânge der cf diirfte
54—6.5 mm., jene der 9 55—74 mm. betragen. Dagegen fand Peracca
bei Lecce, nahe dem Meeresstrande, brunftige î]xemplare von geradezu
winzigen Diniensionen, da die cf im Durchschnitt nur 46 mm., die 9 50
mm. Lange erreichten. Wie Peracca vermutet, lâsst sich die geringe
Grosse an diesem Platze darauf zuriickfûhi'en, dass die Sumpfe in der
heissen Jahreszeit vollig austrocknen, daher die Larven ihre Entwicklung
und Vervvandlung sehr beschleunigen miissen.
Von Interesse ist die Tatsache, dass ein 9 normaler Grosse, welche
mir Peracca s. Z. verehrte, binnen 3 Jahren auf 80 mm. Lange heran-
wuchs, eine Folge der gûnstigeren Ernàhrungs- und Aufenthaltsbedin-
gungen. Solite die Form von Lecce konstant sein, d. h. au jenem Orte
nicht grôsser werden, so berechtigen die Grôssendifterenzen und biolo-
logischen Unterschiede zur Abgrenzung als eigene Form.
Eine ganz eigenartige Zwergform, welche bereits Anspruch auf den
Kang einer Unterart hat, stellt endlich die forma excubitor^ Wolt. des
T. vittatus dar. Auch dièse Form kann ich nur mit Vorbehalt in die
Wissenschaft eiufûhreu, glaube aber, dass die vorliegenden, fiir mein und
Lorenz Mûller's grôsseres Urodelenwerk bestimmten Abbiklungen ge-
nûgen werden, um Ihnen ein klares Bild dieser Zweï'grasse und ihrer Un-
terschiede von der kaukasisch-pontischen Kassezugeben. Ich eidiielt die
abgebildeten Tiere mit mehreren jungeu Exemplaren durch die Freund-
lichkeit der Herrn Hofi'at Steindachner und Dr. Siebeneock ans dem
Wiener Hofmuseum leihweise zur Untersuchung. Das cf unterscheidet
sich ausser durch die geringe Grosse — die Lange betriigt in Wirklich-
keit nur 85 mm., da die Abbildung etwas vergrôssert ist — durch den
niederen, schwach gekerbten Rûckenkamm, die kiirzeren Finger und
Zehen, die anscheinend schwacher entwickelte merkwiirdige Tarsalfalte
von der grossen Rasse des Kaukasus und des Olymp bei Brussa, bei wel-
cher das cf 125 — 144 mm. Lange erreicht. Leider gelang es mir noch
nicht, Naheres iiber das Vorkommen in jener Gegend zu erfahren. Auch
war mir die einzige Abbildung des Triton vittatus von Syrien bei Guérin
' = vorgeschoben, auf Aussenposten befindlich.
2G2 "2""-' SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
Méneville, Jcon. Règne Animal, p. 17, pi. 28, fig. 2, bisher nicht zugàng-
lich, Im Xorden Syriens, so bei Tripolis, erreicht Triton vittatus be-
cleutendcre Dinicnsionen uncl besitzt einen hôheren gezackten Kamm.
Jedenfalls macht das abgebildete çf den Eindruck eines vôUig erwach-
senen Tieres, nach dei* stai'k geschwollenen Kloake zu schliessen. Fund-
orte der forma excnbitor sind Nashr el Khebir imd Trabulor, Antilibanon.
Aile bisher angefiihrten Molche gehôrten der Gattung Triton im enge-
ren Siiin an. Aberauch in der Untergattung P^e^rof/e/es, deren typische
Yertreter der allbekannte Triton fPleurodeles) Waltlii ist, findet sich
eine auffallende Zwergform. Sie wurde bereits 1881 von F. Lataste be-
schrieben und als selbstandige Art, Triton Hagenmillleri, hezeichneX. Ihr
Vorkommen beschraiikt sich, soweit der Typns in Frage kommt, auf
Bône. Individuen anderer Fundorte, wie von Biskra — mir liegt ein
Exemplar des Senckenberg-Museums in Frankfurt vor — und von Bou-
gie weisen Uebergânge zu Pleurodeles Foireti auf. Wir haben hier ganz
das gleiche Verhàltnis wie bei den anderen Zwergformen: P. Ragen-
milUeri stellt mit 100 mm. Lange die Zwergrasse von P. Poireti, welche
140— l(iO mm. misst, dar. Hierzu treten aber andere Unterschiede. Yon
P. Poireti liegen mir zur Zeit mehrerc schône und lebende Tiere, alto
und junge, von Philippeville und Tunis vor, welche sich von P. Waltlii
schon durch die geringe Ausbildung der Rippenfortsâtze und dement-
sprechend das Fehlen der oi'angerôtlichen Rippenfleckendeutlich unter-
scheiden', von der verschiedenen Grosse, der abweichenden Fârbung der
Augen und anderen, weniger auiiallenden Merkmalen abgesehen.
Pleurodeles Hagemmilleri unterscheidet sich von P. Poireti abermals
durch geringere Grosse, ferner aber durch gestreckteren Kopf, halbel-
liptischen Umriss dei- Kiefer, durch lângere, zartere Finger und Zehen,
Leider konnte ich dièse Form noch nicht lebend untersuchen. Indessen
lagen mir zahlreiche typische Exemplare von Bône ans dem Seucken-
bergianum und dem Baseler Muséum vor. Ein direkter Vergleich mit
jungen, halbjahrigen P. Poireti, welche ganz das gleiche Volumen und
Gewicht besitzen, bewies die vôUige Verschiedenheit. Die kleinen F.
Poireti sind durch breiten Kopf, kurze, gedrungene Finger und Zehen,
sowie den kui'zen Schwanz — letzteres nur Jugendmerkmal — sofort zu
unterscheiden. Da dièse Unterschiede aber nicht bedeutender sind, als
sie bei verschiedenen Unterarten dcrselben Art — vergleiche T. vitta-
tîisf — auch vorkommen, so môchte ich die Zwergform von Bône nach
dem âusseren Befund nur als Unterart des P. Poireti betrachten'l
' Nur bei einzelnen Stùcken beobachtete ich Spiiren von Rippenflecken.
^ Auch die Anordnung der Gaumenzàhne weicht ab. Dièse ist aber auch bei ande-
ren Molchf'n, so Salamandra maculosa, variabel.
W. WOLTERSTORFF — PALAARKTISCHE URODELEN '2()3
Ist dièse Aunahme aber i-ichtig, so bleibt noch die schwierige Frage
zu lôsen, wie dièse Zwergform innerhalb des Wohngebietes àe^P.Foi-
reti zu Stande kam. Bône liegt keineswegs klimatisch oder hydrogra-
phisch ungûnstiger als Tunis und Philippoville. Die Molche von Tunis
sind allei'dings in der Fâi'bung etwas abwoichend von der Algier-Form,
stimmen aber gerade in der Grosse vôllig uberein. So ei'wachsen deni
Forscher stets neue Rathsel, die, wenn ûberhaupt, nur durch die
riihrige Unterstûtzung jener Zoologen, welche Algier bewohnen oder
bereisen, gelôst werden konnen. Xiclit nur das Sammeln, sondern auch
das Beobacbten, die Aufzucht der Larven und jungen Tiere sind hier zu
beriicksichtigen. Leider ist aus Bône scit vielen Jahren kein einziger
Pleurodeles Poireti subsp. Hagenmïilleri melir in unsere Hânde gelangt.
Sehen wir von diesem unaufgeklârten Fall ab, so dûrften an der Aus-
bildung der a Zworgformen » der palaarktisclien Région im Siiden wohl
verschiedene Unistande die Schuld tragen, bald hohe Jahrestemperatur,
bald Wassermangel, Futtermangel oder Degeneration infolge Isolierung
in den Grenzgebieten. Oefter wird ailes zusammenwirken.
Meine Beobachtungen an gezûchteten Tieren beweisen, dass es tatsach-
lich môglich ist, junge Molche mit oder ohne Absicht im Wachstum be-
ti-achtlich zu hemmen. Indessen lassen sich dièse Beobachtungen nicht
ohne weiteres auf das Freileben ùbertragen, da dièse « Zwerge » zwar
ott jahrelang hin vegetieren, aber nicht zur Geschlechtsreife gelangen.
Jedenfalls spielen innere, zehrende Krankheiten, Storungen des Orga-
nismus, vielleicht auch Parasiten, hier eine grosse Rolle. Die Unter-
suchungen liber dièse Frage sind noch nicht zum Abschluss gelangt.
Dass gezûchtete Aquarienfische, insbesondere Exoten, in der Gefangen-
schaft leicht degeneriereu und klein bleiben, dabei aber fortpflanzungs-
fâhig wei'den, ist ja eine bekannte Tatsache.
Man darf aber nun nicht ohne weiteres annehmen, dass aile Molche
nach Siiden an Grosse abnehmen. Im Gegenteil erreicht z. B. Salaman-
dra macidosa, der Feuersakmander, in Kleinasien und Syrien oft die be-
trâchtliche Grosse von 30 — 32 cm., selbstan Orten, wie Berg Karmel bel
Haiffa, wo die Hôhe iiber dem Meer nur ca. 170 m. betragt'. Auch in
Algier wird er in der var. algira bis 22 cm. lang, bleibt also kaum hinter
dem Durchschnittsmass in Zentraleuropa zui ùck.
^ Ein riesiges Sttick von Haift'a verdanke ich der Freundlichkeit des Herrn Lehrer
Fr. Lange.
264 2™'" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Les Clupéidées de la Mer Caspienne.
Par M. BOHODirvE (S'-Pétersbourg).
Avec 1 planche, 1 tableau et 10 figures dans le texte.
Les Clupéidées de la Mer Caspienne ont une grande importance au
point de vue de l'industrie poissonnière en Russie ; on les pêche par cen-
taines de millions. La pêche principale a lieu à l'embouchure du Volga,
où les Clupéidées remontaient autrefois en bandes innombrables.
Cependant, on y a constaté très nettement, pendant la dernière dou-
zaine d'années, une diminution graduelle de la quantité de ces Poissons
(voir le diagramme). En même temps, on pourrait signaler un accroisse-
ment considérable de la pêche des Clupéidées dans la Mer Caspienne
même, et assez loin du Volga.
Il était important de savoir s'il y a quelque relation entre ces deux
faits, si les Clupéidées péchées dans la mer sont de la même espèce que
celles du Volga, si les Clupéidées caspiennes peuvent frayer dans la mer.
Si tel est le cas, on peut se demander où a lieu la ponte des différentes
espèces, où restent leurs alevins, enfin — question princii)ale — quelle
est l'apparence des œufs et des alevins des Clupéidées caspiennes et quel
est le moyen de les distinguer de ceux des espèces différentes ^
Il sera facile de comprendre l'importance considérable des études indi-
quées, si l'on remarque que l'on connaît déjà, dans la Mer Caspienne,
4 espèces de Cliipea, auxquelles, pour le moment, on peut ajouter en-
core une nouvelle espèce et 3 vai'iétés faciles à distinguer et que, au
point de vue biologique, elles sont toutes différentes.
Ces considérations expliquent l'intérêt tout à fait spécial des études
sur l'histoire naturelle des Clupéidées de la Mer Caspienne, ainsi que mes
recherches personnelles dans cette direction. Je vais exposer, dans cette
communication, quelques résultats de ces l'echerches.
L'illustre ichtyologue russe Kessler a décrit 3 espèces du genre Clu-
pea habitant le bassin de la Mer Caspienne: Clupea caspia Eichw., Clu-
pea xmntlca Eichw. et Clupea delkatula Nordm. En parlant de la Clupea
pontica qui, d'après lui, habite principalement la Mer Noire (Pontus), il
mentionne pour la Mer Caspienne une forme spéciale fforma caspia), ca-
ractérisée par un museau plus obtus et par un nombre moindre d'épines
branchiales (25 à 28 au lieu de 35 à 55 qu'il indique pour la Clupea pon-
tica de la Mer Noire. Kessler trouvait que cette forme est celle qui res-
semble le plus à la Finte (Clupea fi nta)^.
' Il faut dire que personne ne les a vus jusqu'à cette année-ci.
^ Kessler. Poissons des Mers Caspienne et Noire (russe), pp. 84, 116. 1874.
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M. BORODINE — CLUI'ÉIDÉES DE LA MER CASPIENNE 2G5
Un autre ichtyologue russe, le D'Grimm, dans un travail très peu connu
des zoologistes intitulé « Hareng d'Astrakhan », et publié dans le journal
officiel « Economie rurale et sylviculture » en 1886, a donné la descrip-
tion de deux nouvelles espèces de Clupéidées ca.s^\ennes : Clupea Kessleri
Gr. et Clupea Saposchnikoivii. Cet auteur est d'avis que Kessler a pris 3
formes (C. Kessleri, C. Saposclmikowii et C. pontica) pour la même es-
pèce.
Comme Kessler le D'' Grimm a fondé la distinction de ces espèces sur
le nombre des épines branchiales, ce qui est en effet caractéristique pour
les Aloses, non seulement au point de vue purement moi'phologique, mais
aussi au point de vue biologique, parce que. de la construction des arcs
branchiaux, dépend, entre autres, la nourriture du Poisson, c'est-à-dire le
genre d'animaux qu'il peut capturer et manger. Ainsi, par exemple, Chi-
pea caspia, chez laquelle on trouve plus d'une centaine d'épines bran-
chiales, qui sont fines et délicates, se sert de cet appareil comme d'un filtre
pour retenir les animaux minuscules de l'eau (des petits Copépodes par
exemple). Au contraire, ces petits animaux ne peuvent pas devenir la
proie de la Clupea Kessleri, qui n'a que 60 à 80 épines branchiales, c'est-
à-dire deux fois moins.
On constate la même chose pour la Clupea fiaposclinikowii Gr., qui n'a
que 30 à 40 épines branchiales. Les deux dernières espèces ayant parfois
la même taille que la Clupea caspia se nourrissent déjà de Poissons.
Le D"' Grimm dit que chez la Clupea Kessleri le nombre des épines
branchiales est de 60 à 80 et qu'il y a en outre une série d'autres traits
caractéristiques qui, en somme, représentent tous les éléments permettant
de distinguer une vraie nova species pour le bassin de la Mer Caspienne.
Une autre espèce, Clupea Sa^wschnikoivii, d'après la description du D'
Grimm, est caractérisée par le nombre des épines branchiales (30 à 43), par
des dents beaucoup plus développées que chez la Clupea Kessleri et par
une forme du corps dittérente.Tous les exemplaires de cette espèce du D''
Grimm étaient de petite taille (au maximum 248 mm.), mais cet auteur a
trouvé parmi eux des exemplaires sans doute adultes. Cette espèce ne se
trouvait qu'à l'embouchure même du Volga; elle ne remonte pas la ri-
vière comme le font deux autres espèces, Clupea Kessleri Gr. et Clupea
caspia Eichw.
En 1898, M. Braschnikow a remarqué que, dans la Mer Caspienne même,
se trouve une espèce d'Alose qui ressemble beaucoup à la Clupea Saposch-
nikoivii Gr., mais d'une taille beaucoup plus grande et avec un nombre
moindre d'épines branchiales (24 à 28).
En 1900, le D"" Lonnberg, de Suède, a visité la Mer Caspienne pour des
études ichtyologiques. En parlant des Clupéidées caspiennes. il exprime
l'opinion que l'Alose que M. Braschnikow a trouvée dans la mer même
est la Clupea Saposchnikoivii Gr. Parmi les exemplaires examinés par cet
266 2""* SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE.)
auteur, se trouvaient deux formes : une avec de gros yeux, ayant le corps
plus large et l'autre avec des yeux plus petits et le corps plus allongé.
Les auteurs cités ne donnent pas de solution à la question de la rela-
tion de cette forme, qui est sans doute marine, avec la Clupea pontica
de la Mer Noire. Cependant, si l'on considère l'histoire géologique de ces
deux bassins voisins, autrefois unis, on ne peut pas supposer qu'il n'y
ait pas un lien de parenté entre la forme pontique et la forme Caspienne.
On pourrait dire a priori que Kessi.er avait raison d'établir une forme
Caspienne de la Clupea poutica, puisque c'est dans la Mer Noire qu'il faut
chercher les ancêtres des formes caspiennes.
Il n'est pas douteux que la forme marine établie par M. Braschni-
Kow soit la même que celle que Kessler décrivit comme une forme Cas-
pienne de la Clupea pontica.
J'ai eu l'occasion, pendant les deux dernières années, de faire une assez
grande collection de Clupéidées de toutes les côtes de la Mer Caspienne
et de les examiner de plus près, et je suis arrivé à la conclusion que la
forme Caspienne de la Clupea pontica est devenue — comme on pouvait
le deviner d'avance — après un laps de temps assez long, une espèce
distincte, représentée par plus de 3 formes ou variétés locales, La descrip-
tion de cette nouvelle espèce et de ses foi'mes sera donnée plus loin.
Je donne à l'espèce le nom de Clupea caspio-pontica, puisque c'est la seule
forme commune à la Mer Caspienne et à la Mer Noire, où le D"" Grimm a
constaté aussi 3 formes parallèles aux formes caspiennes, savoir Clupea
Eichwaldi Gr., Clupea tanaica Gr. et Clupea maeotica Gr., dont la der-
nière est une forme marine possédant des caractères semblables à ceux de
la forme marine des Clupéidées caspiennes.
Donc, cette forme commune aux deux mers voisines, autrefois unies,
s'appelle Clupea caspio-pontica. A mon avis, il faut placer cette espèce
plus près du Hai-eng, Poisson marin — tandis que deux autres espèces
Clupea Kessleri Gr. et Clupea càspia sont de vraies Aloses. Poissons habi-
tant plutôt l'eau douce.
CLUPEA CASFIO-POxXTICA mihi.
(Fig. 2) K
Syn. : C. iionlica Eichvvakl (ex parte). Bull, desnatur. de Moscou, 1838, XI,
p. 135. — Fannacaspio-caiic, p. 204, lab. XXXIl, tig. 2. — Noudmam. Faune
politique (e.x parte), p. 520, pi. 25, fig. 2. — Gu^ther, Catalof/ufi of fislics, etc.,
VII, p. 418-419 (ex parte).
G. iioitlkd Eichw. forma cuspla Kessl. — Kessler, Poissons îles mers ^oire
et Caspienne, p. 110.
' .\fin de faciliter la comparaison nous donnons les photographies des trois espèces
principales des Clupéidées caspiennes. Les Poissons étaient à peu près de même taille,
450 mm. (lig. 1 à 3).
M. BORODINE
CLUPKIDEES DE LA MER CASPIENNE
207
C. Saposchiiili-otvii Gr., Grimm, Haremj d'Astrakhan. — Braschnikow, Sar
la systématique des dupées caspiennes. Mess, des pêcheries, 1898, p 231. Lonn-
BEHG, Contribution to the ichtyotogi/ of the Casjiian sea. K. Svensca Vet. Akad.
Handlingar, M. 26, Afd. IV. N» 8.
Fig. 1. Clupea caspia Eichw. ,p
Fig. 2. Clupea caspio-pontica m. çf
Fig. 3. Clupea Kessleri Gr. p
Pect. 1/13-16. Dors. 111/13-15. Ventr. 1/8. An. lV/17-18. Caiid. V/IT/V.
Caractères. 11 y a, sur le premier arc branchial, 20 à 40 épines plates,
osseuses et d'une forme recourbée. Les dents sont fort développées et gar-
nissent les deux mâchoires, le vomer et la langue. Les yeux sont gros et
placés au V3 fie la distance entre l'extrémité de la bouche et le bord posté-
rieur de l'opercule, plus près de la partie antérieure de la tête. La colo-
ration du corps est blanche, argentée, d'un reflet vert métallique sur le
dos. La tête et les nageoires sont pâles, privés de pigment. La taille at-
teint 448 mm.
268 2™" SECTION — VERTÉBRÉS (sYSTÉMATIQUe)
Description. Le corps est assez bien proportionné, plutôt allongé,
car la moyenne de sa plus grande largeur est le 227o de sa longueur. La
tête est allongée (sa longueur est un peu plus grande que la plus grande
hauteur du corps et fait V4 de la longueur totale du corps) et basse (sa
hauteur est le 65 7o de la longueur, ce qui rend la tête du Hareng poin-
tue). L'avant-œil est deux fois moins grand que l'arrière-œil qui fait à
peu pi'ès le 12 % de la longueur totale. Les yeux sont éloignés vers le bord
antérieur de la tête; ils sont assez grands (4à 57o de la longueur totale du
corps) et donnent au Poisson un aspect rapace. L'iris est de couleur blan-
che-argentée, tirant un peu vers le jaune ^ La mâchoire inférieure est
saillante. L'opercule est arrondi et strié; les rayons sont faiblement mar-
qués. Il y a presque toujours, derrière l'opercule, sur le corps, une tache
noire, qui ne se trouve jamais sur l'opercule même. On rencontre, par
exception, des exemplaires avec une rangée de taches sur le corps (fig. 4).
Fig. 4. Clupea caspio-pontica, var Braschnikowi, m.
Les dents sont développées et garnissent la mâchoire supérieure et in-
férieure, le vomer et les os palatins. Les épines branchiales sont assez es-
pacées; il y en a de 20 à 35. Les épines sont courtes, unies et un peu re-
courbées aux extrémités. La mâchoire supérieure a une échancrure vi-
sible au milieu; la mâchoire inférieure a l'air d'avoir été coupée par de-
vant, ce qui donne au museau un aspect un peu obtus. L'extrémité pos-
térieure mobile dépasse la verticale du bord postérieur de l'œil. Ecailles
caduques. Le Poisson vivant est d'une couleur vert foncé (la couleur de
l'eau de la Mer Caspienne) sur le dos et d'un blanc vif argenté sur les
flancs et le ventre. La tête est toujours d'une couleur blanchâtre claire,
mais jamais foncée ou noire, comme c'est le cas pour les C. caspia Eichw.
et C. Kessleri Gr, Les nageoires, près de leurs bases, sont un peu jaunâ-
tres; en général elles sont pâles, ce qui frappe l'œil. La tige de la queue
^ C'est cette coloration de l'iris qui distingue la C. caspia de la C. Kessleri, dont
l'iris est rougeâtre. Chez ces dernières, en outre, la pupille est plus grande.
M. BORODINE — CLUPÉlDP^ES DE LA MER CASPIENNE 2G9
est relativement plus mince (sa hauteur n'atteint pas plus de 7,5 7o et
très rarement 8%) Que chez les autres espèces des Clupéidées caspiennes.
L'exemplaire le plus grand qu'on ait vu avait 448 mm., les plus petits
exemplaires adultes avaient de 230 à 240 mm.
On trouve cette espèce, durant toutes les saisons, le long des côtes orien-
tales et méridionales de la Mer Caspienne ; la partie du Nord de la mer
(près du Fort Alexandrovsk) n'est visitée par cette espèce qu'au prin-
temps.
L'examen des exemplaires de cette espèce, provenant de Petrovsk, du
Fort Alexandrovsk, de la baie de Krasnovodsk et du golfe d'Astrabad, a
prouvé que le nombre des épines branchiales de ce Poisson diminue gra-
duellement du Nord vers le Sud. Le Hareng d'Astrakhan n'en a que 20 et
quelquefois même 18. Le Hareng du Fort Alexandrovsk et de Petrovsk
a 28 épines et une variété de ce Poisson, découverte par le D' Grimm, en
a 32 et même 43. On peut donc admettre qu'il existe des formes locales de
la même espèce dans les différentes parties de la Mer Caspiennes, fait qui
coïncide entièrement avec les résultats de l'étude fondamentale du D""
Heincke' sur les Harengs des mei'S du Nord. Ces formes ou variétés
sont caractéi-isées par les traits morphologiques et biologiques suivants:
L Forme du Nord. La C. Saposcimikown Gr. se distingue par sa petite
taille (max. 248 mm.), par un corps relativement plus large, une grande
tête, des yeux d'un plus grand diamètre et placés plus en arrière et prin-
cipalement par un plus grand nombre d'épines branchiales (la moyenne
du nombre :=35). On trouve ce Hareng près de l'embouchure du Volga.
On en trouve aussi sur les côtes ouest de la Mer Caspienne.
2. La forme de la zone médiale de la Mer Caspienne ou de Manguischlak,
var. Braschnikoivii, est caractérisée par une quantité moyenne d'épines =
27, par un corj)S plus allongé, par une plus grande taille (jusqu'à 330 mm.
d'après Braschnikow et jusqu'à 448 mm. d'après mes données) et par
une tête plus longue et plus pointue. Ce Hareng a servi de modèle à
Kessler pour établir la forma caspia de la Clupea pontica Eichw. (voir ci-
dessus). Cette forme se trouve tout le long de la côte orientale de la Mer
Caspienne depuis les îles Dolguy jusqu'à la ville de Krasnovodsk et se
rencontre en exemplaires séparés sur la côte occidentale depuis Petrovsk
jusqu'à Astara. Il fraye au mois d'avril, en mer, sans entrer dans les ri-
vières.
3. La forme de la zone du Sud, que nous appellerons var. Grimmi, se
distingue par le plus petit nombre d'épines, de 18 à 25 (la moyenne
' F. Heincke. Naturgeschichte des Herings. 1 . Theil. Die Lokalformen und die
Wanderungen des Herings in den Europdischen Meeren, Abhandl. Deutsch. See-
fischerei-Vereins, 1898, 2. Bel. Un rapport détaillé, en langue russe, concernant cet
ouvrage a été publié dans le « Messager des pêcheries » 1900, p. 28.
270 2"" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
= 20) et par une tête relativement plus petite, des yeux moins gros et
particulièrement par le maxillaire inférieur plus court. Elle habite du-
rant toute Tannée le Sud de la Mer Caspienne où elle fraye aux mois de
mars et d'avril, dans les environs de la baie d'Asti-abad.
J'ai constaté, au printemps de 190.8. sur place, les trois variétés de la
Clupea casino-potttica indiquées ci-dessus, après avoir mesuré des exem-
plaires frais, pris durant un court espace de temps dans différentes par-
ties de la Mer Caspienne. Tous ces exemplaires, conservés dans de la for-
maline, ont été mesurés de nouveau systématiquement par M. Souvorow
et groupés d'après leur provenance. Les résultats de ces mensurations
sont donnés dans les tableaux I à IV ci-joints.
Les chiffres moyens des caractères les plus importants (la longueur de
la tête, la hauteur du corps, la longueur de l'arrière-œil, le diamètre de
l'œil, la longueur de l'os maxillaire inférieur et le nombre des épines
branchiales) réduits pour les différentes localités en "/o^ prouvent claire-
ment l'existence réelle des variétés de la Clupea caspio-pontica que nous
avons citées ci-dessus.
Afin de pouvoir comparer avec cette espèce une espèce analogue du
bassin de la Mer Caspienne, nous indiquons sur le tableau V les mensu-
rations de trois exemplaires de la C. imeotica Gr., espèce décrite par le
D' GrRiMM pour la Mer d'Azow. Il est bien difficile de la distinguer de la
Clupea caspio-pontica et je me permets de la compter pour une variété de
l'espèce commune à la Mer Caspienne et à la Mer Noire, et propre à la
Mer d'Azow. Par la longueur de la tête, elle se rapproche de la variété
Grimmi, propre au Sud, et à tête coui'te ; d'après la largeur du corps, elle
se rapproche de la var. F^aposclinikoivii, propre au Nord; d'après le nom-
bre des épines branchiales, elle se rapproche de la variété Braschnikowii,
propre au Manguischlak (voir tableaux I à V).
Au point de vue biologique, la Clupea caspio-pontica m. se distingue
beaucoup des deux autres esi)èces de Clupéidées de la Mer Caspienne.
Tout d'abord, cette espèce, à l'exception de la variété du Nord, (vai*. Sa-
posclinikowii) n'entre pas dans les rivières; elle habite surtout la côte
orientale de la Mer Caspienne, à partir des îles Dolguy jusqu'à la baie
d'Astrabad et le long de la côte persanne jusqu'à Astara. Elle apparaît
dans la partie méridionale de la baie d'Astrabad. près des côtes, au mois
de février, y reste en grande quantité jusqu'au 20 avril et fraye du-
rant les mois de mars et avril, comme j'ai eu l'occasion de m'en assurer
personnellement, près de l'embouchure de la rivière Gurguène, oii j'ai
trouvé des femelles de ce Poisson avec des œufs tout à fait mûrs, ainsi
que des larves (17 mm.) et des alevins assez développés (20 à 26 mm.).
C'est en examinant ces derniers, qu'il a été possible, à laide d'une loupe,
en comptant les épines branchiales, de démontrer que ce sont les alevins
de C. caspio-pontica (voir fig. 5).
M. BORODINE
CLUPEIDEES DE LA MER CASPIENNE
271
Je cite ici les résultats des mensurations d'un alevin (un des plus
grand) examiné à l'aide d'une loupe. Longueur générale du corps :
22,5 mm., longueur de la tête: 3,5 (16 7o)' hauteur maximum du corps:
2,25, longueur de l'avant-œil: 1 mm., de l'arrière-œil : 1,25. distance du
bout du museau jusqu'à la dorsale : 17,25, même distance jusqu'à la ven-
trale : 17. Les épines branchiales sont au nombre de 32 à 35. Le corps a
une teinte blanche argentée ; les petits sont à demi transparents. On
Fig. 5. Larve de la G. caspio-pontica.
peut voir quelques étoiles de pigment sur le ventre et sur le dos. L'iris
est d'un éclat argenté et la pupille noire du Poisson vivant attire avant
tout l'attention. L'anale commence vis-à-vis de la dorsale; la ventrale est
située avant la dorsale. Les plus grands exemplaii-es mesurent 24 à
25 mm. (jusqu'à 28 mm.), la longueur de la tête étant de 4,25 mm. ; les
plus petits de cette collection de 1903 avaient 17 mm. Le corps est tout
à fait nu ; on voit parfaitement les chevrons musculaires. Dans la partie
venti-ale, on voit bien la membrane d'une couleur argentée recouvrant
l'abdomen à l'intérieur. Dors. 1/11-15. Caud. 11/18-20-21. Chez les quatre
autres exemplaires, j'ai trouvé les nombres suivants d'épines branchiales
1)
22 + 10 = 32
2)
17 + 7 = 24*
3)
18 + 8 =r 26
4)
19 + 10 = 29
L'âge des plus grands alevins, d'après les données sur la taille des
alevins du shad américain, ne doit pas être moins d'un mois, de sorte
que le commencement de la ponte de cette Clupéidée doit tomber sur le
dernier tiers du mois de mars. Mais, en même temps, j'ai trouvé ces
larves à l'âge de 1 à 2 semaines en forn)e de fils, sans nageoires formées
(17 mm.). Tout cela, et le fait qu'on a péché en même temps des exem-
plaires avec des œufs mûrs, prouve que le temps de la ponte, même avec
des conditions analogues de température et au même endroit, dure chez
' Le plus petit exemplaire.
272
2""" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Tableau I. Clupea caspio-pontica
PROVENANCE
N'i d'ordre
MESURES
No 1
7o
N°2
NO 3
S i 01
No 4
B
S
N05
Vo
N°6
7o
Longueur totale du corps en mm.
Longueur de la tête
Hauteur du corps
Hauteur minimum de l'avant-queue
Longueur de l'avant-œil
Longueur de l'arrière-œil ....
Diamètre de l'œil
Distance de l'extrémité du museau
à la dorsale
— de l'extrémité du museau
à la ventrale
— de l'extrémité du museau
à l'anale
Base de la nageoire dorsale . . .
Base de la nageoire anale . . .
Longueur de la mâchoire inférieure
Nombre des épines branchiales. .
Sexe
252
64
53
18
17
31
12
116
118
166
81
41
38
25,4
21,0
7.1
6,7
12,3
4,8
46,0
46,8
65,9
12,3
16,2
15,3
31
P
288
69
62
19
19
33
14
129
138
193
35
42
41
23,9
21,5
6,6
6,6
11,4
4,9
44,8
47,9
67,0
12,2
14.6
14,2
28
CT
282
72
66
20
19
36
15
133
139
201
35
40
42
25.5
23,4
7,1
6,7
12,8
5,2
47,1
49,2
71,2
12,4
14,2
14,8
27
P
316
78
71
22
20
39
14
147
159
220
43
50
45
24,7
22,5
6,9
6.3
12,3
4,4
46,5
50,3
69,6
13,6
15,8
14,3
30
P
224
60
47
16
15
28
12
104
107
160
27
27
33
26.8
21,0
7,1
6,7
12,5
5,4
46,4
47,8
71,4
12,1
12,1
14,7
36
231
61
54
17
16
27
13
111
114
157
29
36
36
26,4
23,4
7,4
6,9
11,7
5,6
48,0
49,4
68,0
12,6
15,6
15,6
28
P
Tableau II. Clupea caspio-pontica var.
PROVENANCE
DERBENT
N» d'ordre
MESURES
N° 16
N» 17
Longueur totale du corps en mm
Longueur de la tête
Hauteur du corps
Hauteur minimum de l'avant-queue
Longueur de l'avant-œil
Longueur de l'arrière-œil
Diamètre de l'œil
Distance de l'extrémité du museau à la nageoire dor-
sale
— de l'extrémité du museau à la nageoire ven-
trale
— de l'extrémité du museau à la nageoire anale .
Base de la nageoire dorsale
Base de la nageoire anale
Longueur de la mâchoire inférieure
Nombre des épines branchiales
Sexe
145 !
165
38
26,2 !
43
37
25.3
37
12
8,2
12
9
6.2
10
17
11,7
19
11
7,6
12
68
46,9
76
69
47,6
79
97
66.9
110
17
11,7
19
23
15,9 1
27
23
15,9 !
27
43 1
32
C
f 1
C
f
26,1
22,4
7,3
6,1
11,5
7,3
46,1
47,9
66,7
11.5
16,4
16,4
M. BORODINE — CLUPEIDEE8 DE LA MER CASPIENNE
21c
var. Braschnikowi m.
ALEXANDROVSK
N
07
N
°8
N
°9
No
10
e
s
/o
a
s
^'o
è
s
7o
S
a
7o
NMl
N° 12
N«13
"/o
No 14
NMS
Chiffres
moyens
268
218
1
210
215
190
208
235
266
275
65
24,6
56
25,7
56
26,6
58
26,9
53
27,9
52
25,0
60
25,5
68
25,6
70
25,5
55
20,5
47
21,6
39
18,6
42
19.5
40
21,1
52
25,0
53
22,6
54
20,3
62
22,5
19
7,1
16
7,3
13
6,2
14
6,5
13
6,8
15
7,2
16
6.8
19
7,1
20
7,3
17
6.3
14
6,4
14
6,7
14
6,5
16
8.4
14
6,7
16
6,8
18
6,8
18
6,5
31
11,6
26
11,9
27
10,5
26
12,1
26
13,7
24
11,5
30
12,8
34
12,8
36
13,1
12
4,5
11
5,0
10
4,8
12
5,6
11
5,8
11
5,3
11
4,7
12
4,5
13
4,7
119
44,4
100
45,9
98
46,7
98
45,6
90
47,4
94
46,2
108
45,9
121
45,5
125
45,5
124
46,3
101
46,3
102
48,6
106
49,3
95
50,0
102
49,0
111
47,2
131
49,2
131
47,6
182
67,9
159
72.9
144
68,6
148
68,8
131
68,9
142
68,3
159
67,6
184
69,2
184
66,9
32
11,9
23
10,6
26
12,4
28
13,0
23
12,1
26
12,5
30
12,8
35
13.2
36
13,1
43
16,0
34
15,6
32
15,2
32
14,9
31
16,3
35
16,8
35
14,9
40
15,0
42
15,3
39
14,5
32
14,7
34
16,2
33
15,3
31
16,3
32
15,4
35
14,9
40
15,0
40
14,5
30 1
29 î
25 1
20 1
2
3
28 i
2
6
2
7
25
C
f 1
C
f !
C
f \
C
f 1
ji
IV.
ji
IV.
C
f
C
f
cf
25,7
21,6
12,2
(4,99)
15,0
27,9
Saposchnikowi m. = Clupea Saposchnikowii Gr.
DERBENT
N° 18
No
19
NO
20
No
21
mm.
7o
mm.
7o
mm.
'h
N» 22
Chiffres
moyens
165
45
27,3
36
21,8
12
7,3
10
6.1
21
12,7
11
6,7
82
49,7
77 I 46,7
110 I 66,7
12,1
15,2
16,4
20
25
27
29
203
48
43
14
13
23
10
91
100
142
26
32
30
23,6
21,2
6.9
6,4
11,3
4,9
44,8
49,3
69,9
12,8
15,8
14.8
29
182
380
1
347
49
29,9
95
25,0
86
24,8
39
21,4
93
24,5
83
23,9
13
7,1
26
6,8
26
7,5
12
6,6
25
6.6
23
6,6
21
11,5
50
13,1
42
12,1
12
6,6
16
4,2
15
4,3
85
46,7
167
43,9
156
45,0
92
50,5
190
50.0
167
48,7
26
69,2
265
69,7
244
70,3
22
12.1
53
13,9
48
13,8
28
15.4
57
15,0
55
15.8
29
15,9
56
14,7
49
14,1
29
38 ,
27
C
r 1
i
D
i
D
25,2
23,6
11.9
5,5
15,2
32.1
VI® CONGR. INT. ZOOL., 1904.
18
274
2™" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Tableau Mi. Clupea caspio-
PROVENANCE
K R A S N O
N» d'ordre
MESURES
N'>23
mm. "/o
N<'24
N''25
mm. "/o
Longueur totale du corps en mm. . . .
Longueur de la tête
Hauteur du corps
Moindre hauteur de l'avant-queue. .
Longueur de l'avaut-œil
Longueur de l'arrière-œil
Diamètre de l'œil
Distance de l'extrémité du museau à la
nageoire dorsale
— de l'extrémité du museau à la
nageoire ventrale
— de l'extrémité du museau à la
nageoire anale
Base de la nageoire dorsale
Base de la nageoire anale
Longueur de la mâchoire inférieure . .
Nomhre des épines branchiales ....
Sexe
175
46
26.3
37
21,1
12
6,8
11
6,3
23 1 13.1
10
5,7
82
84
117
25
27
28
46,8
48,0
66,8
14,3
15.4
16.0
28
Cf
184
173
47
25,5
48
27,7
35
19,0
39
22,5
12
6,5
13
7,5
13
7,1
12
7.0
24
13,0
21
12,1
10
5,4
11
6,3
86
46,7
82
47,4
90
48,9
86
49,7
126
68,5
120
69,4
25
13,6
21
12,1
28
15,2
26
15,0
27
14,7
28
16,2
27
32
Cf
cf
Tableau IV. Clupea caspio-pontica var. Grimmi m.
PROVENANCE
ACSHOUR-ADA
No d'ordre
No 32
No 33
No 34
No 35
No 36
No 37
s ^
-3 O
O a
MESURES
i 1 "/"
a 1 0/
a| /«
S
a
7o
a
a
7"
a
a
/o
3
a
7o
Longue^ totale du corps en mm.
350
332
328
338
343
333
Longueur de la tête
90
25,7
81
24,4
77
23,5
82
24,3
85
24,8
81
24,3
24,5
Hauteur du corps
72
20,6
69
20,8
71
21,6
77
22,8
69
20,1
75
22,5
21,8
Moindre hauf de l'avant-queue.
21
6,0
19
5,7
21
6.4
21
6,2
21
6,1
24
7,2
Longueur de l'avaut-œil . . .
23
6,6
20
6,01
20
6,1
20
5,9
20
6,1
21
6.3
Longueur de l'arrière-œil. . .
46
13,1
42
12,6
39
11,9
43
12,7
41
11,9
43
12,9
12,5
Diamètre de l'œil ....
15
4,3
14
4,2
14
4,3
15
4,4
15
4,4
15
4,5
4,3
Distance de l'extrémité du mu-
seau à la nageoire dorsale. .
158
45,1
158
46,1
151
46,0
159
47,0
161
46,9
151
45,3
Distance de l'extrémité du mu-
seau à la nageoire ventrale .
169
48,3
153
46,1
155
47,2
164
48,5
170
49,6
163
48,9
Distance de l'extrémité du mu-
seau à la nageoire anale. .
248
70,8
228
68,7
228
69,5
230
68,0
242
70.5
230
69,1
Base de la nageoire dorsale . .
48
13,7
45
13,6
45
13.7
48
14,2
44
12.8
45
13,5i
Base de la nageoire anale. . .
52
14,8
52
15,7
48
14,6
53
15,7
50
14,5
51
15.8
Longueur do la mâchoire inf^e.
49
14,0
46
13,9
41
15,5
45
13,3
46
13,4
46
13,8
13,6
Nombre des épines branchiales.
25
2
23
2
1
9
1
8 1
20,8
Sexe
t
J
J
D
>
D
i
D !
P
M. BORODINE
CLUPî:IDKE8 de la mer CASPIENNE
275
)ontica var. Braschnikowi m.
' O D s K
N" 26
N0 27
No28
No 29
N" 30
No31
7o
Chiffres
moyeas.
202
50 ! 24,8
43
14
lo
24
11
21,3
6,9
6,4
11,9
5,4
92 45,5
97 I 48,0
138
24
29
32
24
68,3
11,9
14,4
15,8
199
51 25,6
42
14
13
24
10
93
99
136
25
29
31
21,1
7,0
6.5
12,1
5,0
46,7
49,7
68.3
i 12,6
I 14.6
I 15,6
25
222
260
54
24,3
68
26,1
46
20,7
58
22,3
15
6,8
18
6,9
13
5,9
18
6,9
27
12.2
32
12,3
12
5.4
13
5,0
103
46,4
121
46,5
110
49,5
129
49,6
155
69,8
185
71,1
28
12,6
36
13,8
35
15,8
35
13,5
34
15,3
40
15,4
28
20 1
(
^
:f 1
271
68
60
19
18
34
12
25,1
22,1
7,0
6,6
12.5
4,4
127 ] 46,9
130
184
34
45
41
26
Cf
48,0
67.9
12,5
16,6
15,1
370
92
24,9
82
22,2
26
7,0
25
6,8
49
13,2
14
3,8
169
45,7
177
47,8
257
69.5
46
12,4
56
15,1
55
14,9
28 1!
^ Il
25,5
21,3
12,5
15,4
26,4
Tableau V. Clupea maeotica Gr.
PROVENANCE
MER D'AZOW
N» d'ordre.
MESURES
298
288
mm. 0/
294
mm. %
Longueur totale du corps en mm. . .
Longueur de la tète
Hauteur du corps
Moindre hauteur de l'avant-queue. . . .
Longueur de l'avant-œil
Longueur de l'arrière-œil .....
Diamètre de l'œil
Distance de l'extrémité du museau à la
nageoire dorsale
— de l'extrémité du museau à la
nageoire ventrale ...
— de l'i'xtrémité du museau à la
nageoire anale
B.'ise de la nageoire dorsale
Base de la nageoire anale
Longueur de la mâchoire inférieure. . .
Nombre des épines branchiales
Sexe
298
67
73
23
15
34
13
133
146
212
36
44
40
26
P
22.5
24,5
7,7
5,0
11.4
4,4
44,6
48,9
71,1
12,1
14,8
13,4
288
294
66
22,9
66
76
26,4
69
23
8,1
22
17
5,9
17
33
11,4
34
14
4,9
= 12
128
44,4
129
136
47,2
142
200
69,4
196
33
11,4
37
43
14,9
48
38
13,2
38
28
29
J
D
>i
D
22,4
23,5
7,5
5,8
11,6
4,1
43,9
48,3
66,7
12,5
16,3
12,9
276 2""" SECTION — VERTÉBRÉ8 (SYSTEMATIQUE)
la dite espèce un mois de plus, ce qui est depuis longtemps connu relati-
vement à la C.fintaK
Mais, d'un autre côté, lors de ses recherches sur la faune de la Mer Cas-
pienne, en 1870, M. le D"' Grbim a déjà découvert, au commencement du
mois de juillet, au milieu de la Mer Caspienne, un petit Poisson nommé
par Kessler Clnpeonella Orimmi'-. (Voir fig. 6). Le^ nombre d'épines
de ce Poisson est. selon Kessler. de près de trente,'
Les mensurations d'un des exemplaires de Clupeonella Orimmi Kessl.
Fig. 6. Clupeuneîla Grimmi Kessl.
et le dénombrement des épines branchiales m'ont donné les chiffres sui-
vants. Longueur générale du corps: 35 mm., hauteur maximum: 4 mm.,
longueur de la tête : 6 mm. Les nageoires sont bien développées, mais
consistent en rayons séparés, non reliés entre eux (rayons primaires
de Pouchet). Les épines branchiales sont courtes et au nombre de 18.
En recherchant à laquelle des Clupéidées on pourrait rapporter, comme
larve, la Clnpeonella Orimmi Kessl., le D' Grimm a émis d'abord la
supposition que cela devait être la larve de C. caspia (voir : Le Hareng
d'Astrakhan, p. 20), mais ensuite il a reconnu que cela devait être plu-
tôt la larve de la C. Saposchnikowii et peut être en partie de la 0. cas-
pia^. La forme marine n'était pas eucoi'e connue à cette époque, c'est-à-
dire qu'on ne supposait pas qu'il en existât une grande quantité au large
de la Mer Cavspienne. Il n'admet pas que cela puisse être la C. delicatula,
vu les dimensions par trop gi-andes pour la larve d'un Poisson aussi pe-
tit que la C. delicatula.
Il me semble que le nombre des épines, le séjour des larves en masse dans
les parties du Sud et du centre de la Mer Caspienne', le temps et le lieu
de la ponte des différentes espèces des Clupéidées caspiennes — tout parle
' Voir le très intéressant mémoire sur ce sujet du D"" Hoek. Neiiere Lachs- und
Maifischstudien.
* Les exemplaires plus âgés étaient de la longueur de 45 mm., mais il y en avait
de 15 mm.
' Pêches de In Mer Caspienne et du Volga (russe), p. 96.
* Les larves des Harengs décrites par Kessler sous le nom de Clupeonella Grimmi
ont été trouvées par M. Grimm en 1874 dans les endroits suivants : 0*^26' E. 40^57' N
(137 à 146 m.), 0'^26'E. 41"6'N (146 à 164 m), 1°9'W. 41° 54' N (80,5 m.), par moi
en 15)03 et par M. Kxipowitsh en 1904, près de la baie d'Astrabad (le coin SE de la
Mer Caspienne).
M. BORODINE — CLUPÉIDÉES DE LA MER CASPIENNE 277
en faveur de la supposition que nous avons affaire, dans ce cas, à des ale-
vins de la C. caspio-pontica, c'est-à-dire à la Clupée Caspienne marine,
variétés Brasclinikowii et Orimmi. La larve de C. delicatula devrait être
plus petite (voir ci-api"ès) et, ce qui est de la plus grande importance,
devrait être pigmentée plus fortement. Le nombre de ses épines devrait
être plus grand (50). La larve de C. caspia ne pourrait pas parvenir en
masses au Sud de la Mer Caspienne où elle est relativement rare et le
nombre des épines branchiales devrait être, dans ce cas-là, beaucoup plus
grand. L'alevin de la C. Kessleri reste dans l'eau douce; les alevins de la
var. Saposchnikoiuii doivent lui ressembler beaucoup, mais il en existe
si peu, que c'est douteux qu'on puisse attribuer à cette variété la masse
d'alevins trouvés dans le centre et au Sud de la Mer Caspienne.
La région de distribution de la C. caspio-pontica est très caractéris-
tique; elle est originaire du Sud de la Mer Caspienne, où elle se trouve
pendant toute l'année. On la pêche le long du littoral oriental (par
exemple dans la baie de Krasnovodsk), en été et en hiver, pour servir
d'appât, mais on n'observe pas, ici, son apparition en masse, excepté dans les
endroits de la baie d'Astrabad où on a signalé le passage de ses troupes.
La plus grande masse de ce Poisson apparaît chaque année aux mois de
février et de mars dans la partie septentrionale du littoral transcaspien;
ses troupes s'approchent de l'île Koulaly. en se dirigeant plus loins vers
les îles Dolguy (les îles Kolpinoy), et entrent aussi dans la baie de Sary-
tasch. La pêche des Clupéidées commence ici au mois de mars et continue
en avril. On peut supposer avec certitude qu'elle fraie dans la baie de
Sarytasch '.
Il est à noter que la partie orientale de la Mer Caspienne est, par
excellence, l'endroit où domine cette espèce, tandis que la côte opposée,
occidentale, appartient entièrement au domaine de la C. caspia (« pousa-
nok »). La C. caspio-pontica se rencontre, ici, en quantité beaucoup moins
grande. La nourriture de cette espèce consiste exclusivement en Poissons
qui sont, au midi, l'Athérine (Atherina caspia), au nord, différentes
espèces du genre Oobius et surtout \2iClupea delicatula Nord. La Çlupea
caspio-pontica est très vorace et se prend facilement à la ligne la plus
primitive des aborigènes.
La quatrième espèce des Clupéidées caspiennes est la C. delicatula qu'on
distingue aisément de la première (C. Kessleri) et de la troisième espèce
(C. caspio-pontica m.) par l'absence complète de dents, ainsi que de la C.
caspia — dont on peut facilement confondre les alevins avec les exem-
^ Ce qui a été confirmé récemment par les renseignements recueillis par l'inspec-
teur de pêche M. Smirnow.
M. Abnold a trouvé dernièrement l'endroit de la ponte de ces troupes près des
îles Kolpinoy.
278
SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
plaires adultes de la C. delicatula — par la forme de la tête et la position
de l'œil'. Elle se distingue, en outre, des trois espèces caspiennes par le
nombre des épines branchiales, qui est de 44 à 53.
Cette espèce dépasse très rarement les dimensions de 120 mm. et on
rencontre déjà des Poissons adultes pleins d'œufs parmi des exemplaires
ayant une taille de 80 à 100 mm. Les œufs de ce Poisson se reconnaissent très
facilement des œufs des autres Clupéidées, et même des autres Poissons, par
Fig. 9.
Fiff. 10.
Evolution de la Cliipea delicatula : Fig. 7. Œufs récemment fécondés dont la mem-
brane n'est pas encore gonflée par l'action de l'eau. Fig. 8. Trois heures après la
fécondation. Fig. 9. 32 heures après la fécondation. Fig. 10. Larve de la Clupea
delicatula.
leur teinte rosâtre. Ce petit Poisson fraye aussi bien dans l'eau douce, que
dans Teau salée. Habitant au large de la mer et représentant une forme
pélagique par excellence, il s'approche cependant, au printemps, des em-
bouchures des rivièi'cs où il peut frayer. En 1885. j'ai obtenu des œufs
mûrs de ce Poisson dans un bras du Volga, le 24 avril, et je les ai arti-
* L'arrière-œil de la C. delicatula est moins que le \ 4 de la distance de l'extrémité
du museau à la nageoire dorsale et près de 10" o de la longueur totale. Pour les au-
tres Clupéidées cette longueur est de 12 à 14 "/o. (Lônnberg, Mess, des Pêch. 1901,
p. 30.)
M. BORODINE — CLUPKIDÉES DE LA MER CASPIENNE 279
ficiellement fécondés. Les œufs fécondés ont été placés, sur une assiette,
dans de l'eau de rivière ayant 9°,'i C. ; la température s'est élevée jusqu'à
11°, 6 C. La membrane des œufs mûrs, avant l'immersion dans l'eau,
enveloppe fortement le vitellus dans lequel on peut distinguer des gout-
tes graisseuses de couleur lilas (vues à l'œil nu) qui communique à la
masse des œufs la teinte rosâtre. Les œufs qui, après la fécondation, sont
mis dans l'eau, gonflent et la membrane se détache du contenu presque
sur Vg du rayon de la sphère (voir fig. 7). Deux heures après la féconda-
tion', on peut voir clairement la segmentation. Trois heures après, un as-
sez grand nombre de segments se sont déjà formés (fig. 8). En général,
l'évolution s'effectue avec une rapidité étonnante. Après 24 heures, on
voit distinctement l'embryon avec la corde et les myotomes. Après 82
heures, on peut bien distinguer la tête et la partie caudale. On voit les
débuts des yeux et les étoiles du pigment sur le dos ; elles sont aussi de cou-
leur lilas comme dans les œufs. De la masse générale de la vésicule om-
bilicale, se détache un globe de matières graisseuses, d'une teinte rosâtre,
et près d'elles s'assemblent de petits corpuscules de pigment lilas en formes
d'étoiles (fig. 9). Le 27 avril, c'est-à-dire après 48 heures, l'éclosion des
alevins a eu lieu. Les corps de pigment caractéristiques restent dans la
vésicule et le globe graisseux rosâtre y occupe '/g de tout le sac vitellin.
Les alevins de la Clupea delicatula ne sont restés vivants chez moi que 3
à 4 jours. Outre la nageoire embryonnaire, on pouvait voir, le 29 et 30
avril, la formation des nageoires pectorales. A ce moment, les yeux sont
devenus noirs (fig. 10).
Outre la Clupea delicatula Nord, qu'on trouve partout dans la Mer
Caspienne en grand nombre, j'ai eu l'occasion, le printemps passé, de
trouver une autre espèce, très voisine de l'espèce citée, mais ayant des
traits bien distincts, comme on peut le voir dans la description donnée
ci-dessous.
Corps cylindrique très allongé. Sa plus grande hauteur est le 15,3 % de
la longueur totale et se trouve près de la nageoire dorsale ; elle est un
peu plus grande que la hauteur du corps près de la base de la tête et près
de la base de l'anale. L'épaisseur du corps n'est que deux fois plus petite
que sa hauteur. La longueur de la tête n'est que le 3 Vr, 7o de la longueur
totale du corps et est 1 V/. fois plus grande que la hauteur du corps.
L'œil est très gros; son diamètre ne faisant qu'un quart de la longueur
de la tête. La pupille est énorme; elle est seulement 1 Vo fois moins
grande que le diamètre de l'œil. Ces trois derniers traits la distinguent
de la Clupea delicatula qui a la pupille très petite, 2 à 3 fois plus petite
que le diamètre de l'œil.
Le maxillaire inférieur est très proéminent et ne porte pas de dents.
1 Température de 9'^,2 à 11 ^^,6 C.
280 2*"* SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
Le nombre des épines branchiales est, comme chez la Clupea delicatula
de 55 à 56.
Dors. 1/13, Pect. 1/13, Ventr. 1/7, An. 1/18-20. Les deux derniers rayons
de l'anale sont séparés des autres rayons et sont plus longs. Caud.
lI-10-lO-IL La longueur de la pectorale est presque égale à la hau-
teur du corps près du bord de l'opercule, tandis que chez la Clupea
delicatula cette nageoire est '/^ plus courte. Les épines de la carène den-
telée qui, en général, sont moins développées que chez la Clupea delica-
tida, sont au nombre de 23 (la CUipea délicatida en a 27). Du reste, cette
nouvelle espèce diffère beaucoup de la Clupea delicatula par la coloration
beaucoup plus foncée du corps. Le dos est. chez les exemplaires frais, d'un
bleu foncé (couleur d'acier); chez la Clupea deliccdula, il est vert clair
(couleur de l'eau de mer). Les côtes et le ventre sont d'un blanc argenté;
les nageoires (sauf la caudale) sont pâles. Les rayons de la caudale sont
teintés en noir. L'iris est d'un blanc argenté.
Il faut encore noter une différence entre ces deux espèces, au point de
vue biologique. Tandis que la Chipea delicakda avait des œufs presque
mûrs le 11 avril, la nouvelle espèce, à la même époque, avait des œufs
très peu développés. Enfin, nous trouvons la première partout en masse
le long des côtes, tandis que la dernière est relativement très rare près
des côtes et habite les parties de la mer les plus profondes et les plus
éloignées. Elle a, en général, une taille plus grande que la Clupea déli-
catida et qui atteint souvent 137""" à 150°"". Grâce à la ressemblance
frappante de cette espèce avec l'Anchois, j'appelle cette nouvelle espèce
Clupea engrauliformis m. Personne n'a jamais vu ce Poisson remonter
la rivière ou se ti-ouver près de son embouchure.
Nous avons donc, pour la Mer Caspienne, d'après les recherches récentes,
cinq espèces du genre Clupea (C caspia, Eichw.. C. caspia-pontica m.,
avec trois variétés, C. Kesslerii Gv., C. delicatula Nord., C. engraulifor-
mis m.). Trois espèces sont des vraies Clupéidées, Poissons marins, deux
espèces [C. caspia et C. Kessleri) sont plutôt des Aloses.
Nous connaissons les larves et les alevins de la Clupea caspia-pontica
et de la Clupea délicatida ; ceux de la Clupea caspia étaient inconnus
jusqu'à présent.
Le printemps passé, j'ai réussi à faire à l'embouchure du Volga, le
3 (IG) mai, la fécondation artificielle des œufs de cette espèce et à obtenir
artificiellement des larves. Le développement des œufs ne dui'e que
trois jours, la température étant 20° C. Les œufs qui nagent deviennent
transparents dans l'eau, ce qui facilite beaucoup toutes les observations
sur le développement à l'aide du microscope. Le diamètre des œufs, avant
leur mise dans l'eau, est de 1"™. Mis dans l'eau, ils gonflent et ont déjà
le diamètre de 2""". La larve a 4"™ de longueur (voir fig. 8 à 10). Je n'ai
pas réussi à les observer vivantes plus d'une semaine. A ce moment-
EXPLICATIOxN DE LA PLANCHE
Fig. 1. Oeufs (le la Chipea caspia Eichvv.
a) i heures après la fécondation ;
b) 28 heures après la fécondation.
Fig. 2. Larve de la Clupea caspia Eichw. nouvellement éclose.
Fig. 3. Alevin de la Clupea caspia Eichw. de 7 jours.
Fig. 4. Tète de l'Alevin de la Clupea caspia Eichw. de 7 jours.
6e Congr. Intern. de Zool.
Borodine.
•^ 2
,'iit»ii'«-/Siri£t "- x-*"
N. BORODINE
CLUPEA CASPIA
M. BORODINE -- CLUPKIDÉES DE LA MER CASPIENNE 281
là, on doit les compter toujours comme des larves, parce qu'elles sont en-
core privées de nageoires (sauf les pectorales et les caudales) et sont loin
de ressembler au Poisson adulte (voir dessinj. On peut les distinguer fa-
cilement des larves de la Cliqyea delicatula, qui sont d'abord d'une taille
plus petite et sont pourvues de la pigmentation spéciale (voir ci-dessus).
Je ne dirai pas par quels caractères elles diffèrent des plus jeunes larves
de la Chq)ea caspio-pontica, car je n'ai pas encore eu l'occasion de l'exa-
miner de plus près.
D'un autre côté, il nous reste à obtenir et à examiner en détails la larve
de la Clupea Kessleri, dont la fécondation artificielle des œufs n'est pas
encore faite. La larve de cette espèce est jusqu'à présent inconnue.
Nous ne connaissons que ses alevins, assez développés, ayant la taille de
70°"" ' et ses yearlings, c'est-à-dire les Poissons âgés d'une année, ayant la
taille de 85 à 100"". On rencontre les premiers dans les eaux douces du
Volga; j'ai trouvé les derniers, en abondance, le long des côtes occidentales
de la Mer Caspienne. La Clupea caspia et la Clupea Kessleri se propagent
dans l'eau douce. La première ne remonte pas très haut dans les rivières
et fraye dans les eaux peu profondes, calmes et claires des lacs et des la-
gunes du delta du Volga. Mon collègue, M. Arnold a eu l'occasion, durant
le printemps passé, d'y obtenir une quantité d'œufs mûrs, de les fécon-
der et de faire éclore des milliers de larves de cette espèce. La dernière
remonte le Volga et ses affluents à une très grande distance de l'embou-
chure, où la ponte doit avoir lieu. Ses alevins restent quelquefois dans les
eaux séparées du Volga même, mais dans la règle, ils vont à la mer, où
on les rencontre le printemps suivant en abondance. Ils y restent au
moins trois années et ce n'est que la quatrième année que ces Poissons
remontent la rivière pour frayer.
J'ai exposé brièvement presque toutes les données importantes sur
l'histoire naturelle et surtout sur la propagation des Clupeidées cas-
piennes. On voit qu'il nous manque encore quelques données sur la pro-
pagation de la Clupea Kessleri Gr. et de la Clupea engrauliformis m.
mais on peut espérer que nous les obtiendrons prochainement.
' Dans la petite note de M. Roudzky.
282 2'°'' SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
Evolution of the horse. Récent discoveries and studies.
By Prof. H. F. OSBOKN (iNew-York).
Exploration for the horse in America has been carried on for the last
thirteen years by the American Muséum of Natural History, and spécial
ex[)lorations du ring the last three years hâve been devoted especially to
the history of the horse. More or less complète remains of over 700
extinct horses hâve been found, including the discovery of complète ske-
letons of Mesohippus, Hypoliippus, Neohipparion and Equus scotti. The
history of the American Pliocène horses, and the direct ancestry of the
modem horse (Equus cahallus) still require more light.
As elaborated in the author's address on another page, the tact ofchief
importance brought out by thèse discoveries is that the horses were
polyphyletic, there being four and perhaps five contemporary séries in
the (Jligocene and again in the Miocène. Unfoilunately the séries leading
directly to Equus is not completely known ; the origin of Equus in North
America, therefore, while highly probable, is not yet absolutely certain.
Comparison of the existing species of liorses, asses and zébras also
tends to show that, like the dogs, thèse animais were polyphyletic, and
took their origin very far back, probably in the Pliocène.
The authors especially requests in exchange papers, notices and photo-
graphs l'clating to récent and extinct horses, which should be addressed
to the American Muséum of Natural History, New- York.
Ueber den phyletischen Verband der Spalax-Arten.
Von Proi". L. von MÉHELY (Budapest).
L'auteur n'a ])as remis le manuscrit de sa communication.
Entstehen und Bedeutung der Haiiptfarbkleidmuster
der Reptilien.
Von Prof. G. TOHMEK (Berlin).
L'auteur n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
J. AKSOIA) - KAHI'IHCIIK FINTIC 288
Zur Biologie der kaspischen Finte, Glupea caspia Eichw.
Von Dr. .1. AM.NOIJ) fS!. l'ctcrtihurf,';.
Mit i 'IV'xtfiguren.
Es gibt im kas[)isch(;ri M(;(;rc fiinf Herings-Arten: Cîtipea Kessleri
Grirrim, C. caspta Eichw,, (J. Saposc/ini/coivndnmm, (J. ddicatula Nordin.,
und (J. engrauliformis liorodin.
(Jlupm Kessleri. der kaspisch(; Maifiscli, ist dicgriissb; Art (bis 52 cm. j,
dif3 d<!r W(!stouropàiscl)(in Alosa vulyaris Troschci analog i.st. Diosr; Art
sowio auch zwoi andorc: C. caspia, wfiichc der Finto entspricht und C.
Saposchnikmvii dio. nidits Entsprcchriiidcs in dr-n europilisclK'n ( UtwAsHcvn
hat, spicUm oinc grosso okononiischc Kollo in der kaspischen Eischcrcj,
wahrcnd die iil>i-ig('n zwci Artcn, (J. ddicatula und C. engrauli/ormis,dÏG
ganz klcin (nicht iibcr 15 cm.) und der C-sy/ra^^/i-sausdcr Ostseeahniich
sind, bis in die letzte Zeit noch keine praktische Anwendung g<,'furi(b'n
haben.
CÏKpea caspia, die kaspische Finte (Fig. \)., dut hôchstens HH cm. er-
reicht, hat einen breiten, zusammengepressten Leib, einen grossen Kopf
mit breiten Kiemendeckeln und besitzt (ibenMnstimmend mit (b-r Finte,
aber durchaus nicht immer, noch eine Iteihe von 5 und mehr dunkeln
Fhicken hiiit(;r dem .Schultr-rflcck. Abweichend von der lunUt ist bei der
C. caspia die Zahl der lt(;u.senzâhne {llH-l.'iO gegen 88-48), was wahr-
scheinlich mit der Verschiedenheit in der Art der Ernàhrung dieser
beiden Fische in Zusammenhang steht.
Es wird aijgemein angenommen, dass die Finte im Frajahr aus dem
Meere in die Fiasse hinaufsteigt um hier ihr Laichgeschàft auszufûh-
ren. So steigt sie z. B. im Uhein und in den Ubrigen NordseeflUssen
Ende Mai ziemlich hoch hinauf; in der Ostsee geht sie aber im April
und Mai nur in di(; ilafff, und nur wenig*; Ex<'mplare gejangen weiter
hinauf in die daseibst mundenden Elusse. Aucii in den Nordseefiussen
steigt die Finte nicht so weit hinauf wie der Maifisch (Alosa vulfjans)\
Die kaspische Finte scheint auch nicht weit in die Wolga hïnaufzu-
steigen, wenigstens in den letzten I)ec(;nnien. Xach Dr. 0. Oiumm'h
Angaben sojl dieser Ib-ring noch wilhrend der achtziger Jahre in den
Flussbusen neben der Stadt Sarepta, aiso circa 5œ Kiiomcter weit von
* H. Stœtzee. Forstliche Produktùmslehre. T. 2. Tùbingen, 190.3.
284
2""" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTÉMATIQUE)
w
^
M
^
Q
J. ARNOLD — KASPI80HE FINTE 285
der Wolga-Milndung ' gelaicht haben. Leider sind aber dièse Angaben
nicht genûgend begrûndet und es bleibt nur ausser Zweifel, dass der
erwâlinte Forsclier die Gelegenheit gehabt batte, laichreifo Exemplare
der C. caspia im Jabre 1885 neben Tscberny Jar, also circa 350 Kilo-
meter von der Miindung der Wolga, zu beobachten.
Obgleich ich die oberste Grenze, bis welcher die Hauptmasse derkas-
pischen Finte in die Wolga hinaut'steigt, noch nicht genau zu verfolgen im
Stande war, bin ich der Meinung, dass dieser Fisch dicht an der Wolga-
Mùndung resp. in den zahlreichen Altwiissern, sogenannten a Ilmjeny »,
theils auch in dem kaspischen Meere selbst, also imsalzigen Wasser laicht.
Dièse meine Voraussetzung griindet sich theils aufBENECKE's"^ Angaben,
laut denen die verwandte Art, die westeuropaische Finte, frûher in gros-
sen Mengen ans der Ostsee in die Haff'e, also nicht weit in die Flûsse hin-
aufstieg, theils auf meine eigenen Untersuchungen mit der kùnstlichen
Befruchtung der C. caspia, welche ich diesen Sommer als Mitglied der
kaspischen Expédition und noch IViiher, im Jahr 1899, ausgeftihi-t habe.
Da mir die Versuche mit der kiinstlichen Befruchtung der kaspischen
Finte schon im Jahr 1899 gut gelungen sind (die Fischchen, die sich schon
in den Eiern energisch bewegten, schlupften damais nur wegen eines
unglùcklichen Zufalls nicht aus), bemuhte ich mich in diesem Sommer
parallèle Untersuchungen mit der Befruchtung im Sûsswasser und
Meerwasser resp. Brackwasser (der Salzgehalt des kaspischen Meeres
wird auf circa 10 gegen 30 pro Mille im atlantischen Océan also auf circa
l7o taxirt) anzustellen.
Die vereinzelten, laichreifen Exemplare der C. caspia traf ich in der
Miindung der Wolga (in den Armen der Wolga, die dem Fischerei-
Etablissement der Gebrûder Saposchnikow angehôren), wâhrend des
ganzen Monats Mai ; die Zabi der abgestrichenen Eier war aber fiir
flie erwahnten Zwecke zu beschrânkt. Am 6. Juni habe ich endlich in
einem ziemlich dicht mit Potaniogeton sp. verwachsenen Altwasser « Ilm-
jen Charbuta », dicht an der Miindung der Wolga, eine ganze Menge
(450) laichreifer kaspischer Finten getroflfen, von denen eine geniigende
Menge Eier abgestrichen wurde, wobei die eine Hâlfte der letzten im
Siisswasser, die andere aber im reinen Meerwasser mit aller Sorgfalt
kiinstlich befruchtet wurde. Die Temperatur des Wassers in den beiden
Tellern, wo die Befruchtung ausgefiihrt wurde, betrug 15° C. Die ersten
zwei Versuche gelangen aber nicht, was ich der ungeniigenden Frisch-
heit des Spermas zuschreibe, da zwischen den in den Stellnetzen ge-
fangenen 450 Exemplaren leider nur todte Mânnchen waren (20 Stiick).
Erst am Abend desselben Tages gelang die Befruchtung, welche dann
^ Dr. 0. Grimm. Diekaspisch-wolgaische Fischerei. S. 94 (russisch),St.Petersburg, 1896,
^ Benecke. Fische, Fischerei und Fischz. in Ost-Preussen. 1886.
286
2™" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Fig. 2. Beginn der Segmentation.
(VergrôKserung 25.)
auch spater, am 12. Juni (5 Uhr Morgens) und 14. Juni (3Uhr Morgens),
mit vollem Erfolge ausgefûhrt wurde. Die Befi'uchtung im Meerwasser
gelang tadellos, und die Segmenta-
tion (Fig. 2) und die ganze Entwick-
lung gingen hier eben so gut und
schnell wie im Siisswasseï' vor sich.
Dies stimmt also ganzlich mit den
Angaben von Di-. Noordgaaru ûber
die Entwickelung der Lachseier in
schwacher (bis 1 7o) Salzlôsung ^
ùberein. Sehr emptindlich erwiesen
sich die Eier der C. caspia fur die
Temperaturschwankungen, so z. B.
dauerte bei der Temperatur von 21°
C. die ganze Entwickelung 45—48
Stunden, also 2 Tage, und schoneiue
Herabsetzung der Temperatur um
3Grad(alsoaufl8) verlângerte dièse
Période beinahe auf 3 Tage (circa
72 Stunden). Noch empfindlicher
erwiesen sich die Eier fur dei Schwankungen des Sauerstotfgehalts im
Wasser, welcher Umstand inzwi-
schen viele Misserfolge,die ich frû-
hermitdiesem zarten Okjectehatte,
beeinflusste. — Es genugte z. B.,
dass die Eier anstatt in einer in
zwei Schichten — die Eier der C.
caspui sind nicht adhœsiv und haben
einen Durchmesser von 1,7 — 2 mm.
— in dem Brutapparate (als Brut-
api)ai'ate erwiesen sich sehr gut und
|)raktisch die gewohnlichen Esstel-
1er, sowie auch kleine glâserne Un-
tertassen, resp. ganz flache Kristal-
lisationsschalen) lagen, um die
Entwickelung stai'k zu hemmen,
Fig. 3. Ein ca. 36 Stunden alter wol)ei die Thatsache, dass die Ent-
Embryo von C. caspia. Die ôitropfen wickelung immer auf einem und
cntstehen gleicli nach dem Absterben. demselben Stadium (Fig. 3) auf-
(Vergrosspiung 25.) hortc, sehr chai'akteristisch ist.
' Dr. 0. NooRDGAARD. Ucher die Entwiclceluiig der Lachseier im sahenen Wasser.
Bergen, 1899.
J. ARNOLD — KA8PI8CHE FINTE 287
Es ist noch zu bemorken, dass der Mangel an Sauerstoff in kurzer Zeit
eine Triibung und die Entstehung vieler Oolti'opfen in den Eiern hervor-
l'uft, nacli welcher sic aile plotzlich absterben. Am besten ging aLso die
Entwickelung, wenn die Eier nur in einer Schicht auf den Teller gelegt
waren, wobei die Wasserschicht, mit der sie bedeckt waren, ganz diinn,
also leicht zu durchlûften war. Selbstverstandlich habe ich auch von Zeit
zu Zeit das Wasser in den Tellern kûnstlich gasiert und durch frisches
Wasser ersetzt'. Nach diesen Untersuchungcn, die also unzweifelhaft
gezeigt haben, dass die Befruchtung und die Entwickelung der Eier von
C. casxna ira Meerwasser ebenso gut wie in ganz sûssem Wasser vor sich
geht, ging ich zu einer Reihe von anderen Experimenten iiber, um
den Einfluss des Wassers verschiedener licschatfenheit auf die Ent-
wickelung der Eier, sowie auch auf die ausgeschliipfte Brut der C. caspia
zu untersuchen. Dièse Untersuchungen legten inzwischen folgendes
klar: 1. dass das stagnierende Wasser aus den Altwassern, die zu
wenig Durchfluss haben, wo aber solche Fische wie Schleien,
Brachsen, sogar auch Barsche noch gut gedeihen, ftir die Eier der
C. caspia gar nicht geeignet ist; 2. dass das Wasser aus
gut durchfliessenden Altwassern, sowie auch aus dem Fluss Wolga
(der Arm « Podstepka ») im Gegenteil ganzpassend ist, obgleich
es im Frûhjahr wegen einer Unmenge von suspendierten Schlamm-
partikelchen sehr triib ist.
Was die postembryonale Entwickelung anbelangt, so geht sie im sal-
zigen Wasser sogar besser vor sich als im sûssen, wo die ausgeschliipfte
Brut sehr oft von den Schimmelpilzen angegriffen wird.
Weitere Aufzucht der àusserst zarten, glasdurchsichtigen, kleinen
(7 mm.) Heringe (Fig. 4) in grossen, stark mit VaUysneria und verschie-
Fig. 4. C. caspia eben ausgeschlûpft. (Vergrôsserung 13.)
denen anderen Pflanzen besetzten Aquarien gelang mir leider nicht, und
jedes Mal verschwanden aile kleinen Heringe zwei bis drei Tage nach
dem Einsetzen, obgleich keine sichtbaren Fischschâdlinge zu bemerken
waren.
^ In einem Falle habe ich auch mit Erfolg mitteist einer ganz diinnen Syphon-
rôhre durchfliessendes Wasser fiir meine improvisierten Brutap])arate geschafft.
288 2""" SECTION — VERTÉBRÉS (SYSTEMATIQUE)
Sehr intéressante Beobachtungen habe ich inzwisclien noch ûber die
Zâhlcbigkeit des Spermas von C. caspia gemacht. Die Samenfâden ster-
ben im sûssen Wasser fast plôtzlich al); im Meerwasser dagegen bewegen
sie sicli circa '^1^ Stunden lang sehr energisch (im Strudel) und sterben
nachher allmahlig ab.
Wir sehen also, dass die Samenfâden der kaspischen Finte sich denen
des Laclises gegeniiber diamétral entgegengesetzt verhalten, da nach den
genannten Untersuchungen von Dr. 0. Nordgaard' die Spermatozoen
des Salmo salar im salzigen Wasser sehr bald (nach einer '/o Minute)
absterben, wogegen im Susswasser ihre Bewegungen viel langere Zeit zu
beobachten sind.
Aile dièse Untersuchungen fûhrten mich zu der Ueberzeugung, dass
die k a s p i s c h e F i n t e a u c h i m o f f e n e n M e o r e z u 1 a i c h e n i m
Stande ist und dass also das Aufsteigen in die FI tisse
(Wolga, Emba) fiir dièse Art nicht unbedingt nôtig ist.
Dièse Voraussetzung stimmt inzwischen mit den Angaben des Herrn Dr.
N. Knipowitsch, laut welchen laichreife und ebenso ausgelaichte Exemplare
der C. caspia im kaspischen Meere sehr weit von den Flussmtindungen
getrotîen werden'^ Jedenfalls geben dièse Ergebnisse meiner Untersu-
chungen eine wiclitige Directive fiir weitere Untersuchungen in dieser
Richtung.
Die natûrlichen Laichplâtze der C. caspia aufzusuchen, ist desto wich-
tiger, als dieser Fisch in Russland eine sehr grosse ôkonomische Rolle in
der Volksernâhrung spielt, sein Fang aber wegen der Uebertischung
wâhrend der letzten Decenuien sehr stark abgenommen hat.
Ich bin tiberzeugt, dass einheitliche Untersuchungen mit der kûnst-
lichen Befruchtung in Wasser von verschiedenem Salzgehalte fur die
Biologie auch vieler anderer Fische sehr viel leisten kônnten, und es ist
nur zu bedauern, dass solche Expérimente bis jetzt noch in so geringem
Maasstabe unternommen worden sind^
' Dr. 0. NoRDGAARD llehcr die Entwickelung der Lachseier im salzenen Wasser
Referirt in Wjestnyk Ribopromischlennosty, N» 12 (russisch), 1899.
^ Knipowitsch, n. Hydrobiol. Untersuch. d. kasp. Meeres. Peterm. Geogr. Mittheil.
Hefte V, XII. 1904.
' C. H. EiGENMANN. The fishes of San Diego. Procedings of t. U. S. Nat. Mus.
Vol. XV. Washington, 1892.
3"- SECTION
VERTÉBRÉS
Anatomie.
S/»nin's lin linii/i J5. nianli 10. uirrcredi 17 il jeudi 18 aoùl 190-1.
Président : M. le Prof. F. S. Monticelli
Vice-Président : M. le D' B. Dean
Secrétaire : M. le D' E. Penard
Ueber die Eier und Larven
von Megalobatrachus maximus Schl.
Von Dr. C. KERBEltT (Amstordam).
Wie ich bereits im « Zoologischen Anzeiger » Bd. XXVII, No, 10, 1904
in einem Aufsatze « Zur Foi-tpfianzung von Megalobatrachus maximus
Schl. (CryiJtohraHcImsjaponicus v. d. Hœven) » mitzuteilen Gelegenheit
hatte, war ich im Jahre 1903 in der glttcklichen Lage, ini Aquarium der
Kôniglichen Zoologischen Gesellschaft a Natura Artis Magistra » in
Amsterdam zwei Riesen-Salamander zur Fortpflanzung zu bringen. Bis
dahin war dieser Vorgang nicht und nirgendwo gelungen. Sasaki', der,
wie bekannt, zuerst die eigentûmlich gebildete Eiermasse des Riesen-
Salamanders in seinem natûrlichen Wohngebiete, den kleinen Gebirgs-
bachen im Isa- und Isegebirge Japans, gesehen und nachher auch be-
schrieben bat, sagt : « Ail attemps to make Cryptobranchus breed in
captivity hâve failed hitherto, owing no doubt to the difîiculty of obtai-
ning in the city cool water such as the animal is accustomed to in its moun-
tain home. » Unsere Gesellschaft erhielt die beidon Exemplare im Jahre
1893. Dieselben wurden von mir in einen Behalter (2'" 11 lang, 1'" 92
' Sasaki. Some Notes on the Giant Salamander of Japan (Cryptobranchus japo-
nicus V. d. Hœven. Jonrnal of the Collège of Science, Vol. 1, Part III, p. 269, Impé-
rial University, Japan. 1887.
\T;* Congr. INT. ZooL., 1904 19
290 3""^ SECTION — VERTÉBRÉS (ANATOMIE)
bi'f'it und 1,63 m. tiet) unseres Aquariums untergebracht und zwar mit
dem Zwecke, zu vei'suchen, ob es unter den offenbar fïir das Leben ver-
scbiedener See- und Siisswassertiere so giinstigen Einrichtungen unseres
Aquariums vielleicht môglicb wâre, die Tiere zur Fortpflanzung zu
bringen, vorausgesetzt — was ich zu boffen wagte, abor im voraus nicbt
wusste — dass dieselben wirklich als sexuell verscbiedene Tiere sich
entpuppen wiirdon. Denn sicber ist es, dass der Untersehied zwischen
mannlichen und weiblicben Individuen des Riesen - Salamanders nur
wâhrend der Brunstzeit ausgeprâgt ist, und zwar durch die von mir
spâter mit voiler Bestimmtheit beobacbtete Tatsacbe, dass beim Mann-
clien (August und September) die cloacalen Wûlste aussergewôbnlich
angeschwoUen sind, wiihrend dieselben beim Weibchen flach bleiben.
Sclion zu Anfang des August 1902 verhielten sicb die beiden Tiere anders
als gewohnlidi. Wâbrend die durchaus tragen, stumpfsinnigen Gescliôpfe
in der Regel Tage und Wocben lang bewegungslos. fast wie tôt, auf dem
Boden ihres Behâlters lagen. nur ausserst langsam nach den ihnen dar-
gebotenen Fiscben schuappten, das Licht scheuten und immer die dunkel-
sten Stellen ilires Behâlters aufsucliten, fingen dieselben im August an,
sich einnandei- zu nâhern und gegenseitig zu berûhren. Manchmal wur-
den zitternde und wellenfôrmige Bewegungen des ganzen Kôrpers ^Yahr-
genommen.
Die Vermutung lag auf der Hand, dass ein Erregungszustand des
Nervensystems alsEinleitungzur Zeugung eingetreten war. Das Liebes-
spiel dauerte nur einige Tage. Wahrend der Nacht des 18. September
1902 fand nun zum ersten Maie in unserem Aquarium die Ablage der
Eier statt und zwar dui-ch das kleinei-e (0"' 85) der beiden im Behâlter
sicli befindenden Individuen.
In Betreff des Geleges kann ich die Beobaclitungen Sasakis ' und Ism-
KAWAS ^ in der Haui)tsache bestâtigen. Die photographische Aufnahme
dièses Oeleges ist deutlich. Das Weibchen hat die schonen, merkwïirdig
gebildeten Eierschniire in vielfachen Windungen um eincn im Hintcr-
grunde des Aquariums gelegenen Felsen abgelegt. Sie kônnen ganz
deutlich sehen, dass AieYiiev von M egalohatracJinsmaxinmsmchtemzehi
abgelegt werden. sondern in Form einer rosenkranz-ahnlichen Schnur
— « in a string that resembles in form a rosary » — wie Sasaki bereits
hervorgehoben liât. Von den Kapseln mit den eingeschlossenen Eiern
kann ich Ihnen noch zwei Exemplare in Formol conserviert zeigen. Die
Grosse der Eikapsein betrâgt etwa 20 mm. ; die Dicke der Kapselwaud
2-27i mm. Die innere Kapselwaud ist von ziemlich starker Beschatfen-
- Sasaki. L. c, S. 273.
- IsHiKAWA. Ueher den Riesen- Salamunder Japans. Mitteilungen der Deutschcn
Gesellschaft fur Natur- und Volkerkuudc Ostasiens, Bd. IX, Tli. I, S. 92. 1902.
C. KERBÉRT — MEGALOBATRACHFS MAXIMU8 291
heit, stark lichtbrechend und wird nach aussen schichtenweise von
andern Hûllen — Ishikawa zâhlt deren 12-15 — umgeben. Die âussere,
wohl im untern Teile des Oviductes gebildete Huile zeigt deutlich eine
spiralige Chalaza-formige Drehung, scheint also ziemlich zaher Be-
schatfenheit zu sein.
Die Eier zeigen eine spharoidale Form mit einem Durchmesser von
7-5 mm. oder 6-4 mm. und eine gelbliche Farbe. Ich schâtze die Anzahl
der Eikapseln auf ungefahr 500 und mehr, obwohl ich annehme, dass die
Zahl der Eikapseln und auch die Grosse dieser Eikapseln und der Eier
eines Geleges je nach der Gi'ôsse des Tieres verschieden sein kônnen.
Dièse ausserst merkwiirdige Form des Geleges steht allerdings unter
Berlicksichtigung ganz bestimmt hervortretender Verschiedonheiten im
Bau der EihûUen oder der Eikapseln unter den Amphibien nicht ganz
vereinzelt da. Bei Cryptobranchus (Menoponia) AUeghaniensis Harl. von
Nord-Amerika sind nach Cope ' die ziemlich grossen Eier » attached by
two strong suspensions at opposite pôles». Hay^ sagt \on Amphiumse
dass « the young, which now constitute the whole contents of the eggs
— er meint wohl « Kapseln » — are surrounded by a transparent capsule
about as thick as a writing-paper and thèse capsules are connected by a
slender cord of simular substance. » Eine « rosenkranzfôrmige » Anord-
nung der Eier geben die beiden Sarasins ^ auch fur Ichtîujophis an und
auch C. Vogt" hat ein solches Verhàltnis bei Alytes obstetricans be-
schrieben.
Schliesslich finden wir, nach Cope ^ und Wiluer'^ hei Desmdgnat/ms
fuscus einen ahnlichen Bau des Geleges.
Obwohl nun durch dièse Ergebnisse nachgewiesen ist, dass eine
« rosenkranz «-fôrmige Anordnung des Geleges bei Amphibien keine
Seltenheit, ja sogar bei sàmtlichen Dcrotremen Regel ist, muss ich nach-
driicklich betonen, dass sich die Eikapseln vom Riesen-Salamander doch
dadurch von den Eikapseln von verwandten Formen unterscheiden, dass
die Eier immer bedeutend kleiner sind, als der innere mit einer Fliissig-
^ E. D. Cope. The Batrachia of North-Amei-ica. Bulletin of the United States
National Muséum, No. 34, p. 42, 1889.
^ 0. P. Hay. Observations on Amphiuma and its young. American Naturalist,
Vol. XXII, p. 318, 1888. Mit einer Abbildung dreier Eikapseln mitLarven.
* P. und F. Sarasin. Ergebnisse naturwissenschaftlicher Forschungen auf Ceylon.
S. 10, 1887-1893.
* C. VoGT. Untersuchungen ûber die Entwicklungsgeschichte der Gebwtshelferlcrôte.
1842.
" Cope. L. c, p. 196.
* Harris H. Wilder. Desmognathus fuscus (Raf.) und Spelerpes bilineatus (Green).
American Naturalist, Vol. XXXIII, p. 236, 1899.
292 3"" SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIe)
keit gefûllte Kapselraum und also frei in dieser Flûssigkeit flottieren,
Vfïihveml d\eE\er \on Ichthyophis, Menopoma, Amphiiwia und Desmo-
gnathus fuscus und also auch spâter deren Embryonen den ganzen Kap-
selraum einnehmen.
Welche Rolle dièse in der Eikapsel sich befindende Flûssigkeit, viel-
leicht eine ernàhrende Eiweissschicbt, bei der Entwicklung der Embry-
onen vom Riesen-Salamanderspielt,\veissich nocbnichtnâheranzugeben.
Dièse Frage wird aber, wie icb boife, an der in diesem Jahre abzulegen-
den Eiermasse naher untersucht werden.
Die in unserem Aquarium im Jahre 1902 abgelegten Eier waren leider
unbefruchtet. Mit dem Gelege vom 19. September 1903 — ungefahr sechs
Uhr Nachmittags — erhielt ich aber voUstândig gùnstige Ergebnisse.
Wie nun die Befruchtung bei Megalohatrachus maximus stattfindet,
kann ich leider noch nicht angeben. Dièse Frage ist eine noch vollstandig
offene. Hoffentlich wird es mir noch gelingen, sie endgtiltig zu lôsen.
Nach Beendigung der Eiablage in 1903 legte sich das Weibehen oiïen-
bar in grôsster Ermattung in eine Ecke des Behalters hin und kûmmerte
sich um das Gelege gar nicht mehr. Das Mânnchen hingegen hat seitdem
die Eiermasse nicht verlassen, ja sogar die Brut fortwâhrend be-
wacht.
Die Eiermasse war diesmal in einer sandigen Grube am Boden des
Behalters angelegt. Die Bewachung des Geleges durch das Mânnchen
geschieht mit einer solchen Treue, dass ich sogar nach einigen Tagen
das Weibehen aus dem Behâlter zu entfernen gezwungen war. Denn
sobald das Weibehen der Eiermasse zu nalie kam, stiirtzte das Mânnchen
in sichtbarer Wut auf die Mutter los und vertrieb sie..Unter diesen
Umstânden war die zeitlicheEntfernungdes Weibchens wohl notwendig.
Der mânnliche Riesen-Salamander kriecht zwischen den verschie-
denen Sti-ângen der Eiermasse hindurch und bleibt dann von der Eier-
masse teilweise umhûllt liegen, oder er legt sich einfach neben das
Gelege hin. In beiden Fâllen aber hait er, hauptsâchlich durch eine
pendelartige Bewegung des ganzen Korpers von Zeit zu Zeit das ganze
Gelege in Bewegung. Durch dièse Bewegung entsteht eine fur den
Atmungsprozess der Eier und Embryonen hôchst wichtige Wasser-
strôniung, wahrend die Lage der Eiermasse hiedurch gleichzeitig fort-
wâhrend wechselt.
Das Vorkommen einer « mânnlichen » Brutpfiege bei Megalobatraclms
waxM»?fs war bisher unbekannt. Ishikawa' erwâhntzwar einer Brutpliege'
doch meint er, dass das Tier, welches von Anfang August bis zu Anfaug
Oktober fast in jedem Hansaki-Loch neben einem Eiklumpen gefunden
wird, ein « weibliches » Tier sei. Auf welche Merkmalehin Ishikawa nun
* Ishikawa. L. c, p. 94.
C. KERBERT — MEGAL0BATRACHU8 MAXMU8 293
auf die a weibliche » Sexualitât des bei der Eiermasse verweilenden Tieres
schliesst, ist aus einem, am 28. November 1900 in der Deutschcn Gesell-
schaft fur Natur- und Vôlkorkunde Ostasiens gehaltenen und ini Jahre
1902 in den Mitteilungen dieser Gesellschaft verôii'entlichten Yortrage
niclit nâher ersichtlich. Auch in der neuen Aufiage dièses Vortrages'
— nach dem Erscheinen meiner Mitteilung '^ mit der Beifûgung ver-
schiedener Abbildungen verôffentlicht — wird von IsHiKAWAnicht nâher
angegeben. nach welchen Beobachtungen oder Erfahrungen er auf die
« weibliche » Sexualitât des Tieres zu schliessen berechtigt war. Nach
meinen Beobachtungen kûmmert sich, wie schon hervorgehoben, das
Weibchen um das Gelege gar nicht, und ist die « mânnliche » Brutpfiege
ûber aile Zweifel festgestellt.
Wahrend der Entwicklung der Eier vergrôssern sich die Eikapseln
nicht unerheblich. Wahrend nâmlich die frisch gelegten Eikapseln bei
unserem Tiere ungefâhr 20 mm. Durchmesser hatten, so ist der Durch-
messer in dem Stadium, wo z. B. der Embryo schon eine Lange von
27 mm. erreicht hat, die drei âussern Kiemenpaare und die Anlage der
beiden Extremitâtenpaare schon unverkennbar entwickelt sind, bereits
auf 23 — 24 mm. zugenommen. Dièse Vergrôsserung der Kapsel und ihres
fliissigen, dem Embryo wahrscheinlich als Nâhrstolï dienenden Inhaltes,
mag einer Aufnahme von umgebendem Wasser durch die Kapselwand
zuzuschreiben sein. Mit der Vergrôsserung der Eikapseln geht eine all-
mâhliche Abstossung der an der âussern Oberflâche gelegenen Schichten
der Kapselwand Hand in Hand ; dièse abgestossenen Schichten sieht man
nachher im Wasser in Fetzen schweben.
Am 10. November 1903 waren die ersten, am 26. November fast sâmt-
liche Larven ausgeschlûpft. Die ganze Entwicklung von der Eiablage bis
zum Ausschlûpfen aller Larven dauert also 52 — 68 Tage oder ungefâhr
acht bis zehn Wochen bei einer mittleren Temperatur des Wassers von
13° C. Die ausgeschlùpfte Larve hat eine Lange von ungefâhr 30 mm.
Die Larven vom 25. Oktober zeigen schon die âussern Kiemen und die
Anlage der vordern Extremitâten. Bei den ausgeschliipften Larven
(27. November) ist auch die Anlage der hintern Exti'emitâten deutlich
entwickelt, und die zweier Finger bereits nicht mehr zu verkennen.
Die Mundôffnung, noch deutlich ventral, wird jetzt allmâhlich terminal
wie beim ausgewachsenen Tiere.
Auch die jiingsten Larvenstadien des Megalohatraclms maximus waren
bisher un bekannt. Die kleinsten bisher bekannten Larven si nd beschrieben
' Proceedings of the Department of Natural History. Tokio Impérial Muséum.
Vol. I, Part I, 1904.
* C. Kerbert. Zur Fortpflanzung von Megalohatrachus maximus Schl. Zool.
Anzeiger, Band XXVII, No. 10, 1904. ,
294 3"'" SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
vonSASAKi', liatten eine Lange von 19-20 cm. und zeigten noch die
Kienien. Bei einem Individuum von 24,5 cm. waren die Kiemen bereits
geschwunden. Das Larvenleben des Megalobatrachus maximus scheint
also ziemlicli lange zu dauern. Am heutigen Tage sind in unserem Aqua-
rium noch zehn Larven am Leben ; dieselben sind 9-10 cm. lang und
entwickeln sich bei einer Temperatur von 13-20° C. ausserordentlich
gut. Die ùbi'igen Larven sind ausfuhrlicheren, embryologischen Unter-
suchungen geopfert.
Schliesslich muss ich mit Riiclisicht auf die Prioritât nachdrûcklicli
betonen, dass die Abbildungen der Spermatozœn und der jûngsten Lar-
venstadien des Riesen-Salamanders in den in diesem Jahre von Ishikawa
herausgegebenen « Beitrage zurlvenntnis des Riesen-Salamanders» (Pro-
ceedings of the Department of Natural History, Tokyo Impérial Muséum,
Vol. I, Part I, 1904), nach dem Erscheinen meiner Mitteilung im Zool.
Anzeiger, Bd. XXVII, No. 10, 1904, publiziert sind, und dass bereits
Dr. P. N. van Kampen in der Sitzung der Ned. Dierk. Ver. 30. Oktober
1903 im Aquarium zu Amsterdam liber die eigentumliche Structur der
Samenfâden eine Mitteilung gemacht hat.
Some embryological évidence as to the position of Chimaera.
By D'' Bashford DEAN (New-York).
During the past lialf century varions investigators hâve referred to the
Chimaeroid lishes as picturing inmany regards the ancestraljawbearing
vertebrate. And in thisthey hâve based their induction upon an exten-
sive séries of anatomical and pala'ontological facts. On the other hand,
thèse évidences hâve been controverted vigorously by the upholders of
the view that the ancestor of the ancestral vertebrate could not hâve
been widely différent from a modem shark.
Reviewing thèse évidences, one must, I believe, speedily admit that
the pala'ontological évidence in support of the view that the Chimœroid
was the more generalized form is sadly defective, for no definite data
dating from periods more remote than the Jurassic is at hand. The jaw
plates of Ptyctodontids upon which ail rely as exemplifying Devonian
members of thisgroup certainly «j^pearChimœroid, butas weknow nothing
else (e. g., re body structures) regarding this family, it is hardly possible
• Sasaki. L. c, s. ^72.
B. DEAN — CHIMJERA 295
to décide whether tliey were really the ancestral Chimœi-oids or whether
they may not hâve been equally well aberrant forms of sharks. The so-
called tritoral points which are présent in thèse plates resemble closely
structures in some of the early Cestraciont sharks.
As to the anatomical évidence, we may note that the peculiar solid
(holocephalous) character of the skull was regarded as a secondary con-
dition even in the time of Johannes Mûller, and that the majority of the
much discussed anatomical features in this curions group are looked
upon at the présent time either as primitive, or as neotaenial, or even as
very highly specialized, according to the standpoint of the individual
observer.
The embryological évidence upon this problem, however, still remains
to be considered, and to this I purpose to refer briefly in the présent
paper. In this connection it may be recalled by those who are interested
in the problem of the relationships of the Vertebrates, that the middle
and late stages of the development of the Australian Chimœroid Callo-
rhynclius, hâve been lately described by Schauinsland, and that the
younger stages, of the Californian Chimsera colliei, hâve been re-
ferred to briefly (1903) by the présent writer. At the présent time it
may be pointed ont that in a number of important regards the deve-
lopment of Chhuœra indicates a remarkable degree of specialization, and
that thèse conditions can only be interpreted on the ground that the
Chimœroid tishes in the course of their evokition hâve departed develop-
mentally from the simpler features of sharks. In passing, I might refer
to the following conditions :
The Chimœroids are higlily specialized :
First: In the means fertilizing the eggs: in this regard witness, for
example, the erectile frontal and ventro-lateral spines, and the peculiarly
moditied pterygopods. In the last, as in thegenus HatrioUa ov Rhinochi-
niéera, the component éléments are fused into a single cartilaginous nail-
shaped plate.
Second : — In the remarkable egg caspules. Thèse are far more highly
specialized than in any known Elasmobranch. They are of gigantic size,
measuring without their terminal organ for attachmcut relatively about
one quarter the length of the parent fish : they are, moreover,
oriented for the young fish at the time of hatching, having a definite
région for its snout, trunk, tail and caudal filament, and even for its
dorsal and ventral sides. The capsule is constructed, furthermore, so that
a System of breathing pores will weather through the shell at theappro-
priate time, and that an elaborate operculum will appear at the time of hat-
ching. This capsule altogether affords an interesting case of almost perfect
adaptation, one, by the way, whose origin it is difficult to understand on
ihe ground of pure natui'al sélection. For how may two morphologically
29G 3'"" SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
independent characters (i. e., in the developing embryo and in the capsule
secreted by the oviduct) continue to coincide during sélection of fortui-
tous variations in the différent stages in development, sothat in the end
a species might continue to survive V Nor is it easy to understand its
évolution on Lamarckian grounds, since a complète egg capsule would
hardly hâve been moulded around an embryo when the latter was already
so perfectly grown that the elaborate capsule could hâve been but useless.
Third : In the fertilization of the egg. Polyspermy occurs, but judging
from stages in the maie pronuclei the sperms do not enter the germ
simultaneously : and thus fertilization takes place during an appréciable
interval of time, Moreover, the supplemental sperm nuclei undergo at
once amitotic division, whereas in sharks amitotic division follows only
after a séries of gradually changing mitotic divisions.
Fourth : In segmentation. Cleavage lines appear only after several
divisions of nuclei liave taken place. In this regard Chinicera behaves
somewhat like the highly specialized ray among récent Elasmobranchs.
Fifth : In the precocious growth of the embryo. An embryo which,
with its attached blastoderm suggests stage B (Balfour) in the shark, is
intrinsically much more perfectly developed e.g. in the détails of its head,
heart région and tail. In spite of minute size, it resembles more closely
the shai'k stage D. The chimœroid embryo tends, accordiugly, to assume
its ordinal characters at a very early period, and in this regard it is to
the shark as the teleost embryo is to the ganoid.
Sixth : In the early arrangement for the nutrition and development
of the blastoderm, for it is found that the conditions of the periblast are
remarkably complicated. Thus, it is found that even in an early stage of the
blastoderm, one corresponding to B in shark, the yolk nuclei are already
widely difïerent in différent subgerminal régions. Especially clear is the
way in which yolk cells are contributed to the blastoderm. Into the peri-
phery of the latter are sometimes budded éléments of such large size
that they can in no way be confounded with the cells of the blastoderm.
Thèse cellular incréments, moreover, cannot, I ani convinced, be confoun-
ded with the so-called primordial germ cells, since I hâve traced their
fate and found that in the majority of cases their descendants contribute
to the development of the vascular System. Furthermore, in this preco-
cious development of the blastoderm, the laws both of the germ layers
as well as of the behavior of amitotic nuclei appear to hâve undergone
remarkable inversion. In the first regard, for example, there is clear
testimony that the vascular System is in part (I refer particulary to the
vessels which arise hear the middle of the blastoderm) formed from ecto-
derm. In the second regard, in a large number of cases nuclei which
hâve been undergoing amitosis pass into the blastoderm and even in
certain cases continue for a time to undergo amitosis in the blastoderm.
E. YUNG — INFLUENCE DE l' ALIMENTATION 297
As this condition is seen abundantly in ail eai-ly gastrulïe, and as there
are no temporary annexes of the embryo which thèse amitotic nuclei
could fonn, one is compelled to recall the belief that mitosis is rather
useful expression rather than a necessary mechanism of metabolic
activity.
Seventh : In provision for the more effective nutrition of the embryo
during later stages. Hère particularly is to be referred the taking up of
nutriment l)y the embryo via external gills and gut. In the shark the
yolk material nourishes the embryo largeîy if not entirely by umbilical
vessels. In Chimsera, on the otherband, the umbilical mode of nutrition
is less conspicuous since the yolk sac is of miniature size. A large part
of the egg, it is found, is not enclosed by the down growing blastoderm.
And this larger part of the ^gg, on the other liand, undergoes a process
of fragmentation (which foUows repeated division of the yolk nuclei),
resulting in the production of a creamy fluid which bathes the embryo
and in which, therefore, the external gills are freelyexposed. Interesting
accordingly, is the fact that in the gill filaments are found at various
points large blood knots in which numerous haemacytes are found
undergoing division. It may be mentioned also that for a considérable
period the yolk laden ventral wall of the gut buds ofï'directly intothe
gut lumen mauy sinall yolk masses, which, judging from mitoses in the
adjacent wall of the gut, are of nutritive value. Thèse conditions, it may be
mentioned, are, as far as isat présent known, unique in the vertebrateline.
De l'influence de l'alimentation sur la longueur de l'intestin.
Expériences sur les larves de Rana esculenta.
Par le prof. E. YUNG (Genève).
Je renvoie pour l'historique de la question et la bibliographie au ré-
cent travail de Edward Babak'. Je rappelle seulement qu'on admet géné-
ralement une influence de la nature de la nourriture sur la longueur de
l'intestin des animaux; celui-ci atteindrait son maximum de longueur
chez les herbivoi'es et son minimum chez les carnivores. Les omnivores
tiendraient à cet égard le milieu entre les deux groupes précédents. De
fait, l'observation tout en confirmant d'une manière générale cette règle,
* Ed. Babak. Uéber den Einfluss der Nahrung au f die Lange des Dannkanals.
Biolog. Centralblatt, Bd. XXIII, p. 477-483 et 519-528, 1903.
298 3'"" SECTION — VERTKBKÉS (ANATOMIE)
constate qu'elle souifre de singulières anomalies et que dans un même
groupe de Mammifères et d'Oiseaux s'alimentant de la même façon, ou à
peu près, les chiffres exprimant le rapport entre la longueur de l'intestin
et la longueur du corps varient du simple au double, ou même au triple.
Or, il semble que la question puisse être étudiée expérimentalement et que,
par là. on parvienne à déterminer d'une façon précise quels sont les fac-
teurs divers qui sont susceptibles d'influer sur le développement du
tractus intestinal : qualité et quantité de la nourriture, durée de son sé-
jour dans l'intestin, degré de son pouvoir nutritif, etc.
J'ai été conduit aux recherches actuelles par la constatation que chez
les Poissons et les Amphibiens soumis à un jeûne prolongé l'intestin se
raccourcit progressivement en même temps, d'ailleurs, que sa paroi
s'amincit d'une façon très notable.
Ainsi, sur un lot de 10 Rana esculenta adultes 9? pêchées le 25 octo-
bre à Villeneuve au moment où elles allaient s'envaser pour passer l'hi-
ver, le rapport de la longueur de l'intestin à celle du corps fut trouvé en
moyenne de 3.G5 et seulement de 3.14 chez 10 individus cf de la même
provenance.
Dix individus femelles et dix individus mâles de la même taille que les
précédents furent isolés et soumis à un jeûne absolu de six mois après
lequel les 10 9 ^t les 7 çf survivants, furent saci'ifiés et leur intestin
mesuré. Le rapport de la longueur de celui-ci à la longueur du corps fut
trouvé en moyenne de 3.02 chez les 9 et 2.77 chez les cf. La longueur
du corps mesuré de l'extrémité du museau à l'extrémité du coccyx étant
restée la même, la différence entre les chiffres indiqués ci-dessus ne peut
être attribuée qu'au raccourcissement de l'intestin.
J'ai constaté, d'autre part, des variations saisonnières du rapport en
question chez les Grenouilles de la même espèce. Au printemps l'intestin
de celles-ci est relativement plus court qu'en automne. Voici, par exem-
ple, les chiffres obtenus en mesurant l'intestin chez 12 femelles de R. es-
culenta dans la première semaine d'avril, et chez 12 femelles de même
taille et de même provenance que les précédentes, dans la dernière se-
maine d'octobre suivant. Le rapport de l'intestin au corps chez les prin-
tanières s'est trouvé de 3.28 et les automnales de 3.85. J'ai naturellement
attribué cette différence au fait que les premières sortaient de leur jeûne
hivernai, tandis que les secondes allaient y enti'er et avaient deri-ière
elles une période durant laquelle leur intestin n'avait pas chômé. Mais
on sait en outre, que l'augmentation de masse des organes reproducteurs
chez les femelles ovipares se fait au détriment des autres organes, il y a
là un facteur qui peut également avoir joué un rôle dans la réduction de
l'intestin au printemps. Je ne possède pas pour le moment de documents
relatifs à l'influence de la saison sur la longueur de l'intestin des mâles,
E, YUNG — INFLUENCE DE l'aLIMENTATION 299
mais je ne doute pas qu'il en soit chez eux de même que chez les fe-
melles.
Quant aux Poissons, je rappelle que nous avons observé, M. le prof.
FuHRMANN et moi ' chez le Brochet (Esox liicius) et chez la Lote (Lota
rulgaris) ?i])vès un jeûne prolongé durant dix ou douze mois, un raccour-
cissement de l'intestin pouvant mesurer plusieurs centimètres et attein-
dre jusqu'à Vr, de la longueur normale.
Voilà donc un ensemble de faits qui démontrent une influence du
repos forcé de l'intestin sur ses dimensions. Quand celui-ci travaille il
s'allonge ; quand il ne fait rien, il se raccourcit. Or, il pourrait bien se
faire que, conformément à l'opinion rappelée plus haut, l'allongement
soit en proportion de l'intensité du travail et personne ne contestera
que celui-ci ne soit plus considérable lorsqu'il s'agit de digérer des végé-
taux et moindre lorsqu'il s'agit de substances animales.
Nous nous sommes adressé aux têtards de Grenouilles que d'anciennes
expériences nous avaient montré pouvoir être alimentés exclusivement
de plantes ou exclusivement de viande, au moins à partir d'un certain
âge. Le régime normal de ces larves est mixte, c'est-à-dire qu'elles intro-
duisent d'ordinaire dans leur intestin du limon du fond des marais au-
quel se trouvent mêlés de la viande sous forme de Rotateurs, Infusoires et
Rhizopodes, ainsi que du légume sous forme d'Algues, de Flagellés, etc.
Nos premières expériences remontent à 1897. Conduites à peu près de la
même façon que celles de Babak, elles ne nous ont pas conduit du pre-
mier coup à des résultats aussi satisfaisants. C'est pourquoi nous avions
différé leur publication; nous les avons reprises en 1899, puis en 1901 et
enfin nous en avons fait une troisième série cette année même à la suite
de la lecture du mémoire de notre collègue de Prague. Avant d'indiquer
les résultats de 1901 qui sont les plus complets, il me semble nécessaire
de résumer ici ceux obtenus par Babak et de présenter à leur propos
quelques remarques relatives aux difficultés d'obtenir dans les expériences
de cette nature des résultats strictement comparables.
Babak ne fait pas allusion à ces difficultés et son mémoire n'est pas
explicite sur plusieurs points importants : l" On ne sait pas au juste sur
les larves de quelle espèce il a travaillé, car il dit bien avoir observé des
têtards de Eana temporaria (et esculenta), mais il ne spécifie pas sur les-
quels ses mensurations ont porté. Il importerait cependant de le savoir
et d'être certain que ses aquariums ne contenaient pas un mélange des
deux espèces de larves, car il résulte des chittVes publiés par Gaup {Ana-
tomie des Frosches, 3. Abth., pg. 65. 1904), que l'intestin de Rana tem-
poraria (fiisca) adulte, est moins long que celui de Rana esculenta. Peut-
' Voir : Compte rendu de la 82"*^ session de la Société helvétique des Sciences
naturelles. Arch. des Se. phys. et nat. Octobre, 1899.
300 • 3""" SECTION — -S-ERTÉBRÉS (ANATOMIE)
être la différence spécifique ici signalée, se manifeste-t-elle dès l'état lar-
vaire, auquel cas on doit en tenir compte. 2° Babak est muet sur l'âge
des têtards au moment où ils furent soumis au régime expérimental; oii
les avaient-ils pris, comment avaient-ils été nourris jusqu'alors, avaient-
ils tous le même âge au début de l'expérience? 3" Babak n'indique pas
si les chiff'res qu'il publie dans son tableau, p. 523, sont des moyennes
prises sur un même nombre d'individus dans chaque cas particulier ; il
se contente de citer une moyenne de 60 mesures dans un seul cas.
11 nous sera très difficile dans ces conditions de nous rendre compte des
raisons pour lesquelles nos résultats différent des siens sur certains
points.
Nous avons constaté, au cours de nos mensurations, des différences in-
dividuelles tellement considérables que nous nous sommes posé comme
règle d'élaguer les individus qui s'écartaient beaucoup de la moyenne.
Dans un même vase où se développent au milieu de conditions identi-
ques, des larves issues d'une même ponte, on voit les unes croître avec
une excessive rapidité alors que d'autres demeurent de véritables avor-
tons. Ces individus, géants ou nains, s'écartant du vulgum peciis, nous
n'en avons pas tenu compte. Nous avons aussi supprimé de nos moyennes
les individus qui, de taille extérieure normale, offraient un intestin extraor-
dinairement plus long ou plus court que leurs congénères de même taille.
Dans chaque catégorie nous avons rencontré des individus évidemment
anormaux sous ce rapport qui, introduits dans nos moyennes, les au-
raient sûrement faussées. Dans la règle, les chiffres que l'on trouvera plus
loin sont des moyennes tirées de mensurations faites sur 10 individus.
Lorsque par défaut de matériel ce nombre de 10 observations n'a pu être
atteint, je l'ai indiqué en note.
Babak a trouvé que la longueur de l'intestin mesurée quelques semai-
nes avant la métamorphose du têtard en Grenouille est 7 fois la longueur
du corps chez les larves végétariennes et de 4,4 seulement chez les larves
carnivores. Le maximum constaté par lui chez ces dernières fut 4,9 et le
minimum pai*mi les végétariennes fut 5,7. (Nous avons constaté des dif-
férences individuelles bien plus grandes.)
En comparant le rapport de l'intestin au corps, à divers stades de dé-
veloppement (celui-ci apprécié par le degré de croissance des pattes), Ba-
bak conclut que l'intestin commence par s'accroître très rapidement du-
rant une période qui se termine au moment où les pattes postérieures
approchent de leur formation définitive. C'est alors que l'intestin atteint
son maximum de longueur. A partir de là, il se raccourcit, plus vite na-
turellement chez les larves végétariennes que chez les carnassières, puis-
qu'elles ont l'intestin le plus long et que, à la fin des métamorphoses, ce-
lui-ci est réduit à la même dimension chez les unes et chez les autres.
Jusqu'à ce que la queue du têtard soit complètement résoi'bée et qu'il ait
E. YUNG — INFLUENCE DE L ALIMENTATION 301
été complètement transformé en petite Grenouille, l'intestin des indivi-
dus nourris aux plantes est un peu plus long que chez ceux nourris à la
viande.
Mes expériences de 1901 ont porté exclusivement sur des larves de
Rana escidenta nées au laboratoire d'une même ponte d'œufs recueillis
le 7 avril. Elles furent durant 15 jours nourries de l'albumine de leurs
œufs, de limon, de Spirogyres et des cadavres de leurs semblables, ali-
mentation mixte que leur olïre normalement la nature. Le 22 avril, 100
larves furent isolées dans un vase (A) dont l'eau était chaque jour re-
nouvelée et où elles ne reçurent dès lors que des aliments végétaux. Pen-
dant le premier mois ce furent des Spirogyres soigneusement lavées et
renouvelées afin de combattre la multiplication des Infusoires. (Il va sans
dire qu'un certain nombre de ces derniers restaient toujours, en sorte
que, pour végétal qu'était le régime, il ne l'était point absolument. In-
versement, notons dès maintenant, que dans le vase à viande, il se déve-
loppait sur celle-ci et contre les parois du vase des Saprolegnia que brou-
taient les têtards, en sorte que pour animal que fût le régime de ces der-
niers, il ne l'était pas non plus d'une façon parfaite.) A partir de la fin
du mois de mai, ayant eu de la peine à me procurer les algues je les rem-
plaçai par des feuilles de laitue que les têtards mangent fort bien quoi-
qu'ils ne les rencontrent pas dans les circonstances ordinaires.
100 autres larves furent placées dans un vase (B) identique au précé-
dent où, toutes choses égales d'ailleurs, elles furent nourries avec de la
viande. Au début ce fut pendant quelques jours des débris de manteau
et de branchies d'Anodontes récemment mortes, ensuite, et d'une façon
constante jusqu'à la fin, avec de. la viande de boucherie (bœuf et veau)
coupée en morceaux et renouvelée tous les deux à trois jours.
Enfin, les larves restantes au nombre de 2 ou 300 dans le vase initial
(que nous appellerons vase C) furent soumises à un régime mixte com-
posé d'une couche de limon pris au fond d'un marais et dont, selon leur
coutume à l'état de nature, les têtards se remplissaient l'intestin, digé-
rant les micro-organismes tant végétaux qu'animaux qui s'y trouvent
mêlés à des substances terreuses, puis de plantes aquatiques Spirogyra,
Anacharis, etc., et de viande (cadavres de têtards, viande de Poisson, etc.).
J'ai démontré précédemment' que les larves de Grenouille nourries à
la viande s'accroissent plus rapidement que les végétariennes. Cela est
appréciable à l'œil déjà au bout de quelques jours. Le 6 mai, les larves
du vase B mesuraient en moyenne près de 2 mm. de plus que celles du
vase A (la longueur du corps étant toujours prise de l'extrémité du mu-
* Arch. des Se. phys. et nat., t. VII. 1882 et Arch. de Zoologie expérimentale,
2'ûe série, t. I. 1883.
302 S"" SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIe)
soau à ranus), leur intestin (mesuré de l'extrémité du museau à l'anus
après avoir été déroulé) en revanche, était beaucoup plus court que chez
ces dernières. Voici les moyennes :
6 mai. Vase A. Vase B. Vase C.
Longueur du corps ... 8""" 9,7 —
Longueur de l'intestin . . 62 56 — —
Rapport 7,7 5,7 —
Il est à remarquer que, dès cette date, c'est-à-dire quinze jours après
le début de l'expérience la différence de régime se manifeste par une dif-
férence très notable de la longueur de l'intestin. Les chiffres précédents
indiquent une différence moyenne de 6 mm., mais poui' apprécier plus
justement celle-ci, il faudrait mesurer des individus de même taille pris
dans les deux locaux, car la taille influe sur la longueur de l'intestin.
Ainsi, 8 individus de même âge, choisis parmi les plus petits, les moyens
et les plus grands du vase A et du vase B fournirent à cet égard les
chiffres suivants :
Vase A. Vase B.
Corps
5 7,
intestin
41
corps
7
intestin
40
))
7 7.
»
54
»
9 7.
»
52
»
10
))
73
»
12
u
60
On voit que le plus grand du vase A ayant à peu près la même taille
que le moyen du vase S, portait un intestin plus long de 21 mm. A cet
âge et à égalité de taille, les végétariens pouvaient donc avoir déjà 2 cm.
environ d'intestin de plus que les carnivores.
Remarquons aussi que dans les deux vases A et B, les frères et sœurs
qui s'y développaient sous l'influence d'un même régime alimentaire,
présentaient entre eux des différences de taille allant jusqu'à 5 mm., c'est-
à-dire (pour ceux du vase A du moins) allant du simple au double et des
différences dans la longueur de l'intestin allant à plus de 20mm. Ces diffé-
rences s'accentuèrent ])ar la suite, car les plus gros mangeant toujours
davantage et les plus petits faisant tout le contraire, leurs divergences
ne peuvent qu'aller en croissant. Du reste, j'ai eu dans les deux vases des
avortons qui mangeaient très peu, juste de quoi ne pas mourir de faim
et qui vécurent plus de ti'ois mois sans gi-andir. Enfin, je dois ajouter
que la mortalité fut au commencement de l'expérience plus forte dans le
vase B que dans le vase A. Après la sixième semaine, c'est l'inverse qui
se produisit; les larves végétariennes non seulement restèrent en arrière
au point de vue de leur croissance, mais leur nombre diminua par le fait
de nioi'ts fréquentes ; les cadavres étaient, bien entendu, soustraits à la
E. YUNG — INFLUENCE DE l' ALIMENTATION 303
voracité de leurs congénères. Durant le mois de mai tout alla à souhait et
le 30, nous obtînmes les moyennes suivantes :
30 mai. Vase A. Vase B. Vase C.
Longueur du corps . . .
Longueur de l'intestin . .
Rapport
13,6G
14,20
14,15
16,80
78,-
122,—
8,54
5,48
8,62
A ce moment, aucune des larves n'avait de membres. Cependant l'ébau-
che des pattes postérieures commençait à être perceptible chez quelques-
unes du vase C. Les différences au point de vue qui nous occupe se sont
accentuées entre végétariens et carnivores. Ici, nous avons dû éliminer de
nos moyennes deux individus carnivores dont le corps de dimension normale
contenait un intestin deux fois et demi seulement plus long que le corps,
raccourcissement excessif que j'ai attribué à un arrêt dans l'alimentation,
car chez ces deux individus le tube digestif était vide. Le même fait s'est
produit chez un individu végétarien dont l'intestin était relativement
beaucoup plus court parce qu'il avait cessé de manger. Nous verrons plus
loin l'eiïet du jeiine expérimental sur l'intestin. Or, dans la nature il
arrive que spontanément et sans qu'on sache pourquoi, des larves appa-
remment saines ne prennent plus de nourriture et vivent quand même
durant des semaines, cela est indépendant de la qualité des aliments,
car nous en avons rencontré des exemples dans le vase C, aussi bien que
dans les deux autres. Nous avons considéré ces larves comme des malades
afin de les exclure de nos mesures dont elles auraient par trop altéré les
moyennes. Et puisque j'en suis à signaler des anomalies, je citerai encore
celle offerte par certaines larves dont l'intestin se remplit de gaz à tel
point qu'elles flottent et ne réussissent plus à plonger; l'intestin de ces
malheureuses est distendu, déformé, je n'en ai pas tenu compte.
Durant le mois de juin, la mortalité, ainsi que le nombre des retarda-
taires augmentèrent dans tous les vases, mais principalement dans le
vase A. Chez les bien portants, les pattes postérieures apparurent, mais
dans chaque vase à des dates fort espacées, de sorte qu'il devenait dif-
ficile de trouver un lot de dix individus à peu près pareils pour être
soumis aux mensurations ; les uns avaient les pattes un peu plus sail-
lantes que les autres et parmi ces derniers il en était dont ces organes se
trouvaient si courts encore qu'il était impossible de les mesurer exacte-
ment. J'envie Babak d'avoir trouvé dans ses aquariums un nombre suf-
fisant d'individus ayant les jambes postérieures de 1, 2, 4 et 7 mm. pour lui
fournir les moyennes (à supposer que ce soient des moyennes) de son
tableau. Il est vrai qu'il a pris ses mesures sur des individus conservés,
tandis que nous avons opéré sur des individus frais préalablement chlo-
roformés ou sur des individus récemment trouvés morts dans les vases-
13,5
14,5
14,1
93,5
72,-
105,—
6,9
4,9
7,4
304 3""' SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMEE)
Je passe donc sur les termes intermédiaires observés sur un nombre
insuffisant d'individus morts en cours de route et j'en arrive au tableau
suivant datant du 20 juin. Ce jour-là, je pus puiser dans le vase A huit
larves et dans chacun des vases B et Cdix larves dont les pattes posté-
rieures étaient bien développées sans que les antérieures fussent encore
visibles. Je pense que ces larves peuvent être approximativement mises
en parallèle avec celles du groupe V (pattes postérieures et pied long de
7 mm.) du tableau de Babak.
20 juin. Vase A. Vase B. Vase C.
Longueur du corps ....
Longueur de l'intestin . . .
Rapport
Somme toute, ces chiffres sont supérieurs à ceux trouvés par le physio-
logiste de Prague et en diffèrent par là, que les larves nouri'ies avec l'ali-
ment mixte ont présenté un intestin relativement plus long que celles
alimentées seulement avec les plantes. Pour le reste, quoique la longueur
du corps des larves soit demeurée sensiblement la même que celle des
larves mesurées le 30 mai, c'est-à-dire que, durant cet intervalle de temps
la croissance de leur tronc se soit arrêtée', leur intestin a très sensible-
ment diminué.
J'attribue ce raccourcissement intestinal au fait que pendant la période
de genèse des pattes, les têtards mangent peu ou pas du tout et que, par
conséquent, ils rentrent dans les conditions de jeûne des animaux à
intestin raccourci dont il a été question au début de ce mémoire.
Une fois les pattes postérieures sorties, l'appétit ralenti se réveille.
C'est là un point intéressant que Babak n'a pas remarqué. Selon lui, à
partir du raccourcissement intestinal qui se manifeste lors de la crois-
sance des pattes de derrière, l'intestin ne cesse plus de décroître. Mes
mesures démontrent au contraire qu'entre l'époque oîi les pattes posté-
rieures achèvent de se développer et celle où les pattes antérieures com-
mencent à le faire, il y a un intervalle de temps fort court, il est vrai,
pendant lequel les têtards mangent abondamment et allongent de nou-
veau leur intestin. Je m'en aperçus dans les expériences de 1901 que je
^ A strictement i^arler les moyennes semblent même indiquer une légère diminu-
tion de la longueur du tronc, mais cela peut provenir d'un simple hasard qui m'a
fait tomber sur des individus relativement courts; ce ne sont nullement les plus grands
de taille qui sont les plus avancés dans leurs métamorphoses. Du reste les moj-ennes
seraient différentes si au lieu de prendre la longueur à l'anus on l'avait prise à l'ex-
trémité de la queue, celle-ci est relativement plus longue chez les têtards munis de
leurs jambes de derrière que chez les apodes.
E. YUNG — INFLUENCE DE L ALIMENTATION 305
relate ici, en mesurant l'intestin le 30 juin sur des individus de même
taille que la taille moyenne de ceux mesurés le 20 du même mois. Pendant
les dix jours qui séparent ces deux dates, les têtards munis de leurs
pattes postérieures, mais n'ayant pas même encore visible à l'teil nu
l'ébauche de celles de devant, se montraient fort alertes et mangeaient
fréquemment. Or, dans tous les vases, ceux au nombre de trois seulement
qui servirent aux mesures, avaient l'intestin plus long que leurs sembla-
bles de même taille mesurés dix jours plus tôt.
30 juin. Vase A. Vase B. Vase C.
Moyennes de 3 individus dans chaque vase.
Longueur du corps ....
Longueur de l'intestin . . .
Rapport
13,5
14,5
14,-
100,—
76,-
110,—
74
5,2
7,8
Le fait que ces chiffres mettent en évidence a été confirmé par les
têtards que j'ai soumis cette année même à des expériences toutes sem-
blables à celles qui nous occupent en ce moment. Je dois dire cependant
que si les têtards de cette année ont, comme ceux de 1901, gardé leur
taille au stade de développement intermédiaire à l'apparition des deux
paires de membres, ils ont à un moindre degré que ne le marquent
les chiff"res ci-dessus allongé leur intestin. Il y a du reste, des diff"é-
rences notables à d'autres points de vue entre les têtards de cette année
et ceux des années précédentes. Nous en reparlerons ailleurs.
Un autre point sur lequel mes résultats ne coïncident pas avec ceux de
Babak est relatif à la rapidité avec laquelle l'intestin décroît. Selon lui, le
rapport de la longueur de l'intestin à la longueur du corps est, chez les
têtards dont les pattes postérieures mesurent 8 mm. et dont les pattes anté-
rieures sont encore repliées sous la peau, à peu près le quart pour les
végétariens et la moitié pour les carnassiers de ce qu'il était chez ceux
dont les pattes postérieures mesuraient 4 mm. Et lorsque les extrémités
antérieures sont extériorées, ce rapport aurait encore diminué de plus du
tiers. Comme Babak, nous l'avons déjà dit, ne donne pas les dimensions
du corps et de l'intestin, mais seulement leurs rapports, nous ne pouvons
marquer en chiffres absolus l'importance et la vitesse du raccourcissement
intestinal, mais elles ont toutes deux dû être très grandes chez les larves
sur lesquelles il a opéré. Chez les nôtres les choses se sont effectuées plus
calmement.
Pour bien en saisir le sens, résumons les points acquis jusqu'au 30 juin.
Des larves nées le 7 avril, nourries toutes de la même façon pendant
quinze jours, puis alimentées les unes avec des plantes, les autres avec de
la viande et d'autres encore avec un régime mixte, ont développé leur
intestin de façon très différente ; les végétariennes et les mixtes l'ont
VI« C0NC4II. INT. ZooL., 1904. 20
306 3"" SECTION — \nERTÉBRÉ8 (aNATOMIE)
développé beaucoup plus, en longueur du moins, que les carnassières.
Toutes, d'ailleurs, ont allongé leur intestin jusqu'au 30 mai, puis toutes
l'ont raccourci durant la genèse de leurs pattes postérieures, et toutes
encore l'ont de nouveau allongé pendant une courte période se termi-
nant au 30 juin, après que leurs pattes postérieures eurent entière-
ment poussé et avant que leui-s pattes antérieures fussent devenues ap-
parentes.
A pai'tir de ce moment, c'est-à-dire après que les pattes antérieures en
voie de croissance eurent formé derrière les branchies les deux verruco-
sités annonçant leur apparition prochaine, l'intestin décrût pendant que
la taille continua à s'accroître. Le moment précis oîi commence cette
décroissance de l'intestin, laquelle s'accentue dès lors jusqu'à la métamor-
phose dernière, est celui où l'appétit, un moment réveillé après l'appari-
tion des pattes de derrière, s'apaise de nouveau. Les têtards ne cessent
point complètement de manger, mais la quantité de nourriture qu'ils
ingurgitent est beaucoup moindre, ainsi qu'en témoigne l'examen direct
du contenu intestinal remarquablement diminué, surtout chez les végé-
tariens dont le tube digestif au lieu d'être distendu comme dans les
périodes de fringale est partiellement vide.
Pour apprécier les détails de la marche régressive de l'intestin, il fau-
drait la mesurer à intervalles de temps plus courts et sur un plus grand
nombre d'individus que nous n'avons pu le faire. Il ne nous restait à cette
phase de notre expérience qu'un petit nombre de têtards dans chaque
vase, à cause de la mortalité assez forte, surtout chez les végétariens, et à
cause des prises précédentes. Nous dûmes malheureusement réduire nos
mesures à cinq individus de chaque catégorie. Les moyennes suivantes
sont donc celles de cinq mensurations seulement.
23 juillet. Vase A. Vase B. Vase C.
Longueur du corps . .
Longueur de l'intestin.
Rapport
16,-
15,-
16,-
92,.o
69,—
89,—
•5,6'
4,6
5,5
A cette date les pattes antérieures n'étaient point extériorées, mais en
voie de croissance chez tous les individus mesurés. Dans chaque bocal il y
avait encore des arriérés apodes qui, introduits dans mes moyennes les
auraient sûrement modihées. Dans le vase Cseul se trouvaient des indivi-
dus à quatre pattes, mais je n'en ai pas introduit dans mes moyennes. Il est
clair qu'on peut me reprocher d'avoir choisi mon matériel démesure, car
si j'avais puisé au hasard dans mes vases, les résultats eussent été diffé-
rents, mais pour le but que je poursuivais, lequel n'était point d'établir
une statistique de la croissance des têtards, mais d'observer l'influence
E, YUNG — INFLUENCE DE l' ALIMENTATION 307
du régime sur la longueur de l'intestin, il m'a paru indispensable d'écar-
ter les individus qui, cessant de manger et de croître, maintenaient à une
période donnée l'état des choses de la période précédente; ces individus
devaient donc, comme nous l'avons déjà dit, être considérés comme des
anormaux.
Le 23 juillet, il ne restait plus qu'une vingtaine de têtards dans les
bocaux A et B qui, au début de l'expérience, trois mois plus tôt, en
avaient reçu chacun cent. Les prélèvements pour les mesures ci-dessus
et celles dont il sera question plus loin avaient pi'ovoqué ce déficit. Ces
vingt survivants croissaient d'ailleurs lentement, surtout dans le vase A,
beaucoup plus lentement que les têtards dans la nature lesquels avaient,
autant que je pus m'en assurer, achevé leurs métamorphoses dès la pre-
mière quinzaine de juillet. Ce retard s'explique par l'étroitesse de la
prison dans laquelle étaient enfermés mes captifs (surface d'aération
346 cm^), par l'absence de soleil dans le laboratoire, l'absence de limon
au fond des vases, etc. Ce dernier facteur présent, l'on s'en souvient,
dans le vase C, suffit à lui seul pour permettre aux têtards de ce vase
de se transformer plus tôt que les autres, les petites grenouilles à queue
s'y rencontraient déjà le 23, et le 30 il y avait une petite grenouille
ayant entièrement perdu la queue. Je n'en obtins de telles dans le
vase B que le 12 aoiit et parmi les larves végétariennes du vase A au-
cune n'en arriva à ce point. A la fin d'août, je ne trouvai parmi ces
dernières qu'une seule grenouille à peu près achevée, elle mourut le
26 de ce mois sans avoir entièrement résorbé sa queue. A cette date il y
avait encore dans le même vase quatre individus apodes et deux mu-
nis de leurs seules pattes postérieures.
Néanmoins, je pus me procurer au commencement du mois d'août trois
individus à peu près au même point de développement dans chaque vase
et possédant les pattes antérieures entièrement développées et une
queue non encore en voie de régression. Ils n'ont point été mesurés
le même jour: les trois du vase Cfurent pris le 3 août, ceux de B le 7, et
ceux de ^ le 13 août; je les crois, malgré cela, assez comparables pour
figurer sur le même tableau.
Commencement d'août. Vase A. Vase B. Vase C.
Longueur du corps . . .
Longueur de l'intestin . .
Rapport
17
17
17
48
46
57
^,82
2,70
3,35
On voit que les rapports encore fort difïérents le 23 juillet, se ressem-
blent davantage 1.5 jours plus tard. Les individus non seulement ont la
même taille, mais aussi à peu près la même longueur d'intestin, et si l'on
se reporte au tableau précédent, on conviendra que durant cette der-
308 3"^ SECTION — VERTÉBEÉ8 (aNATOMIe)
nière période, ce sont les végétariens qui ont eu le plus à faire pour se
mettre sur les rangs de leurs frères carnivores. Le moindre raccourcis-
sement de l'intestin des omnivores est probablement dû au limon qu'il
contenait encore et qui, nous le verrons bientôt, fait obstacle au retrait
de l'intestin sur lui-même. Mes chiffres, quoique plus élevés que ceux de
Babak confirment cependant ici ses résultats : réduction générale de
l'intestin (quelle que soit la longueur que celui-ci ait atteinte sous l'in-
fluence du régime) s'accélérant dans les dernières phases de la métamor-
phose.
Où nous sommes en désaccord, Babak et moi, c'est sur la date où com-
mence cette réduction; lui la place pendant la croissance des pattes pos-
térieures et moi seulement après que ces mêmes pattes ont complètement
poussé.
Quant aux Grenouilles anoures, je ne puis fournir des moyennes attendu
que si j'en récoltai sept dans le vase C, je n'en eus que deux en B et
zéro en A. Je dirai seulement, à leur propos, que la moyenne des sept
omnivores indique le rapport 1,54 et les chiffres obtenus sur les deux
carnivores fixent chez l'une ce rapport à 1,54 aussi, et chez l'autre à 1,42,
soit en moyenne 1,48, chiffre peu différent de la moyenne des omnivores.
Je tiens donc pour acquis le résultat de Babak, relatif à l'identité de la
longueur de l'intestin chez les Grenouilles issues de larves soumises à des
régimes différents et j'attribue les différences absolues de nos chiffres ou
bien à ce que nous n'avons pas opéré sur des larves de même espèce, ou
bien à ce que parmi les jeunes Gi'enouilles de la même espèce, il est très
possible que les différences puissent égaler, celle indiquée par nos chif-
fres 1,42 contre 1,1.
On sait en effet, que dans la nature les têtards et les petites Grenouil-
les qui en naissent ont l'intestin plus long que ceux mis en expérience
(Babak), et que sous des influences encore mal connues, il se produit
dans certaines localités des têtards de taille démesurément grandes.
M. LuGRiN, directeur de l'établissement de pisciculture de Gremaz (Ain),
voit souvent de ceux-ci se développer dans ses bassins ou dans leur voisi-
nage et il les considère comme des têtards de 2 ou même de 3 ans ; peut-
être a-t-il raison, car on connaît en effet de tels têtards dans les sources
froides des montagnes où l'hiver est précoce et qui, n'ayant pas le temps
de se transformer avant les premiers gels attendent l'été suivant pour le
faire ; mais comme Gremaz n'est point élevé et que ses eaux ont une
température constante de 14-15°, il est possible aussi que ces têtards
géants soient le résultat d'une suralimentation facile à se procurer dans
des eaux comme celles de Gremaz où pullulent les petits Crustacés dont
on soigne la multiplication en vue même de la pisciculture? Quoiqu'il
en soit, au mois de juin de cette année, je rapportais de Gremaz une cen-
taine de têtards très actifs dont la taille était au moins double de la
37 —
28,5
337,5
81-
9,12
2,84
E. YUNG — INFLUENCE DE l' ALIMENTATION 309
taille moyenne des têtards d(^ Kana esculenta que j'étais en train d'éle-
ver m w^ro. Appartenaient-ils à cette espèce? Je ne saurais l'affirmer.
En tout cas, il s'agissait de têtards de Grenouille et non de Crapaud, en
sorte que, comme nous ne possédons chez nous que deux espèces de Gre-
nouilles E. esculenta et B. temporaria, il ne peut y avoir d'hésitation
qu'entre elles deux. Ces têtards possédaient pour la plupart leurs pattes
postérieures, quelques-uns étaient apodes et quelques-uns aussi avaient
les pattes de devant; comme ils se montraient ti'ès voraces, je les nourris
au laboratoire avec de la viande de boucherie qu'ils mangèrent avide-
ment, je fus curieux de mesurer leur intestin sur des individus aux trois
stades de développement qui viennent d'être indiqués. Voici les chiffres
moyens obtenus fin juin sur cinq individus de chacune de ces catégories
de grands têtards.
Apodes. Pattes 2)ostérieiires. Pattes antérieures
et queue.
Longueur du corps , . 26,4
Longueur de l'intestin. 335, —
Rapport 12,6
Malgré l'énorme développement de l'intestin de ces têtards nourris
dans la nature \ lequel avant l'apparition des pattes postérieures attei-
gnait jusqu'à 335 mm. on voit cet organe diminuer et réduit au quart
quelque temps avant la dernière métamorphose.
Dans ce lot, j'ai obtenu plusieurs petites grenouilles dans la première
semaine de juillet; le rapport de la longueur de l'intestin au corps fut
trouvé chez elles de 2.58, chiffre identique à celui obtenu en prenant les
mêmes m.esures chez des petites gi-enouilles recueillies à Gremaz en juin.
Il se produit donc dans la nature des Grenouilles issues de larves géan-
tes dont l'intestin présente une longueur relative beaucoup plus considé-
rable que celle observée par Babak et moi dans nos expériences. Nous ne
pouvons, par conséquent, donner nos chiffres comme typiques, ni pré-
tendre qu'ils représentent un caractère spécifique absolu. 11 serait inté-
ressant de mesurer l'intestin comparativement chez un nombre sufhsant
de larves de même âge et appartenant à des espèces diverses de gre-
nouilles parfaitement déterminées. Je ne crois pas que cela ait été fait
jusqu'à présent.
^ Babak cite des têtards apodes dont l'intestin de 250 mm. égale 16 fois la lon-
gueur du corps. Chez les mêmes, munis de leurs pattes postérieures ce rapport était
descendu à 9 puis à 1,7 cliez les petites Grenouilles issues d'eux. Il semble donc
exister de fortes différences des uns aux autres.
7,70
8,54
6,90
7,40
5,70
5,48
4,90
5,20
8,62
7,40
7,80
5,60
4,60
5,50
2,82
2,70
1,43
3,35
1,56
310 3"'" SECTION — \^ERTÉBKÉ8 (aNATOMIE)
Voici maintenant, condensés en un seul tableau, les résultats exposés
ci-dessus.
Rapports de longueur entre l'intestin et le corps
chez les larves A, B et C nées le 7 avril.
Date. Age. Vase A. Vase B. Vase C.
Régime végétal. Régime animal. Rég. mixte.
6 mai (29 jours) larves apodes ....
30 mai (53 jours) » » ....
20 juin (73 jours) » avec pattes pos""^
30 juin (83 jours) » »...
23 juillet (106 jours) » »
et ébauche des anté'*'^
3 au 13 août (117 à 127 jours) larves avec
4 pattes
Petites Grenouilles
L'influence du régime est indéniable, les aliments végétaux contri-
buent à l'allongement de l'intestin davantage que la viande. Le régime
mixte conduit à peu près aux mêmes résultats que le régime végétal.
En même temps que l'intestin s'allonge, ses parois s'amincissent, ainsi
que l'a fort bien vu Babak ; il devient fragile et l'on a beaucoup de peine
à le dérouler sans le rompre. Un autre caractère ditterentiel sur lequel
je n'ai pas pris de mesures, mais qui saute à l'œil à l'ouverture des
têtards, est le plus fort diamètre de l'intestin chez les têtards carnivo-
res ; il semble, par conséquent, qu'ils gagnent d'un côté ce qu'ils perdent
de l'autre. Il y aurait là un joli sujet d'étude pour un naturaliste qui
aurait la patience de prendre de nombreuses mesures comparatives. L'in-
testin, à l'âge tendre où nous avons mis nos larves en expérience, paraît
être comme un tube élastique s'allongeant sous la pression d'une plus
grande quantité de nourriture (végétariens) et revenant sur lui-même
lorsque la quantité de nourriture est moindre (carnivores) ou cesse com-
plètement (inanitiés). Babak, remontant aux causes de l'inégalité de
l'intestin produite par le régime, émet l'hypothèse que ces causes pour-
raient être à la fois d'ordre mécanique et d'ordre chimique.
Voici quelques faits qui militent en faveur de l'influence mécanique :
Influence de l'inanition sur la longueur de l'intestin.
Le 30 mai j'isolai dans de l'eau pure 1" trois têtards pris dans le vase A
choisis parmi ceux dont la taille se rapprochait le plus du chifl're moyen
13 mm. 6 indiqué au tableau de ce jour, et dont on pouvait présumer que
E. YUNC4 — INFLUENCE DE L ALIMENTATION 311
l'intestin mesurait aussi à peu près 116 mm., 8 (présomption invérifiable et
d'ailleurs discutable, je le reconnais) ; 2" trois têtards pris dans le vase B
et choisis également parmi ceux de taille voisine de 14 mm. 2, moyenne
de la taille à laquelle correspondait alors une longueur de l'intestin
égale à 78 mm.
Ces deux lots furent soumis à l'inanition aussi complète que le per-
mettait la nature de l'eau dont je disposais. Malheureusement, l'eau ali-
mentant mes aquariums charriait de nombreux germes de Saprolegnia
qui bourgeonnaient rapidement contre les parois des vases, et étaient
broutés par les têtards. Ces Champignons ne constituent pas pour eux
un aliment bien nutritif; je doute même qu'ils soient digérés mais, ainsi
que je m'en suis assuré au cours d'expériences relatives à l'inanition, ils
s'établissent contre la muqueuse de l'intestin des larves, s'y accroissent
et y produisent des excitations diverses dont il faudrait pouvoir tenir
compte. En tout cas, ils y tiennent de la place, et c'est à ce titre que je
les mentionne ici. Du reste, les têtards de Grenouilles supportent admi-
rablement le jeûne, lequel s'il arrête leur croissance ne gêne guère et
même dans certains cas, favorise leurs métamorphoses. J'en ai gardé
pendant plus de trois mois sans rien manger (à l'exception des inévita-
bles Saprolegnias) qui ont achevé la genèse de leurs pattes postérieu-
res ou de leurs pattes antérieures. Ceux dont il s'agit en ce moment
étaient apodes au début du jeiine et ne poussèrent leurs pattes ni les uns
ni les autres. L'un d'entre eux étant mort le 21 juillet,soit après .51 jours
déjeune, je sacrifiais les autres afin de les mesurer tous les six. Ils avaient
sensiblement maigri et pâli, mais leui- taille n'avait guère diminué. En
revanche, l'intestin que nous supposons avoir été, au début de l'expéi-ience,
de 116 mm. chez les végétariens et de 78 mm. chez les carnivores soit
de 38 mm. plus long chez les premiers, fut trouvé à peu près de même
longueur après le jeûne, c'est-à-dire respectivement de 68 mm. et de
59 mm. Il est assurément probable que l'inanition a joué un rôle dans la
production de ce résultat, mais ce rôle n'a pu être que le même dans les
deux catégories de têtards ; or, comme dans l'une (les végétariens) le
raccourcissement de l'intestin durant ces 51 jours fut de 48 mm. et dans
l'autre (les carnivores) de 19 mm. seulement, il faut bien attribuer la dif-
férence à l'inactivité imposée par le jeûne à tout le tractus digestif.
Voici d'ailleurs ce qui justifie une telle interprétation.
Influence de la réplétion non alimentaire de l'intestin sur sa longueur.
Il fallait pour démontrer l'action mécanique du contenu de l'intestin
sur sa longueur, indépendamment de toute action chimique, trouver le
moyen de faire ingurgiter aux têtards des substances solides et indi-
312 3'°'' SECTION — \t:rtébrÉ8 (anatomie)
gestes. J'y parvins, en leur offrant tout simplement du papier à filtrer
Berzélius qu'ils dévorent avec avidité, dont ils remplissent entièrement
leur tube digestif et qu'ils rendent sous la forme de selles cylindriques
parfaitement blanches chez lesquelles l'examen microscopique démontre
un assemblage de fibres de papier nullement altérées.
Aucun doute que leurs sucs digestifs sont sans action sur la cellulose
du papier qui, à en juger par l'abondance des selles, ne fait que traverser
l'intestin en se moulant sur lui et en maintenant sa paroi distendue. Or,
ces têtards bourrés de papier peuvent vivre pendant des mois, maigrissant
lentement, et se prêtent par conséquent à des comparaisons avec ceux qui
ne mangent rien. J'ai le 30 mai institué précisément une expérience com-
parative entre trois têtards du vase A et trois têtards du vase B se trou-
vant exactement dans les mêmes conditions que ceux cités plus haut et
isolés, comme eux, dans des bocaux contenant de l'eau avec du papier à
filtrer à discrétion. Le résultat, quoique ne portant que sur un petit nom-
bre d'individus, fut d'une netteté remarquable. Le 21 juillet ils furent
sacrifiés bien que paraissant tous en bonne santé. C'est ce jour-là, on s'en
souvient, que mourut le premier végétarien de l'expérience précédente,
lequel par sa mort décida de celle de tous les autres, je tuai ces derniers
dans de l'eau chloroformée et les mesurai de suite. L'intestin des trois
végétariens sui)posé au début de IIG mm., mesurait après 51 jours de
pseudo-alimentation au papier, justement 1 16 mm. chez l'un d'eux, et 99 et
94 chez les deux autres, soit, en moyenne, 103 mm. marquant un raccour-
cissement de 13 mm. seulement, au lieu de 48 mm. comme ce fut le cas chez
ceux soumis au jeûne absolu.
Quant aux trois carnivores, résultat inattendu, mais on ne peut plus
démonstratif en faveur de la thèse que je soutiens ici, leurs intestins ont
été trouvés plus longs qu'ils ne devaient l'être au commencement de
l'expérience, à en juger d'après leur taille, c'est-à-dire en moyenne de
78mm. Ils mesuraient en effet 80, 86 et 88 mm., soit en moyenne 85 mm., et
par conséquent s'étaient allongés au cours de l'expérience. Pressés par la
faim, ces têtards nourris jusqu'alors avec de la viande et trouvant dans
une masse relativement faible de celle-ci suffisamment de quoi se susten-
ter, avaient sans doute ingurgité des quantités de papier beaucoup supé-
rieures sous la pression desquelles leur intestin avait cédé en s'allongeant.
Conclusions.
Je concluerai donc des observations qui viennent d'être décrites :
1° Que la nature des aliments est un facteur de la longueur du tube
digestif chez les larves de grenouilles qui, à cet égard, offrent des varia-
tions allant du simple au double et davantage,
E. YUNG — INFLUENCE DE l'aLTMENTATION 313
2° Le régime exclusivement végétal ne modifie guère les dimensions de
l'intestin des larves auxquelles il est imposé. Les chiffres exprimant sa
longueur s'écartent peu de ceux du même ordre mesurés chez des larves
alimentées de limon mêlé de micro-organismes végétaux et animaux qui
font leur pîlture ordinaire.
3° En revanche, les larves nourries exclusivement de viande offrent à
l'âge correspondant et, toutes choses égales d'ailleurs, un intestin plus
court que celles élevées au régime mixte ou au régime végétal. La diffé-
rence peut aller presque du simple au double.
4° Cette différence se manifeste très tôt après l'application du régime
sur les jennes larves, elle s'accentue jusqu'à l'approche de leurs pattes
postérieures, puis elle tend à diminuer lentement mais progressivement
pendant la période des métamorphosas. Elle est peu sensible une fois que
les pattes antérieures ont achevé leur poussée, et (selon Babak) elle
s'éteint durant la résorption de la queue, de telle sorte que les jeunes
Grenouilles issues de larves végétariennes et de larves carnivores rede-
viendraient toutes semblables à cet égard. Nous n'avons pu dans nos
expériences de 1901 dont le détail remplit ce mémoire, obtenir la méta-
morphose dernière des larves végétariennes, mais le raccourcissement
très marqué de leur intestin après la poussée des pattes antérieures ne
nous pei-met pas de douter qu'il aurait continué pendant la phase de
phagocytose de l'appendice caudal. Toutefois, il eût été intéressant de
constater entre les Grenouilles quelque dissemblance résultant d'un
raccourcissement moindre de l'intestin chez les unes que chez les au-
tres. C'est sur ce point que devront porter surtout les recherches fu-
tures.
5° La cause du raccourcissement intestinal est, pour une part, d'ordre
mécanique; celui-ci, en effet, commence avec le ralentissement de l'ap-
pétit à l'approche des métamorphoses. Les larves alors mangent peu ou
pas, et leur intestin se raccourcit sous l'influence du jeûne ; comme ce
dernier atteint son maximum d'intensité et de durée pendant la dei-nière
métamorphose l'intestin est, dans tous les cas, réduit à son minimum de
longueur à la ffn de celle-ci,
6" La preuve que la longueur de l'intestin est en rapport avec son
activité mécanique et la quantité des aliments qu'il renferme, est fournie
par le fait que les têtards très gros, ingurgitant une grande masse de
substances végétales ou minérales, ont un tube digestif relativement plus
long que les têtards de taille moyenne qui mangent des substances
moins volumineuses et plus nourricières. D'autre part, les têtards sou-
mis à un jeûne expérimental, raccourcissent leur intestin comme ils le
font durant leurs métamorphoses.
314 S""* SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
7° Dans ce dernier cas, le raccourcissement est arrêté par l'introduc-
tion dans l'intestin d'une substance indigeste mais tenant de la place
telle que du papier à filtrer, ce qui prouve bien que les actions chimiques
ne jouent qu'un rôle secondaire ou nul dans la production du phéno-
mène.
Das Centralnervensystem von Ceratodus Forsteri.
Von Prof. 1\. BURCKHARDT (Basel).
Dièses Thema ist bereits mehrfach Gegenstand der Untersuchung ge-
wesen, doch hatte bisher das Material nichtausgereicht, um weiterin die
Struktur des Gehirns und seine Entwicklung einzudringen. Der Arbeit,
ûber die hier kui'z soll Bericht erstattet werden, liegt das von R. Semon
auf seiner australischen Reise gesammelte Material zu Grunde ; bear-
beitet wurde es von dem Vortragenden und Dr. Rob. Bing, welch letz-
terer den anatomischen Theil der Aufgabe tibernahm, wâhrend ersterer
speziell die Frage nach der zoologisch-systematischen Beurtheilung des
Gehirns von Ceratodus verfolgte im Vergleich mit ausgewâhlten Mate-
rialicn des Fischgehirns iiberhaupt.
Das Hirn von Ceratodus zeigt neben allgemeinen Eigenschaften fol-
gende Eigenthûmlichkeitcn : Relativ geringe Verdickung aller Hirnmas-
sen, grosse Ventrikel, ein in der Medianzone betrâchtlich verdicktes
Kleinhirn, eine besonders complicierte Struktur der Decke des III. Ven-
trikels, wie sie bei keiner verwandten Form gefunden wird. Die spe-
cielle Beschaffenheit dièses Hirntheils wird durch ein Modell erlâutert.
In der Entwicklung schliesst sich das Hirn am ehesten an dasjenige von
Acipenser an, behâlt aber vielfach primitivere Verhâltnisse in Vorder-
hirn und Zirbel bei.
Bei der Vergleichung des erwachsenen (rehirns von Ceratodus mit
dem verwandter Fische ist in erster Linie die relative Lange des Hirns
iiberhaupt zu beriïcksichtigen. Aus dem Beispiel des Polypterusgç\ï\Ym,
ergiebt sich, wie ûbrigens auch auf Grund der Erfahrungen am Selachier-
hirn bestâtigt werden kann, dass die Gestalt des Gehirns, die Massen-
entfaltung seiner verdickten Partieen, namentlich aber die Configuration
des olfactorischen Gebietes noch im spâteren Leben der Fische erheb-
liche Veranderungen erfahrt. Daher ist bei Vergleichungen stets in
Riicksicht zu ziehen, dass Gehirne halbwûchsiger Exemplare in Folge
der friilizeitigen Entfaltung der optischen und olfactorischen Central-
stationen, oberflâchlich betrachtet, den Eindruck erwecken, als ob sie
relativ liôher difîerenziert wâren. Ein einfaches Kriterium, wonach wir
H.-A.-E. KEMPE — ENTWICKLUNGSTHEORIE DES HYMEN 315
(las Hirn von Ceratodus einer Reihe eingliedern kônnten, gibt es nicht.
Durch eine Summe primitiver Eigenschaften, wic geringe Wandver-
dickungen der Lateralzonen, grosse Ausdelinung der rein epithelialen
Plexus, allgemeine Configuration des Vorderhirns, embryonale Stadien
des Medianschnitts und Mittolhirns schliesst es ziemlich direct an das
Selachierhirn an, ohne nahere Beziehungen zu dem mehrfach primiti-
veren und durch eiuseitige Bildungen specialisierten Hii'n von Folyp-
terus Oder zu dem mehr in der Richtung auf das Teleostierhirn deuten-
den hôher specialisierten des Stôrs zu zeigen. Beim Vergleich mit Pro-
toptems und Lepidosiren ergeben sich als wichtigste Unterschiede die
Gestalt des Vorderhirns und des Kleinhirns. Bei Frotopterus ist die Deh-
nung zwischen Vorderhirn und Riechschleimhaut auf einen andern
Punkt verlegt als bei Ceratodus, MmUdi in die Fila olfactoria. Die
Verlegung der Kauflâche in rostraler Richtung beeinflusst nachweisbar
die Architectur des Schadels und damit auch des Gehirns. Ausserdem
aber erfâhrt bei ProtoiJterus das Vorderhirn eine bedeutendere Massen-
entfaltung als bei Ceratodus, und dementsprechend werden eigentliche
Plexus hemisphaerium von der Decke des III. Ventrikels her ausgebil-
det, wahrend dièse im Uebrigen eine Verkûrzung erfâhrt. Dagegen
bleibt bei den Dipneumona das Kleinhirn auf relativ primitiver Stufe.
Charactere, die allgemein den Dipnoern zukâmen oder deren specielle
Verwandtschaft mit den Crossopterygiern verrathen wurden, sind nicht
nachzuweisen.
Beitràge zu einer Entwicklungstheorie des Hymen.
Von Dr. H.-A.-E. KEMPE (Rotterdam).'
Es sei mir gestattet, mit wenigen Worten nur, eine nahere Erlauterung
meiner Prâparate zu geben, zu deren Démonstration auf dem jetzigen
Kongresse das Organisationskomité so freundlich war, mir Mikroscope
zur Verfûgung zu stellen.
Es ist eine Thatsache, die von einigen Forschern hervorgehoben, von
Andern wiederum un))erucksichtig:t gelassen worden ist, dass es nicht
gelingen kann, mit Hulfe der allgemein angenommenen und bekannten
Entwicklungsprocesse eine befriedigende Entwicklungstheorie der Pla-
centalier-Vagina aufzustellen. Die bekannten Formeigenschaften und
Formanlagen des MûLLER'schen Ganges, die man der theoretischen Ent-
wicklung dieser Vagina zu Grunde zu legen pflegt, genûgen nicht zur
Fertigstellung des genannten Organes. Namentlich reichen sie nicht aus,
das Hymen entstehen zu lassen. Das Hymen kann niemals in die Er-
316 3""" SECTION — \TERTÉBRÉS (aNATOMIE)
scheinung treten als eiue logische Folge einer Verschmelzung von Ovi-
ducten.
So empfand auch icli es, als icli vor zwei Jahren bemilht war, die
bekannte Frage nach dem Weseii uud der morpliologischen Bedeutung
des Hymen ihrer Lôsung ein wenig nâher zu bringen, wobei es von vorn-
herein deutlich war, dass dièses mir nicht gelingen wiirde ohne die
Kcnntnisse einer gut verstandenen Entwicklungsgeschichte des frag-
lichcn Organes. Dem entsprechend suclite ich die Anfange einer Lôsung
dièses Problèmes durch eine Vermehrung der bereits bekannten Form-
eigenschaften des MûLLER'sclien Ganges zu erreichen odcr durch eine
Aenderung in der Autîassung desselben, und ich versuchte die Môglichkeit
den MûLLER'sclien Gang der Placentalier mit einer neuen Formanlage
zu versehen. *
Man braucht, so meinte ich, die ausgewachsenè Placentalier- Vagina
nicht aufzufassen als einen aus dem Zusammenfluss zweier Kanale ent-
standenen Kanal ; man kann sie wohl aufit'asscn als eine zu einem Kanal
gewordene Tasche, und dabei wird man dann im Hymen die letzten Pieste
eines Taschenbodens zu erblicken liaben. Nur muss man um dièse Auf-
fassung aufrecht erhalten zu konnen, weiter gehen. Zu einer geànderten
Auffassung der Form der ausgewachsenen Vagina gehôrt eine geanderte
Auffassuug ihrer Formanlagen. So ging ich weiter und stellte folgende
Hypothèse auf :
Wenigstens in seinem untern distalen Abschnitte wird der
MtjLLER'sche Gang der Placentalier morphologisch nicht
gleichwertig sein mit dem MûLLER'schen Gange der ïibrigen
Amnioten. Man wird das Epithel dièses distalen Abschnittes
eher vergleichen konnen mit dem Epithele, das enthalten
ist in der Oviductausbuchtung, die bei mehreren Didelphen
den Vaginalblindsack und bei Einigen sogar die dritte me-
diale Vagina erzeugt.
Dies war nun durch Thatsachen zu beweisen.
Zu diesem Zwccke nun habe ich mich einige Zeit ausschliesslich dem
Studium der Verschmelzung der MûLLER'schen Gange bei Placentaliern
gewidmet, namentlich habe ich den mikroskopischen Bau des Productes
dieser Verschmelzung bei der « Weissen Ratte » an Schnittserien unter-
sucht. Nach dieser Arbeit gelangte ich zur Ueberzeugung, dass es môg-
lich ist, die morphologische Bedeutung des MûLLER'schen Ganges der
Placentalier in der angedeuteten Weise zu ândern. Es ist in Einklang
zu bringen mit an Placentalier-Embryonen beobachteten Thatsachen,
dem MûLLER'schen Gange den neuen Werth, die gewiïnschte Formanlage
beizulegen — dieFâhigkeit bei dem Verschmelzungsprocesse einen Vagi-
nalblindsack zu erzeugen. Damit ergibt sich die Môglichkeit zur Auf-
stellung einer Entwicklungstheorie, die das Hymen zum Vorschein brin-
II.-A.-E. KEMPE — ENTWICKLUNG8THE0RIE DES HYMEN 317
gen kônnte als eine logische Folge cler Verschmelzung cler MûLLER'schen
Gange.
Wie sich dièse Entwicklimgstheorie am Ende gestaltete, môchte ich
jetzt nicht besprechen; eine richtige Beschreibung ihrer Entwicklungs-
processe wùrde zuviel Zeit in Anspruch nehmen. Es sei mir erlaubt
fur dièse Beschreibung auf meine Inaugural-Dissertation hinzuweisen, in
welcher ich sie so austuhrlich als mir môglich war, gegebcn habe. Ich
môchte Sie hier nur noch einige Augenblicke mit der Betrachtung eini-
ger Stûtzpunkte dieser Théorie beschaftigen, welche sich am besten zu
einer Démonstration eignen, namlich der Bespi-echung einiger Schnitte
ans den Genitalstrângen von weiblichen Embryonen der « Weissen Ratte ».
Es hat sich namentlich bei dem Studium der Schnittserien dieser Em-
bryonen herausgestellt, class bei der Entstehung des bekannten Utero-
Vaginalcanales, am distalen Ende dièses Canales durch die Verschmel-
zung der medialen Oviductwânde ein ganz anderes Gebilde erzeugt wird,
als am proximalen Ende. Wâhrend man an diesem proximalen Ende in
dem Durchschnitte die bekannten Bilder erhâlt, — die Durchschnitts-
bilder zweier Oviductwânde, die sich dicht zusammenlegen, um allmâh-
lich zu einem Septum zu verschmelzen, — so bekommt man am distalen
Ende von diesen dicht aneinander schliessenden Oviductwanden nichts
zu sehen. Durch das Zusammenfiiessen dieser Wânde wird hier nur eine,
beide MûLLER'sche Gange verbindende Epithelbriicke erzeugt. Dièse
Epithelbrùcke meine ich als den epithelialen Boden, oder besser gesagt,
als die Bodenanlage des Vaginalblindsackes reconstruieren zu dûrfen.
Die zwei ersten meiner zur Démonstration aufgestellten Praparate
zeigen Ihnen nun dièse Differenz. Sie werden also in den Schnitten durch
den proximalen Theil, die 15 |U-Dicke haben, ein einheitliches Utero-
Vaginalseptum finden, das proximalwârts in zwei dicht aneinander
schliessende Oviductwânde iibergeht. Dièse Oviductwânde werden dann
noch weiter proximalwilrts durch ein allmâhlich breiter werdendes,
bindegewebiges Septum von einander getrennt. In den 10 (U-dicken
Schnitten des distalen Theiles dagegen werden Sie die Epithelbriicke
finden und wenn Sie weiter distalwârts die Série verfolgen, wird es sich
Ihnen zeigen, dass die Oviductwânde nach ihrer Verschmelzung plôtz-
lich auseinander weichen und im ersten Augenblicke schon durch Binde-
gewebe von einander getrennt sind.
Das folgende dritte Prâparat zeigt Ihnen das Gleiche in einem 15 lU-,
dicken Querschnitt. Der Embryo, von welchem dieser Schnitt herrûhrt,
wurde mit Alkohol fixiert und unter dem Einflusse dièses Fixiermittels
hat sich das Epithel der MtJLLER'schen Gange stark zusammengezogen.
Eben deswegen zeigt dieser Schnitt das beschriebene Verhâltniss beson-
ders deutlich; denn die Epithelbriicke ist hier nur leicht angeschnitten
und gestattet, sich gânzlich davon zu liberzeugen, dass dièse Epithel-
318 3*"^ SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
bi'ûcke auch in ihrem meist distalen Theile, auf dem Durchschnitt selbst,
keine Kerngruppierungen mehr zu unterscheiden giebt, die als letzte
Spur von zwei aneinander liegenden Oviductwânden gedeutet werden
kônnten. Der Durchschnitt des die Oviducte trennenden Bindegewebes
erscheint schon in der distalen Einstellungsflache dièses Schnittes.
Die zwei iibrigen Prâparate beziehen sich auf einen zweiten bemer-
kenswerthen Vorgang bei der Entwicklungsgeschichte der Vagina der
« Weissen Ratte ».
Esfinden namentlich, unabhângig vom bekannten Verschmelzungspro-
cesse der MûLLER'schen Gange, da, wo das Epithel der Genitalgange
sich mit dem Epithele des Sinus urogenitalis verbindet, ausgebreitete
Epithelverschmelzungen zwischen den MtJLLER'schen Gangen und den
WoLFF'schen Gangen und der Rûckwand des Sinus urogenitalis statt,
und ohne auf die Entwicklungsweise dieser Verschmelzungen, die
ziemlich verwickelt ist, nâher einzugehen, will ich hier nur bemerken,
dass sie schliesslich zur Bildung einer machtigen dorsalen Sinuswand
fûhren. Durch eine Faltung der beiden lateralen Wânde des Sinus wird
dièse dorsale Wand zu einer soliden Flatte, der Sinus-Rûckplatte, umge-
formt. Die genannte Faltung schreitet, am oberen Ende des Sinus an-
fangend, allmâhlich proximalwârts und fûhrt schliesslich zu einer aus-
gedehnten longitudinalen Spaltung dièses Canales. Dabei tritt dann die
Sinus-Rûckplatte aus dem Gebiete des Sinus in das Gebiet der Vagina
ein und formt so ihi-e strangfôrmige Verlângerung, den distalen Abschnitt
der Vaginal-Endplatte.
Von den zwei Prâparaten zeigt nun daserste die Faltung der lateralen
Sinuswânde, das zweite die Ablôsung der Sinus-Rûckplatte vom Sinus
urogenitalis.
(Nachher wurden die Prâparate gezeigt).
Mit tiefem Bedauern machen wir den Kongressmitgliedern Mitteilung
von dem inzwischen (23. Dez. 1904) erfolgten Tode des Verfassers dieser
Arbeit. (Red.)
J.-W. VAN WIJHE — K0PF8KELETT BEI SELACHIERN 319
Ueber die Entwicklung des Kopfskeletts bei Selachiern.
Von Prof. J. W. van WIJllE (Groningen).
Hier werde ich meine hauptsâchlichsten Resultate kurz zusammenfas-
sen, da die ausfûhiiiche Arbeit an anderer Stelle erscheinen soi).
Wenn ich in mancher Hinsicht zu anderen Resultaten gekommen bin
als Parker, Sewertzoff u. a., welche dasselbe Thema bearbeitet haben,
so liegt dies wohl grossenteils daran, dass man durch die Farbung mit
Methylenblau den Knorpe) von anderen Geweben — auch vom Vorknor-
pel — scharf unterscheiden kann. Auf Literaturangaben soll aber erst
in der ausfùhrlichen Arbeit eingegangen werden.
Das Material verdanke ich der Liebenswûrdigkeit der Vorstânde der
Stationen auf Helgoland, in Plymouth, Neapel und Helder. Am voUstân-
digsten ist meine Série von Acanthias-Embrjonen.
NeuralesCranium. Der zuerst auftretende Knorpel des Chondro-
craniums, wie des Skeletts iiberhaupt, ist bei Acanthins (wie bei Scyllium
und Pristiurus) das paarige Parachordale, welches bald die Lamina basio-
tica (mesotica) entsendet. Bei Embryonen von 20 — 30 mm. Lange ist es
der einzige Skeletteil. Bei wenig âlteren Embryonen bildet das Parachor-
dale zwei weitere Auswiichse, welche die seitliche Schâdelwand bilden
helfen, nanilich an seinem rostralen Ende die Lamina antotica (das sog.
Alisphenoid) und am caudalen Ende den primitiven Occipitalbogen,
welcher ein Loch umschliesst. Durch dièses Loch tritt eine ventrale
Nervenwurzel, nach Hoffmann diejenige des 10. und letzten Kopfseg-
mentes (Nerv s'' nach der Nomenclatur von Fûrbringer). Unterdessen
ist eine selbstiindige Knorpelschale am ausseren Bogengang des Gehôr-
labyrinthes aufgetreten ; auch die Trabecula ist erschienen, und zwischen
Trabecula und Parachordale sieht man den kleinen, paarigen Polknorpel.
Bald verschmelzen an jeder Korperseite Parachordale, Polknorpel und
Trabecula mit einander; die Trabecuke setzen sich nun rostralwarts in
eine unpaare médiane Knorpelplatte fort, die an jeder Korperseite zwi-
schen Orbita und Nasensack die Lamina orbito-nasalis abgibt, welche
anfangs dorsal frei endet.
Am spateren Orbitaldach entsteht bei Acanthias (auch bei Raja) selb-
320 3""" SECTION — VERTÉBRÉS (ANATOMIE)
standig der Supraorbitalknorpel, welclier, den Trochlearis imiwachsend,
das Foramen fur diesen Nerven bildet. Der Supraorbitalknorpel ver-
schmilzt hinten und ventral mit deiu freien dorsalen Ende der Lamina
antotica, voi'n mit dem freien Ende der Lamina orbito-nasalis. In dieser
Weise wird bei AcantJiias-Embryonen von etwa 40 mm. ein geschlossener
Orbitalrahmen gebildet, welclier vorn durch die Lamina orbito-nasalis,
hinten durch die Lamina antotica, dorsal durch die friihere Cartilago
supraorbitalis und ventral durch die friihere Trabecula und den frùheren
Polknorpel begrenztwird. Durch den Orbitalrahmen treten der Opticus,
der Oculomotorius, eine Wurzel der Carotis interna und eine Vene. Die
Ausstrittôffnungen fur dièse beiden Gefâsse sowie diejenige fur den Ocu-
lomotorius wei'den bald vom Knorpel der Lamina antotica umwachsen.
Der Trigcminus und der Facialis treten hervor durch die Lûcke zwi-
schen der Lamina antotica und der knorpeligen Labyrinthschale, welche
sich mit dcm Parachordalc verbunden hat. Die Liicke ist anfangs dorsal
offen, wird hier aber zum Foramen geschlossen, indem die friihere Cart.
supraorbitalis caudalwarts wachsend, mit der Labyrinthkapsel in Kon-
takt tritt und verschmilzt.
Durch die Lacune zwischen der Labyrinthkapsel und dem Occipital-
bogen treten bei Acanthias-Emhryoneji von 35 — 40 mm. Lange der Vagus
und zwei Hypoglossuswurzeln (x^ und y^) heraus. Dièse Lacune schliesst
sich zum Foramen, indem der Gipfel des Occii)italbogens mit der Laby-
rinthkapsel verschmilzt. Der Nerv x"" ist sehr rudimentâr und verschwin-
det spater in der Regel ; der Nerv y^ dagegen persistirt, und seine Durch-
trittsôtfnung durch das Cranium wird nachtraglich vom Knorpel des
Occipitalbogens umwachsen.
Ganz anders verhâlt sich die Occipitalregion bei zwei Embryonen von
Hej)tanchus, resp. 63 und 95 mm. lang. Hier zeigen sich, wie bcim aus-
gebildeten Tiere, vier bis fûnf Foramina fiir ventrale Wurzel n von Occi-
pitalnerven; drei derselben liegen caudal vom Foramen vagi. Es sind
aber deutliche Zeichen vorhanden, welche darauf hinweisen, dass die Ele-
mente zweier Wirbel mit dem Schâdel verschmoizen sind, sodass die bei-
den letzten Occipitalnerven dièses Tieres, welche Fûrbringer mit ij und
z bezeichnet, eigentlich Spinalnerven (Occipitospinalnerven) sind. Erst
der Nerv x muss mit dem oben mit z bezeichneten Nerven, der bei Acan-
thias den primitiven Occipitalbogen durchbohrt, homologisirt werden.
Die Angaben von Hoffmann, nach welchen der Occii)italteil des primi-
tiven Schâdels (d. h. des mit dem primitiven Occipitalbogen abschliessen-
den Schâdels) bei AcaHthiasànvdi Verschmelzung von Wirbeln entstehen
sollte, sind schon von Sewertzoff und Braus zuriickgewiesen, und ich
kann mich ihremWiderspruch nuranschliessen.RosENBERGhat aberschon
vor langer Zeit eine Assimilation von Wii-belelementen in spâtembryo-
naler Période bei Carcharias nachgewiesen und bei meinem mûndlichen
J.-W. VAN AVIJHE — KOPFSKELETT BEI 8ELA0HIERN 321
Voi'trage glaubte ich, dass dies in spâterer embryonaler Zeit auch bei
AcantJiias mit inolirereii Wirbeln der Fall soi. Fortgesetzte Untersuch-
ungen haben uiir aber gezoigt, dass bei Acafdhias nur dor erste Wirbel
in den Schadel aufgenommeu ist. Bekanntlich durchbohrt beim aiisge-
bildeten Tior je ein Rumpfnerv mit der ventralen Wurzel einen Bogen
nnd mit der dorsalen Wurzel das nachstfolgende Intercalare. Nur der
erste Rumpfnerv durchbohrt keinen Bogen, sondernertritt mit der ven-
tralen Wurzel durch die Lacune zwischen dem Schadel unrl dem ersten
Intercalare, welches seine dorsale Wurzel durchliisst, hervor.
Auch in embryonaler Zeit, sobald die Bogen ausgebildet sind, ist der
erste Spinalnerv daran kenntlich, dass er mit der ventralen Wurzel
keinen Bogen durchbohi-t, sondern durch die eben erwahnte Lacune aus-
tritt. Der zugeliôrige rudimentare Bogen samt seinem Wirbelcentrum
ist mit dem Schadel verschmolzen ; der Bogen ist in Ausnahmefallen aber
frei, wie ich auf einer Kôrperseite bei einem Embryo von 82 mm. fand.
In einem andern Falle erstreckte sich das Parachordale bei einem Embryo
von 40 mm. auf jeder Kôrperseite ausnahmsweise nicht bis in das Gebiet
des betreflfenden Wirbelcentrums, indeni es schon vor dem caudaien
Rande des Occipitalbogens aufhôrte. Bei meinen iibrigen Embryonen, die
den Occipitalbogen zeigen, reicht das Parachordale etwa um die Lange
eines Wirbels caudal von diesem Rande.
Nach Braus wird ein ahnlicher Nerv wie der eben erwahnte bei Spi-
w«x-Embryonen mit der ventralen Wurzel nachti'âglich in den Schadel
aufgenommen und mit z bezeichnet. Dièse Bezeichnung trift't nicht zu,
da der betreftende Nerv, welcher mit der dorsalen Wurzel das erste
Intercalare durchbohrt, dem ersten Spinalnerven bel Acanthias ent-
spricht.
Bei Embryonen von Heptanchns und Torpédo wird am Rumpfe wie
bei Acanthias jeder Bogen von der ventralen Wurzel und das caudal
folgende Intercalare von der dorsalen Wurzel eines Spinalnerven durch-
bohrt. Bei Embryonen der Scyllidse ist die Wirbelsâule aber nach einem
ganz anderen Typus gebaut. Hier tritt die ventrale Wurzel durch den
Raum zwischen dem Bogen und dem folgenden Intercalare, die dorsale
Wurzel durch den Raum zwischen diesem Intercalare und dem Bogen
des folgenden Wirbels hervor, wie schon von friiheren Forschern bemerkt
woi'den. Es ist nun intéressant, dass bei Sci/Uium- und PrisUurus-
Embryonen von. etwa 30 mm. Lange, die noch keine knorpeligen Wirbel-
elemente zeigen, ein durchbohrter primitiver Occipitalbogen dem Ende
des Parachordale aufsitzt. In der Bildung des primitiven Schadels stim-
men &\q ScijUidie m\i Acanthias \\hç\-Qm, obgleich der Typus der Wirbel-
sâule ein ganz anderer ist.
Auch bei To^per/o-Embryonen habe ich einen rudimentaren, durch-
bohrten, primitiven Occipitalbogen auf dem caudaien Ende des Parachor-
VI" CONGR. INT. ZOOL., 1904. 21
322 S™" SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
dale beobachtet. Mein Torpédo - Material ist aber noch etwas zu iinvoll-
stândig, um die Homologie mit dem Occipitalbogen der Haiftsche
behaupten zu konnen.
Visceralskelett. Im Kieferbogen treten bei Accmthias das Pala-
toquadratum und der Unterkiefor als selbstandige Knorpelstiicke auf,
ebenso im Hyoidbogen das Hyomaiidibiilare, das Hyale und die Hyoid-
copula. Der Unterkiefor besteht anfangs auf jeder Kôrperseite aus zwei
gctrennten Knorpelstûcken, die spatei' verschmelzen, wie ich auch bei
Vogel-Embryonen fand. Im Kiefer- und Hyoidbogen tritt das Knorpel-
skeiett fast gleichzeitig auf und bald giebt die starke Entwicklung der
Knorpel dieser Bogen. wahrend noch keine knoi'peligen Kiemenbogen
vorhanden sind, dem Kopfskelett von Haifisch-Embryonen aus dieser
Période ein eigentiimliches, auiïâlliges Geprage.
Die knorpeligen Teile der Kiemenbogen (Hypo-, Cerato-, Ei)i- und
Pharyngobranchiale) erscheinen betriichtlich spater und werden selb-
stiindig angeiegt. Die Angaben der Autoren, nach welchen der Kiemen-
bogen als einheitlicher Knorpelstab auftrete, der sich nachtrâglich glie-
dere, sind irrig und beruhen auf einer Verwechslung des Knorpels mit
Yorknorpel. Auch die Copuhç werden als selbstandige unpaare Knorpel-
stiicke angeiegt.
Bei Scyllimn, Pristinrus und Torpédo treten die Teile der Visceralbogen
ebenfalls als getrennte Knorpelstiicke auf. Im Unterkiefer aber habe ich
bei diesen Formen stets nur ein einziges Knorpelstiick (naturlich abge-
sehen vom Lippenknorpel) an jeder Kôrperseite beobachtet.
Schliesslich will ich noch erwâhnen, dass in der vorknorpeligen Anlage
des Schultergiirtels die Scapula und das Coracoid bei Acantlnas, Scyl-
lium, Pristiurus und Torpédo als getrennte Knorpelstiicke auftreten,
wie ich dies auch bei Yogel-Embryonen geschen habe, wahrend Noor-
DENBOs gefunden hat, dass sogar bei Saugetier-Embryonen der Processus
coracoideus als selbstandiger Knorpelkern angeiegt wird.
E. LONNBERG — BŒTUS VON ELEPIIAS 323
Démonstration eines Fotus vom westafrikanischen
Elefanten, Elephas cyclotis Matschie.
Von Prof. E. LOANBERG (Stockholm).
Mit 1 Tafel.
Es siiitl iiidit viele Pîlefanton-Fôtus beschi'ieben worden; so viel ich
woiss bislier iiiir zwoi uud zwar ein aiVikanischer und ein indisclier. Der
erste von diesen wurde scbon in Seba, Thésaurus ' abgebildot. Er ge-
bort nicht zu der sudanesiscben grossohrigen Art, sondern ist wahr-
scbeinlicb ans Westafrika nach Europa eingefiibrt worden, Nacb dem
Tode des hollandiscben Apotbekers Seba wnrde dieser Elelanten-Eôtus
als eine ganz besondei's wertvolle « Knriositât » von dem scbwediscben
Kônig Adolf Fredrik angekauft und ist nocb jetzt im Naturbistorischen
Rcicbsmuseum in Stockbolm aufbewabrt.
Mebr als hundert Jabre spater wui'de ein Fôtus von eineni indiscben
Elefanten von Turner abgebiidet'^ Dièses Exemplar geborte dem Ana-
tomischen Muséum der Universitat Edinburgb. Die Lange dièses Fôtus
betrug 21 engi. Zoll. Turner gibt in seiner Bescbreibung aucb andere
Dimensionen an nebst einigen morpbologiscben Notizen. Der Riissel
dièses Exemplares zeigte scbon deu medianen fingertôrmigen Fort-
satz und ist im grossen und ganzen dem eines erwacbsenen Elefanten
ganz âbnlicb.
Der Fôtus. den icb jetzt vorzuzeigen die Ebre babe, ist deshalb von
grôsserem Intéresse, weil er viel kleiner als die beiden bis jetzt in der
Litteratur bekannt gemacbten Eiefanten-Fôtus ist. Icb babe es von einem
in Kamerun lebendeii Frcunde, Hcrrn G. Linnell, erworben und es ge-
bôrt jetzt dem Naturhistoriscben Reicbsmuseum in Stockbolm. Beim
ersten Anblick dièses Fôtus ist man ei'staunt, dass er scbon, wenn er nocb
so klein ist, so vollstandig elefantenabnlicli aussiebt. (Die beigegebene
Abbildung zeigt dies genûgend, so dass weiter bieriiber zu sprecben niclit
nôtig ist.) Icb môcbte aber bervorbeben, dass scbon in diesem Stadium
diejenigen Merkmale, die den westafrikaniscben E. cyclotis vom sudane-
' Vol. I. Amstel. 1734.
2 Joiirn. Auat. Pliys., XV. 1881.
324 S"'" SECTION — VERTÉBRÉS (ANATOMIE)
sischen E. oxyotis nacli Matschie unterscheideii, gut ausgeprâgt sind.
Man sieht also bei diesem Fôtus, dass die Ohren deutlich abgerundet sind
iind nicht vorne imd unten spitz auslaufendo Lappen wie beim sudane-
sisclien bilden. Die Hintertusse zeigen vier kleine Hufe beim Kainerun-
Elefaiiten,dagegen scheinen die sudanesischen konstant nurderen drei zu
haben. Der Rûssel dièses Fotus hat die charakteristisclie Gestalt und ist
verhaltnismassig so lang wie bei einein erwachsenen, was ja von Interesse
ist, da bekanntlich oft, aber in*ttiinlich, behauptet wird, dass die neuge-
borenen Elefanten ganz kurzen Rûssel haben. (Ûbrigens sei auf die bei-
gegebene Abbildung verwiesen.)
Die Fotalmembranen von Elephas sind ancli, soweit die mir zugang-
liche Litteratur midi belehrt, zweimal beobachtet worden. In beiden Fâl-
len handelt es sicli um Elephas indiens. Im Jahre 1858 gab Owen' die
erste Beschreibung dieser Teile und wies dann verschiedene Eigentiim-
lichkeiten nach. Dabei ist besonders zu bemerken, dass die Placenta zonal
ausgebildet und mit partiel 1er Decidua versehen war, wabrend das Clio-
rion iibrigens glatt war und nur an beiden Enden der Fruchtblase je ein
kleines villoses Feld aufwies. Weiter fand er, dass der Amnios auf der
Innentlache ein granuloses Aussehen batte und dass eine grosse Zabi von
eigentùmlichen Kôrperchen auf der inneren Seite der Allantois auftrat.
Owen verglich dièse in Betreff ibrer Form mit den Cotyledonen der
Wiederkauerplacenta, betonte aber, dass sie nach einwârts ragten und
dass sie also gar nichts mit den Cotyledonen zu tun hatten. Da etwa
zwei Dezennien spilter Chapman'^ Gelegenheit batte, eine ahnliche
Untersuchung zu machen, bestatigte er Owen's Angaben in allem we-
sentlichen, ftigte aber hinzu, dass er die Zabi der Allantoiskôrperchen
grôsser gefunden biltte als diejenige des OwEN'schen Exemplares. Dies
ist in Kûrze, was wir bis jetzt von direkten Beobachtungen an den Fôtal-
hîillen von Elephanten in dieser Beziehuiig \Yissen. Spâter sind uns
Deutungen oder Missdeutungen zugekommen und gar nichts ûber die
Verhaltnisse bei den afrikanischen Elefanten. Die Kenntnis hieriiber ist
also recht liickenhaft.
Durch das zu meiner Verfiigung stehende Material bin ich aber im
stande zu bestatigen, dass die afrikanischen Elefanten in dieser Bezieh-
ung sich ahnlicli wie die indischen verhalten und dass also die Bemer-
kung Owen's in dei* Hauptsache fiir beide zutretfend ist.
Die hiigelartigen Bildungen auf der inneren Seite der Allantois sind
ausserordentlich zalilreich und da sie oft mit einander verschmelzen, ist
es schwer, sowohl Zabi wie Grosse mit bestimmten Zahlen auszudriicken.
In der aquatorialen Gegend der Fruchtblase unter und in der Niihe der
' Phil. Transactions, Vol. 147.
2 Joiirn. Ac. Xat. Se. Pbiladolphia, 1879.
TAFELERKLARUNG
Fig. 1. Fôtus von Elephas cyclotis Matschie, aus Kamerun.
Fig. 2. Ein Stiick von der inneren Seite der Allanlois von Elephas cyclotis die
eigenliimlichen Korperchen in der Nahe der Gefasse zeigend. Etwa
V3 nat. Gr.
.6. Intern. Zool. Congr.
Lônnberg.
o-^
ii« — 3
E. LÔNNBERG
ELEPHAS CYCLOTIS
E. LÔNNBERG — FŒTUS VON ELEPHAS 325
Placenta sind sie am zahlreichsten ; gegen die beiden Polo der Frucht-
blase werdeii sie allinahlich sparlicher. Dies steht in Verbindung mit
ihrem Auftreten an oder neben den Gefâssen. Die beigegebene J^igur
zeigt eine Partie, wo dièse Bildungen ziemlich zahlreich sind. Man sieht
daran, dass sie von wechselnder Grosse sind. Die grosseren liaben einen
Durchmesser von 1 — 1 V., cm., die kleinsten von nur 2 — 3 mm. Ihre Hohe
ist viel geringer. Die grôssten werden kaum lioher als etwa 5—6 mm.
Die Oberflache ist glatt, bisweilen aber durch aufsitzende Nebenhôcker-
clien etwas maulbeeralinlich. Ein Quei-schnitt durch ein solches Allan-
toislitigelchen mit Umgebung zeigt von der innei'en Flâche ausgehend
zuerst ein einscliichtiges Epithel mit grossen Kernen in beinahe ku-
bischen Zellen. Dann folgt ein Gallertgewebe (demjenigen des Nabel-
stranges alinlicli) mit sternformigen Zellen, oft etwas in die Lange aus-
gezogen, in einer glasklaren Zwischen- oder Grundsubstanz. Kapillaren
kommen in diesem Gewebe selir haufig vor. Dièses Gallertgewebe geht
nacb aussen, d. h. an der Basis des Hùgelchens allmilhlich in ein fibril-
lâres Bindegewebe ûber, in welchem die grossen Gefâsse der Allantois
verlaufen. Dièse Bindegewebsschichten zeigen bisweilen Lûcken, die viel-
leicht die Grenze zwischen Allantois und Chorion darstellen. Die Cho-
rionschichten, zu denen wohl die aussersten Partien des Querschnittes
zu rechnen sind, sind âhnlich, d. h. von fibrillarem Bindegewebe, nur
etwas dichter. Sie werden nach aussen von epithelartig angeordneten
Zellen begrenzt.
Ans dieser Schilderung geht ja deutlich hervor, wie schon ans der
Lage dieser AUantoiskôrperchen sich schliessen liess, dass sie gar keine
Cotyledonen oder mit solchen homologe Bildungen sind. Wenn Oscar
ScHULTZE in seinem ûbrigens trefflichen Buch' eine solohe Deutungsich
erlaubt, niuss dieselbe gleich zurûckgewiesen werden, uni nicht langer
als ein Irrtum in der Handliteratur zu bleiben.
Fragt man aber, was fur eine Bedeutung dièse Bildungen haben, so ist
dies gar nicht leicht zu entscheiden. Ihre Lage zeigt, dass sie in gewisser
Beziehung zu den Gefâssen stehen. Es scheinen mir zwei Deutungsmog-
lichkeiten vorzuliegen, ohne dass ich jedoch ein bestimmtes Urteil dar-
ûber aussprechen kônnte. Entweder kônnen sie eine gewisse RoUe bei
der Absonderung der AUantoisfiiissigkeit spielen oder sie kônnen
schûtzende Kissen in der Umgebung der Gefâsse darstellen, welche eine
Zusammendrûckung der Gefâsse voni schweren Fôtus verhindern soU-
ten. Im letzteren Falle sollte also ihre Aufgabe eine Sicherstellung der
Zirkulation sein. Vielleicht dienen sie zu beiden Zwecken.
Die Amniosgranulationen sind mit diesen verglichen sehr klein, aber
immerhin leicht mit dem unbewaffneten Auge sichtbar. Ihre G)'ôsse
'■ Grundriss d. Entmcklungsgesch d. Menschen u. d. Sàuget. Leipzig, 1897.
326 3°"^ SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIe)
ist verschieden, meist weniger als '/s mm.; aber bisweilen sitzen mehrere
zusammon uiid bilden zusammengesetzteetwatraubenformige Bildiingon,
die Millimeterlânge erreichen kônnen. Dièse Amniosgranulationen sind
nicht Epitlielwuchcriingen, wie beim Pl'erde sich solche finden soUeii,
sondern sie bilden Knotchen, die von einem einschichtigen Epithel wie
anderswo auf der Innenseite des Amnios bekleidet sind. Das Innere die-
sel* Knotchen besteht ans einei" kompakten bindegewebigen Masse, in
welchei' nur verhâltnismâssig wenige Bindegewebszellen und einige Fi-
brillen eingebettet liegen. In Folge der grossen Dichtigkeit farben sich
die Knotchen starker mit Eosin als die normalen Amniosschichten. Dièse
bestehen ans fibi'illârem Bindegewebe und sind âusserlich von einem
platteren Epithel als innei'lich begrenzt. Die Bedeutung dieseï* Amnios-
granulationen ist mil" nicht bekannt.
Die Villositaten an den distalen Enden der Fruchtblase sind bei Ele-
plias cydotis, wie es scheint, noch unbedeutender als bei E. indiens. Die
ûbrigens vollstandig glânzend glatte Oberflâche des Chorions erleichtert
doch das Aufsuchen dièses Feldes. Sogar unter der Lupe ist es schwer,
die Gestalt der Villositaten klar zu bekommen. Auf Schnitten sieht
man aber, dass sie ganz kleine und schmale zylindrische Fortsatze sind,
die aus der Chorionflàche etwas hervorragen. Es ist ganz deutlich, dass
dièse Bildungen als Rudimente betrachtet werden mûssen. Sie sind gar
zu klein und reduziert, um jetzt irgendwelche Bedeutung zu haben,
sondern sind nur Erinnerungen aus einer lilngst vergangenen Zeit, da
die Vorfahren derElefanten eine diffuse Placenta hatten, und eben des-
halb sind sie auch von Interesse.
Homologien der verschiedenen Teile des Vogelschnabels.
Von l»rof. E. LÔNNBERG (Stockholm).
L'auteur n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
Voir: On the homologies ofthe différent pièces of the conipound Rham-
photlieca ofbirds. In: Arkiv for Zoologi, Bd. 1. Stockholm, 1904.
A. GHIGI — DENTI DEL BALI8TES CAPRI8CU8 327
Experimentelle Ergebnisse iiber Hydropswasserkopfbil-
dung fùnf- und mehrbeiniger Individuen.
Von Frof. G. TOHNIER (Berlin).
L'auteur n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
Dimostrazione di préparât! sullo sviluppo dei denti del
Balistes capriscus.
Uel Prof. A. GHIGI (Bologna).
L'autore spiega brevemente alcuni fatti che si possono osservare in una
série di preparati tratti da parecchi giovani di questo teleosteo.
La cresta dentaria scorre profondamente al lato labiale dei denti fun-
zionanti, tanto nella mascella superiore quanto in quella inferiore : i denti
si formano dunque tutti al lato linguale délia cresta ed i piîi distanti dalla
medesima sono i piîi vecchi.
Per i sei denti che si trovano al lato interno délia mascella superiore,
le cose procedono in modo assai diverso: qui non vi è cresta dentaria ed
ogni germe ha origine da uno zaffo epiteliale che si distaccapoi dalla mu-
cosa boccale quando la nuova formazione dentaria sta per raggiungerelo
stadio campaniforme.
Notevole è l'influenza esercitata dal maggiore o minore spazio suH'ae-
crescimento dei denti di cambio. Due denti vicini non si trovano mai nello
stesso stadio, ogni dente calcificato trovandosi in mezzo a due germi cam-
paniformi, i quali si svilupperanno solo quando il primo sarà spuntato.
Il cambio dei denti ha luogo, dunque, con sviluppo alterno.
In ciascun individuo si possono osservare fino a tre generazioni di
denti, che si trovano rispettivamente nello stadio calcificato, in quello
campaniforme ed in quello di bottone.
Sopra altri particolari l'autore si diffonderà quando pubblicherà il la-
voro completo, corredato di figure.
328 3"^ SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIE)
Dimostrazione di préparât! sopra una nuova forma di
epitrichio nelle penne embrionali di Fulica atra.
Del Prof. A. GHIGI (Bologna).
Anche su questo argomento l'autore, riservandosi di dare maggiori
particolai'i nel lavoro completo, si limita a richiamare l'attenzione dei
presenti sul fatto principale.
Le penne del capo che nel pulcino délia folaga circondano la cresta, il
becco e gli occhi non hanno ne l'aspetto estcrno ne la striittura intima
délie penne embrionali degli altri uccelli.
L'aspetto esterno papillare è dovuto ad un ispessimento notevolissimo
dell'epitrichio il quale offre vari strati concentrici di cellule appiattite,
più numerosi aH'apice che non alla base délia penna. Taie astuccio for-
mato dall'epitrichio non si sfalda poche ore dopo la nascita del pulcino
corne avviene per le altre penne, ma persiste molti giorni aucora.
Rekonstruktionsbilder fossiler Wirbeltiere.
Von Prof. R. BURCKHARDT (Basel).
Prof. BuRCKHARDT legt einige Rekonstruktionen fossiler oder ausge-
rottetei* Wirbeltiere vor. Die nach seinen Skizzen von Herrn Kunst-
maler John ausgefùhrten Blâtter in Farbendruck werden 45 meist bis-
her nicht rekonstruierte oder reproduzierte ausgestorbene Tierewieder-
geben.
H, HELBING — L^MARGIDEN 329
Beitràge zur Anatomie und Systematik der Laemargiden.
Von Dr. H. HELBING (Basel).
HeiT Dr. H. Helbing referiert iiber eine von ilim verfasstc Monogra-
phie (1er LtTmargiden, die demnâchst in den Nova Acta der Leopoldi-
nisch-Carolinisclien Akademie erscheinen wird. Seiner Untersuchung
lagen Exemplare von Lsemargiis borealis, melirere Exemplare von L.
rostratus, sowie vier Stadien der spateren Embryonalentwicklung zu
Grande, ausserdera einreichesVergleichsmaterial anûbrigen Selachiern.
Die aussere Kôrperform der Embryonen von L. rostratus erscheint auf
spiitern Entwicklungsstadien eigentumlicb modiliciert (Bauchkiele,
Bauclischuppen, Baiicliflossen), sodass man ans Analogie annehmen muss,
dièse Embryonen ftiliren Iftngs der Steilkûsten ein Leben âhnlich dem
der dem Aufliegen auf Felsen angepassten Gobiiden. Von biologischem
Interesse ist ferner, dass von Lœmargm borealis bisher keine kleineren
Exemplare als 1 m. lange gefunden wurden, dass aber die Mânnclien erst
bei ca. 4,5 m. geschlechtsreif werden. In Verbindung mit der Tatsache,
dass der 1,2 m. hochstens erreichende aS'c^/wwms seine Jungen erst gebiert,
wenn sie 30 cm. Lange erreicht haben, ist ans diesem Felilen kleinerer
Junger Exemplare von L. borealis der Schluss zu ziehen, die 1,2 m, lan-
gen Exemplare seien neugeborene Junge. Das Skelett von L. borealis und
rostratus zeigt ungeheuer weitgeliende Variation der Elemente sowohl
als aucli ilirer Verbindung unter sicli. Besondere Aufmcrksamkeit wurde
dem Stachelrudiment an der I. Doi'salis und dem Subcaudalstrang ge-
schenkt, welcher aucli bei Spinaciden nachgewiesen wurde. Die Grosse
der Schwanzflosse steht in umgekehrter Proportion zu der der ûbrigen
Unpaarflossen ; sie erreicht bei L. borealis Anii Maximum, wâhrend hier
die drei Unpaarflossen auf das Minimum herabsinken. L. borealis ist im
Gegensatz zu Hasse nicht als primitiv, sondern als terminale Riesenform
einer Reihe aufzufassen, welche durch L. rostratus und Scymnus zu den
Spinaciden liinabfûhrt.
380 3"°* SECTION — VERTÉBRÉS (aNATOMIe)
L'incubation buccale chez le Tilapia galilœa Artédi.
Par le D' J. PELLEGRIN (^Paris).
On est habitué à considérer les Poissons téléostéens comme des ani-
maux ne prenant aucun soin de leur progéniture. Si le fait est assez exact
pour la majorité des espèces qui peuplent les cours d'eau de nos climats
tempérés, il n'en est pas de même dans certaines régions tropicales. Les
conditions dilïerentes d'existence, les conflagrations plus nombreuses, la
concurrence vitale plus intense ont amené certains modes de différen-
ciations destinées à assurer autrement que par le nombre des germes
produits la perpétuité de l'espèce.
L'un des plus intéressants et en même temps des plus efficaces est sans
contredit l'incubation buccale. Les avantages de celle-ci sont nombreux.
Les œufs, en effet, placés dans la cavité bucco-branchiale du mâle ou de
la femelle, se trouvent dans des conditions extrêmement favorables de
développement. Ils sont d'abord à l'abi'i des nombreux ennemis qui ne
mancjueraient pas de les attaquer s'ils étaient abandonnés comme c'est
la règle habituelle au sein des eaux. Ensuite, ils sont là dans un courant
d'eau perpétuellement renouvelée et puisent facilement l'oxygène néces-
saire à leur existence. Les soins ne s'arrêtent pas, d'ailleurs, à la nais-
sance; les alevins vont encore, le plus souvent, chercher dans la bouche
paternelle ou maternelle. — en cas de danger, — asile et protection.
C'est surtout chez les Siluridés que l'on a étudié l'incubation buccale.
Elle est aussi des plus fréquentes chez les Cichlidés, acanthoptérygiens
pharyngognathes des eaux douces tropicales africaines et améi'icaines
dont je viens de donner une monographie '.
C'est Louis Agassiz qui en 1869 signala le premier l'incubation buccale
chez des Poissons de cette dernière famille, dans le genre américain Geo-
phagus. Ses observations furent confii'mées depuis par L. Hensel.
Pour les Cichlidés de l'Ancien continent, le P'' L. Lortet qui a étudié
les mœurs curieuses des Poissons de la Syrie, a fourni des détails foi't in-
téressants sur les espèces du geni-e Chromis ou Tilapia et particulière-
ment sur le Tilapia Simonis Giiuther, auquel il avait donné le nom de
Chromis paterfamilias, parce que suivant lui, c'était le mâle qui se char-
^ Mém. Soc. Zool. Fr., ï. XVI, p. 41. 1903.
J. PELLEGRIN — INCUBATION BUCCALE 331
geait du soin des œufs et des jeunes. J'ai pu constater en disséquant un
spécimen de cette espèce ayant la cavité buccale remplie d'œufs, qu'il
s'agissait d'une femelle; ce fait semble donc infirmer la manière de voir
du P' LORTET.
D'ailleurs, des observations récentes de Boulenger sur le Tilcqna nilo-
tica L. et sur des Poissons du lac Tanganyka appartenant aux genres
Ectodus et Tropheus, il paraît résulter que c'est la femelle qui se charge
des petits. Il en est de même chez un Cichlidé du Congo, le Felmato-
chromis lateralis Boulenger, chez lequel j'ai aussi constaté l'incubation
buccale.
Enfin, grâce aux matériaux qui m'ont été adressés par M. Tillier,
chef du transit du canal de Suez à Ismaïlià, j'ai pu faire un certain nom-
bre de remarques sur les soins donnés aux (Bufs et aux jeunes par le
Tilapia galïlcea Artédi, espèce fort commuae en Palestine et répandue
en Afrique, depuis le Nil jusqu'au Sénégal et au Niger.
Les 4 spécimens étudiés par moi provenaient de la partie la moins
saumâtre du lac Menzaleh (Egypte). L'autopsie révéla 4 femelles. Voici
d'ailleurs l'observation détaillée de chacun de ces Poissons.
Spécimen L — Longueur: 105 + 45 = 210 millimètres.
La cavité branchiale renferme une quantité assez considérable d'œufs
volumineux. Ceux-ci sont étroitement pressés les uns contre les autres et
occupent toute la partie antérieure du pharynx entre les arcs branchiaux.
On peut les évaluer approximativement à 80 environ, mais ils devaient
être plus nombreux si l'on en juge par des impressions marquées à la
partie supérieure de la cavité buccale et par quelques-uns tombés dans
le bocal. Leur total pouvait donc, à peu près, être de 100 à 150. A l'au-
topsie on trouve des ovaires assez flasques, réduits, avec des ovules petits,
encore peu développés, d'une dimension moyenne de 0'"™,8 à 1""".
Spécimen IL — Longueur: 130 + 40 = 170 millimètres.
La bouche et le pharynx sont complètement bourrés d'embryons ex-
trêmement jeunes de 5""' environ, avec une vésicule encoi-e énorme, par
rapport à la taille. Les ovaires sont moyens et les ovules déjà plus avan-
cés que chez le spécimen précédent sont encore de dimensions réduites
(r"'",2 en moyenne).
Spécimen III. — Longueur: 155 + 40= 195 millimètres.
Le pharynx est rempli de petits alevins étroitement serrés et dans les
positions les plus diverses, mais cependant avec la tête le plus souvent
tournée du côté de l'orifice buccal maternel. Ils sont à un stade beaucoup
plus avancé que ceux du spécimen II, la vésicule a complètement disparu.
Leur longueur est de 8 à !» millimètres. Leur nombre peut être estimé à
200 si l'on ajoute les exemplaires qui se sont échappés de leur asile et
sont tombés dans le bocal ayant servi au transport. Les ovaires sont très
développés, les ovules presque mûrs ont une grosseur très voisine de
332 o'"' SECTIO>' — VERTÉBRÉS ( ANATOMIE)
celle des œufs et semblent indiquer qu'une nouvelle ponte ne tardera
pas à se produire.
Spécimen IV. — Longueur: 170 -f 50= 220 millimètres.
Il est ti'ès comparable au précédent. Les alevins, déjà grands (9°"°),
sans vésicule, restent cantonnés dans l'arrière-pharynx, ceux qui se
trouvaient dans la partie antérieui-e étant tombés. Les ovaires sont éga-
lement très volumineux, les ovules mûrs (2'"""), sont aussi gros presque
que les œufs pondus, placés dans la bouche du spécimen I, qui ont à peu
près 2""°,4 de diamètre.
Ces observations permettent de formuler les conclusions suivantes:
V C'est à la femelle, chez le Tili^na galUa^a Artédi, qu'incombe l'in-
cubation bucco-branchiale.
2° Les soins se poursuivent après la naissance au moins jusqu'à com-
plète résorption de la vésicule des alevins.
3" Tandis que les œufs se développent dans la cavité branchiale, les
ovules dans les ovaires s'accroissent parallèlement de sorte que lorsque
les jeunes assez grands s'échappent, une seconde ponte peut s'effectuer à
bref délai.
4" Dans cette espèce le nombre des œufs et des embryons doit être
évalué de 100 à 200.
On the hatching of anuran tadpoles and the function
of Kuppfer's Stirnknospe.
By E.-J. BLES (Glasgow).
L'auteur n'a pas remis le manuscrit de sa communication.
H. STRA8SER — PNEUMATISATION DER VOGELKNOCHEN 333
Neue Versuche und Beobachtungen ûber die Entwicklung
der peripheren Nerven der Wirbeltiere.
Von Prof. H.-G. HARRISON (Baltimore).
L'autour n'a pas remis le manusL'rit de sa communication.
Voir : R. G. Harrison. Neue Versuche und Beohaciduugen Uber die
Entwicklung der x)erii}lieren Nerven, der Wirbeltiere. In : Sitz. Ber. Nie-
derrhein. Gesellsch. f. Natur- u. Heilkunde zu Bonn, 1904.
Die Pneumatisation der Vogelknochen.
Von Prof. H. STRASSER (Bern).
Der Vortragende bestreitet auf Grund von Untersuchungen, welclie
von ihm und seiner Schûlerin, Frau Blumstein, angestellt worden sind,
die Annalime von Wildermuth, dass die Ausbreitung des Luftsackes im
Knoclienmark der Vogel Folge sel einer Verengerung der Arteria nutri-
tiva. Aucli ist von einer besondern membrana pneumatica an der Ober-
flâche des Luftraumes nichts zu bemerken und niclits von besondern,
eng an dièse Oberflàche gekniipften Eesorptionsprozessen. Der Schwund
des Markes stellt sich dar als ein durch die Freilegung des Markes an
einer Stelle ermôglicliter Schrumpfungs- und Rûckbildungsprozess, wo-
bei unter den geauderten Verhâltnissen der mechanischen Inanspruch-
nahme vorûbergehende besondereFaserungen im Mark auftreten, welche
die Bedeutung funktioneller Strukturen haben. Auch bei der Bildung
der Pori pneumatici handdt es sicli nur um Folgeerscheinungen der
durch das Herantreten des Luftsackes geanderten mechanischen Ver-
haltnisse der Corticallamelle.
Fine ausfiihrliche Publication wird demnachst in den « Anatomisclien
Heften » erscheinen.
4"" SECTION
INVERTÉBRÉS
(à l'exclusion des Arthropodes).
Séances du lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et jeiiili 18 août 1904.
Président : M. le Prof. E. Ehlers.
Vice-Présidents : M. le Prof. K. Kœhler et M. J. de Guerne.
Secrétaire : M. le Prof. 0. Fuhrmann.
L'acquisition de la forme arrondie chez les Mollusques
acéphales dimyaires fixés en position pleurothétique.
Par le D'' R. ANTHOxNY (Paris).
En se plaçant au point de vue exclusif de l'attitude, on peut reconnaî-
tre parmi les Mollusques acéphales deux grands groupes :
1° Les euthétiques qui peuvent être définis: ceux qui dans les conditions
normales de leur existence se trouvent constamment placés de telle façon
que leur plan sagittal (bucco-ventro-ano-dorsal) soit perpendiculaire au
plan sur lequel ils reposent ou progressent.
2" \j(t9, pleur othétiques qui peuvent être définis: ceux qui dans les con-
ditions normales de leur existence se trouvent constamment placés de
telle façon que leur plan sagittal soit parallèle au plan sur lequel ils
reposent.
L'Anodonte, la Pholade sont des exemples des premiers ; l'Huître, la
Cliame des exemples des seconds.
Les lois de la f)esanteur faisant que les animaux ne peuvent en général
reposer ou progresser que sur un plan sensiblement horizontal ou très
légèrement incliné, on peut être amené à dire que les euthétiques sont
ceux dont le plan sagittal est vertical dans les conditions ordinaires de
la vie, les pleurothétiques étant ceux dont le plan sagittal est horizontal.
Comme parmi les Monomyaires, il y a parmi les Dimyaires des formes
pleurothétiques; les unes sont libres comme Pandoni de la famille des
336 4""* SECTION — INVERTÉBRÉS
Anatinidœ, oxa Corhula de la famille des Myidœ ; les autres sont fixées.
Ces dernières sont les suivantes :
Dimyidse, formes fossiles semblant se rapprocher des Arcidse.
Myochamidse, Chamostreidse, se rattachant à la famille des Anatinidse.
Chamidce, se rattachant probablement à la famille des Cardiklie. (Je
comprends provisoirement dans cette famille les formes enroulées
de la fin du Jurassique et du Crétacé inférieur, telles que Dicerus,
Requienia, Toucasia, etc.).
^iheriidse, se rattachant nettement à la famille des TJnionidse {Midleria
faisant partie de cette famille est Monomyaire).
Rudistêp, c'est-à-dire toutes les formes à arête ligamentaire plus ou
moins développée telles Rippurites, Badiolites, Biradiolites, etc.
Chondrodontidai, formes paraissant se rapprocher des Pinna.
La fixation pleurothétique entraîne chez les Acéphales dimyaires des
modifications nombreuses parmi lesquelles la tendance à l'acquisition
de la forme ai'rondie. En effet, comme toutes les formes animales fixées
d'une fa(;on générale, les Dimyaires pleurothétiques tendent à arrondir
leur base. Supposons le cas qui est d'ailleurs le plus fréquent où le plan
sur lequel repose l'animal soit sensiblement horizontal : l'arrondissement
peut êti'e expliqué par l'homogénéité des conditions ambiantes. Par le
fait qu'il est fixé, l'animal n'a aucune raison de s'allonger ou de se rac-
courcir dans un sens plutôt que dans l'autre, comme l'animal qui se dé-
place; l'action de la pesanteur qui seule peut agir sur lui est précisé-
ment dirigée perpendiculairement au plan horizontal sur lequel il repose
et ne peut pas, par conséquent, modifier la forme de son périmètre. Le
Dimyaire pleurothétique fixé sur un plan sensiblement horizontal, et tout
animal d'une fa(;on plus générale, s'arrondit pour les mêmes raisons
qu'une goutte de cire chaude tombant et s'étalant librement sur un j)lan
horizontal.
Comment se fait l'arrondissement chez les Dimyaires fixés en position
pleurothétique?
J'ai essayé de résoudre cette question pour les geni'es Cliania et
^^heria en étudiant le développement post embryonnaire de la coquille
de ces animaux. Il peut se faire suivant deux processus, l'un Venroide-
ment qui s'applique au genre Chama, l'autre auquel je donne le nom de
pseudoplicahtre et qui s'applique au genre ^^tJieria.
1" Arrondissement par enroulement. Si l'on considère la coquille
d'une Chame quelconque, on s'aperçoit que les crochets sont fortement en-
roulés en avant et que le ligament présente un aspect tout spécial : simple
R. ANTHONY — FORME ARRONDIE DES MOLLUSQUES 337
dans sa partie postérieure la seule fonctionnelle, il se divise en avant en
doux branches qui suivent les bords antérieurs des crochets et décrivent
une hélice comme eux. En suivant le développement de la Chame, on
s'aperçoit que sa prodissoconque a la forme d'un petit isomyaire euthé-
tique. Dans ses stades suivants de développement, la jeune Chame prend
ensuite une forme allongée dorsoventralement et ce n'est que lorsqu'elle
a atteint '/.^ millimètredelongueurantéro-postérieure, à peu près, qu'elle
se fixe par son bord antérieur dans beaucoup d'espèces. A partir de ce mo-
ment, elle s'arrondit. Les couches calcaires successives que sécrètent les
bords du manteau débutent dans la région postérieure du ligament, de
plus en plus loin de celui-ci, dans le sens ventral ; il en résulte que le li-
gament qui, comme l'on sait, se développe d'avaut en arrière sur le bord
dorsal de la coquille, suit nécessairement, dans son développement, une
ligne courbe. En conséquence, à mesure que l'animal augmente de taille,
les valves tendent, lorsqu'elles s'ouvrent, à s'écarter de plus en plus l'une
de l'autre en avant, exécutant un mouvement de rotation autour d'un
axe transversal. Il en résulte que les deux moitiés de toute la région an-
térieure qui est la plus ancienne du ligament, se séparent de plus en plus.
En outre, comme chaque nouvelle couche calcaire tend à remplir cons-
tamment l'espace laissé libre par l'entrebâillement des valves, il s'en
suit que l'ai^port de calcaire s'étend de plus en plus en avant, à mesure
que le ligament se déplace vers l'arrière. Il est facile de se rendre compte
qu'un enroulement est le résultat final de tout ceci et que le contour
sagittal arrive à être complètement arrondi.
Le même enroulement peut être constaté chez les Diceras, Requienia,
Toiicasia, etc.
2" Arrondissement par pseudoplicature. Sur une coquille
d'^thérie, le ligam<>nt apparaît sous la forme d'un petit triangle isocèle
à surface cylindrique, dont la pointe est dirigée en arrière et dont les
grands côtés s'insèrent sur l'une et l'autre valves, au fond de sillons très
profonds, et dont la présence se traduit, sur la face intérieure de la valve,
par une sorte d'épei'on ligamentaire.
J'ai eu la chance de pouvoir étudier la formation de ce sillon et de cet
éperon ligamentaires sur divers jeunes individus à\Ethena senegalica
Bgt. et A'yEtheria Caillaudi Féruss. Dans l'une et l'autre de ces espèces,
la prodissoconque est encore semblable à un petit isomyaire euthétique
allongé d'avant en arrière. A ce stade prodissoconque, fait suite un au-
tre stade dans lequel l'animal, tout petit encore, affecte la forme d'un pe-
tit Unionidé. A ce moment, le ligament est encore très peu développé et
les couches calcaires sécrétées par la partie postérieure du manteau, se
prolongent de plus en plus loin dorsalement, tout au contraii'e de ce qui
se passe chez les Chames. Il en résulte que le bord dorsal de la coquille
devient sinueux, formant comme une boucle qui se resserre de plus en
VI« CONGR. INT. ZOOL., 1904. 22
338 4'"'' SECTION — INVERTÉBRÉS
plus, et, c'est sur cette ligne sinueuse qu'est obligé de s'étendre le li-
gament dont le développement est beaucoup plus lent et plus tardif que
celui de la région postérieure de la coquille. Il résulte de tout ceci une
apparence de plicature qui pi'oduit le sillon et l'éperon ligamentaire des
^theries, lesquels sont d'ailleurs indubitablement les analogues de
l'arête ligamentaire des Rudistes {Hippurites, RadioUtes, BiradioUtes,
etc.).
Donc, chez lesDimyaires fixés en position pleurothétique, l'arrondisse-
ment peut se faire suivant deux processus absolument indépendants et
tout différents, l'enroulement pour les Chamidœ, les Chamostreidœ, la
pseudoplicature pour les ^tlieriidsd et les Rudistes.
Ueber den Bau des Prototrochs der Echiuruslarven.
Von Prof. W. SALENSKY (St. Petersburg).
Vor mehr als 20 Jahren hat Prof. N. Kleinenberg' ein larvales Ner-
vensystem bei den Larven manclier Annoliden entdeckt. Die darauffbl-
gcnden Untersuchungen haben nachgcwiesen, dass von allen Teilen diè-
ses komplizierten Nervensystems der Annelidenlarven die wichtigste
Rolle in morphologisclier, wahrscheinlich auch in physiologisclier Be-
ziehung, dem Ringnerven zugeschrieben werdcn muss. Derselbe, an der
Basis des vorderen Wimperrings gelagert, wurde bei allen in der letzten
Zeit in dieser Bezieliung untersuchtou Annelidenlarven nacligewiesen
Trotz vieler Miihe ist es Prof. Kleinenberg niclit gelungen, den Zu-
sammenhang dièses Nervenrings mit den Wimperzellen zu entdecken.
Die darauffblgenden Forscher waren niclit glûckliclier gewesen. Die
Frage der Innervierung der Wimpei'zellen durch den Ringnerv bleibt
bis jetzt ott'en.
Walirend ich mich in der letzten Zeit mit der Anatomie und Métamor-
phose der Trochophoralarven einiger Anneliden und Gephyreen beschaf-
* N. Kleinenbekg. SulVorigine ciel sistema nervoso cenfi-ale degli Annelidi. Atti
R. Acad. dei Lincei, Vol. X, p. 420. 1882.
^ N. Kleinenberg. Die Entstehung des Annelides ans der Larve von Lopado-
rhynchus. Zeitsch. f. wiss. Z., Bd. 44, p. 13. 1886.
W. SALENSKY — ECHIURU8LARVEN 339
tigte, habc ich meine Aufmerksamkeit auf den Bau des Prototrochs ge-
lenkt. Es ist iiiir gelungen, eiiiige positive Resultato in Bezug auf don
Bau des Prototrochs der Echiu/uslarwe zu bekoininen, die ich hier kurz
mitteilen will.
Die Larven von Echiurus besitzen vier Wimperringe, die als Proto-,
Meso-, Meta- und Telotrocli bezeichnet werden konnen. Der Proto-
troch zeichnet sich von allen ûbrigen Trochen durch die grosstc Kom-
plikation seines Baues aus und stellt den wichtigsten Bewegungsapparat
der Larve dar. Er tritt in Form eines vor dem Munde gelegenen Ring-
wulstesauf, welclierauf seinem mittieren vorragendenTeile einige Reihen
starker Wimperhaare trilgt. Im Querschnitt hat er eine linsenformige
Gestalt und lasst tblgende Teile unterscheiden: Die aussere Scliicht der-
selben besteht aus Epithelzellen, von denen nur die mittieren mit Wim-
pern besetzt sind, wiihrend die vorderen und anch die hinteren der Wim-
pern entbehren. Deswegen will ich dièse letzteren mit dem Namen « Deck-
zellen » belegen. Die innerc basale Schicht des Prototrochs, welche dem
starken Ringmuskel (Prototrochmuskelj anliegt, stellt einen Nervenring
dar, welcher teilweise aus Nervenfasern, teilweise aus Nervenzellen zu-
sammengesetzt ist. Wir wollen nun jeden dieser Bestandteile des Pi-oto-
trochs naher betrachten.
Die Deckzellen stellen cylindrische Epithelzellen dar, dessen Pro-
toplasma feinkôrnig ist und dessen runde Kerne bedeutend kleiner als
diejenigen der Wimpei-zellen sind. Sie bilden zusammen zwei nach vorne
resp. nach hinten vom Wimperzellenring liegende Ringe, deren Zellen
nach dem Rande allmâhlig in die Zellen cîer Ectodermschicht der Larve
ubergehen. Ihre Funktion besteht in der Bedeckung und dem Schutz
der wesentlichen Elemente des Wim|)erapparates, der Wimperzellen ;
deswegen stellen sie nur ein Nebenorgan des Wimperapparates dar.
Die Wimperzellen sind eigentlich in derselben Reihe mit den
Deckzellen gepflanzt und stammen wahrscheinlich mit den letzteren
zusammen von derselben, ursprûnglich indifferenten Ectodermschicht
ab. Sie unterscheiden sich von den letzteren nicht nur dui'ch ihre viel
grôsseren Dimensionen, sondei-n auch dui'ch ihre innere Struktur sehr
bedeutend. Betrachtet man dièse Zellen auf den Querschnitten durch
das Prototroch, so erscheinen sie in Form von cylindrischen Zellen, deren
basaler Teil abgerundet ist und in die Substanz des Nervenrings einge-
drungen erscheint. An den mit Hamalaun gefarbten Priiparaten tritt der
Unterschied in der Struktur des âusseren Telles der Wimperzelle von dem
basalen sehr deutlich hervor. Der basale Teil der Zelle besteht aus einem
hellen, feinkôrnigen Protoplasma, in welchem ein grosserovaler und mit
charakteristischen Kei-nkorperchen versehener Kern liegt. Der aussei-e
Teil ist viel komplizierter geimut. Das Protoplasma desselben ist faserig
und dadie feinsten Fibrillen,auswelcheu es zusammengesetzt ist, chromo-
340 4'"* SECTIOX — INVERTEBRES
pliil sind, so erscheint dasselbe viel intensiver gefârbt als clei- innere. Die
Fibrillen vcrlaufoii von aussen basalwârts bis ungefâhr zurMitte der Zelle
und hôren au der Grenze des âusseren und des basalen Teiles auf. Der
âussere Eand der Wiraperzelle ist von einer hellen Zone, welche man
Basalsaiim zu nennen pflegt, begrenzt; die von mehreren Forschern in
diesem Saum verschiedener Wimperzollen beschriebenen Basai fûsschen
und die beiden Reihen Basalkôrperchen sind auch hier vorhanden und
bel starker Vergrôsserung deutlich erkennbar. Ihre Zahl ist aber viel
geringer als diejenige dei- Fibrillen.
Die Langsschnitte des Prototrochs (Querschnitte der Larve) lassen
weitere Strukturdetails der Wimperzellen entdccken. Anstatt der feinen
Fibrillen, die wir an Querschnitten beobachten, treten hier in den âusseren
Teilen der Wimperzellen starke, sich intensiv fârbende Streifen hervor,
die gerade in derselben Richtung wie die frûher erwâhnten Fibrillen von
aussen an basalwârts sich ziehen, sich allmâhlig verdtinnenund teilweise
an der Grenze des basalen Teiles der Wimperzelle aut'hôren, teilweise
sich weiter basalwârts hineindrângen und beinahe bis an die basalen
Rânder der Zellcn verfolgt werden kônnen. Man kônnte auf Grund der
Beobachtung der Langsschnitte dièse Streifen fiir Biindel von Fibrillen
halten. Die Vergleichung der Lângsschnittbilder mit den Bildern, welche
man an den tangentialen Schnitten bckommt, weist abei'darauf hin, dass
die angeblichen Streifen eigentlich Platten darstellen, welche die Wim-
perzellen in der Langsrichtung durchsetzen. Untersucht man eine Série
tangentialer Schnitte des Prototrochs, in denen die Wimperzellen in
Querschnitten erscheinen, so ti-ifft man in den âussersten Schnitten der
Série immer eine Reihe palissadenartiger Stâbchen, welche nichts an-
deres als Querschnitte der in den Lângsschnitten auftretenden Streifen
darstellen.
Durch die Kombinierung verschiedener Bilder, die man aus den in
verschiedener Richtung geflihrten Schnitten erhâlt, bekommt man fol-
gende Vorstellung vom Bau der Wimperzellen. Jede Wimperzelle besteht
aus zwei Teilen: einem basalen, welcher ein feinkôrniges Plasma enthâlt,
und einem âusseren, welcher ausser dem Plasma noch eine Reihe lângs-
gestellter, unter einander parallel liegender Platten enthâlt, die ihrer-
seits aus feinsten Fibrillen zusammengesetzt sind. Dièse Platten liegen
innerlich dem Basalsaum an und stehen durch ihre Fibrillen mit den
Basalfiisschen des Basalsaumes in innigster Verbindung.
Einen âhnlichen Bau der Wimperzellen hat neuerdings Woltereck
bei den Folygordius\Rr\ en beobachtet; nur sind zwischen dem Bau und
der Lage der WimperzsUen der Polygordiiis- und der EchiurusXuvycxi
bedeutende Unterschiede hervorzuheben. Erstens sind die Wimperzellen
des Prototrochs der Polygordk(s\av\en zw^eireihig, wâhrend diejenigen
der EcJduri(s\nv\en einreihig angeordnet sind. Zweitens enthalten die
W. SALENSKY — ECHIURUSLARVEN 341
Wimpcrzellen der Polygordius\a.vven nur je eine Wimperplatto, wâh-
rend die Wimperzellen dcr Echiunis\av\Qn mit viclen VViiuperplatten
vei'sehen sind.
Gehen wir niin zum Ringnerv ûber. Derselbe liisst sicli liauptsadi-
lich an Quer- resp. Tangentialschnitten der Larve studiren. Der Ringnerv
der Echim-uslRvwen zeichnet sich von dem der Annelidenlarven beson-
ders dadurch ans, dass er von den anderen Elementen des Prototrochs
niclit so scharf abgegrenzt ist, wie es z. B. bei den Larven der Lopado-
rhynclius, wo er zuerst von Kleinexber(t entdeckt wurde, der Fall sein
muss. Er bildet den Basaltheil des Prototrochs ans und ist am stilrksten
in der hinteren Abtheilung des Ictzteren, iiber dem Ringmuskel ent-
wickelt; weiter nach vorne plattet er sich bedeutend ab. Seinem Ban nach
ist er der sog. Scheitelplatte nnd den Seitennerven voUkommen ahnlich,
indem er ans einem Geflecht feinster Fibrillen und aus den Nervenzellen
zusammengesetzt ist. Die Fibrillarsubstanz ist nur im hintern Theilc
stark entwickelt; in dem vorderen Theile des Prototrochs ist der Ring-
nerv nur durch Nervenzellen reprâsentirt.
Es sind zwei Arten der Nervenzellen im Ringnerv zu unterscheiden.
Eine davon ist ganz der fibrillâren Substanz einverleibt, so dass von
diesen Zellen nur Kerne ûbrig bleiben, wâhrend ihr Protophisma in
feiuste Fibrillen zerfallen ist. An den Stellen aber, wo die ftbrillare Sub-
stanz, wie im vorderen Theil des Ringnerven stark reducirt ist, bleibt
auch ihr Pi-otoplasma erhalten und lâuft in feinste Nervenaste aus.
Nach der Analogie mit den Zellen der Scheitelplatte und der Seiten-
nerven, welche die fibrillare Substanz produciren, kaun man dièse Zellen
ftir die Erzeugerinnen der fibrillâren Substanz des Ringnervens halten
und sie fibrillogene Nervenzellen nennen. Die Nervenzellen zweiter
Art sind in den tieferen Schichten der fibrillâren Substanz eingebettet,
wâhrend diejenigen der ersten Art an der Grenze des Nerven und der
Wimperzellen gelagert sind. Sie unterscheiden sich dabei bedeutend
durch ihren Bau von den fibrillogenen Nervenzellen, indem sie die cha-
rakteristiche Gestalt der Nervenzellen beibehalten, aus einem sich stark
fârbenden Protoplasma und zahlreichen Nervenâsten bestehen. Ihre
Kerne sind rund, wâhrend diejenigen der fibrillogenen Nervenzellen im-
mer oval erscheinen.
Die Fibrillarsubstanz, sowie die beiden Arten der Nervenzellen treten
in die nâchste Beziehung zu den Wimperzellen, indem sie der Inner-
vation derselben dienen; aber das Verhalten beider Nervenzellenarten
zu den Wimperzellen ist verschieden.
Die distale Flâche des Ringnerven stellt keine ebene Flâche dar. Sie
kommt in Berùhrung mit der basalen Flâche der Wimperzellen, und da
die Wimperzellen basalwârts abgerundet erscheinen, so trefien sie nur
mit ihren Seitenflâchen zusammen ; zwischen ihren Basalflâchen bleiben
342 4""' SECTION — INVERTÉBRÉS
kleino Lûcken zuviick, in welche die fibrillare Substanz des Ringncrven
hineindringt. Die Letztere schickt iiamentlich feine Aestchen nach der
Peripherie fort, welche zwischen den einzelnen Wimperzellen verlaufen
und auf den Schnitten ziemlich weit (bis 74 der Hôhe dieser Zellen) ver-
folgt werden kônnen. Es entsteht dadurch eine Art Wabenwerkes, in
dessen Vertiefungen die Wimperzellen eingepflanzt erscheinen. Besonders
deutlich treten dièse Bauverhâltnisse an denjenigen Schnitten auf, in
welchen die Wimperzellen zufâlligerweise ausgefallen sind. Ich be-
trachte dièse Fortsetzungen des Ringnerven als Nervenâste, die zur
Innervierung der W^imperzellen dienen.
Im vorderen Teil des Pi'ototrochs, wo die fibrillare Substanz des Ring-
nerven aufhôrt und die fibrillogenen Nervenzellen allein bleiben, um-
fassen dieselben die abgerundeten basalen Telle der Wimperzellen und
senden Fortsâtze ab, welche den Seitenfiachen der Wimperzellen an-
liegen.
Die zweite Art der Nervenzellen verhàlt sich gegen die Wimperzellen
anders. Wie aus der Vergleichung verschiedener tangentialer Schnitte
zu schliessen ist, bilden dièse Nervenzellen, indem sie durch ihre Aeste
mit einander in Beriihrung treten, eine Art Netz aus, welches aber so
locker ist, dass es nicht auf einem und demselben Praparat dargestellt
werden kann. Einzelne Fortsâtze dieser Zellen gehen nach der Peripherie
aufwârts gegen die Wimperzellen und teilweise ins Innei-e derselben
hinein, teilweise liegen sie der Peripherie derselben an. In beiden Fallen
scheint es, dass die Aeste der in Rede stehenden Zellen nicht die Wim-
perzellen selbst umfassen, sondern mit den Wimperzellen in innigster
Berûhrung stehen.
Aus dem hier Mitgeteilten geht hei-vor, dass der Ringnerv zweierlei
Nervenarten zu den Wimperzellen abgiebt, von denen die einen die
Wimperzellen umfassen, die andern in dieselben hineindringen. Da dièse
beiderlei Innervierungsarten von verschiedenen Nervenzellenarten aus-
gehen, so scheint es mir sehr plausibel zu sein, dass sie auch funktionell
verschieden sind und dass die beiderlei Nervenzellen funktionell den
sensiblen und motorischen Zellen entsprechen.
p. PEr.SENEER — EMURYONS DE PURPURA 343
Le mode de nutrition des embryons chez Purpura lapillus.
Par le Pntf. P. PELSOEKH (Gand).
Pendant le développement, ou remarque assez rarement, entre deux
organismes voisins, des diliérences profondes dans les caractères mor-
phologiques fondamentaux. Le plus souvent, les différences ne portent
que sur des caractères adaptatifs de la vie embryonnaire. C'est une
différence de ce dernier ordre qui s'observe entre deux Gastropodes ra-
chiglosses bien connus : Nassa reticulata et Purpura lapillus.
V Chez Nassa reticulata, chaque coque de la ponte renferme plusieurs
centaines d'œufs, et de chaque coque aussi, sort ultérieurement, un nom-
bre égal de larves nageuses (véligères).
On s'explique aisément que ces larves nageuses, exposées, encore fai-
bles, aux intempéries et aux ennemis, doivent être nombreuses, pour
contrebalancer ainsi l'effet des chances de desti'uction ; tandis que des
embryons qui sortent de l'œuf, plus âgés et presque semblables à leurs
parents, et qui ainsi ne sont pas aussi exposés à ces mêmes dangers,
peuvent au contraire être en très petit nombre.
2" Ce dernier cas se trouve réalisé chez Purpura lapillus (et quelques
autres formes de Rachiglosses : Buccinum, Fasciolaria, Fulgur, etc.),
c'est-à-dire que, de chaque coque de la ponte, il ne sort qu'une douzaine
(quelquefois plus, quelquefois moins) de jeunes Mollusques rampeurs, très
pareils à leurs parents.
Et cependant, à l'origine, chacune de ces coques contient, aussi, des
centaines d'œufs, tout comme celles de Nassa reticulata (parfois jusqu'à
600 : chez Purpura, notamment).
On en a naturellement conclu que les œufs non développés T)nt contri-
bué à assurer le développement des autres. Mais Koren et Danielssen
avaient avancé que plusieurs œufs servent à former un embryon, tandis
que Carpenter, de son côté, était d'avis que chaque embryon provient
bien d'un seul œuf. Ces observations remontent à un demi-siècle, et,
personne, depuis, n'a décrit ni observé la façon dont ces œufs non déve-
loppés sont utilisés chez Purpura lapillus (Selenka n'ayant pas traité
ce point spécialement).
L'expérience prouve que l'interpi'étation de Koren et Danielssen était
inexacte ; elle me permet de compléter et de confirmer la descrijjtion que
Carpenter a donnée du rôle ultérieur de ces œufs.
344 4"*" SECTION — INVEETÉBRÉ8
3° L'examen d'un grand nombre de coques de ponte montre que, dans
chacune d'elles, la presque totalité des œufs se segmentent d'une façon
anormale, en donnant des « blastomères » de différentes tailles, qui se
trouvent juxtaposés de la façon la plus irrégulière, et qui, tous, sont
également chargés de vitellus.
Au contraire, les œufs qui se segmentent régulièrement ou de façon
normale, forment l'exception. Ils éliminent des globules polaires, alors
que, constamment, les autres en sont dépourvus (il en est de même chez
Fasciolaria, voir : Mac Murrich, p. 406).
Pour le reste, on ne voit pas de différence originelle essentielle entre
les deux sortes d'éléments. Carpenter tenait les premiers (à segmenta-
tion irrégulière) pour de simples sphères vitellines ou yolk segments
(p. 22, 23). Mais l'examen du contenu frais de nombreuses coques, à l'aide
de colorants divers, n'a pas fait voir de constitution différente.
On aurait pu supposer qu'il y a un rapport entre le sort de certains
œufs et l'existence de deux sortes de spermatozoïdes (eupyrènes et oligo-
pyrènes) chez Pnrpura. Mais ces deux sortes de spermies se rencontrent
aussi chez bien d'autres Gastropodes, sans qu'on y observe des œufs
féconds et des œufs stériles.
4" La segmentation des ovules anormaux s'arrête de bonne heure. Ces
œufs irréguliers finissent alors, comme l'avait vu Carpenter, par s'ac-
coler les uns aux autres et par constituer ainsi une masse informe de
vitellus à surface papi lieuse.
Alors, les jeunes embryons provenant d'œufs normalement segmentés,
sont encore de petite taille; il en existe de 6 à 40, nombres extrêmes
observés à l'intérieur d'une même coque (une douzaine ou une quinzaine
en moyenne). A cet état, ils s'appliquent sur la masse vitelline formée
par les autres œufs, tout comme les embryons de Céphalopodes sont atta-
chés sur leur propre vitellus individuel.
Ils viennent, en effet, se fixer, par la bouche, sur une saillie du vitellus
et tournent autour d'elle, comme s'ils s'y vissaient, dans le sens du mou-
vement des aiguilles d'une montre (l'embryon étant considéré par sa face
orale). De cette manière, le vitellus s'enfonce peu à peu dans le stomo-
daeum, en s'y moulant pour ainsi dire, et vient s'unir au vitellus pro-
pre ou intérieur (souvent plus pâle) de l'embryon. Parfois, il a été distin-
gué un rapide mouvement péristaltique de l'œsophage, aidant à cette
pénétration du vitellus.
A ce moment, les embryons sont donc en quelque sorte parasites sur
cette masse vitelline commune, qui ne leur appartient pas en propre,
bien qu'elle provienne du même ovaire qu'eux : aussi méritent-ils, jus-
qu'à un certain point, le nom de « adelphotrophiques ».
La masse vitelline collective est alors absorbée peu à peu et plus ou
moins vite, suivant le nombre d'embryons. Ceux-ci deviennent tour à
p. PELSENEER — • EMBRYONS DE PURPURA 345
tour indépendants, et les deux derniers restant sont momentanément
unis par une sorte de court cordon vitollin, qui se rompt finalement.
5° Entre-temps, et suivant la rapidité do l'absorption du vitellus, les
embryons ont pu se développer plus ou moins. Mais le plus généralement,
leur évolution n'a pas progressé beaucoup et leur organisation n'est
guère modifiée. Habituellement, ils ne possèdent que le stomodœum, le
vélum et l'ébauche de la coquille et des deux reins larvaires, tous organes
qu'ils présentaient déjà avant de s'attacher au vitellus nutritif collectif.
Leur principale modification consiste en une augmentation consi-
dérable de volume (inégale toutefois dans les diftérentes coques, où
le nombre des embryons dittere).
Quant aux embi-yons qui, accidentellement, ne sont pas fixés à la masse
vitelline de leur coque, ils ne grossissent pas, épuisent leur vitellus pro-
pre et n'arrivent jamais au terme de leur évolution complète.
6° Si l'on compare ce mode de développement à celui qui se rencontre
chez divers autres Gastropodes streptoneures, on trouve la série des
stades suivants :
a) Nassa reticulata, avec des œufs pondus sous le niveau de la marée
basse et dont sortent de nombreux petits veligers.
h) Purpura lapilliis, avec des œufs littoraux (c'est-à-dire intercoti-
daux), dont sortent, souvent pendant la mer basse, un petit nombre de
jeunes de grande taille, avec la forme de l'adulte, — stade marquant
une première condensation embryogénique. Littorina liitorea et L. ohtu-
sata offrent à très peu près le même degré de condensation embryogénique,
puisque de leurs pontes, également intercotidales, sortent des jeunes peu
nombreux ayant aussi la conformation des parents.
c) Littorina rudis, à habitat supra-littoral, dont la ponte est retenue
dans l'oviducte où elle éclôt, montrant ainsi le dernier terme de la
condensation embryogénique, l'ovoviviparité.
BIBLIOGRAPHIE
KoRENOg. Danielssen. Bidriif/ (il Pect inibranchiernes Udviklingshistorie. Bergen,
1851.
Carpenter W.-B. On the Development of Ihe Embri/o of Pnrpio-a hipitlm. Trans.
microscop. soc., vol. III. 1855.
Mac Murrich. A contribution to tlie Enihri/olof/!/ of tJie Prosobranclis Gaste-
ropods. Studies from Biol. Labor. John'sHopkins Univ., vol. III. 1887.
346 4""' SECTION — INVERTÉBRÉS
Ueber den Ursprung der Cephalopoden.
Von Prof. H. SIMUOTH (^Leipzig).
Mit 1 Tafel.
Qeber die Herkunft der Cephalopoden existieren verschiedene Theorien,
ohne dass man sich ûber die P'ragen hâtte einigen kônnen, welche iiber
die allgemeine Morphologie hinausgehen. Die Klasse stehtinnerhalb der
Molluskeii nach wie vor isoliert, trotz der Arbeiten von Grobben, Pel-
8ENEER, LaCAZE-DuTHIERS U. A.
Bei einer mancht'ach verânderten und gefestigten Autfassung, die sich
mir in den letzten Jahren, namentiich auf Gi'imd der Pendulations-
theorie, liber die Entstehungder Weichtiere aufgedrangt hat, glaube ich
auch fur die Tintenfische eine bestimmtpre Ableitung geben zu konnen,
namentiich deshalb, weil neuere und neueste Arbeiten iiber die Entwick-
lung der Prosobranchien, welche meinen Vorgangern noch nicht zu Ge-
bote standen, eine positive Grundlage fur die Spekulation geschaft'en haben.
Vor zwei Jahren versuchte ich bereits, die tetrabranchiaten Nautiliden
auf Lanclschnecken zuriickzufùhren, wenn auch nur in allgemeinen An-
deutungen, * Heute halte ich mit der Behauptung nicht mehr zurûck,
dass auch die Dibi-anchiaten von Schnecken abstammen, und glaube die
Behauptung viel mehr ins einzelne begrûnden zu konnen. wobei frei-
lich einzelne Vei'ânderungen in der Deutung der Gastropoden unerlâss-
lich sind, Ich hotï'e indess, dass aile Einzelheiten, die ich vorzubringen
habe. sich durch Tatsachen werden stiitzen lassen bis zu einem hohen
W^ a h r s c h e i n 1 i c h k e i t s g r a d e.
Die Gastropoden zunàchst fasse ich, wie ich wiederholt ausgespro-
chen, als Erzeugnisse des Landes auf, so dass die âltesten Formen
Lungenschnecken waren. Die Schale ist ein Produkt des Landlebens, ein
Riickenschutz genen Trocknis. Die Vorfahren waren nicht, wie es bisher
meist aufgefasst wurde, nur Turbellarien, sondern Turbellarien zu-
saminen mit Gastrotrichen als eine Klasse genommen, eine Vereini-
gung, fiir welche ich Pfingsten in Tûbingen die Begriindung zu geben
versuchte '^ beide direkt ans Infusorien entstanden unter dem Eintluss
des Landlebens, die Turbellarien aus Holotrichen, die Gastrotrichen ans
^ SiMROTH. Das nafûrliche System der Erde. Verhdlg. d. d. Zoolog. Ges. 1902.
^ Id. Ueher den Ursprung der Echinodermen. Ibid. 1904.
H. 8IMR0TH — URSPRUNG DER CEPHALOPODEN 347
Hypotrichen. Bei clen Gastrotrichen liaben wir in den Borstenbundeln
die erste Anlage eiiies Epipodiums (Fig. 1).
Bcililufig kônnte dieser Teil der Ableitung als nebensilchlich bei Seite
gelassen werden, wenn er auch im Einzelnen wieder Verwendung finden
mag (s. u.).
Wohl abei- miiss, um dem Thema naher zu kommen, behauptet werden,
dass die Gastropoden sicli anfânglicli durcliweg begatteten, und dass
die freie Befruclitung der ejaculierten Zeiigungsstoiï'e im Seewasser, wie
wir sie bei grossen Weichtiergruppen und so bei den in vieler Hinsicht
altertlimlichen Scutibrancliicn kennen, eine secundiire Erwerbung ist,
die auf der halbsessilen Lebensweise in der Brandimg bei-uht ; der Hin-
weis mag geniigen, dass selbst hochstehende Vorderkiemer, ^N\e Corallio-
phila unter den Rhachiglossen der Copula verlustig gehen konnen,
sobald sie sesshaft werden. Ferner hat mich die Durcharbeitung des
gesammten die Zeugiing betreffenden Materials fur den Bronn zu der
Ueberzeugung gebracht, dass die Prosobranchien ursprtinglich pro-
terandisclie Hermaphroditen waren, nach Art der Pulmonaten
(fur die Begrûndung verweise ich auf die nâchsten BRONN-Lieferun-
gen) K Fiir die nahen Beziehungen selbst der altertûmlichsten Vorder-
kiemer zum Lande konnen nocli dieStruktur und Funktion der Mantel-
hôhle herangezogen werden. Pleurotomarien haben z. T. ein âchtes Lun-
gengefassnetz und die Kiemen nur als Secundarerwerbungen am Bande
(Bouvier); Patellen atmen, wie wir von Plymouth aus neuerdings er-
fahren haben, wâhrend der Ebbe direkt Luft, was meiner Deutung ihrer
Mantelhôble als Lunge entspricht (s. Bronn), Trochus-àvten gehen unter
Umstânden aus dem Wasser und nehmen Luft in den Kiemenraum
(Jeffreys), eine ostasiatische Navicella, die ich als Landform von einem
Sammler erhielt, zeigt an der Deckeeinen mâssig entwickelten Lungen-
gefâssbaum ( Fig. 6 A ) u. drgi . m.
Und damit wende ich mich zum eigentlichen Thema.
Ich lege eine Troclms\?i\'VQ zu Grund nach Robert's "^ Beschreibung.
Die bereits eingerollte Schale hat eine voUkommen exogastrische
Stellung, also genau wie bei Argonauta. Das Vélum ist noch vorhanden,
unmittelbar dahinter tritt als Querwulst der Fuss hervor, zwischen bei-
den wiirde der Mund liegen (Fig. 2). Mit dem Schrumpfen des Vélums
treten nunmehr nach der Drehung der Schale die schon vorher angeleg-
ten Tentakel hervor, und daran schliessen sich die Epipodialtaster,
rechts und links je vier, allmâhlich von vorn nach hinten hervorwachsend
(Fig. 3). Zunâchst ist auch jetzt nur der dem anfanglichen Querwulst
^ Bronn. Klassen und Ordnungen des Tierreichs. Simroth. Mollusca. Lief. 66-70.
^ A. Robert. Recherches sur le développement des Troques. Arch. de zool. expér.
et gén. (3) 10. 1902.
348 ' 4"'° SECTION — INVERTEBRES
entsprechende V o r cl e r f u s s da, die ganze hintere Sohlenfiâche folgt
erst nach. Fig. 3 zeigt aber, was Robert abbildet, ohne es im Text zu
erwâhnen, eine merkwurdige Haltung des Voi'derfu.sses; seiiie Rander
haben sich zusammengekrûmmt, so dass eine Riune entsteht, ganz wie
der Nautilustvkhter, aus dem man ja allgemein durch Verwachsuiig der
Rander den Trichter der Dibranchiaten morphologisch ableitet. Man
kann sich ohne weiteres vorstellei> dass aus einem solchen Propodium
der Trichter der Cephalopoden hervorgeht'.
Eigenartig sind sowohl die Fûhler, als die Epipodialtaster,
wobei ich zuerst auf die gleiche Ausbildung dieser Organe bei so vielen
Rhipidoglossen hinweisen môchte. Siegehôrenzusammen derEpipodial-
linie an, auf welche Thiele mit Recht so grosseu Wert gelegt hat. Bald
als Paletten auf der Stirn zwischen den Tentakeln ausgebildet, bald als
kleinere Fi*ansen an derselben Stelle, haben sie aile den dichten Besatz
von Sinnesknospen gemeinsain, der sie oft als gezackt und gefranst er-
scheinen lasst. Ihrer ersten Anlage nach erscheinen sie bei Trochus nach
Robert unter der Form von Hirschgeweihen, wobei die hervorragenden,
noch vereinzelten Sinnesknospen deren Enden bilden.
Hier setzt nun ein doppolter Gedankengang ein, der von Grobben,
wenn er den Vergleich zwischen Cephalopoden und Scaphopoden zog,
und der von Pelseneer, wenn er die Tcutakelschilder der letzteren mit
den Captakeln von den Paletten der Rhipidoglossen ableitete.
Jedes Captacalum ist aus einer Sinnesknospe hervorgegangen. Rire
Basis hat sich zu einem langen muskulôsen Stiel ausgezogen. Ihr Ende
ist saugnapfartig entwickelt mit Klebdrûsen zum Fassen der im Schlamm
verborgenen Foraminiferen und anderen Protozoen. Ihre Empfindlich-
keit ist durch Einlage eines Ganglions gesteigert.
Ganz ahnlich darf man ohne weiteres die S a u g n a p f e d e s C e p h a -
lop ode narine s in ihrer Manchfaltigkeit auffassen, bald gestielt, bald
sitzend, bald noch wie bei Cirroteiithis mit einer centralen Hervorragung
versehen, bald mit Chitinhacken wie bei Onycliotentlds, oder durch einen
Chitinring verstarkt, gehn sie auf diehcrvorragen den Sinnesknospen der
Epipodialtaster zuriick. Selbst Chitinring und -haken macht keine Schwie-
rigkeit, Avenn man bedenkt, wie leicht bewegliche Cilien und Gewebe in
stai-re Tastborsten iibergehen kônnen, oder wie der Wimperschopf der
Nemertinenlarve nach Burger zu einem steifen Dorn verschmelzen kann.
So fasse ich denn die Arme der c t o p o d i d e n als umgewandelte
Epipodialtaster altertûmlicher Gastropoden auf, Sie ziehen sich
^ Eine eigenartige Verwendung des Vorderfusses, gesondert vom Hinterfiisse,
schildert Robert bei jungen Tieren, die sich noch innerhalb der Laichgallerte bewegen.
Môglich, dass auf diesem Moment die Sonderung des Propodiums und damit sein
Gebrauch als Schwimmorgau oder Trichter beruht.
H. SIMROTH — URSPEUNG DER CEPHALOPODKN 349
naher an iind um den Kopf heran in der alten Epipodiallinie, weil die
Hintersohle der Schnecke nicht zur Ausbiidung kommt, sondera der
protopodiale ïrichter der einzige Fussteil bleibt, von vereinzelter kuminer-
licher Sohlenanlage abgesehen ( VERiLL'sches Organ). Bei dieser Ablei-
tung ist es jedenfalls kein Zufall, dass die Zabi der Arme der Octopodiden
mit der Zahl der Epipodialtaster von Trochus genau ûbereinstimmt.
Die Decapoden sind eiuen ganz âhnlichen, aber doch eigenen Weg
gegangen. Sie entstammen einer ganz nahe verwandten Wurzel, mit deni
Unterschiede, dass bei der zu Grunde liegenden Schnecke die Tentakel,
die eigentlichen Fiihler, in ihrer Ausbildung von den Epipodialtastern
bereits etwas verschieden waren, wie wir es beim Gros der Rhipidoglos-
sen gewohnt sind, und dass sie erhalten blieben. Die decapoden Dibran-
chiaten haben also vier Paare Epipodialtaster und ein Paar âchte Fùhler.
Ja man kann fiir die Retractilitat dieser Fiihler in besondere Taschen
leicht Parallelen tinden, zumeist bei altertiimlichen Stylommatophoren,
Oncidien, Janelliden, aber auch bei Prosobranchion, die mehrBeziehnngen
zum Lande haben, Assiminea namlich. Aile dièse Schnecken vermôgen
ihre Tentakel nicht umzukrâmpeln, wie die âchten Landlungenschnecken,
wohl abei- in Taschen zuriickzuziehen.
Die vorgetragene Ableitung bringt zunachst wohl jenen Streit defini-
tiv zur Ruhe iiber die Bedeutung der Schlundringteile, welche die Ai-me
innervieren. Sie gehôren weder zu achten Cérébral-, noch zu âchten
Pedalganglien, es sind Teile eines epipodialen Centrums, das sich mit
den Epipodialtastern um den Mund herum zusammengezogen hat. Die
Losung scheint nach allen Seiten befriedigend und vermittelnd.
Die Ableitung leistet aber mehr. Robert erzahlt uns, dass die Trochus-
larve bei den ersten Kriechiibungen Miihe hat, ihreSchale zu balancieren;
sie schwankt unsicher hin und her. Das muss um so starker wei'den, je
weniger sich der Fuss in die Lange streckt. Kein Wunder daher, dass
dièse Scliale in solchem Falle durch Anlagerung zweier Arme oder Epi-
podialtaster gestiitzt und im Gleichgewicht erhalten wird. Wir erhalten
unmittelbar die beiden verbreiteten Arme der weiblichen
Argonauta.^ Damit erscheint dièse isolierte Octopodenform keineswegs als
eine Art Relict von den Ammoniten, sondera als eigenai-tige Neubildung,
entsprechend ihrem spâteren Auftreten im Pliocaen. Wenn Steinmann
auf eine i*elative Compliziertheit der zarten Schale hingewiesen hat, so
braucht man nur zu beachten, dass Robert schon bei Troc/i«slarven
verschiedene Stufen der Skulptur und Kalkeinlagerung unterscheidet.
^ Hierher gehôrt, als Parallèle die Beobachtung Bather's, wonach junge Sepien die
eben dem Ei entschliipft sind, sich mit einem Paare ihrer Arme an der Glaswand des
Aquariums anzusaugen vermôgen. Die beiden Arme werden dabei ganz àhnlicb ver-
breitert wie die der weiblichen Argonauta, die sich an die Schale anlegen. Dass es ein
anderes Armpaar ist, tut dabei nichts zur Sache.
350 4'"" SECTION — INVERTÉBRÉS
Abei* weiter. Argonauta ist berûhmt durch die maximale Steigerung
der Hectocotylie, bei welcher der hectocotylisierte Arm sich loslôst
und zum selbstandig fungierenden Pénis wird. Dabei bleibt das Mânn-
chen, das der Schale, die bloss dem Weibchen als Niststatte dient, ver-
lustig geht, zwerghaft.
Das bi'ingt mich auf die Frage nach der Fortpflanzung und den Fort-
pflanzungswerkzeugen, Da lâsst sich ohne weiteres behaupten, dass der
Pénis ursprûnglich aus einer Sinnesknospe bervorgegangen ist.
Schon dass seine Tâtigkeit mit der hôchsten Sinneserregung verbunden
ist, deutet in dieser Richtung. Bei den Vorderkiemern aber lâsst sich's
unmittelbar beobachten. Ich habe lângst, gegen die ûblichen Anschau-
ungen, einen kleinen Fortsatz am rechten Tentakel mancher Trochiden
als Penisrest gedeutct. Jetzt bildet Robert bei der Larve eine freie Sin-
nesknospe ab unmittelbar hinter dem rechten Fiihler, welche nachher
mit diesem verschmilzt (Fig. 4). Was haben wir hier aber anderes vor
uns als den Pénis von Faludinaf Wir brauchen uns nur des ursprting-
lichen Verlaufs der Genitalwege zu erinnei-n. Bei den Stylommatophoren
liegt die Genitalôffnung rechts vorn neben und unter dem Tentakel. Sie
licgt aber am Ende einer Rinne, welche voin Mantel schrâg nach vorn
(Fig.ôgr) herablauft. Abernoch mehr, diegleiche Rinne lâuftsymmetrisch
dazu auf der linken Seite. Ich lasse es dahingestellt, ob das urspriinglichste
eine Samenrinne ist bei weiter zurtickliegendem Genitalporusoderob sie
bloss die Linie bedeutet, unter welcher der Genitalschlauch unter der
Haut nach vorn zog. Die Tatsachen scheinen mir noch nicht l'eif zur
Entscheidung dieser schwierigen Frage. Der gewôhnlichen Auffassung,
nach welcher die Samenrinne vieler Proso- und Opisthobranchien der
anfangliche Leitungsweg sei, der sich nachtrâglich zum distalen Vas de-
ferens geschlossen habe, inusste ich in vielen Fallen widersprechen ; es
lâsst sich meines Erachtens leicht zeigen, dass hâufig genug der Sameii-
ieitei- nachtrâglich sich zum Kanal ôtfnet, aus mechanischen Griinden bei
bequemerer Leitung, namentlich im Meere, aber auch vereinzelt auf dem
Lande, bei Oojjei^a nâmlich; dass aber aile Samenrinnen so entstanden
sind, wage ich kaum zu behaupten ; ebenso macht die doppelte innere
und âussere Leitung der Oncidien Schwierigkeiten. Genug, dièse Frage
ist noch nicht geniigend geklârt. Wohl aber kann man darauf hinweisen,
dass eine solche Rinne bei den Vorderkiemern oft genug vorkommt und
zwar, was das wichtigste, in beiden Geschiechtern. Meist wii'd nur das
Sperma in ihr nach vorn geleitet, bisweilcn aber auch die Eier, so z. B.
bei Stromhns zur A1)lage nach aussen, bei ovoviviparen Melanien in eine
distal gelegeue Bruttasche, meiner Auftâssung nach ein Receptaculum
seininis, das nach dem Sperma die Eier aufnimmt. Aber, was noch M'ich-
tiger, dieselbe Rinne tindet sich bei Strombus auch auf der linken Seite,
wo die Genitalien voUkommen fehlen, also wie bei den Stylommatophoren
H. 81MR0TH — URSPKUNG DER OEPHALOPODEN 351
(Fig. 5). Das beweist, dass ursprunglicli die Genitalwege nach beidon
Soiten vorliefen, âhnlich wie bei den Chitoiiiden etwa oder wie, iim woiter
auszuliolen, boi don Sagitton. Das regelrcchte Yorkommen solcher bei-
dorsoitigen Furchen bei den Sty!omniatoi)horcn gibt wieder einen deut-
lichen Fingerzeig, dass wir von Landfoi-men als altesten auszugchen
haben. Bei den Cepbalopoden ist dièses Verhâltnis bekanntlich labil ge-
woi'den, bald ist der Samen'eiter nui- aiif einer Seite vorhanden, l)ald
noch auf beiden.
Icli komme zum Pénis. Er ist bei den Vorderkiemern nach Lage und
Ausbildung so verschieden, dass im Allgemeinen hier in den meisten
Fallen an sekundâre Neucrwerbungen zu denken ist. Die ursprûngliche
Lage diirfte die der Stylommatophoren sein, eine Sinnesknospe neben
dem rechtcn Fiihier. Aber das Prinzip, das bei diesen herrscht, das der
Retraktion ins Innere nâmlich und der Ausstûipung durch Blutdruck,
erfordert viel zu viel Krâfteaufwand und greift viel zu tief in die allge-
meine Organisation der Tiere ein, als dass es ohne Notigung im Wasser
aufrecht erhalten wâre. Fur gewôhnlich-ist bei den Stylommatophoren
der Muskeltonus der Haut darauf eingestellt, Kopf und Tentakel auszu-
stiilpen; soll der Pénis herausgepresst werden, so muss erst der Tonus
des Hautmuskelschlauchs in der Umgebung der Geschlechtsoftnung voU-
kommen umgestimmt werden, uni den gcwôhnlich hier herrschenden
Widerstand zu beseitigen ; dazu bedarf es des oit langen Vorspiels mit
den Liebespfeilen und anderen Reizmitteln. Dièse Komplikation wird im
Wasser erspart. Anfangs aber wird dieselbe Aniage benutzt, eben die or-
wahnte Sinnesknosi)e, die dann bei Puludina mit dem Fûhlei* verschmilzt.
Solche S i n n es k n s p e n finden sich aber mehr, h i n t e r j e d e m E p i-
podialtaster kommt eine (Fig. 4), anfangs sind sie diesen an Form
und Unifang âhnlich genug (Fig. .S). Bedenkt man, dass in der Epipo-
diallinie auch vor den Tentakeln auf der Stirn sich Epipodialtaster fin-
den kônnen, die erwâhnten Paletten, dann haben wir hier auch anfang-
liche Sinnesknospen zu vermuten; sie sind indess am Vorderende, am
Kopfe, am meisten vereinzelt, so gut wie ja die linke Knospe hinter dem
Tentakel schon bei Trochus imà Faiudina vovloren gegangcn ist, wo die
redite bleibt als rudimentarer oder fungierender Pénis. Eine Knospe
vor dem Tentakel aber finden wir allein noch unter den Rhipidoglossen
bei den Neritiden, und zwar im speziellen bei denNavicellen vom Ostpol-
gebiet, der so viel Altertiimlichesaufbewahrt hat. Dass die Navicellen im
Siisswasser leben, deutet auf die alten Beziehungen zum Lande hin ; ja
die Form, die mir vorlag, war von meinem Sammler als Landschnecke
eingeheimst, vermutlich in der Nachbarschaft eines Wasserlaufs (Fig. 6).
Nun bei dieser Gattung liegt der Pénis voi* dem rechten Tentakel nach
der Stirn zu, wie seit laiigem bekannt ist. Seine Form ist eigenartig, ein
langg(>strrckter fleischiger Kôrpor mit einer tiefen Rinne an der Unter-
352 4""' SECTION — INVERTÉBRÉS
seite (Fig. 6), aiisserdem aber mit einer einseitigen blattartigen Erwei-
tei'iing, die in der Ruhe sicli an den Hauptkôrper anlegt iind zusammen-
kmmmt (C und D); solclie blattartigen Erweiteriingenkommen aber beim
Hectocotylus in âhnlicher Ausbildung vor. Wie dieser Pénis das Spei'ma
ans der Genitalôtïnimg, die von ihm gctrennt ist, schôpft und bei der
Copula ins Weibchen iibertrâgt, wissen wir bei der Navicella so wenig
als bei den Cepbalopoden : bei beiden ist der gleiche Hergang zii vermuten.
Die Trennung zwischen den Sinnesknospen oder dein Pénis und der
Genitalôiïnung bez. dem distalen Ende der Genitalrinne macht es leicht
verstândlich, wie bei den verschiedenen Cephalopodengattungen immer
ein anderer Arm hectocotylisiert werden kann. Erinnern wir uns der Ab-
leitung der Anne aus Epipodialtastern, die mit einer Verschiebung und
Konzentration der ganzen Epipodiallinie am Kopf verbunden ist. Da
kommt es einfach darauf an, welcher Taster, bez. welche zu ihm gehôrige
Sinnesknospe gerade in die Veiiângcrung der Genitalrinne fallt. Dièse
Sinnesknospe, sei es redits, sei es links, wird zum Pénis, der dann mit
dem zugehorigen Taster verschmilzt, gerade wie bei Paludina und Tro-
chus; die Verschmelzung liefert den hectocotylisirten Arm.
Die Beziohungen aber zwischen dem Hectocotglus von Argonauta und
dem eigcntiindichen Pénis von Navicella sclieinen noch engere zu sein.
Einmal ist keineswegs ausgemacht, dass niclit dieser Pénis bei seiner
komplizierten Form bereits aus der Verschmelzung von einer Sinnes-
knospe und einem Stirntaster, einer Palette, hervorgegangeu ist. Man
konnte sich leicht vorstellen, dass das Organ sich, nachdem es die hohe
Vascularisierung, Innervation und Muskulatur der Cepbalopoden er-
reicht batte, als Hectocotylus losloste und die Begattung selbstândig aus-
fuhrte, um dann durch die gerade fur die Schneckenfiihler so charakte-
ristische Régénération wieder erzeugt zu werden. Dochdas isteine reine
Spekulation. Die positive Aehnlichkeit griindet sich auf die Tatsache,
dass bei Argonauta so gut wie bei Navicella die Mann eh en z werg-
haft bleiben. Bei der mir vorliegenden Série von der Navicella, ca. 60
Stûck, die eine kontinuierliche Reihe bilden von 12—27 mm. Schalen-
lange, sind aile unter 17, .5 mm. mânnlich, aile dariiber weiblich. Zwerg-
mânnchen sind ja jetzt von einer Anzahl von Vordei'kiemern bekannt
geworden, Littorina, Lacuna, Crepidula u. s. w. Wichtiger ist die Fest-
stellung, dass bei anderen vollkommener Hermaphroditismus nachge-
wiesen ist (parasitische Schnecken, Oncidiopsis etc.), und dass bei einer
dritten Kategorie Zwitterhaftigkeit herrscht, so zwar dass die Gonade
anfangs mânnlich, spâter weiblich fungiert. Dieser proterandrische Her-
maphroditismus, der naturgemass schwer, namlich nur wâhrend der
kurzen Uebergangszeit. nachzuweisen ist, hat sich namentlich bei alter-
tûmlichen Formen, bei Scutibranchien, gefunden. Er deutet darauf hin,
dass die Schnecken ursprùnglich allgemein Zwitter waren; die Zwerg-
TAFELERKLARUNG
Fig. 1. Dasi/dytes, nHchM. YoiGT. B Borstenbundel. Ph Pharynx.
Fig. 2-4. Trochusiarven verschiedeuen Alters, nach Robert. 2 und3 von links,
2 vor, 3 nach der Umdrehung- der Schale. 4 von unten. col Anheftungs-
slelle (Spindelmuskel). m Mantel. os Sinnesknospen. prp Propodium,
t Epipodialtaster. v Vélum.
Fig. 5. Haut von Testacella, in eine Ebene auseinandergelegt. gr Genital-
rinne. Die ZilTern bedeuten ihre seitlichen Verzweigungen, die zur
Bevvasserung dienen.
Fig. 6. Eine philippinische iVayîic<?//rt,
A. Die Schnecke ohne Schale, von oben. mr Mantelrand. s Schnauze.
sm Schalenmuskel. Der Peuis ist schrafTiert.
B. Vorderteil derselben, nach Wegnahme des Mantels.
C. Der Pénis, auseinandergefaltel.
D. Der zusammengefa liste Pénis im Querschnitt.
6. Intern. Zool. Congr.
2
Simroth.
4 '
4
\
)
sm
A.
J0J^ .;iM^
c.
H. SIMROTH
CEPHALOPODEN
H. SIMROTH — URSPRUN(4 DER CEPHALOPODEN 353
mânnchen sind clann Formen, die auf deranfânglichenmànnlichen Stiife
stehen geblieben sind. Die Deiitung gewinnt an Festigkeit dui'cli die
Tatsaclie, dass das unigekehrte Verhaltnis — kleinere Weibchen iind
grôssere Mânnchen — bislier bel Schnecken noch nie beobachtet wurde,
so verbreitet es sonst im Tierreich auch ist. Dieser ganze Gedankengang
weist mit Sicherheit darauf hin, dass wir nicht in den diœcischen Vor-
derkieniern, sondern in Zwitterschneckcn die Urformen zu suchen haben.
Da kommt abcr noch ein Moment dazu, wclches ausser denen, die ich bis-
her immer fur die Herleitung der Weichtiere vom Lande geltend ge-
macht habe, mit grosser Bestimmtheit an die Stylommatophoren an-
knïipft: die Spermatophoren namlich. Wâhrend aile Mollusken bei der
Begattung freies Sperma ûbertragen, wird der Same niir bei zwei Gi'uppen
in schûtzende Hullon eingeschlossen, bei Cephalopoden und Stylom mato-
phoren, Grund genug, auch hierin einen verwandtschaftlichen Zusammen-
hang zu erblicken. Dass aber darin eine Anpassung an das Landleben liegt,
kann nach ailgemeinen Erwagungen kaum einem Zweifel unterliegen.
Wenn somit Cephalopoden, altertûmliche Prosobranchien und Stylom-
matophoren auf eine gemeinsame Wurzel hinauslaufen, so môchte ich
darauf hinweisen, dass auch in der heutigen Form bei den letzteren, bei
den Stylommatophoren, wahrscheinlich ein starkerer Rest der Epipo-
diallinie vorliegt, als gemeinhin angcnommen wird, die drei Paare
Fûhler namlich, d. h. die Ommatophoren, die kleinen Tentakel und die
Lippenfiihler; ja sie zeigen eine ahnliche Zusammenschiebung nach dem
Kopf zu wie bei den Tintenfischen. Wie aber im Wasser aile Anhange
sich freier zu entfalten vermôgen, so ist eine eigentliche Epipodial-
falte, als ein Hautsaum, dem Fiihler und Sinnesknospen eingefûgtsind,
bei den Piilmonaten zuriickgebildet, erhalt sich dagegen bei vielen alter-
tûmlichen Vorderkiemern und ebenso bei vielen Cephalopoden, als jene
Membran, welche die basalen Telle der Arme verbindet.
Von den Schalen wurde bis jetzt nur der von Argonauta gedacht.
Man kann aber viel weiter gelien. Spirida, Sei)ioteuthis, die Belemniten,
kurz die Decapoden, fûhrt man auf g e k a m m e r t e , von einem S i p h o
durchsetzte Schalen zurûck, gleichgiltig ob in exo- oder endoga-
strischer Stellung, welche lediglich auf dieKonservierungder Schale vor
oder nach der Drehung hinauslaufen wurde. Ich habe bereits vor zwei
Jahren die Entstehung der Kammerung plausibel zu machen gesucht.
Ausser bei Cephalopoden kommt es nur bei Schnecken vor, dass sie sich
bei zunehmendem Leibesumfang aus dem Anfangsteil der Schale heraus-
ziehen und ihn durch eine Querwand abschliessen. Freilich bei den
Schnecken ist die Scheidewand nicht durchbohrt, und der Anfangsteil,
welcher weiter keinen organischen Zusammenhang mit dem Tiere mehr
hat, wird abgeworfen ; man kann betonen, dass solche Bildung bereits bei
den Clausilien, die ich ftlr die altertûmlichsten halte, zur Beobachtung
vie CONGR. INT. ZOOL., 1904. 23
354 4™' SECTION — INVERTÉBRÉS
kommt. Bei den Tintenfischen dagegen ist die Scheidewand erhalten,
woil sie diirchbolirt und von oinom Blutstrang durchsetzt ist, welcher
das Tier mit dem Anfangsteil in Verbindung erhalt. Der Unterscliied
zwischen beiden Gruppen berulit aber lediglich darauf, dass die Schale
bei den Schnecken asymmetrisch aufgewunden wird, bei den Tinten-
fischen dagegen in einer Ebene bleibt. Bei den Selineckeu wird jener
St!-ang, der nichts anderes ist als der von Haut bedeckte Spindelmuskel,
durcli die mit der Asymmetrie verbundene Knebelnngausdem Anfangs-
teil herausgezogen, seine Wurzel gleitet allmàhlich aus der Spindel
herab; und wenn das Tier sich gleichfalls ans der Schale herauszieht, so
trifft die neugebildete Scheidewand auf voUkommen verlassene Schalen-
teile. Anders bei den Tintenfischen. Hier bleibt der Retraktor bis in
den Schalenanfang erhalten, daher die Scheidewande jedesmaldurch ihn
durchbrochen werden. Fur dièse Spekulation aber, welche auch auf die-
ser Seite Gastropoden und Cephalopoden zusammenschwoissen will, lâsst
sich leicht der embryologische Nachweis fiihren wieder bei den Scuti-
branchien. Wahrend bei dem Gros der Gastropoden die Mantelflàche
mit der Schalenflache in engem Kontakt bleibt, entsteht bei Fatella
und Trochus (Fig. 2) noch in exogasti'ischer Stellung nach Robert und
Patten hier ein Hohiraum, der indess durch den Schalenmuskel durch-
setzt wird (col); denn der Embryo hat noch nicht den definitiven Schalen-
muskel, sondern den einfachen Spindelmuskel der Pulmonaten. Jene défi-
nitive Befestigung entsteht erst nachtraglich am Mantel r a n de unter dem
Einfluss der halbsessilen Lebensweise. Bei diesem Embryo braucht man
nur vom Mantel eine Scheidewand bilden zu lassen, und der Anfang der
g(^kammerten Schale etwa einer Spirula ist fertig. Wiedei" haben wir einen
Zusammenhang zwischen Cephalopoden und einem altertUmlichen Gastro-
j)oden, der noch nahe Beziehungen zur terrestrischen Lebensweise zeigt.
Ganz anders etwa bei Octopus ! ]A.\qv kommt wolil eine doppelte
S c h a 1 e n b i 1 d u n g in Betracht. beide Maie gleich verganglich. Appel-
LoK hatgezeigt, dass eine ganz zarteConchinlamelle vorkommt. diedann
abfallt. Hierfiir kenne ich keine andere Parallèle, als die Enibi-yonal-
schale von Vaginula nach der Darstellung der Sarasin's. ebenso ein
zartes, flach gewôlbtes Plâttchen. das verloren gelit. Beide Bildungen
wïirden auf die erste Molluskonschale. einezarte ErhârtungalsTrocken-
schutz. eine Biickenabscheidung von Turbellarienhinweisen. Chun' aber
hat von anderen Octopodenlarven erst Pfingsten gezeigt. dass die Haut
mit Borstenbundeln bedeckt ist. die auf dem Riicken in Quincunxstellung
verteilt sind. Wenn hier eine Hypothèse iiberhaupt am Platze ist. so knnn
sie wieder nur in der vorhin postulierten vereinigten Klasse der Turbella-
rien und Gasti'otrichen liegen. Manche Gastrotrichen haben eine Rûcken-
' Chun. Das Borslenkleid der Cephalopoden. Yerhdign. d. d. zool. Gos., P. 243. 1904.
H. SIMROTH — URSPRUNG DER CEPHALOI'ODEN 355
felderung, wobei jede der zartcn, rogelrecht angeordneten Platten Bor-
sten tragt. Allerdings ist der Unterschied in don Boi'stcn nnch gross gonug.
Da ich einmal die Patellen erwalmt habe, môchte ich darauf aufmei-k-
sam machcn, dass gerade bei dieser Form eine cuticulare Verdickiing
am Boden der Mundhôhle vor der Radula nachgewiesen ist, eine Ver-
dickung, die sicb als Gegenstûck zum Kiefer leicht weiter entwickeln
und den Unterkiefer der Cephalopoden liefern konnte. Und, um
noch eine Beziehung zwischen diesen undaltertûmlichen Scutibranchien
zu erwalmen, so weise icli darauf hin, dass Robert bei gewissen Troclms-
arten eine endstandige, seitliche, drûsige Anschwellung des Eileiters
nachgewiesen hat, fur die ich (imBROXN)denNamen Ni dam en ta Idr use
vorgeschlagen habe, wegen der mutmasslichen Homologie mit dem gleich-
namigen Organ der Cephalopoden. Den T i n t e n b e u te 1 stellt man in
neuerer Zeit wohl allgemein auf eine Stufe mit der Anal- oder Rectal-
drûse vieler Prosobranchien, und es ist gewiss kein Zufall, dass sicli dièse
Organe gerade in den beiden Gruppen vorfinden.
Als ich vor zwei Jahren den Versuch machte, die Tetrabranchiaten in
âhnlicher Ideenverbindung auf Gastropodon zuriickzufûhren, da kam
ich auf altertumliche Pulmonaten, freilich noch mit diffusem Nerven-
system, d. h. mit Markstrangen an Stelle kouzentrierter Ganglien. Die
zwei Mal viei- Reihen von Tentakelciri'hen suchte ich auf den Vorderfuss
der Soleoliferen oder Vaginuliden zu beziehen, so zwar. dass dièse Quer-
leisten, welche die hôchste Ausbildung der Schneckensohle darzustellen
scheinen, hier neben der Kriechfunktion auch noch die in ihnen liegende
Saugwirkung zur Entfaltung gebracht hâtten und dadurch je in eine
Reihe von Ciri'hen zerfallen wâren. Ich ahnte damais noch nicht, dass
die neuesten. gleichzeitig erscheinenden Arbeiten liber die Entwicklungs-
geschichte der Schnecken so viele positive Anhaltsjjunkte bieten wûrden
tûr die Aufklarung der Phylogenie. Jetzt halte ich die Ableitung der
Nautilus?ivmQ in dem angegebenen Sinne noch immer fur sehr wahr-
scheinlich. gestohe aber, dass mir noch keine bestimmten Kriterien vor-
liegen, ob wir's in ihnen mit umgewandelten vorderen Soleol^e odei'gleich-
falls mit Epipodialtastern zu tun haben.
Die Ableitung der A mmoniten erscheint jetzt wiederum ganzproble-
matisch. nachdem sich Argonaiita, fur mich wenigstens, als ein beson-
derer Spross von den Gastropoden dargestellt hat. Dass der allgemeine
Gang der Entwicklung ein âhnliclier war, wie bei den recenten Tinten-
fischen, unterliegt wohl keinem Zweifel. Am ersten darf man wohl noch
Aufklarung erhoffen von der Untersuchung der Lobenlinie, d. h. von der
Ditterenzierung des secundâren Schalenmuskels. Vielleicht kann man
einige Anhaltspunkte erhoffen von der Ontogenèse des entsprechenden
Muskels bei Patellen und Fissurellen, wo dort der kreis- oder hufeisen-
fôrmige Muskel bereits in eine Reihe von Feldern zerfallen ist. Mir will es
356 V" SECTION — INVERTÉBRÉS
das nâchstliegende dûnken, dass die Ammoniten von Bellerophonten sich
abgezweigt haben. iind das gibt eine gewisse Parallèle zu den Dibranchiaten
insofern, als inan die Bellerophonten jetzt zumeist als altertùniliche
Rhipidoglossen betrachtet, wobei es wiederum unentschieden bleiben
mag, ob die Schale von Bellerophon exo- oder endogastrisch war'.
Vor zwei Jahren versuchte ich eine von Meyer-Eymar bescliriebene
problematische Cephaiopodenform ans âgyptischem Tertiaer, die Kermiia,
auf eine Schneckenlarve zuriickzuiûhren. Ich nahm an, dass eine Echi-
nospira, d. h. die pelagische Larve einer Lamellariide, nach ihrem An-
landen ihre Scaphoconcha oder Schwimmschale beibehalten habe und
zu viel betritchtlicherer Grosse herangewachsen sei. denn die zarte Schale
von Kerunia scheint sich nur auf die Schwimmschale der Echinospira
beziehen zu lassen. Jetzt môchte ich die letztere Antfassung zwar beibe-
halten, aber mit der Modification, dass die Kerunia, so gut wie die ûbrigen
von Schneckenlarven abzuleitenden Tintenfische, ein Cephalopod gewesen
sein inag, in welchem Falle die Deutung Meyer-Eymar's vollkommen zu
Recht bestehen wûrde.
Noch mochte ich einen Pnnkt heranziehen. den man oft genug in's
Treffengefiihrt hat, umdieCephalopodenallen ûbrigen Mollusken scharf
gegenûberzustellen, die Ontogenie nâmlich. Die Cephalopoden sollen
meroblastische. aile ûbrigen Weichtiere holoblastische Eier haben. Da
gentigt es kurz darauf hinzuweisen dass die Untersuchungen von Bob-
re TZKY, Salensky. Conklin, Hoffmann u. a. gerade bei den Vorderkiemern,
als den iiltesten Ruckwanderern des Gastropodenstammes in's Meer. aile
Stufen der Versorgung mit Nahrungsdotter aufgedeckt haben, so dass
im Falle hôchster Steigerung das Ei bereits als meroblastisch bezeichuet
werden kann und auch in dieser Hinsicht Cephalo- und Gastropoden eng
aneinander heranriicken. Im gleichen Sinne kann die hohe Aehnlichkeit
vieler Laichformen. Eiertrauben und Eikapseln. in beiden Weichtier-
klassen gedeutet werden.
So weist denn eine lange Reihe von Einzelheiten. zu denen man noch
etwa das Spiralcoecum des Magens hinzutugen mag. auf einen engen
Zusammenhang zwischen Cephalopoden und Gastropoden hin, enger
jedenfalls als zwischen Cephalopoden und anderen Mollusken. wie ich
hoffe, in eingehender Begriindung. Wir haben bis auf die âltesten
Schnecken in ihrer direkten Ableitung vom Turbellarien-Gastrotrichen-
stamme auf dem Lande zurùckzugehen.
* Inzwischen habe ich Grande vorgebracht dafur, dass die Schale der Bellerophon-
tiden als exogastrisch zu betrachten ist. (Sitzgsber. der naturf. Ges. Leipzig). Danach
hàtton wir in diesen alten Formen die Klasse der Prorhipidoglossen oder Amphi-
gastropoden zu erblicken. Die Lobenlinie der Ammoniten scheint auf Epipodial-
anluinge zuriickzugehen, deren Muskeln im Integument weiter hinauf grifïen und
sich an der Schale anhefteten.
H. SIMROTH — URSPRUNG DER CEPHALOPODEN 857
Ueber dièse Beziehungen nur nocli einige Worte.
Pelseneer ist in neuerer Zeit mit beisonderer Wai-me fur die Abstam-
mung der Gastropoden von Anneliden eingetreten, was denn eine weitere
Controverse hervorgerufen hat. Mir scheint. in den (iastrotricbon liegt
die gemeinsame Wurzel, und die Entwicklung ist in mancher Hinsicht
parallel gegangen. Die Gastrotrichen zeigen in iliren Borstenbûndeln
die erste Anlage von Metamerie, die noch niclit weiter ins Innere ein-
sclineidet und daher noch als Pseudometamerie zu l)ezeichnen ist. Die-
selbe Reihe von Borstenbiindeln bildet das erste Epipodium. Die Wim-
perreihen der Bauchseite entsprechen der wimpernden Baucli-
furche vieler Chaetopoden. siefinden sich aberauch in der Entwicklung
der Gastropoden wieder. So beschreibt Conklin bei Crejndidavf \m\wvnde
pédale Zellplatten in der Medianlinie des cmbryonalen Fusses.
Sie scheinen spâter, wohl durch Abwerfen, verloren zugehen, und teilen
damit vermutlich das Schicksal ahnlicher Zellplatten im Velarfeld, wie
denn von Yoldia solche provisorische Epithelien durch Drew allgemein
bekannt geworden sind. Solche Reste beim Gastropodenfusse bedingen
die verschiedenen Angaben tiber die bilatérale Anlage dièses Organs,
sowie seine Zweiteilung, die wir bei vielen niarinen Prosobranchien finden
und bei Cyclostoma auf dem Lande maximal gesteigert sehen. Anderer-
seits kann die Gleitsohle namentlich der Stylommatophoren bei der Eigen-
art ihrer Funktion nur auf die Landplanarien zuriickgefuhrt werden.
und zwar mindestens in doppelter Herleitung fur die Aulacopoden und
Holopoden. So drangt ailes darauf hin, die Weichtiere in breiter
Linie. nichtin einfachem Stammbaume, von der vereinigten
Turbellarien-Gastrotrichenklasse abzuleiten, die ich denn wieder
unmittelbar auf die Infusorien zurûckfùhren zu mtissen meinte.
Zum Schlusse môchte ich versuchen. die Ableitungen in eine Anzahl
von Thesen zusammenzufassen. wiewohl solche freilich oft in ihrer abge-
rissenen Scharfe Missdeutungen veranlassen kônnen.
1. Die Gastropoden sind aus der zusammengehôrigen Turbellarien-
Gastrotrichen-Klasse auf dem Lande hcrvorgegangen.
2. Keins der jetzt lebenden Gastropoden entspricht noch vollig einer
der ursprûnglichen Formen, doch lassen sich einzelne ursprûngliche
Charaktere der von Anfang an bunten Schaar rekonstruieren.
3. Zu den a 1 1 e n M e r k m a 1 e n gehôrt ein E p i p o d i u m . bezw. eine
vorn auf dem Kopf beginnende Epipodiallinie mit Tentakeln und Sinnes-
knospen. Augentrâger. klcine Fùhler und Lippentaster der Stylommato-
phoren sind noch ein Rest davon.
4. Die Genitalôff nung lag redits vorn, hinter den Fûhlern.
Doch wird die anfangliche Bilatcralitat noch angcdeutet durch die rechts
und links vom Mantel zu den vorderen seitlichen Sohlenenden herab-
laufenden G e n i t a 1 r i n n e n , die wohl bei allen Stylomatophoren und
358 4"'" SECTION — INVERTÉBRÉS
bei manchcn Prosobranchien noch erhalten sind, bei den ersteren iind
Stromhus auf der linken Seite so gut wie auf der rechten.
5. Die Ticre waren p r o t e r a n d r i s c h e H e r m a p h r o d i t e ii ;
daraus gingen bei eintretender Diœcie vielfacli Z w e r g m a n n c h e n
hervor.
6. Der Saine wurde in schûtzender Hlille, in S p e r m a t o p h o r e n ,
ubertragen.
7. Aus solchen Tieren gingen beim Untertauchen unter den Meeres-
spiegel teils die jetzigen Proso bran cli i e n, teils die Cep halo -
poden hervor.
8. Die C e p h a 1 p d e n entstanden durch U e b er g a n g d e r L a r -
venformen zu neuer, teils kriechender, teils schwimmender Le-
b e n s Av e i s e.
9. Das zuerst angelegte P r o p o d i u ni liohlte sich, wie bei der Tro-
c/r^fslarve, zur Rinne aus. was den Uebergang zum Trichter bildet.
10. Die iïbrige S o h 1 e kain nur ausnahinsweise und dann in rudi-
nientarer Anlage zur Entwickkmg ( Verrill' s c h e s r g a n ).
11. Die Anne der Oc topo den sind hervorgegangen aus 2x4
E p i p d i a 1 1 a s t e r n , wie sie Trochus zeigt, indein die der Sohlen-
entwicklung vorauseilenden Anhange sich in der Epipodiallinie nach
vorn aiii Kopfe uni den Mund zusanimenschieben.
12. Bei den Decapoden vollzog sich derselbe Vorgang, doch waren
bereits zwei Fiihler von den Epipodialtastern differenziert. Dièse
Fûhler waren in Taschen zurûckziehbar, nichteinstiïlpbar, wie noch jetzt
bei Oncidien und Janelliden.
13. Der Pénis ist ursprûnglich eine Si n nés knosp e , wie eine
solchc hinter jedeni Ftihler und Epipodialtaster angelegt ist.
14. Hilufig verschmilzt er mit deni zugehôrigen Fiihler, unter
den Schnecken bei Palndina und Troc/iHS, hei Navicella verinutlich mit
einem vordersten Epipodialfiihler, einer sogen. Palette auf der Stirn. Die
Verschmelzung liefert bei den Cephalopoden den Hectocotylus.
15. Die Bestimmung, w e 1 c h e r A r m h e k t o c o t y 1 i s i e r t werden
soll. hângt lediglich davon ab, welcher Epipodialtaster bei der Verschie-
bung der P^pipodiallinie gerade auf die Genitalrinne trifft.
1(). Eine engere B e z i e h u n g besteht zwischen Argonaida u n d
Navicella: Z w e r g m a n n c h e n, s e i 1 1 i c h e A u s 1 a d u n g a m Pénis
und Hectocotylus. Die Wiedererzeugung des abgelôsten Hecto-
cotylus entspricht der Régénération der Schneckenfiihler.
17. Die Sper matophor en liaben die Cephalopoden direkt von
Landsclmecken ererbt.
18. Die Octopoden zeigen bereits eine ganz verschiedene Ableitung
der S c h aie:
a) Die Schale der Argonanta entspricht der L a r v e n s c h a le von
H. 8IMR0TH — URSPRUNG DER CEPHALOPODEN 359
TrocliHS in ilirer anfangliclien, exogastrischon Stellung. Bci der Unsicher-
Iioit ilii-es Gleicligewichtcs wird sic durcli zwei Epipodialtastor gostûtzt.
b) Die z a r t h a u t i g e S c li a 1 e andorer Foniien liât ilir Pondant
in der gleichen Embryonalscliale von Vagimda, die ebenso abgeworfen
wird.
c) Die embryonale Ruckenbildung mit regehnâssig verteilten B o r -
s t e n b û s c h e 1 n weist wolil aul" die Bedeckung nianclier G a s t r o -
t r i c h e n zurûck.
19. Gekammerte Schalen entstehen nacli dem Principe der
decoliierten Gastropodenschalen, wobei die Anfangsteile liber den Scliei-
dewanden erhalten bleiben.
20. Die Erlialtung der oberen Schalenteile und die Dure h b o h r u n g
der Scheidewilnde beruht auf der bilateralen Sy m nie trie der Scliale,
bei welclier der Spindelniuskelursprung niclit durchZusammenknebelung
an der Spindel nach abwiirts verschoben wurde, wie bei den Schnecken,
sondern seine anfanglicbe Lage in der Schak^ispitze beibehalt.
Der TrochnS' und Patellenemliryo licfert ein Beis|)iel fur den Hergang.
21. Der Oberkiefer der Cephalopoden entspricht dem Oberkiefer
der Pulmonaten.
22. Der U n t e r k i e f e r entspricbt der cuticularen Verdickung am
Boden der Mundhohie bei den Docoglossen.
23. Das S p i r a 1 c œ c u m am Magen ist den Cephalopod(Mi und alter-
tiimlichen Gastropoden gemeinsam.
24. Der Tintenbeutel der Cephalopoden entspricht der Rectal-
drûse der Gastropoden.
25. Die Nidamentaldriise der Cephalopoden entspricht der
Nidamentaldriïse mancher Trochiis-ki'iQTi.
2(i. Die Laichformen sind beiden Gruppen gemeinsam.
27. M e r b 1 a s t i s c h e E i e r sind nicht auf die Cephalopoden be-
schrankt, sondern hnden sich in allen Uebergângen zu den holoblasti-
schen bei den Gastropoden,
28. Die Umwandlung von alten Gastropoden zuni Mindesten in Octo-
poden, weU'lie als jûngste Formen fur sich entstanden, scheint hauptsâch-
lich in Ostpolnâhe bei seinen besonders weiten Beziehungen zwischen
Wasser und Land vor sich gegangen zu sein.
29. Das Auftreten der A m m o n i t e n dagegen erfolgte unter d e m
S c ]i w i n g u n g s k r e i s , wo Cemtites zuerst in inesozoischen Ablage-
rungen gefunden wird.
360 4'"" SECTION — INVERTÉBRÉS
Les Otocystes du Branchiomma vesiculosum Mont.
Par le Prof. Pierre FAUVEL (Angers).
Avec 3 figures dans le texte.
Quoique le Branchiomma vesiculosum Mont, soit une espèce très ré-
pandue, souvent décrite et étudiée, ses otocystes ont longtemps échappé
aux observateurs. Aucun auteur n'en fait mention avant Brunotte (88),
à qui nous en devons la première description et les premières figures.
D'après Brunotte, ces organes sont situés de chaque côté du corps,
dans le voisinage de la pi'emièi-e rame thoracique, très rudimentaire. Ils
sont formés d'une petite cavité occupant la base du lobe latéral de la col-
lerette. Ils sont logés dans les téguments, clos de toutes parts, en
relation avec le cerveau au moyen d'un filet nerveux et ils contiennent
de nombreux corpuscules colorés.
L'auteur n'a pu faire d'observations sur le vivant, vu le peu de trans-
parence des tissus environnants, et il ignore si l'otocyste porte des cils
vibratiles.
De Saint-Joseph (94) fait remarquer que les yeux et les otocystes ne
sont plus apparents chez les adultes et pénètrent plus profondément
dans le corps.
Soulier (1903, p. 34) confirme la description de Brunotte qu'il trouve
exacte, mais il reconnaît en outre que l'otocyste est pourvu intérieure-
ment de cils vibratiles.
Mes observations, tant sur le vivant que sur les coupes en série, me
permettent d'ajouter à ces desci'iptions quelques détails nouveaux et
quelques rectifications.
La remarque de Saint-Joseph est fort juste; chez l'adulte les otocystes
sont profondément enfoncés dans les tissus et absolument invisibles à l'exté-
rieur. La pigmentation, jointe au défaut de transparence des tissus, ne
permet jias Tétude par transparence, même avec l'aide du compresseur.
Il faut donc tourner la diificulté, ce qui peut se faire assez facilement,
sachant que l'otocyste est situé à][la base du lobe latéral de la collerette,
un peu au-dessus du pi-emier mamelon sétigère.
Ce premiei' sétigère, dépourvu de rame ventrale, est constitué seulement
par un petit mamelon dorsal portant quelques fines soies capillaires.
Il suffit de faire sauter, avec une aiguille lancéolée, ce petit mamelon
sétigèi'c, avec un lambeau de collerette, pris au-dessus, d'étaler ce lam-
p. FAUVEL